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La Croatie a peu "profité" des reports du Printemps arabe

 

3 questions à Marina Tomas-Billet, directrice de l'Office National Croate de Tourisme

En début de saison, au lendemain du « printemps » arabe, nombreux étaient les professionnels du tourisme qui tablaient sur la Croatie comme l'une des destinations touristiques dites de « substitution ». Les premiers chiffres communiqués donnent un peu raison aux pronostics. Des chiffres qui augmentent doucement mais sûrement.

TourMaG.com - Le trafic touristique de la Croatie est-il, comme cela était attendu, en progression par rapport à l'année dernière ?

Marina Tomas-Billet : "Durant les 7 premiers mois de l'année 2011, la Croatie a accueilli 5 402 057 touristes étrangers, tous marchés émetteurs confondu,s ce qui représente une augmentation globale de + 8,5 % par rapport à 2010.

Dans le même temps, avec un trafic de 203 935 visiteurs, le marché français augmentait de + 2,8 %, représentant 767 308 nuitées, soit une progression de + 3,8 %.

Les Français apprécient beaucoup l'intérieur des terres, à l'exemple de la ville de Zagreb, qui a enregistré une progression de + 20 %. Les voyages organisés représentent environ un tiers des arrivées des Français en Croatie.

Ces progressions récompensent les efforts entrepris par le pays pour améliorer son offre."

TourMaG.com - Quelle est la place de la France dans les marchés émetteurs ?

M.T-B. : "A la fin de l’année 2010, la France était située à la 7e place en terme d’arrivées et à la 10e place en terme de nuitées.

Il y a de fortes chances pour qu'elle améliore son classement d'ici la fin de l'année. La fin de l'été et l'arrière-saison s'annoncent plutôt bien.

N'oubliez pas que Dubrovnik est désormais accessible l’hiver, avec les nouveaux vols directs de Croatia Airlines."

TourMaG.com - Dans son dernier rapport annuel, l'Agence européenne pour l'environnement vante la qualité des plages croates...

M.T-B. : "Les plages croates sont en effet parmi les plus propres en Europe avec 97,3 % de pureté juste derrière Chypre et devant Malte, la Grèce et l'Irlande.

Les données pour la Croatie se réfèrent à 913 plages dont 887 sur la côte. L'eau de mer est considérée comme l'une des plus propres en Méditerranée.

Toutes les plages étaient ouvertes pendant la saison."

 

 

Source : tourmag.com, le 19 août 2011.

Le gouvernement croate a annoncé mercredi être parvenu à un accord avec les banques du pays pour fixer le taux de change de certains prêts libellés en francs suisses, qui a progressé de 25% par rapport à l'euro depuis janvier, étranglant financièrement beaucoup de gens.

Les banquiers ont accepté de fixer le taux de change du franc suisse à 5,80 kuna croates pour un franc pour les prêts contractés par des particuliers pour l'achat de logements, ont précisé les médias croates.

Comme dans d'autres pays d'Europe de l'Est, des Croates se sont rués à partir de 2004 sur des crédits libellés en francs suisses, jugés attractifs en raison de taux d'intérêts inférieurs à ceux libellés en euros.

Mais le taux de change de la monnaie suisse a depuis progressé d'environ 4,5 kuna pour un franc, à 7,4 kuna pour un franc la semaine dernière. Les débiteurs ont ainsi vu leurs mensualités progresser également.

"C'est le maximum qu'on a pu obtenir dans les négociations. Nous avons eu d'autres propositions, mais le consentement des deux parties est nécessaire pour un accord", a déclaré la Première ministre croate, Jadranka Kosor, à l'issue d'une réunion avec les dirigeants des banques.

Aux termes de l'accord, la différence entre le taux de change du franc fixé et sa valeur réelle ne sera pas supprimée. Elle devra être remboursée par les débiteurs dans cinq ans.

Les crédits libellés en francs suisses représentent quelque 16% de tous les crédits accordés par les banques en Croatie. Le volume de ces crédits accordés pour l'achat de logements s'élève à quelque 19,7 milliards de kuna (2,6 milliards d'euros), selon une association locale, Franak.

L'appréciation du franc suisse est devenue une menace sérieuse pour les détenteurs des crédits au moment où la Croatie pâtit toujours des conséquences de la crise économique.

Quinze banques étrangères, sur 33 banques au total qui opèrent en Croatie, contrôlent environ 90% du marché local.

L'annonce de cet accord intervient à quelques mois des élections législatives prévues pour début décembre.


