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Balkanikum

posté le 03-09-2011 à 21:18:06

Le vice-Président du Parlement croate honore des criminels de guerre
 


Lors de l'Action de Grâces pour la Patrie, la Premier ministre Jadranka Kosor avait salué la mémoire des généraux croates Ante Gotovina et Mladen Markač, tout deux condamnés en première instance par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). C'est maintenant au tour du vice-Président du Parlement croate de prendre le relai. Lors de la commémoration officielle du 20ème anniversaire de l'unité spéciale de la police ALFA, à l'Académie de police de Zagreb, Ivan Jarnjak a rendu hommage aux commandants militaires de l'unité spéciale, les généraux Mladen Markač et Ante Gotovina, en raison des services particuliers qu'ils ont rendu.


- Derrière nous s'est toujours tenu le général Markač. C'est pourquoi de cet endroit je le salue lui et Gotovina et je le ferai tant que j'assisterai aux célébrations. Non pas parce que je défie quelqu'un mais parce que je le ressens ainsi - a déclaré celui qui fut ministre de l'intérieur en temps de guerre.


- Vous avez étés une véritable équipe, des gens prêts à donner leur vie pour la Croatie, mais aussi les uns pour les autres. C'est pourquoi nous avons vaincu, a lancé Jarnjak devant l'unité Alfa.


La Premier ministre n'était pas présente lors de cette commémoration. Peut-être a-t-elle souhaité évité de se retrouver en situation de "devoir" rendre hommage aux généraux Gotovina et Markač du haut de la tribune. Après l'avoir fait à Knin, une sérieuse algarade avait éclaté entre elle et le président serbe Boris Tadić. Le Parti démocratique indépendant serbe (SDSS), qui fait partie de la coalition gouvernementale en Croatie, s'était également vivement indigné de cet acte.  

 

[...] 

 

Source : vecernji.hr, le 3 septembre 2011. 

 

 

 

  

De la famille des primates (sous-ordre des macaques), Ivan Jarnjak est photographié suspendu à une branche

 

 

 

 


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posté le 02-09-2011 à 14:17:00

Ahmet Davutoğlu fête l’Aïd «chez lui»… à Sarajevo



Les révolutions arabes ont fait quelque peu oublier que la politique turque de bon voisinage n’a cessé de se développer dans les Balkans, au cours des dernières années. Or, la tournée qu’effectue actuellement le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoğlu, dans cette péninsule, qui fut marquée par une très forte présence ottomane pendant plus de six siècles, arrive à point nommé pour le rappeler, et de quelle manière !

 


Outre les relations nouées, depuis la fin du monde bipolaire, avec des pays balkaniques à fortes communautés musulmanes (Albanie, Bosnie, Macédoine…), Ankara a entrepris plus récemment, là comme ailleurs dans son environnement proche, de proposer ses bons offices pour résoudre les principaux différends qui perturbent encore une aire géographique complexe, ravagée par une décennie de conflits meurtriers, à la fin de Guerre froide. Bien qu’ayant été l’un des premiers pays à reconnaître l’indépendance du Kosovo en 2008, la Turquie n’a cessé depuis de s’employer à réintégrer la Serbie dans les forums de coopération régionaux. L’an passé en avril, à l’occasion d’un sommet trilatéral, le président Abdullah Gül avait réussi à réunir à Istanbul, les présidents serbe, Boris Tadic, et, bosniaque, Haris Silazdjic, lors d’un sommet au cours duquel les deux frères ennemis s’étaient pour la première fois serrés la main. Par la suite, en juillet 2010, Recep Tayyip Erdoğan avait effectué un voyage remarqué, à Belgrade, pendant lequel le principe d’une levée de l’obligation de visa pour circuler entre les deux pays avait acquis, tandis que de nombreux contrats étaient signés prévoyant entre autres la participation d’entreprises turques aux constructions de l’autoroute Serbie-Montenegro et d’une route destinée à désenclaver le Sandjak, une province serbe à majorité musulmane. Dernièrement, enfin, en avril 2010, la Turquie est fortement intervenue pour apaiser les relations entre Belgrade et Sarajevo, mises à mal par la relance du projet de référendum sur l’indépendance de la République serbe de Bosnie.

