Plus de 10'000 Croates qui avaient contracté des emprunts en francs suisses sont descendus dans les rues de Zagreb ce samedi. Ils ont manifesté contre leur gouvernement et leur banque centrale, qu'ils accusent de ne pas les avoir protégés de la hausse du franc.
Près de 10'000 personnes, selon la police, ont marché dans le centre de la capitale Zagreb pour protester contre les autorités qui ne feraient rien pour les tirer hors de "l'esclavage de la dette". Les emprunteurs, rassemblés dans l'association Franak, réclament également la démission du gouverneur de la banque centrale croate Boris Vujcic.
Venus de toute la Croatie, mais aussi des républiques voisines de Bosnie, Serbie et Slovénie, les manifestants ont marché sur la banque centrale croate, chantant "contre les emprunts requins! Nous voulons retrouver notre dignité!".
Emprunts très populaires
Les emprunts en francs suisses étaient très populaires dans plusieurs pays d'Europe centrale au cours des années 2000, leurs taux d'intérêt étant alors inférieurs à ceux des prêts en devises locales.
En Croatie, sur une population de 4,2 millions de personnes, plus de 100'000 emprunteurs se sont rués sur les francs suisses, principalement pour financer des achats dans l'immobilier. Près de 60'000 d'entre eux ont encore des traites à rembourser.
Pourparlers interrompus
Mais la Banque nationale suisse (BNS) a supprimé à la mi-janvier le taux plancher de l'euro, ce qui a fait flamber le franc suisse et provoqué un certain chaos sur le marché des changes.
La Croatie a alors fixé le taux de change pour le paiement des prêts à 6,39 kunas (0,84 euros), son niveau d'avant cette hausse record. Les banques croates étaient chargées d'en supporter les coûts, estimés à 52 millions d'euros par la banque centrale.
Les manifestants demandent maintenant la reconversion de ces prêts en kunas, et le retour des taux d'intérêts à leur niveau originel. Les pourparlers entre les débiteurs, les banques et le ministre des finances sont interrompus depuis la fin du mois de mars.
L'ex-république yougoslave, en récession depuis six ans, a rejoint l'Union européenne en 2013 mais n'a pas encore adopté la monnaie unique.
Source : http://www.lenouvelliste.ch/
Sondage d'opinion en Croatie, le HDZ conforte son avantage
La chaîne de télévision Nova TV a publié son dernier sondage périodique qui montre à nouveau un recul du SDP. L'enquête d'opinion “Crobarometar” a été réalisée par l'agence Ipsos Puls sur un échantillon de 964 personnes entre le 1eret le 15 avril.
Le sondage révèle que le HDZ caracole en tête avec 31,2% d'opinions favorables tandis que le SDP n'en recueille que 18,8%.
Au mois de mars déjà le parti sous la houlette de Tomislav Karamarko engrangeait 30% de soutiens (son meilleur résultat depuis plusieurs années) pour 23% au SDP. Ce mois-ci, le HDZ enregistre une nouvelle poussée. De son côté le SDP est en recul de 4%.
Ces deux partis suivent depuis six mois une même courbe d'évolution : alors que le HDZ ne cesse de conforter lentement son avantage le SDP poursuit son retrait.
Zivi zid est donné à 13,9% et OraH à 7,7%, ce dernier parti n'arrête de perdre du terrain depuis novembre.
MOST nezavisnih lista ("Pont des listes indépendantes") bénéficie de 4,2% d'opinions favorables dès son premier coup d'essai face aux sondages.
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Une eurodéputée de Podemos dénonce que la Critique contre l'Ukraine soit interdite dans l'UE
Le climat antirusse qui existe au sein du Parlement européen complique les critiques envers d'autres pays comme l'Ukraine, où dix personnes sont mortes assassinées et dans des circonstances étranges depuis le mois de janvier.
“Toute critique sur ce qui se passe en Ukraine est absolument interdite ou tu te vois accusé d'être prorusse. Il n'y a pas de demi-mesures”, dénonce Lola Sánchez, eurodéputée membre de la formation progressiste espagnole Podemos, dans un entretien pour Sputnik Nóvosti.
“Toute critique sur ce qui se passe en Ukraine, ou visant le gouvernement ou les dirigeants, est interprétée comme un positionnement totalement en faveur de la Russie”, dit la dirigeante d'un parti qui a montré son désaccord concernant les sanctions européennes contre la Russie en raison du conflit dans le Donbass.
Sánchez reconnaît l'influence des pays de l'Est qui ont adhéré à l'UE il y a quelques années. “C'est l'effet ping-pong. Ils ne veulent rien savoir de la Russie et la considèrent ennemie”, et cette russophobie “a un peu gagné le Parlement européen”.
“C'est assez dangereux et assez triste”, estime Sánchez, parce que la Russie devrait “être vue comme un allié et non comme un ennemi”.
S'agissant des sanctions contre la Russie, la politologue considère que “ce n'est pas une façon d'agir parce que ça ne fonctionne pas”.
“Ca ne profite ni à l'Espagne ni à l'UE”, insiste-t-elle.
