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Balkanikum

posté le 06-03-2015 à 22:10:18

 
 
Rassemblement à Barcelone en soutien avec les arrêtés revenus du Donbass 
 
 

Plusieurs dizaines de personnes se sont réunies cette nuit dans le centre de Barcelone pour soutenir les huit Espagnols arrêtés vendredi dernier pour avoir soutenu les groupes prorusses dans le conflit du Donbass.

 

La manifestation s'est déroulée sans incidents sous le mot d'ordre “Défendre le Donbass n'est pas un délit”, a expliqué à Sputnik Nóvosti Joan, le porte-parole du Comité Catalan de Solidarité avec l'Ukraine antifasciste.

Durant la manifestation sur la place de l'Universitat, en plein centre de la capitale catalane, ils ont brandi des pancartes en soutien avec les prévenus, ainsi que des drapeaux antifascistes et ceux des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.

A plusieurs reprises “les doubles critères” de la justice espagnole ont été soulignés, en affirmant qu'il y a aussi des Espagnols qui luttent parmi les forces pro-Kiev.

A la fin, un communiqué de solidarité avec les prévenus, qui ont été relâchés dans la soirée du jour même de leur arrestation, a été lu.

La manifestation à Barcelone s'ajoute à celle tenue dimanche dernier à Madrid.

Dans la capitale espagnole, des dizaines de personnes s'étaient rassemblées à la Puerta del Sol pour montrer leur soutien et demander l'abandon complet des charges qui pèsent sur les huits arrêtés en raison de leur participation au conflit en Ukraine.

Nous voulons montrer notre soutien et solidarité avec les personnes arrêtées et voulons dénoncer cette situation”, a affirmé à Sputnik Nóvosti Ramiro Gómez, le porte-parole du Comité de soutien à l'Ukraine antifasciste de Madrid.

L'action était organisée par ce comité qui depuis le tout début a démontré son soutien aux personnes arrêtées. “La lutte ne déviera pas d'un iota”, a déclaré Agustín Ríos, le porte-parole de l'organisation.

Les personnes arrêtées ayant participé au rassemblement ont affirmé qu'”ils n'ont aucune preuve contre nous”, selon les mots de Sergio B., qui a séjourné quatre mois en Ukraine, de septembre à décembre 2014.

Les prévenus sont dans l'attente de leur procès. “Pour l'instant nous faisons face à deux options : que le procès s'achève bien si la justice fonctionne ou alors ils ne vont pas nous lâcher parce qu'ils ont la loi derrière eux et il qu'il s'agit d'une arrestation politique”, a-t-il déclaré à l'agence de presse.

Il assure que malgré tout il retournera et qu'il ne reggrette pas d'être allé en Ukraine. “Ils veulent interrompre le flux des antifascistes qui partent pour l'Ukraine avec des arrestations comme la nôtre, pour instiller la peur, mais ils n'y arriveront pas”, affirme-t-il.



Source : http://mundo.sputniknews.com/



 


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posté le 06-03-2015 à 00:16:39


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posté le 05-03-2015 à 16:07:52

 

Radnicka fronta : une tentative de remettre le dentifrice dans le tube.

 

 

Le Courrier des Balkans propose un premier article sur le Front des travailleurs (Radnicka fronta) en Croatie : syndicalisme, défense d'intérèts sectoriels, anticapitalisme... Une initiative sympathique mais pas en mesure d'inquiéter le HDZ-SDP.

 

Nous reproduisons l'article ci-dessous avec une modification des liens hypertextes.

 

L'article original sur Le Courrier des Balkans.

 

 

 

A gauche de la gauche, l'exemple de Syriza fait rêver

 

 

Réveil syndical, mobilisations écologistes, naissance de nouveaux partis... Alors que les sociaux-démocrates du Premier ministre Zoran Milanović sont en chute libre dans les sondages et que la Croatie entre dans sa septième année de récession, la gauche de la gauche croate est en pleine effervescence, avec un modèle en vue, celui de Syriza en Grèce. Reportage.

 

Dans l’arrière-salle du café de la place Mažuranića, tout près du grand théâtre, Stéphane applaudit. Le représentant de l’Union syndicale Solidaires ne parle pourtant pas croate, mais s’il est présent aujourd’hui, c’est surtout pour exprimer son soutien au Front des travailleurs, Radnička fronta. « Je viens de Lille. J’ai fait le voyage jusqu’à Zagreb seulement pour le week-end », dit-il en souriant. En ce début d’après-midi, l’ambiance est joviale, mais les sujets de discussions sont sérieux. Pour cette troisième conférence syndicale, qui suit celles de 2012 et 2013, le ton est donné dès le discours d’ouverture : « L’attaque est la meilleure défense ! »

 

Si ces dernières années, l’objectif demeurait avant tout d’ouvrir un espace de discussion et d’échange, aujourd’hui, le Front des travailleurs passe à l’offensive. « Ensemble, nous voulons former un syndicalisme alternatif et de lutte. C’est dans ce sens-là que nous allons travailler », ajoute l’invité lillois, entre deux bouffées de tabac.