 


Depuis juillet dernier, ce sont cette fois les relations entre la Serbie et le Kosovo qui connaissent une poussée de fièvre, Pristina ayant décidé de déployer  des douaniers et des policiers sur sa frontière serbe pour faire respecter un embargo sur les produits serbes, ce qui a provoqué l’ire des Serbes du Kosovo. La KFOR (force de l’OTAN au Kosovo) a finalement pris le contrôle des postes frontières de la discorde, et l’Union Européenne a initié un dialogue serbo-kosovar, qui doit reprendre début septembre à Bruxelles. Entretemps, Ahmet Davutoğlu, qui a commencé sa tournée balkanique à Pristina justement, a mis de l’huile dans les rouages, en rappelant la disponibilité de son pays pour contribuer à «ce que la paix règne dans les Balkans.»

 

 

Plus généralement, cette nouvelle offensive du chef de la diplomatie turque dans les Balkans repose en fait la question des orientations de sa politique étrangère, et notamment de la dimension néo-ottomane de celle-ci. Certes, Ahmet Davutoğlu a une fois de plus démenti toute velléité néo-ottomaniste, mais force est de constater que, sur ces vieilles terres ottomanes et dans un cadre qui ressemble parfois beaucoup à la Turquie, il a eu du mal à contenir ses émotions. Ainsi, a-t-il déclaré à Pristina : «Pour nous les Balkans représentent une aire géographique progressivement abandonnée depuis une époque qui remonte, il y a 215 ans, au Traité de Karlowitz et où la mémoire gît derrière chaque perte…» Le chef de la diplomatie turque a certes voulu dissiper cette accès de nostalgie ottomane, par des remarques plus contemporaines expliquant  notamment que la Turquie d’aujourd’hui s’employait à faire de la Péninsule une zone de paix : «Nous avons renforcé nos relations avec les pays qui apparaissaient comme les plus problématiques, particulièrement avec la Serbie. Subitement la Turquie, qui semblait soutenir un pays contre un autre et qui était forcée de protéger une minorité, est devenue un pays qui a une vision d’ensemble des Balkans.» Mais il a reconnu que cette attention renouvelée de son pays pour les Balkans provoquait des réactions, et notamment cette suspicion de néo-ottomanisme qu’il a qualifiée de réaction nationaliste quelque peu « infantile » qui, selon lui, mise en exergue par des milieux qui n’arrivent pas à accepter le retour de la Turquie dans cette région.

 

 

Pour autant, le parcours de la visite d’Ahmet Davutoğlu au Kosovo aura contribué à conforter l’idée d’un développement de la présence turque dans les Balkans. Après avoir rencontré le régiment turc qui participe à la KFOR, stationné à Prizren, il s’est rendu dans une école construite par le TİKA (Türk İşbirliği ve kalkınma başkanlığı Agence turque de coopération internationale placée sous l’autorité du premier ministre et très investie dans des projets balkaniques) à Mamusa, une ville presqu’exclusivement peuplé de Turcs, où Ahmet Davutoğlu a néanmoins regretté que le déploiement d’une banderole de l’AKP pour l’accueillir ait été préféré à celui d’une enseigne moins partisane, qui aurait été «plus appropriée d’un point de vue protocolaire».

 

 

Les gestes forts de cette première étape balkanique devaient pourtant être suivis de développements encore plus symboliques. En effet, le ministre turc des affaires étrangères s’est rendu deux jours plus tard à Sarajevo, la capitale bosniaque, où il était invité à fêter l’Aïd-el-Fitr, marquant la fin du Ramadan, par le grand Müfti Mustafa Ceric, qui l’a accueilli en déclarant : « Aujourd’hui est un jour à chérir car le ministre turc des affaires étrangères est avec nous ». Ce à quoi l’intéressé à répondu : « Nous avons été ici, nous sommes ici et nous serons toujours ici. », avant de surenchérir après la prière : « Dans nos traditions, nous célébrons l’Aïd à la maison. C’est ce que je suis en train de faire, je célèbre l’Aïd avec ma famille à Sarajevo. La Bosnie est notre maison et les Bosniaques sont les membres de notre famille. »

Par Jean Marcou

 

 

Source : ovipot.hypotheses.org, le 1er septembre 2011.

 


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posté le 02-09-2011 à 11:06:48

Mise sur pied d'un groupe local de la JOSD à Bijeljina

 


Les activistes de l'Organisation unie pour le socialisme et la démocratie (JOSD) ont créé un groupe local (cellule) à Bijeljina. L'intérêt envers le travail de cette organisation s'accroît de jour en jour, en particulier chez les jeunes, tandis que l'engagement dans des luttes quotidiennes en vue d'améliorer la situation des travailleurs embellit la réputation de cette organisation parmi la population.


