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Balkanikum

posté le 25-11-2010 à 21:49:13

La Télévision publique croate sombre pendant que la mafia dort en paix
 

L'Emission "Latinica" sur le thème "Le crime dans la privatisation est inprescriptible !", ne sera pas diffusée lundi prochain, 29 novembre. Ainsi en a décidé la direction du programme d'information de la Télévision publique croate (HRT). A la place sera rediffusé un film documentaire sur la chute de Vukovar "La parole interdite", qui est passé pour la première fois à la télévision il y a une dizaine de jours.

D'après les informations dont disposerait le site Index.hr, le rédacteur en chef du programme d'information de la télévision publique, Renato Kunić, a appelé la rédaction de Latinica mardi après-midi en lui annonçant, sans aucune justification, que l'émission ne sera pas diffusée. Etant donné que Hloverka Novak Srzić exerce la fonction de directrice des programmes de la HRT et qu'elle pèse sur les décisions concernant le programme documentaire, beaucoup pensent qu'il s'agit en l'espèce d'un nouvel épisode de l'animosité qui règne depuis tout un temps entre elle et Denis Latin. Novak Srzić a cependant démenti ces propos en déclarant qu'aucune tension n'existe, et que les spectateurs ont demandé à ce que le film soit rediffusé.

"[l'émission] Latinica dont vous parlez passera lundi prochain. Il est question de ce que les anciens combattants et les spectateurs m'ont prié, étant donné qu'on fêtait l'anniversaire de la chute de Vukovar, de repasser le documentaire, qui selon moi est d'une excellente facture", a-t-elle commenté.

Mercredi, Ana Jelinić, collaboratrice de Denis Latin et journaliste, s'est exprimée sur son profil Facebook, où il est dit que le reportage sur "les affaires douteuses et criminelles de la Privredna banka et de la Zagrebačka banka" a été écarté de l'émission.

"La mafia bancaire dort en paix, la HRT sombre en paix, la HND [association des journalistes croates] regarde tranquillement, tous sont ok, tous sont aux anges", a-t-elle commenté.

Pour rappel, l'émission de Denis Latin qui au début du mois de novembre avait traité d'affaires de corruption non résolues en Croatie a été censurée et écourtée de 40 minutes, en premier lieu pour avoir mentionné l'Usine de Tabac de Rovinj (TDR) dans un contexte négatif. En outre, dans le reportage incriminé, il était fait allusion à l'ancien chef des douanes, Mladen Barišić, et au fabricant régional de cigarettes TDR. D'après les médias croates, Kunić n'a pas apprécié ce reportage, et il a ordonné que le contenu soit censuré.

Kunić ne s'est pas arrêté là puisque quelques jours plus tard il a dénoncé Denis Latin et la journaliste Ana Jelinić au Comité d'éthique de la HRT à cause de l'émission intitulée "Sanader - Modèle d'un gouvernement", ou plus précisément à cause d'un reportage ayant pour thème les journalistes qui sont restés sans travail après avoir dévoilé des affaires. Dans le reportage en question de nombreux journalistes parlent des mauvaises expériences qu'ils ont vécues après avoir écrit sur les affaires du ministre de l'Intérieur Tomislav Karamarko. Le comité a cependant rejeté la plainte par manque d'éléments mettant en cause Denis Latin et Ana Jelinić.



HRT tone dok mafija mirno spava
 

Emisija "Latinica" sa temom "Zločin u privatizaciji nikad ne zastarijeva!" neće biti prikazana sledećeg ponedeljka, 29. novembra, odlučilo je rukovodstvo Informativnog programa HRT-a. Umesto nje, na programu će se naći repriza dokumentarnog filma o padu Vukovara ''Zaustavljeni glas'' koji je imao televizijsku premijeru pre desetak dana *

Ana Jelinić: Iz emisije izbačeni prilozi o sumnjivim poslovima hrvatskih banaka

Prema informacijama do kojih je došao Index, v. d. glavnog urednika Informativnog programa javne televizije Renato Kunić nazvao je uredništvo Latinice u utorak posle podne saopštivši, bez ikakvog obrazloženja, da emisija neće biti emitovana. S obzirom na to da je Hloverka Novak Srzić vršiteljka dužnosti direktora programa HRT-a i da ima uticaj na donošenje odluka koje se tiču dokumentarnog programa, mnogi veruju da je u ovom slučaju reč o nastavku netrpeljivosti između nje i Latina koja je prisutna već neko vreme. Novak Srzić je, međutim, demantovala ove tvrdnje izjavivši da ne postoje tenzije, te da su gledaoci tražili reprizu filma.

''Latinica o kojoj govorite ići će sljedeći ponedjeljak. Radi se o tome da su me branitelji i gledatelji molili, budući da je bila obljetnica pada Vukovara, da repriziramo dokumentarac, koji je po mom mišljenju stvarano odličan'', prokomentarisala je ona.

