La parole est aux nazis
L'article est intitulé "J'entraîne les Croates qui sont venus ici pour se battre contre les Serbes."
Aucune information n'est fournie sur
le profil particulier de ce tireur d'élite ni sur
le bataillon Azov dans lequel il sert. Il est juste dit dans une phrase alambiquée que le bataillon est maudit par les séparatistes pro-russes et que ses membres nient être des nationalistes, des gens issus de l'extrême droite ou appartenant au néo-nazisme.
Mada je Azov zloglasan s druge, proruske separatističke strane - a i Mikaelova je glava ucijenjena na nekoliko desetaka tisuća eura - dobrovoljci Azova odbacuju kritike da se radi o nacionalistima i desničarima, čak i neonacistima koji su članovi ove postrojbe.
Aussi une tribune est-elle offerte à Mikael Skillt pour nier le "radicalisme" du bataillon Azov et pour lui laisser dire que les prisonniers faits sont bien traités.
Le Jutarnji list, un des poids lourds de la presse croate, se comporte à l'égal de ses homologues en offrant une bouillie d'informations tronquées lorsqu'il s'agit de l'Ukraine et des Croates partis se battre pour défendre les intérêts de la junte. On ne s'étonnera donc pas si d'autres Croates désorientés par la crise économique ou piégés par
un passé compliqué aillent bientôt grossir les rangs de leurs compatriotes en Ukraine.
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