Stéphane Enjalran n’est pas le seul à avoir répondu à l’appel de Radnička fronta.

 

Les syndicalistes des pays voisins, eux aussi, souhaitent développer une collaboration internationale. Slovènes, Italiens et Bosniens sont venus partager leurs expériences avec les Croates. « Les syndicats ne peuvent pas lutter seuls. Il faut organiser la résistance des travailleurs pour que la lutte prenne une forme politique radicale. Nous mènerons ainsi des actions plus larges et plus fortes », indique l’une des membres de Radnička fronta, Vesna Königsknecht.

 

Motivés par la victoire de Syriza

 

Plus fort, le mouvement du Front des travailleurs compte le devenir, et depuis la victoire d’Alexis Tsípras en Grèce, l’espoir grandit. « L’arrivée de Syriza est un nouveau souffle pour l’Europe », indique Vesna, le regard perçant. A Radnička fronta, toutes les démarches ont été entreprises pour que le mouvement devienne un parti politique officiel et l’enregistrement auprès des autorités n’est plus qu’une affaire de semaines. « On va participer aux élections législatives de fin d’année. Tous les membres du parti sont d’accord. Et même si on ne parvient pas à entrer au Parlement, on n’abandonnera pas », indique Mate Kapović.

 

A 33 ans, ce professeur de linguistique à l’Université de Zagreb est à l’origine du mouvement. Son engagement commence sur les bancs de la faculté. En 2009, il manifeste aux côtés d’étudiants et d’enseignants pour demander l’accès à l’éducation gratuite pour tous. « Ces protestations précèdent la naissance du Front des travailleurs. On ne peut pas dire que ça soit directement lié, mais déjà, à l’époque, nous avons mené ce combat avec d’autres membres de Radnička fronta qui a été finalement formé en 2014 », raconte le grand brun d’un ton calme. Le Front des travailleurs compte désormais 150 membres et se félicite d’être présent sur tout le territoire, aussi bien sur la côte, à Split et à Rijeka, qu’à l’intérieur des terres, notamment à Osijek, Sisak et Karlovac. Il prône un système de présidence collégiale au sein du parti, sans dirigeants.

 

Le mouvement, qui se voudrait être le Syriza croate, entend combattre le capitalisme et l’establishment. « On a perdu notre souveraineté. La population doit se réveiller car plus personne ne contrôle la situation », affirme Nina Nadramija. Cette enseignante qui vient de rejoindre le mouvement dénonce les privatisations engagées par le gouvernement. « On a tout vendu aux capitalistes, les hôtels, les industries, tout ! On n’a plus de poches, ni de portefeuille », se désole-t-elle. « Il faut revoir toutes les propositions du SDP [au pouvoir] », conclut Nina.

 

SDP et HDZ, blanc bonnet et bonnet blanc

 

Pour les militants du Front des travailleurs, les sociaux-démocrates de Zoran Milanović mènent désormais la même politique que la droite du HDZ. Une opinion partagée par la plupart des citoyens las et désenchantés à l’égard des deux partis traditionnels. La baisse du niveau de vie des plus modestes alarme de plus en plus la population. Tout comme la Grèce, la Croatie connaît une situation économique catastrophique. Le chômage des jeunes atteint les 50%, la récession dure depuis plus de six ans et pour l’année à venir, le pays se distinguera de l’ensemble des membres de l’UE par son absence de croissance économique.

 

Face à ce manque de lignes directives du SDP et à la pauvreté des solutions proposées, la gauche croate, elle, cherche de nouvelles voies. Outre le Front des travailleurs, la percée inédite à la dernière élection présidentielle du militant de l’ONG Živi zid, Ivan Vilibor Sinčić, démontre la défiance des électeurs envers les politiciens au pouvoir.

 

Alors que les derniers sondages fin décembre 2014 ne lui promettait que 10%, l’étudiant de 24 ans a remporté plus de 16% au premier tour. Ce jeune homme aux cheveux longs, qui lutte contre les expulsions et la confiscation des logements aux personnes endettées, souhaite lui aussi redonner à la Croatie sa souveraineté monétaire, mais a du mal à définir son appartenance idéologique. « Nous ne sommes ni de droite, ni de gauche », avait-il déclaré lors de la campagne électorale en fin d’année. Si Živi zid n’a pas le soutien de Radnička fronta, qui dénonce « un parti populiste rassemblant des gens désespérés », tous deux ont tout de même un point commun : celui de défier et de contourner le pouvoir par un mouvement, plus radical.