Bijeljina possède une longue et fière tradition de mouvement ouvrier et socialiste, non seulement dans le passé mais aussi à une époque plus récente, et la JOSD s'efforcera de poursuivre cette tradition et d'offrir sa contribution à l'affermissement du mouvement ouvrier et socialiste dans cette partie de la Bosnie-Herzégovine.


A l'heure d'une crise grave et généralisée, qui ébranle les fondements mêmes de l'ordre social, le besoin se fait sentir de s'organiser par le biais d'organisations aux objectifs socialistes clairement définis, parce que le socialisme, entendu sous un angle démocratique et antibureaucratique, est la seule alternative au capitalisme néolibéral actuel.


Outre la promotion des idées socialistes, la JOSD oeuvrera à la réalisation des intérêts quotidiens de la classe ouvrière et des autres personnes qui n'ont que leur travail pour vivre, en détachant les revendications concrètes et en participant aux activités des syndicats, des associations et autres organisations des travailleurs. Les partis politiques, en particulier les sociaux-démocrates, ont révélé qu'ils ne tiennent absolument pas compte des intérêts de l'écrasante majorité de la population. Il est nécessaire que le peuple travailleur s'organise lui-même et se batte pour ses intérêts. Dans cette lutte, un rôle de premier plan incombera à une organisation anticapitaliste telle que la JOSD.



Bijeljina, le 31 août 2011.
L'Organisation unie pour le socialisme et la démocratie

 

Source : josd.org, le 1er septembre 2011. 

 

 


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posté le 01-09-2011 à 17:00:27

 La presse croate écrit que le Vatican veut révoquer l’évêque de Porec et Pula
 


Zagreb - Selon le quotidien croate Vecernji list, qui dit se baser sur des "milieux d’Eglise bien informés", le Vatican menacerait de révoquer Mgr Ivan Milovan, comme évêque de Porec et Pula, en Istrie. L’évêque croate refuse de restituer aux bénédictins de Praglia, en Italie, leur patrimoine confisqué à l’époque par le pouvoir communiste yougoslave et remis après le changement de régime au diocèse de Porec et Pula.

Le 6 juillet dernier, le pape avait suspendu l’évêque de Porec et Pula le temps qu’un émissaire du Vatican signe l’accord de dédommagement réglant le vieux contentieux opposant le diocèse croate aux bénédictins italiens de Praglia, près de Padoue. Une partie de ce patrimoine a déjà été vendue par le diocèse croate à des privés, notamment dans le but d’y construire un terrain de golf.

 

 

Accord sur un dédommagement de 6 millions d’euros et la restitution des biens


Le Conseil permanent de la Conférence des évêques croates à Zagreb avait pourtant déclaré début août qu’il entendait faire respecter la décision du pape dans le contentieux immobilier opposant le diocèse croate aux bénédictins italiens, qui ont les droits de propriété sur un terrain et des biens immobiliers en Istrie, donation d’un aristocrate italien du XIXe siècle. Ce contentieux immobilier, qui empoisonne depuis quelque temps les rapports entre la Croatie et le Vatican, a suscité une levée de boucliers des milieux nationalistes croates.

La querelle porte notamment sur un terrain de 250 hectares bien situé à Dajla, près de Novigrad, sur la côte d’Istrie, dont la valeur est estimée à 35 millions de francs suisses. Le monastère de Dajla avait été confisqué par le régime communiste puis restitué au diocèse il y a quelques années. L’accord prévoit un dédommagement de 6 millions d’euros et la restitution des biens.

Si la décision de dédommager devait être appliquée, l’évêché istrien serait pratiquement menacé de faillite, a affirmé à la presse croate Ilija Jakovljevic, chancelier du diocèse. Le Ministère croate des Affaires étrangères à Zagreb veut de son côté que la propriété contestée reste en mains croates. Dans une mise au point publiée le 2 août dernier, le Bureau de presse du Saint Siège regrettait que ce litige ait été instrumentalisé à des fins politiques et démagogiques faisant croire que le Saint-Siège aurait pris parti contre la Croatie. Trois mois après la visite très réussie de Benoît XVI en Croatie, les rapports bilatéraux se sont brutalement dégradés.



Source : kipa-apic.ch, le 1er septembre 2011.