U sredu se na svom Facebook profilu oglasila Latinova saradnica i novinarka Latinice Ana Jelinić koja piše da je iz emisije izbačen prilog "o sumnjivim i kriminalnim poslovima Privredne i Zagrebačke banke".

"Bankarska mafija mirno spava, HRT mirno tone, HND mirno gleda, svi su OK, svi su super", prokomentarisala je ona.


Podsećamo da je Latinova emisija koja se početkom 11. meseca bavila nerešenima korupcijskim aferama u Hrvatskoj bila cenzurisana i skraćena za 40 minuta, prvenstveno zbog pominjanja fabrike duvana Rovinj u negativnom kontekstu. Pored toga, u spornom prilogu se govori o bivšem šefu Carine Mladenu Barišiću i regionalnom proizvođaču cigareta TDR. Prema navodima hrvatskih medija, Kuniću se taj prilog nije dopao, pa je naložio da se materijal cenzuriše.

Kunić se tu nije zaustavio, već je nekoliko dana kasnije prijavio Latina i novinarku Anu Jelinić Etičkom povjerenstvu HRT-a zbog emisije pod nazivom ''Sanader – Model jedne vladavine'', odnosno zbog priloga koji se bavi novinarima koji su zbog raskrinkavanja afera ostali bez posla. U spornom prilogu brojni novinari govore o negativnim iskustvivma koja su iskusili nakon što su pisali o aferama ministra unutrašnjih poslova Tomislava Karamarka. Povjerenstvo je, međutim, odbilo prijavu zbog nedostatka elemenata za kažnjavanje Latina i Jelinić.

Source : e-novine.com, le 25 novembre 2010.

 

Karamarko, le ministre de la Familia promène maman

 

 


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posté le 25-11-2010 à 17:01:49

Les étudiants suisses récompensent un homologue rom
 


L’Union des étudiants de Suisse (UNES) a remis son prix Student Peace 2011 à un Rom d’origine croate de 36 ans. Cet étudiant en sciences de l’éducation est le premier étudiant européen à recevoir ce prix, qui récompense son engagement dans l’amélioration des droits civils des Roms grâce à l’éducation.

Dans une population rom où les abandons scolaires sont très fréquents, les efforts entrepris par Dusko Kostic renversent la tendance grâce à des visites à domicile et un suivi personnel des enfants et des parents.

Ainsi 94% des enfants participant à ses projets terminent avec succès leur école primaire et plusieurs d’entre eux ont même entamé des études supérieures.

Elu au conseil de ville de Beli Manastir, sa ville d’origine à la frontière entre la Croatie, la Serbie et la Hongrie, il y représente la population rome locale et met en oeuvre des projets pour changer la société, écrit l’UNES.

«Ce prix est une double déclaration. Contre l’Europe qui ne traite pas les Roms avec dignité et pour montrer que le changement de condition des Roms doit aussi venir de leur communauté», selon Eirik Vikum, directeur du secrétariat du prix à l’UNES.

L’éducation de M. Kostic avait elle-même été interrompue à cause de la guerre serbo-croate alors qu’il était au lycée.

Source : 24heures.ch, le 25 novembre 2010.

 

 

Video en croate, où l'on voit notamment Duško Kostić enseigner dans une classe d'enfants roms (au début). 

 

 

 

 

 


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posté le 25-11-2010 à 13:01:11

Arev / Jean-Paul Angers en éclaireur en Croatie


Secrétaire général de l'assemblée des Régions européennes viticoles (Arev), le Sparnacien Jean-Paul Angers vient de se rendre dans les régions d'ex-Yougoslavie. Explications.

La semaine passée, en sa qualité de secrétaire général de l'assemblée des Régions européennes viticoles (Arev), Jean-Paul Angers a effectué un déplacement dans cinq régions croates (Medimurje, Sibenik, Split Dalmatie, Zadar, Dubrovnik), une région serbe (Novi Sad) et une région bosniaque (Herzegovine Nevetna), cela à la demande du président du conseil régional Jean-Paul Bachy, avec qui il travaille désormais régulièrement en qualité de conseiller technique.

L'objectif était de faire le tour de nouvelles régions adhérentes ou potentiellement adhérentes de l'Arev. Les interlocuteurs rencontrés étaient les présidents de Région ou leur ministre de l'Agriculture dans des délégations ouvertes aux représentants viticoles de leur territoire ainsi qu'aux dirigeants d'universités.

« Les échanges » explique Jean-Paul Angers « ont porté sur l'entrée de ces pays dans l'Union européenne et la manière dont ces régions devaient peser sur leur politique nationale, afin que la voix portée par leur Etat serve le camp des pays viticoles contre le camp des pays libéraux. Au moment où l'Europe avance sur le terrain de la dérégulation, tente de supprimer des outils tels que les droits de plantation, l'Arev, plutôt que rester sur des positions défensives aux issues incertaines, préfère s'inscrire en modeste bâtisseur de l'Europe, en militant dans toutes ses régions membres pour la préservation de notre modèle de viticulture européenne ou en cherchant, le cas échéant, des solutions alternatives ».