 

La formation des Verts, Orah, connaît également une véritable émergence. Selon un dernier sondage réalisé par CRO DEMOSKOP le 5 février, si l’on votait aujourd’hui, Orah bénéficierait de 9,3% des voix et se classerait ainsi en troisième position, devançant de peu Živi zid (7,8%).

 

La cote du SDP, elle, continue de chuter. Le HDZ le dépasserait d’environ 5%, toujours selon cette enquête. Et cela, sans compter les possibles scissions au sein de la famille des sociaux-démocrates. Un règlement de compte se prépare au sein du parti. Selon la presse croate, l’ex-chef d’Etat Ivo Josipović, envisage de se présenter en tant que candidat indépendant aux prochaines élections législatives. L’ancien président Josipović emmènerait alors avec lui la Diète démocratique istrienne et d’autres formations libérales, traditionnellement alliées du SDP. Et si la gauche croate devait exploser, les portes du pouvoir s’ouvriraient paradoxalement aux conservateurs du HDZ. « Qu’ils gagnent ! De toute façon, on ne s’alliera pas avec le SDP », tranche sans hésiter Mate Kapović.


 

Par Laetitia Moréni

 

 

 

 

 


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posté le 04-03-2015 à 23:05:25

 

 

 

 

 

 

 

Miliciens internationalistes du Kirghizistan "Kolyan" y "Batyr" appartenant au détachement communiste de l'unité 404 au sein du bataillon Prizrak.

 

 

Source : https://www.facebook.com/internacionalistas36?fref=ts

 

 

 

 

 


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posté le 03-03-2015 à 21:51:46

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Extrait d’un entretien avec Dejan Berić, un volontaire serbe qui se bat dans le Donbass.

L’interview montre qu’au-delà des combats les volontaires serbes s’impliquent également dans les labeurs humanitaires.

 

Vous avez lancé une nouvelle action humanitaire pour le peuple de Nouvelle Russie, quel est vote but cette fois ?  

 

Pour l’instant nous avons mené avec succès trois actions humanitaires grâce aux nôtres qui viennent en aide. On ne collecte pas beaucoup d’argent mais cela permet de subvenir. Ici, pour certains peu de choses représente beaucoup. La Russie envoie régulièrement des convois humanitaires mais cela ne suffit pas à couvrir tous les besoins. Nous avons apporté notre dernière aide à un foyer hébergeant 25 enfants sans parents, nous avons vu de nouvelles têtes, ce qui veut dire qu’il y en a de plus en plus. Nous avons acheté une télé, on avait 170 kilos de viande, maintenant ça va mieux en ce qui concerne la nourriture, de l’huile a été fournie ainsi que d’autres denrées.

 

Pour l’action en cours une certaine somme a déjà été collectée, lorsqu’elle sera arrondie j’irai jusqu’à Rostov pour retirer l’argent. Cette fois nous allons la fractionner et le tout sera destiné à Debaltsevo et Uglegorsk qui ont terriblement souffert. Les gens continuent à vivre dans des abris parce que leurs maisons ont été détruites. L’impression est terrible, ce sont des villes fantômes. Nous étions accompagnés d’un de nos anciens combattants qui travaille pour « Anna-news ». Actuellement il réalise un film documentaire. Les Allemands lui ont acheté le matériel et lui ont offert la possibilité de filmer la vérité afin de la répercuter en Allemagne.

 

[…]

 

 

Inicirali ste novu humanitarnu akciju za narod Novorusije, šta je cilj ovog puta?

 

Do sada smo izveli uspešno tri humanitarne akcije zahvaljujući našim ljudima koji pomažu. Ne nakupi se mnogo novca ali je dovoljno da se koliko toliko pomogne. Ovde je i malo za neke veoma mnogo. Rusija šalje redovno humanitarne konvoje, ali ne može da se pokriju sve potrebe. Poslednju pomoć smo odneli domu gde je bilo 25 dece bez roditelja, videli smo i neka nova lica, znači da se njihov broj povećao. Kupili smo tele, bilo je 170 kilograma mesa, sad su neko vreme mirni što se tiče hrane, odneto je i ulja, a i još kojekakvih potrepština.

 

Za akciju koja je u toku već je sakupljena izvesna suma, kad bude malo više da se isplati put idem do Rostova da podignem novac. Ovog puta ćemo da je razdelimo na više manjih delova i sve će ići za Debaljcevo i Ugljegorsk koji su silno postradali. Tamo ljudi i dalje žive u skloništima jer su im domovi uništeni. Užasan osećaj , to su gradovi duhova. Pratio nas je jedan naš bivši borac koji radi za „Ana njuz“, sada i pravi dokumentarni film. Nemci su mu kuili opremu i dali mogućnost da snimi istinu koju bi oni prikazali u Nemačkoj.

 

 

Source : https://www.facebook.com/evroazijskiekonomskisavez?fref=nf

 

 

 

 

 


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