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Dessinateur serbe 

 

1974 : Naissance le 20 octobre à Zagreb, en Croatie.

1997-1998 : Il participe à plusieurs expositions de BD, ainsi qu'aux éditions 97 et 98 du festival de BD de Zajecar.

1999 : Etudiant à l'Académie des Arts Appliqués de Belgrade, dans la section livre, illustration, sous l'égide du professeur Rastac Ciric, il obtient son diplôme.
La même année, il crée, avec le scénariste Goran Skrobonj, la bande dessinée "La Roue", adaptée d'une nouvelle de Skrobonj écrite en 1987 (également adaptée pour la radio par Vlad Vescovic). Avec cette bande dessinée, Kovacevic et Skrobonj remportent le premier prix de BD des auteurs débutants du concours organisé par Glénat, "Bdécouvertes", sur le thème du troisième millénaire.

2001 : Commence alors la publication, aux éditions Glénat, de la série "La Roue", dont quatre tomes sont jusqu'à présent sortis. Cette série est également publiée en Serbie, en Allemagne et en Italie.

2002 : Plusieurs expositions sont organisées autour de son travail,, dont, parmi les plus importantes, une à la Galerie Stepenik (à Belgrade), une à BDzone (à Bruxelles) et une au "Boulevard des Bulles", à Paris.

: Il a également réalisé de nombreuses illustrations et sérigraphies pour des éditeurs de Belgique ou des Pays-Bas.

2006 : Il reprend les pinceaux de Christian Hojgaard pour "Le secret de la Sibylle", troisième tome de la série "La Meute de l'Enfer", sur un scénario de Philippe Thirault, aux Humanoïdes Associés.

Source : humano.com

 

 

 

Suite du feuilleton tragi-géo-stratégique

 

 

Cité du Vatican - Les mesures croates empêchant le Vatican de restituer en Istrie un couvent à une abbaye bénédictine italienne, leur ancienne propriétaire, a suscité jeudi une vive stupeur du Vatican qui souhaite leur réexamen.

Interrogé par des journalistes, le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi a expliqué que les informations sur une annulation de la part du ministère croate de la Justice de décisions déjà approuvées dans les années passées par l'office de l'administration (croate) dans la région istrienne de Buje sur les restitutions de biens à la paroisse de Dajla, suscitent une vive stupeur.

Cette surprise est suscitée aussi bien par le caractère extraordinaire de la décision que parce que le Premier ministre croate avait manifesté l'intention de traiter dans un esprit de collaboration un problème qui tient à coeur à la Croatie et au Saint-Siège, a-t-il dit.

C'est évidemment un devoir que d'offrir aux sujets intéressés (par le litige) la possibilité d'une vérification de cette mesure devant les instances compétentes, a insisté le porte-parole.

Le ministère de la Justice croate a annoncé mercredi ces mesures qui empêcheront le Vatican de restituer ce couvent de Dajla et un terrain de 400 hectares sur la côte Adriatique à l'abbaye bénédictine de Praglia dans le nord de l'Italie. Cette abbaye en était la propriétaire jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale.

Le ministère croate a précisé avoir annulé plusieurs décisions prises par les autorités locales entre 1997 et 2002 qui avaient entériné l'attribution de ces biens immobiliers, évalués par la presse croate à quelque 30 millions d'euros, à l'Eglise croate.

Cette décision du ministère de la Justice permettra à la République de Croatie de s'enregistrer en tant que propriétaire des biens immobiliers concernés, avait souligné le communiqué officiel croate.

Le couvent de Dajla, datant du 18e siècle, est en Istrie, région de l'ouest de Croatie qui fut italienne jusqu'à la Seconde guerre mondiale.

Ces biens immobiliers appartenant à l'abbaye de Praglia avaient été expropriés en 1947 par le régime du dirigeant yougoslave, Josip Broz Tito, qui venait de se rendre maître de l'Istrie en 1945.

Le couvent est évalué par la presse croate à quelque 30 millions d'euros.

Une commission spéciale mise en place par le pape Benoît XVI avait ordonné en décembre dernier au diocèse de Porec et Pula de céder le couvent à l'abbaye de Praglia.

L'évêque local croate, Ivan Milovan, s'était insurgé contre cette décision et en avait appelé aux autorités de Zagreb.

Le Premier ministre, Mme Jadranka Kosor, avait promis début août son soutien à l'évêque.

Elle avait aussi estimé que les questions liées aux restitutions de biens ayant appartenu à des Italiens en Istrie avaient été réglées une fois pour toute lors du traité d'Osimo signé en 1975 entre Rome et la Yougoslavie, dont faisait partie la Croatie.

Selon la presse croate, l'Etat italien avait alors versé à l'abbaye de Praglia, à titre de compensations, 1,7 milliard de lires italiennes (878.000 euros).

Cette affaire est d'autant plus délicate pour le gouvernement que l'Eglise catholique croate reste très influente dans ce pays de 4,2 millions d'habitants dont 90% sont catholiques.

Le Vatican a déploré que l'affaire soit instrumentalisée à des fins politiques.

Source : romandie.com, le 11août 2011.

 

 

 

 

Benin le Gredoît n'a pas mis longtemps avant d'affûter sa réponse :