Espagne : Plus de mille personnes se réunissent pour soutenir la Caravane antifasciste qui fera route vers le Donbass.
Plus de 1.000 personnes ont assisté à un concert organisé par le groupe de ska italien Banda Bassotti pour soutenir la Caravane antifasciste qui partira en mai de différents endroits du globe en direction de l'est de l'Ukraine. L'événement avait pour but de recueillir des ressources matérielles afin de fournir une aide humanitaire dans le Donbass.
“Nous aiderons de tout notre possible durant les six jours où nous séjournerons dans le Donbass. Ils sont victimes d'une guerre injuste”, a asssuré David Cacchione, membre du groupe, à l'agence Sputnik. Des volontaires et activistes antifascistes d'Italie, d'Espagne, d'Argentine, d'Allemagne, des Etats-Unis, de Chine, du Pérou et d'autres pays ont prévu de participer à la Caravane.
Source : actualidad.rt.com/
De l'"antifascisme” libéral
A la fin du 1er trimestre c'est sous le patronage de l'ancien président Ivo Josipovic qu'a été créée la Ligue antifasciste à l'hôtel de ville de Zagreb. Cette grotesque organisation est constituée par des gens carressant des ambitions parlementaires et par des ONG grassement financées avec l'argent de l'état. Aux positions clés ont été placés des “antifascistes” professionnels... des stipendiés bien connus qui sous prétexte d'antifascisme prônent les valeurs citoyennes et européennes. Dès l'assemblée constitutive il était clair que des intérêts particuliers, matériels ou politiques, s'abritaient derrière ce nouveau projet d'où il n'est rien sorti hormis des jérémiades sur la menace pesant sur “les principes de l'Europe unie et sur les fondements constitutifs de la République de Croatie”. C'est ainsi que Josipovic s'est intéressé à l'antifascisme parce qu'il lance son propre parti. De son côté Goldstein a utilisé l'assemblée pour promouvoir son nouveau livre sur Tito pendant que Zoran Pusic se positionnait comme le principal antifasciste du pays après avoir reçu 250.000 kunas de sa soeur pour un projet en Ukraine.
Ces libéraux qui servent de courroie de transmission à la bourgeoisie depuis ces trente dernières années ont défendu la dictature du capital sous couvert d'antifascisme. Ils ont soutenu la mise en oeuvre des mesures néolibérales, ont célébré l'adhésion à l'OTAN et à l'UE, n'ont pas eu un mot sur la répression des travailleurs et la réduction de leurs droits. Eux-mêmes ont procédé à une révision de l'antifascisme en le “purgeant” de la révolution et des communistes. L'antifascisme qu'ils défendent est en réalité une défense du système. Aussi leur rôle dans le système ne diffère-t'il pas de celui des fascistes. Autant les uns que les autres veulent préserver les rapports de classe. Les libéraux tout comme les fascistes ont peur de la lutte concerté de la classe ouvrière, ils ont peur de la révolution.
L'antifascisme est la défense du mouvement démocratique et révolutionnaire des travailleurs contre les attaques du capital. Se battre aujourd'hui contre le fascisme signifie se battre contre les mesures réactionnaires de la bourgeoisie et contre l'impérialisme. Contre les mesures avec lesquelles le capital intensifie l'exploitation et accroît la dépendance économique de la Croatie. Ne pas comprendre le caractère de classe du fascisme signifie faciliter la victoire du fascisme. Dans cette lutte, les travailleurs et les opprimés doivent s'appuyer sur leurs propres forces et rejeter les meneurs autant que les politiques libérales et nationalistes. L'antifascisme représente la première étape dans la volonté de créer une alternative révolutionnaire. Il faut juste le purger des liens avec les “antifascistes” de pacotille et avec les serviteurs de la dictature du capital plutôt que de le purger de la révolution.
Source : http://www.crvena-akcija.org/
Erjavec : la Slovénie devrait reconnaître la Palestine quand bien même l'UE ne le ferait pas.
Le ministre slovène des Affaires étrangères Karl Erjavec a déclaré qu'il proposerait au gouvernement que la Slovénie reconnaisse un Etat palestinien indépendant d'ici la fin de l'année, sans attendre que le fasse un autre pays de l'Union européenne.
Dans un entretien pour la Télévision slovène, Erjavec a déclaré qu'il existe au sein de l'UE un consensus sur le fait de reconnaître conjointement une Palestine souveraine et indépendante si un autre pays de l'Europe opte pour la reconnaissance. Il se peut toutefois que cela n'ait pas lieu et dans ce cas il proposera au gouvernement que la Slovénie reconnaisse seule la Palestine.
Il a précisé que le gouvernement en débattra aussitôt formé le nouveau gouvernement israélien.
Erjavec a dit craindre que le Premier ministre Benjamin Netanyahou ne poursuive la politique actuelle qui empêche une solution pacifique sur base de la coexistence de deux états indépendants et qu'il ne continue la construction de colonies israéliennes illégales en territoire palestinien.
Source : http://globalcir.com/vest/576
La rencontre entre Alexis Tsipras et Vladimir Poutine a occulté une autre rencontre capitale :
Les ministres des Affaires étrangères grec, macédonien, serbe et hongrois se sont rencontré le 7 avril à Budapest pour évoquer le nouveau projet russe de gazoduc, Turkish Stream.
