Rodolfo, autre milicien brésilien dans le Donbass
Les membres de l'Armée ukrainienne seraient en train de déroger aux accords de Minsk par des attaques incessantes de basses intensité “avec des armes légères” et des “provocations continues” contre les territoires contrôlés par les milices, a déclaré à Sputnik Nóvosti l'un des trois brigadistes brésiliens, qui, selon lui, combattent maintenant au sein des milices de Donetsk.
“Les troupes ukrainiennes se sont mises à provoquer intensément et de manière continue l'Armée populaire (les milices) par des attaques à l'arme légère”, a affirmé à travers un réseau social le Brésilien agê de 28 ans, originaire de Sao Paulo, et qui se fait appeler "Magayver Rodolfo". Ce “nom de guerre”, déclare-t'il, se référe à ses aptitudes au combat et renvoie au célèbre personnage de série télévisée des années 80, "MacGyver".
Autre détail personnel révélé, le milicien dit avoir étudie le droit à l'université de São Paulo.
Il a indiqué qu'il est arrivé dans le Donbass fin 2014 pour “apporter sa solidarité au peuple du Donbass”.
Même s'il ne s'est pas étendu sur son expérience au combat, il assure que c'est dans la région de Marioupol, une zone que les milices disputent au bataillon Azov, formé de volontaires ukrainiens et, selon d'aucun, d'innombrables mercennaires étrangers, qu'il a vécu un des moments les plus tendus.
“Le moment le plus intense je l'ai vécu à Marioupol sous les bombardements nourris de l'artillerie ukrainienne : là j'ai vu mes amis se faire blesser et beaucoup de combattants morts”, se souvient le jeune homme en se référant fort probablement au milicien brésilien Rafael Santos Miranda, qui a été touché dans un bombardement à Marioupol au mois de janvier.
Source : http://mundo.sputniknews.com/europa/20150327/1035803605.html
Croatie : les bandéro-oustachis continuent de recruter
La page Facebook "Podrška narodu Ukrajine" (“Soutien au peuple ukrainien”,
en fait une page croate de soutien à la junte ukrainienne) a posté en catimini
un message donnant des indications pour le départ devolontaires croates
en Ukraine. Voici une traduction du texte qui montre l'idéologie de ces volontaires
(suprématistes blancs) et leur sinistre destination (régiment AZOV
et Secteur droit) :
Cette page n'est pas un centre de recrutement, évitez donc d'envoyer
des messages concernant le départ en Ukraine. Pour partir il est obligatoire de contacter le groupe
HR-UKRAJINA- AZOV BATALJON - Test individuel pour intégrer le groupe - Le manque de sérieux est sanctionné d'un refus - Le départ en Ukraine est précédé d'un entretien avec des responsables
en République de Croatie (commandants aguerris et réputés au sein de
la Garde nationale croate pendant la Guerre patriotique). Toute autre information est dispensée dans le groupe Pour intégrer AZOV ou le DUK - Européen, blanc - Chrétien - Exclusivement habitant d'un pays européen Le groupe doit comporter au moins dix personnes pour être pris en compte
par la partie ukrainienne.
Ova stranica nije regrutni centar,pa nemojte poruke slat vezano uz odlazak u Ukrajinu.
Za odlazak obavezno prijava u grupu:
HR-UKRAJINA- AZOV BATALJON
- Provjera svakog za pristup u grupu
- Neozbiljnost = izbacivanje
- Prije polaska za Kijev interview sa provjerenim ljudima u HR,dokazani i provjereni zapovjednici ZNG u Domovinskom ratu
Sve ostale informacije u grupi
Za prijem u AZOV ili DUK:
- Europljanin,bijelac
- Kršćanin
- Isključivo stanovnik europske države
Minimalno grupa od 10 ljudi mira bit da bi uopće ukrajinci uzeli u razmatranje
Source : https://www.facebook.com/weSupportUkraine?fref=ts
Un Brésilien dit combattre dans le Donbass contre l'impérialisme nord-américain
Un ancien combattant brésilien qui se bat dans le Donbass dit avoir rejoint la milice pour lutter contre l'impérialisme des Etats-Unis. Un récit exclusif pour Sputnik (en espagnol)
Le conflit en Ukraine et l'autoproclamation des républiques populaires de Donetsk et Lougansk qui ont suivi, lesquelles se sont unies dans une confédération appelée Nouvelle Russie, a attiré la sympathie des militants anti-impérialistes partout dans le monde. Certains d'entre eux se sont mêmes engagés dans cette lutte.