Source : lepoint.fr, le 17 août 2011.

Mille livres pour Uskoplje, autant pour Gornji Vakuf

Parrainée par le Vice-président de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, Svetozar Pudarić, une action de collecte de livres a été lancée pour compléter la bibliothèque du Centre de la Jeunesse de Gornji Vakuf-Uskoplje.

Plusieurs ONG de Mostar, Tuzla, Zenica et Sarajevo participent à cette action qui se déroulera du 15 août au 1er septembre de cette année.

Gornji Vakuf-Uskoplje est l'une de ces villes où l'enseignement est scindé selon des critères nationaux et où l'on ne trouve pas de Bibliothèque municipale en raison de nombreuses turbulences politiques. Le Centre de la Jeunesse qui a endossé ce rôle possède aujourd'hui un modeste fonds qui dépend principalement du bon vouloir des braves gens. Ce centre est avant tout le point de rassemblement de la jeunesse qui se refuse à être victime des divisions nationales, quelles qu'elles soient, et qui au moyen de nombreuses activités promeut la tolérance et l'amitié. Les nouveaux livres qui seront collectés par cette action seront chers à cette jeunesse dans la mesure où pour la première fois les étagères vont être garnies de nouveaux livres de lecture obligatoire, d'ouvrages spécialisés, de classiques de la littétrature... Pour donner un exemple de ce que signifie le manque de livre, songez que la bibliothèque ne possède qu'un seul exemplaire de L'Attrape-coeur de Salinger et que les écoliers doivent attendre leur tour pour le lire ! Le but qui a été fixé est de rassembler un maximum de livres pour le Centre de la Jeunesse de Gornji Vakuf-Uskoplje grâce à un engagement commun de tous les habitants de la Fédération de Bosnie-Herzégovine et de diverses maisons d'édition.

Source : abrasmedia.info, le 16 août 2011.

 

Tableau sans faille de la Serbie

 

"Tableau sans faille de la Serbie" ("Čista slika Srbije") est un recueil de textes que publie le site de la maison d'édition "Laguna". Né dans le cadre du projet Blog dan ("Jour de blog"), il constitue en même temps le premier livre numérique paru chez Laguna. Le thème du premier "Blog dan" était l'écologie. A cette occasion les participants ont écrit chacun un texte qui est paru en décembre 2010 sur la page blog de "Laguna".

"Jour de blog" se déroulera quatre fois par an, en alternant les thèmes, et il cherchera à attirer l'attention du public sur les problèmes sociaux les plus brûlants. Au terme de chaque "Jour de blog" tous les textes seront publiés sous forme de livre numérique, gratuitement téléchargeables sur le site de "Laguna".

Source : laguna.rs
Voir aussi : sobookonline.fr

Les Milošević demandent 100.000 euros en échange de leur participation dans "Bambiland"

Le maire de Požarevac, Miodrag Milosavljević, prétend que la ville souhaite dans le futur faire l'acquisition de Bambiland, le parc d'attraction qui est détenu par la famille de Slobodan Milošević, de manière à ce que l'ensemble du complexe sportif et des aires de jeu deviennent la propriété de la ville.
D'après certaines sources non officielles, les Milošević demandent 100.000 euros en échange de la part qu'ils détiennent.

"Je pense qu'il est dans l'intérêt de la famille Milošević et de la ville de Požarevac de discuter de la reprise de Bambiland. Dans un proche avenir nous allons certainement en discuter si tant est qu'ils veuillent le vendre. Des bruits ont couru qu'ils voulaient le vendre et qu'ils auraient fait une offre pour le vendre contre 100.000 euros. Je ne peux pas le confirmer officiellement car ce sont des rumeurs et je pense qu'il ne faut pas spéculer dans la mesure où il n'y a pas eu d'offre officielle faite à la ville, mais nous sommes prêts à en discuter", déclare Milosavljević.

La direction chargée la construction de la Ville de Požarevac s'est vue confier la mission de préparer le projet d'aménagement de toute la zone allant de la rue Partizanske jusque la rue ilije Gojkovića et le Stade municipal, y compris le Bambipark, ainsi que de proposer tous les modules susceptibles d'être développés pour les besoins du sport et du divertissement.

Les représentants du groupe Bambi Banat ont signé un accord de coopération avec la Ville de Požarevac qui prévoit la restitution de Bambipark à Požarevac, en échange de quoi la ville les aidera à légaliser les ouvrages construits sur le territoire de Požarevac.

Source : b92.net, le 16 août 2011.