Selon le quotidien grec Kathimerini, la coopération énergétique est au cœur des négociations entre Nikos Kotzias, ministre grec des Affaires étrangères, et ses homologues turc, serbe, macédonien et hongrois. Les ministres se sont rencontrés à Budapest ce 7 avril.
Il a notamment été question de leur éventuelle participation au projet de gazoduc avancé par la Russie.
Le nouveau projet russe, annoncé par Vladimir Poutine lors d'un déplacement à Ankara en décembre dernier, replacerait South Stream et permettrait à Moscou de contourner l'Ukraine et la Bulgarie, responsables de l'abandon de South Stream.
Nikos Kotzias devait se joindre à la rencontre gréco-russe dès la fin de la réunion de Budapest.
La partie extraterritoriale du gazoduc devrait passer par la Turquie européenne et amener le gaz vers une plateforme à la frontière entre la Turquie et la Grèce.
Gazprom, l'entreprise d'État possédant le monopole du gaz russe, a récemment racheté à ses partenaires européens les parts de la société derrière le projet de gazoduc avorté, South Stream. Gazprom s'assurerait ainsi de garder de bonnes relations avec Saipem, une filiale de la société italienne ENI, qui a une autorisation lui permettant de poser des tuyaux sous la mer Noire.
Moscou a déclaré qu'il revenait à l'UE de décider de la manière d'acheminer le gaz à partir de la plateforme gazière gréco-turque. Lors d'une récente visite de Vladimir Poutine en Hongrie, son hôte, le Premier ministre, Viktor Orbán, a proposé un tracé possible pour un gazoduc passant par la Grèce, la Macédoine, la Serbie et la Hongrie.
Source : http://www.euractiv.fr/
Cette rencontre nous amène à tirer deux conclusions à partir d'une nouvelle donne géostratégique. D'une part il se forme un axe eurasiste dans les Balkans allant d'Athènes à Budapest en passant par Belgrade. Cet axe progressiste témoigne de la volonté d'une partie des peuples des Balkans de vouloir servir de pont entre l'ancien monde (l'Occident) et le nouveau monde (l'Orient) alors que jusqu'à présent ils avaient dû se contenter d'être l'arrière-cour de l'Occident.
D'autre part cet axe reste bordé sur ses deux flancs par une série de régimes atlantistes tournés vers le passé : Roumanie, Bulgarie et junte ukrainienne à l'Est ; Croatie, Albanie et Monténégro à l'Ouest.
Il convient d'ajouter que cet axe eurasiste comporte d'ores et déja certaines extensions, l'une d'entre elles allant vers Chypre. Ces extensions sont appelées à se multiplier, telle l'eau qui creuse lentement la roche, dès lors où il est impossible de résister à l'infiltration du capital eurasiste dont la puissance de frappe ne cesse de s'accroître.
Les partisans slovènes réclament des dommages de guerre à l'Allemagne, à l'Italie et à la Hongrie.
L'association slovène qui rassemble les partisans-vétérans de la Seconde Guerre mondiale a demandé mercredi au chef du gouvernement Miro Cerar d'élaborer une loi sur la réparation des dommages de guerre causés par l'occupation de certaines parties de la Slovénie par l'Allemagne, l'Italie et la Hongrie de l'époque. L'association demande aussi que ses représentants participent à la commission chargée de préparer la loi.
“Cette question resurgit ces derniers temps et cela de manière tout à fait justifiée parce que 70 ans après la libération il est grandement temps que l'on procède à la réparation de ces dommages”, lit-on dans la lettre adressée à Cerar par le Comité antifasciste de libération nationale slovène (SUBNOR). On y lit aussi que d'autres pays européens ont depuis longtemps réglé ce contentieux avec l'Allemagne et d'autres pays.
“Il s'agit d'une claire obligation de l'Etat quel que soit la façon dont sont définies les relations avec l'Italie et la Hongrie et quel que soit l'issue des demandes adressées à l'Allemagne”, disent les anciens partisans.
Rappelant que le nouveau gouvernement grec de gauche a émis une demande similaire, les opposants de Gauche unie ont soulevé devant le parlement il y a deux semaines la question d'éventuels dédommagements de guerre par l'Allemagne. Miro Cerar avait alors répondu que ce n'était pas le bon moment et que l'Allemagne est un allié de la Slovénie dans l'Union européenne et dans l'OTAN.
“La question des dommages n'est pas définitivement définie mais la Slovénie par son adhésion à l'UE et par son étroite relation avec l'Allemagne a pris la décision emblématique de surmonter les divisions et l'héritage de la Seconde Guerre mondiale”, avait alors déclaré Cerar. Il avait ajouté que ce n'était pas le bon moment pour discuter avec l'Allemagne sur ce thème pas plus qu'avec la Hongrie et l'Italie.
En ce sens la Slovénie n'imitera pas “les recettes simplifiées” qui apparaissent en d'autres endroits de l'Europe, avait affirmé Cerar.
Ivica Žnidarič, présidente du comité des femmes slovènes dont les familles furent expulsées de la zone d'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, a déclaré que la Slovénie est le seul pays d'Europe qui n'a pas tranché la question des dommages de guerre avec l'Allemagne. Elle estime que l'accord Tito/Brandt censé clôturer ce chapitre par des crédits allemands avantageux accordés à la Yougoslavie n'avait pas mis un point final à la question des réparations aux victimes et que l'Allemagne devrait au moins verser 3,5 milliards d'euros à la Slovénie.
Source : http://www.tportal.hr/
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