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Outre les trois morts et cinq blessés figurant à ce jour au bilan tragique de sa conduite sur route et en mer, Tomislav Horvatinčić aurait une autre vie sur la conscience : celle d'une piétonne fauchée sur l'Allée de Bologne à Zagreb et remontant à l'année 1989. Comme l'ont appris les journalistes du journal 24sata, il s'agit d'une affaire aux conséquences fatales, inconnue du public parce que la tragédie aurait, dit-on, été étouffée au sein de la police.

Ainsi le nombre de tués provoqués par sa conduite sauvage s'élève-t-il à quatre. D'où la question qui se pose : comment est-il possible qu'en 30 ans personne ne lui ait jamais retiré son permis de conduire en empêchant du même coup ce récidiviste de faucher les vies humaines tel un tueur en série lancé sur route et sur mer ? Qui lui a donné "un permis de conduire pour tuer"?

Lors de l'accident de la circulation datant de l'année 2009, à Bregana, dans lequel quatre personnes avaient été blessées, la seule sanction infligée fut une amende. D'après le ministère de l'Intérieur, il a été établi qu'il était en excès de vitesse, ce qui n'a pas empêché qu'il conserve son permis. En revanche on ignore s'il a perdu son permis après l'accident de la circulation datant de 1980, lorsqu'il avait tué une piétonne. A l'époque la police ne disposait pas de terminal qui permettrait de remonter à l'information.


Source : h-alter.org, le 18 août 2011.



Pour que ce soit un peu plus clair : En 1980 Tomislav Horvatinčić a fauché une mère (décédée) et sa fille (gravement blessée) puis il a fui les lieux de l'accident. De ce premier accident il s'en est sorti en évoquant une "peur du sang" qui l'aurait empêchée de porter secours à ses victimes. Plus tard il percute un véhicule et blesse ses quatre occupants dont deux enfants (blessures légères). Pour finir il y a cette affaire en mer, où on lui repproche à nouveau de ne pas avoir porté secours aux victimes (il faut dire qu'après être tombées à la mer, celles-ci ont été hachées par l'hélice de son hors-bord). Enfin viendrait s'ajouter cette affaire d'une piétonne fauchée en 1989, dont il est question dans l'article ci-dessus. Bref, un lourd bilan qui combiné à la personnalité de ce riche entrepreneur fait de ce fait divers la une des journaux en Croatie.