 

 

 

 

 

 


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posté le 01-09-2011 à 14:32:41

La Premier ministre Jadranka Kosor a parcouru 23.000 kilomètres aux frais du contribuable
 


Bien qu'il reste encore plus de trois mois d'ici les élections, la Premier ministre Jadranka Kosor a d'ores et déjà battu tous les records en matière de voyage à travers la Croatie. Durant les deux mois d'été, juillet et août, en 50 jours de travail, elle a "réalisé" la bagatelle de 38 voyages, visité 35 localités dont certaines deux fois.


Ce mois-ci en sillonnant de long en large la Croatie dans une randonnée qui d'après ses propres mots, mais aussi ceux des autres membres du HDZ, n'a "absolument rien à voir avec la campagne électorale", la Premier ministre et présidente du HDZ a parcouru plus de 23.000 kilomètres (que ce soit par voie aérienne, maritime ou terrestre). Ce faisant elle a posé une dizaine de fois la "première pierre", coupé autant de fois le ruban, annoncé des dizaines de projets pour lesquels il n'y a aucun centime disponible dans les caisses de l'Etat, distribué des clés, ouverts des sites de production, des tronçons d'autoroute, inauguré des monuments, célébré des commémorations...


De Vukovar à Prevlaka, de Koprivnica à Pula, au cours de ces mois torides d'été la Premier ministre a littéralement passé des centaines et des centaines d'heures dans l'avion, dans la voiture et sur le terrain, alors qu'elle n'a passé que cinq ou six jours dans son bureau au siège du gouvernement.


Et si en juillet elle a voyagé dix-sept fois et ainsi parcouru quelque dix mille kilomètres (en visitant Slavonski Brod, Bjelovar, Dubrovnik, Prevlaku, Šipan, Osijek, Otok, Valbisku, Brač, Zadar, Kraljevec na Sutli, Varsovie, Gospić, Begovo Razdolje, Rab, Goli otok, Knin, Split, Umag, Fažana, Brijuni et Donja Stubica), en revanche elle a sensiblement "accéléré le rythme" en août lorsqu'elle a passé 21 jours à voyager, principalement dans le sud de la Croatie (sans compter son déplacement d'un jour au Kosovo). Ainsi a-t-elle inscrit à son compteur quelque 13.000 kilomètres, ce qui veut dire qu'en soixante jours elle a réalisé un tour du monde. Un tel "road show" électoral de la Premier ministre est en flagrante contradiction avec sa politique d'austérité proclamée.


Bien qu'elle ait justifié ces innombrables voyages de cet été par le fait que le gouvernement doit tout aussi bien travailler durant l'année électorale, il reste qu'elle a déjà quasiment mené sa campagne électorale aux frais du contribuable, en dépensant des millions de deniers publics. S'il faut en croire les enquêtes, ses voyages au travers de la Croatie ont vraiment été payants puisque l'avance dont le SDP bénéficiait face au HDZ s'est rétrécie ces derniers mois, si bien que les deux partis pourraient démarrer la course électorale presque à égalité, ce qui était difficilement imaginable il y a six mois à peine.


 
Le Gouvernement ne fait rien


La Premier ministre a beau voyager, en réalité le gouvernement ne fait rien. Depuis qu'en septembre 2010 a été dressé le budget de cette année, sans que n'y figurent de mesures particulièrement contraignantes, le gouvernement n'a pris aucune décision qui aurait pu lui valoir les critiques d'un petit nombre d'élécteurs, ni a fortiori entrepris de réformes et de changements, facteurs de bouleversements, dans la société croate.
Ces dix derniers mois le gouvernement a pris des initiatives qui n'ont pu que plaire à certains groupes d'électeurs. C'est ainsi qu'après avoir promis qu'il légaliserait les maisons bâties sans permis de construire, le gouvernement a formulé un plan d'aide à l'achat de logement, il a plafonné le prix du gaz et du courant, il a augmenté les retraites pour environ 120.000 retraités et il a négocié avec les banques à propos des prêts libellés en francs suisses.



Réponse à l'opposition


En répondant lundi à un journaliste à propos des accusations de l'opposition qui lui reproche de dépenser l'argent du contribuable dans un "road show" électoral, la Premier ministre Jadranka Kosor a estimé que l'opposition n'a visiblement pas d'autre programme que de critiquer pendant que le gouvernement doit quant à lui travailler et prendre des décisions.


Source : h-alter.org, le 1er septembre 2011.

 

 

 

 

Pas un jour sans que le HDZ n'ouvre un site de production... de linge sale.


 

 

 


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