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Un message de tolérance qui les rapproche de... la police

A la faveur des Rencontres artistiques multiethniques de la Jeunesse, les participants Anja Blažević et  Stefan Gužvica ont élaboré une drapeau qui mêle les symboles serbes et croates, ce qui leur a valu un entretien avec la police.

Lors des Rencontres artistiques multiethniques durant lesquelles se réunissent des jeunes venus de Bosnie-Herzégovine, Serbie, Macédoine, Hongrie, Allemagne, Slovénie et Croatie, qui se sont déroulées ces jours-ci dans un camp à Gvozdo, en Croatie, un concept artistique a plus particulièrment attiré l'attention du public.

Anja Blažević, participante de Croatie, et Stefan Gužvica, originaire de Serbie, ont décidé de créer un drapeau de l'amitié, en jouant avec les drapeaux de leurs pays respectifs.

La réaction des autorités croates n'a pas tardé. Quelqu'un a dénoncé Anja Blažević, co-auteur du drapeau incriminé, pour avoir détourné les symboles étatiques de la République de Croatie. Par ailleurs le camp a reçu la visite d'agents de police et les ébauches du drapeau ont été confisquées.

 

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Source : h-alter.org, le 23 août 2011.

 

 

 

 

 

 

 

Dans la capitale de la Bosnie-Herzégovine une vingtaines de Libyens se sont rassemblées en face de l'Ambassade de Lybie, où ils ont célébré la chute finale de Kadhafi qu'ils souhaitent de tous leurs voeux.

Les ressortissants libyens installés à Sarajevo ont pénétré dans les locaux de l'Ambassade, ont retiré les photographies de Kadhafi qu'ils ont portés à l'extérieur du bâtiment avant de les brûler en même temps que d'autres affaires ayant un lien avec le colonel.

Les objets brûlés ont provoqué l'intervention des sapeurs pompiers. Les forces du ministères de l'Intérieur du Canton de Sarajevo ainsi que les membres de l'Agence bosniaque centrale d'enquête et de protection (SIPA) sont également intervenues afin d'éviter d'éventuels incidents en face de l'Ambassade située dans la rue Patriotske lige 45.

Les opposants au régime de Kadhafi ont retiré le drapeau libyen de l'Ambassade de Libye et ont placé à sa place celui datant du Royaume de Libye, avant que Kadhafi ne prenne le pouvoir.

Les ressortissants libyens de Sarajevo disent qu'ils ne s'en iront pas tant que sera là l'ambassadeur qui a été nommé par le régime de Kadhafi. Ils demandent aux autorités bosniennes de procéder à son expulsion. Certains employés de l'Ambassade sont également d'avis que l'ambassadeur Salem Finir doit quitter son poste.

Les personnes qui se sont rassemblées en face de l'Ambassade sont pour la plupart des jeunes qui étudient à Sarajevo. Elles souhaitent ainsi adresser un message de soutien à leurs compatriotes en Libye. Elles disent qu'elles n'ont pas pour but de créer du désordre.

Source : abrasmedia.info, le 22 août 2011.

Anniversaire du massacre des falaises de Korićani

C'est en lâchant 250 roses dans le ravin et en lisant le nom des victimes, à qui il fut rendu hommage, qu'aujourd'hui sur les hauteurs des falaises de Korićani a été marqué le 19ème anniversaire du massacre de plus de 200 civils originaires de Prijedor, de nationalité non serbe.

Le 21 août 1992 sur les falaises de Korićani ont été sauvagement massacrés les prisonniers du camp de Trnopolje. D'après les données dont dispose le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, plus de 200 personnes de tous âges ont alors été tuées. Pour sa part l'ONG Udruženje Prijedorčanki "Izvor" fait état de 180 victimes.

Douze personnes survécurent à la fusillade et à la chute dans le ravin. Les dépouilles de la majorité des victimes n'ont toujours pas été retrouvées et pour l'instant 62 corps ont été enterrés (des habitants de Prijedor) ainsi que deux personnes originaires de Kotor-Varoš.