Cette politicienne originaire de Murcie, une des régions agricoles de l'Espagne qui a durement ressenti les conséquences de la politique de Bruxelles, assure que “beaucoup de petites entreprises qui exportaient vers la Russie ont dû abandonner d'innombrables camions de fruits et de légumes en décomposition”.
“Les sanctions ne sont pas une façon de maintenir des relations diplomatiques normales”, au contraire “c'est un mode très agressif et punitif de relations internationales censées reposer sur le dialogue”.
Sánchez juge que “s'opposer à la Russie est idiot parce que la Russie devrait être un partenaire et non pas un ennemi”.
L'eurodéputée ne croit pas que cette politique changera dans les prochains mois étant donné que “le groupe socialiste au Parlement européen est celui qui a le pouvoir de faire pencher les politiques d'un côté ou de l'autre or pour l'instant ils sont alliés avec le Parti populaire européen sur ce thème”.
C'est pour cela que l'”émergence de nouveaux partis dans les pays est très importante”.
La Grèce à elle seule “ne constitue pas une grande force au sein du Conseil”. “Il faudra attendre que les choses changent en Espagne, en Irlande, en Italie et au Portugal, des pays où sont en train d'émerger le plus vigoureusement des mouvements nouveaux.”
Il n'y a qu'ainsi que l'”équilibre de forces” pourra changer, conclut Sánchez.
Source : http://mundo.sputniknews.com/espana/20150420/1036587724.html
Krešo Rakić
L'école élémentaire Krešo Rakić dans le quartier de Trnsko a été construite entre 1963 et 1969 sur base des plans des architectes Radovan Nikšić et Edo Šmidihen. De même que les autres écoles de Zagreb elle a été rebaptisée sans autre explication dans les années 1990. Le buste de Krešo Rakić a été retiré. L'ancien nom de l'école en souvenir du héros national Krešo Rakić (1919-1941) ne figure plus sur la page internet officielle de l´école.
Bien que né à Metković, Krešo Rakić fut l'un des participants les plus actifs de la résistance zagréboise.
Dès la fin du mois de mai 1941, il compte parmi les organisateurs des manifestations d'élèves du secondaire s'opposant à la politique nationaliste des oustachis. Il organise aussi la distribution de tracts dans les écoles et l'inscription de slogans antifascistes dans la ville. Rapidement il devient le chef d'une troupe de choc et met au point plusieurs actes de sabotage à Zagreb. A la mi-juillet il participe à l'évasion du groupe de prisonniers du camp d'internement de Kerestinec. Le même mois, lui et son groupe boutent le feu au stade de Maksimir dont les matériaux étaient prévus pour la construction d'un camp. Au début du mois d'août il prend part à l'action du Parc botanique lorsque le groupe de choc attaque vingt-huit oustachis à l'aide de grenades. En septembre on le retrouve dans le groupe qui assaille un autobus transportant des soldats allemands dans la rue Zvonimir. Outre la planification et l'exécution d'actes de sabotage, il envoie des combattants zagrébois pour renforcer les partisans.
Lors d'une réunion qui a lieu le 22 novembre 1941, au coin de la place Kvaternikov et de la rue Heinzelova, il est arrêté avec quatre autres camarades et conduit à la gendarmerie. Dans l'enceinte il sort une grenade de sa poche et tente de la désarmorcer mais les policiers le plaquent au sol et l'en empêchent. Les jours qui suivent il est soumis à de brutales tortures et passages à tabac mais refuse de parler. Au début du mois de décembre il est envoyé avec dix-sept camarades devant un peloton à Rakov Potok tout près de Zagreb où ils sont fusillés.
Source : http://hr.wikipedia.org/wiki/Kre%C5%A1o_Raki%C4%87
Assassinat de Saša Marković
Saša Marković, ancien député au parlement monténégrin, a été assassiné vendredi (17 avril). Les médias locaux rapportent que Marković, âgé de 48 ans, a été victime d'un attentat vers 17h dans une localité de Bečići tout près de Budva.
D'après des informations non officielles, tout un chargeur de balles a été vidé alors que son véhicule s'approchait de sa maison.
Marković fut membre de l'Alliance libérale du Monténégro (LSCG) dès sa formation, directeur de la radio indépendante “Fri Montégro” (“Monténégro libre”), chef de cabinet du président du Parlement monténégrin, député au Parlement monténégrin et au Parlement de la défunte Communauté d'États de Serbie-et-Monténégro, rapporte Telegraf.rs.
Marković a séjourné l'année dernière en Russie, où à l'occasion de la présentation de son livre “Manifeste contre l'empire – contribution à l'histoire du néo-impérialisme américain”, il a tenu un exposé intitulé “Rejoindre la Russie”. La même année il en a fait la présentation sur la radio-télévision croate au cours de l'émission “Aux frontières de la science” (“Na rubu znanosti”), où il s'est également exprimé sur la domination anglo-saxonne et l'impérialisme.
Source : http://www.index.hr/vijesti/clanak/ubijen-bivsi-crnogorski-zastupnik-sasa-markovic/815042.aspx
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Eclairage sur les régimes atlanto-fascistes et leurs méthodes expéditives.
(Ukraine) Ces journalistes et opposants assassinés qu'on ignore ou salit.
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