Parmi les volontaires brigadistes, la présence de Brésiliens a été une des plus remarquées.
Rafael Santos Miranda, 26 ans et originaire de Sao Paulo, a expliqué à Sputnik Nóvosti pourquoi il a quitté son travail de superviseur de sécurité privée dans son pays pour intégrer les milices à travers des bataillons de combattants étrangers.
Lutte contre l'impérialisme
"Je suis arrivé en Nouvelle Russie en décembre pour combattre l'impérialisme américain”, déclare Rafael qui définit l'impérialisme comme “ceux qui dictent les règles en coulisses, les banquiers internationaux qui s'enrichissent avec des guerres illégales pour renverser des gouvernements comme ceux de Sadam Husein, Mouammar Kadhafi ou Bachar el-Assad”.·
D'après lui, ce même schéma appliqué par les Etats-Unis au Moyen Orient s'est répété en Ukraine où “ils ont financé des groupes dans le but d'engendrer des manifestations et de renverser le gouvernement de Viktor Ianoukovytch pour ensuite placer un président marionette de l'impérialisme”.
Entraînement et blessure au combat
A peine arrivé en Nouvelle Russie, le Brésilien est-il envoyé rejoindre les autres membres du bataillon Unité Continentale dans une base à Novoazovsk à trois kilomètres de la ville de Marioupol, dominée par l'oligarque Igor Kolomoiski, qui finance le bataillon Azov de l'armée ukrainienne.
“Pendant le mois d'entraînement les bombardements étaient constants, le climat fort tendu”, explique-t-il.
“Notre instructeur était un vétéran de guerre de l'OTAN, aujourd'hui encore j'ignore son vrai nom”, dit le jeune qui dès janvier se trouvait sur le front de Marioupol en proie aux bombardements ukrainiens.
C'est là qu'il a reçu les blessures qui l'ont immobilisé dans un hôpital de Donetsk les 54 jours suivants. “Pendant un bombardement deux éclats m'ont touché en me perforant le poumon et en atteignant la colonne vertébrale”, se souvient-il.
Chaleur humaine en Nouvelle Russie
“Mon meilleur moment fut l'accueil du peuple du Donbass, c'est incroyable comment j'ai été reçu en Nouvelle Russie, lorsque je dis que je suis Brésilien tout tourne à la fête”, raconte le jeune qui s'est étonné de la chaleur des personnes et de la coutume d'offrir des cadeaux aux invités, une coutume que lui-même a pu expérimenter suite à son séjour à l'hôpital.
“De nombreux soldats qui visitaient leurs proches à l'hôpital passaient par ma chambre pour voir le Brésilien qui était venu se battre en Nouvelle Russie”, déclare Rafael qui se souvient particulièrement d'un homme âgé qui après une visite a voulu lui offrir sa propre montre en signe d'admiration.
“Ces choses me motivent encore plus”, déclare-t-il.
Chirurgie et physiothérapie
“Après la première chirurgie j'ignorais la gravité de mes blessures, les médecins parlaient juste quelques mots d'espagnol et c'est à peine si je les comprenais”, se souvient Rafael qui pu malgré tout comprendre le diagnostic qui allait l'angoisser jusqu'à la seconde opération : “fracture de la colonne vertébrale”.
“Je suis resté beaucoup de jours sans sentir les jambres, je pouvais à peine les bouger et cela me coûtait de gros efforts”, raconte le Brésilien.
Par chance sa forte constitution et le sort furent de son côté pendant la récupération et il assure que même si pour l'instant il “n'arrive pas à courir”, les exercices de physiothérapie lui permettront de “récupérer bientôt les mouvements”.
Retour à l'activité
“Pour le moment je suis affecté dans un bataillon de cosaques à Donetsk”, assure Rafael qui explique que sa principale mission est maintenant de “renforcer la sécurité à l'intérieur de la ville et de faire de la reconnaissance dans les zones proches des lignes ennemies”.
De retour à l'activité et en dépit des blessures subies, le Brésilien n'hésite pas une seconde à l'heure d'exprimer son niveau d'engagement dans la lutte en Nouvelle Russie : “Je ne pense pas mourir pour mes idées mais je tuerai quiconque est prêt à tuer pour donner plus de pouvoir à l'impérialisme américain”.
Source : http://mundo.sputniknews.com/europa/20150325/1035738389.html
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