A ce jour quatorze policiers de Prijedor ont été inculpés pour ce crime, dont quatre ont avoué leur participation et purgent leur peine. Cinq ont introduit un recours après avoir été condamnés tandis que les autres attendent que la Cour d'Etat de Bosnie-Herzégovine se prononce à leur égard.

Les familles des victimes ne sont pas satisfaites par le travail du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et de la justice locale. Elles estiment qu'un nombre bien plus grand de personnes ont participé au crime que celles qui ont été inculpées. Elles critiquent en particulier les peines prononcées et soulignent que leur légèreté est un affront supplémentaire infligé aux victimes et à leur familles, tandis que les auteurs du crime se voient récompensés.

Elles s'insurgent également contre le fait que la Municipalité de Kneževo ne permette pas que soit érigé sur les falaises de Korićani un mémorial à la mémoire des victimes. Mais ce qui les révolte le plus est que les habitants de la municipalité en question transforment en décharge le lieu où ont péri ceux qui leur sont si chers.

Source : e-novine.com, le 21 août 2011.

Outre les trois morts et cinq blessés figurant à ce jour au bilan tragique de sa conduite sur route et en mer, Tomislav Horvatinčić aurait une autre vie sur la conscience : celle d'une piétonne fauchée sur l'Allée de Bologne à Zagreb et remontant à l'année 1989. Comme l'ont appris les journalistes du journal 24sata, il s'agit d'une affaire aux conséquences fatales, inconnue du public parce que la tragédie aurait, dit-on, été étouffée au sein de la police.

Ainsi le nombre de tués provoqués par sa conduite sauvage s'élève-t-il à quatre. D'où la question qui se pose : comment est-il possible qu'en 30 ans personne ne lui ait jamais retiré son permis de conduire en empêchant du même coup ce récidiviste de faucher les vies humaines tel un tueur en série lancé sur route et sur mer ? Qui lui a donné "un permis de conduire pour tuer"?

Lors de l'accident de la circulation datant de l'année 2009, à Bregana, dans lequel quatre personnes avaient été blessées, la seule sanction infligée fut une amende. D'après le ministère de l'Intérieur, il a été établi qu'il était en excès de vitesse, ce qui n'a pas empêché qu'il conserve son permis. En revanche on ignore s'il a perdu son permis après l'accident de la circulation datant de 1980, lorsqu'il avait tué une piétonne. A l'époque la police ne disposait pas de terminal qui permettrait de remonter à l'information.


Source : h-alter.org, le 18 août 2011.



Pour que ce soit un peu plus clair : En 1980 Tomislav Horvatinčić a fauché une mère (décédée) et sa fille (gravement blessée) puis il a fui les lieux de l'accident. De ce premier accident il s'en est sorti en évoquant une "peur du sang" qui l'aurait empêchée de porter secours à ses victimes. Plus tard il percute un véhicule et blesse ses quatre occupants dont deux enfants (blessures légères). Pour finir il y a cette affaire en mer, où on lui repproche à nouveau de ne pas avoir porté secours aux victimes (il faut dire qu'après être tombées à la mer, celles-ci ont été hachées par l'hélice de son hors-bord). Enfin viendrait s'ajouter cette affaire d'une piétonne fauchée en 1989, dont il est question dans l'article ci-dessus. Bref, un lourd bilan qui combiné à la personnalité de ce riche entrepreneur fait de ce fait divers la une des journaux en Croatie.

Le mouvement écologique serbe demande l’arrêt des "chemtrails"

Dans cette vidéo remarquable en provenance de Serbie, Nikola Aleksic, directeur du Mouvement écologique de Novi Sad, émet un avertissement sévère au président Boris Tadic pour arrêter l’importation des aliments basés sur les OGM et l’arrêt de la pulvérisation de chemtrails par des avions banalisés ou il appellera et dirigera personnellement les gens de la Serbie à descendre dans les rues. Il conclut son discours en disant : « Vous pouvez être sûr que moi, Nikola Aleksic, garderai ma parole - même au prix de ma propre vie".

 

 

 

Source : agoravox.tv, le 19 août 2011.