Un réseau

L'Arev dispose, au travers de ses 75 régions adhérentes sur 18 pays, d'un formidable carnet d'adresses, et la mise en réseau des différents acteurs doit conduire les nouveaux arrivants vers une croissance légitime, sans pour autant les placer sur un champ concurrentiel avec les vignobles occidentaux.
« Ces régions d'ex-Yougoslavie étaient autrefois de tradition très viticole, » rappelle Jean-Paul Angers. « La planification du XXe siècle a réduit considérablement les vignobles qui sont en cours de reconstitution depuis 15 ans, date de la fin de guerre fratricide. Paradoxalement, aussi bien à Dubrovnik qu'à Mostar, toutes les régions se plaignent d'une concurrence commerciale agressive de la part de vins impersonnels provenant de Nouvelle-Zélande au détriment des vins locaux. Conseil a été donné de bien identifier les zones viticoles qualitatives, car quelques plantations dans la plaine du Danube nous rappellent que l'avenir viticole de ces pays pourrait basculer dans un sens défavorable si nous ne prenons pas soin de les accompagner sereinement ».

Enfin, cette visite en Europe de l'Est a aussi été l'occasion de rappeler le souhait de l'Arev de lancer lors du prochain Viteff un réseau très exhaustif des établissements de formation viticole européens, avec pour objet apprendre et respecter les spécificités territoriales de l'autre.

Source : lunion.presse.fr, le 25 novembre 2010.
 


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1. horizon66  le 25-11-2010 à 13:20:57

Hello, bonjour. Joli texte que ton article, bravo. Bonne journée, Stéphane

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posté le 25-11-2010 à 11:45:54

Les présidents serbe et croate veulent normaliser les relations bilatérales
 

Le président serbe Boris Tadic a rencontré mercredi à Zagreb, lors de sa deuxième visite en moins d'un mois dans ce pays voisin, le président de Croatie Ivo Josipovic, pour discuter d'une poursuite de la normalisation des relations entre les deux républiques d'ex-yougoslavie naguère en conflit.

À l'issue d'entretiens privés dans le bureau du président croate, les deux dirigeants ont déclaré que figuraient parmi les nombreuses "questions ouvertes" entre la Serbie et la Croatie celles entourant le sort des personnes disparues dans les guerres de sécession lors de l'éclatement de la Yougoslavie dans les années 1990, ajoutant que la résolution des problèmes juridiques liés aux personnes déplacées et à leurs biens étaient la priorité, a rapporté l'agence de presse serbe Tanjug.

"Nous avons été opposés par des incompréhensions, par les destructions de la guerre et le nombre de victimes", a déclaré M. Tadic à Zagreb. "Nous avons présenté des excuses, ce qui est une étape extrêmement importante pour les relations collectives de ces deux pays. Sans une résolution des relations bilatérales et internationales et sans coopération économique nous ne connaîtrons pas de progrès."

Plus spécifiquement, M. Tadic a réitéré sa position que les poursuites respectives pour génocide devant la Cour internationale de justice devraient être réglées à l'amiable, hors des tribunaux, entre la Serbie et la Croatie. Tout accord de ce type devrait veiller à ce que les responsables de crimes de guerre ne restent pas impunis, a-t-il dit.

Sur la question de la capture de deux hauts responsables serbes, Ratko Mladic et Goran Hadzic, toujours en cavale et recherchés par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), M. Tadic a affirmé que s'ils se dissimulaient en Serbie ils seraient capturés.

Mladic était le commandant en chef de l'armée serbe bosniaque pendant la guerre civile en Bosnie-Herzébogovine, alors que Hadzic était leader des territoires serbes sécessionistes de la Croatie.

Les deux présidents ont aussi discuté des droits de propriétaires des Serbes qui avaient été chassés de Croatie lors de la campagne militaire croate en 1995. Environ 250.000 Serbes avaient quitté la Croatie pendant la guerre.

"Il est essentiel que tous les Serbes qui veulent rentrer en Croatie puissent être inclus dans un programme de reconstruction", a indiqué M. Josipovic.

Source : french.cri.cn, le 25 novembre 2010.



 


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posté le 24-11-2010 à 22:06:55

Des tonnes de déchets dans l'Adriatique: Zagreb demande des explications à Tirana
 

Zagreb - Les autorités croates ont indiqué mercredi avoir convoqué l'ambassadeur d'Albanie à Zagreb pour lui demander des explications quant à un important afflux de déchets au large de plusieurs îles croates du sud de l'Adriatique, en provenance d'Albanie, selon les Croates.

Le diplomate, Pellumb Qazimi, a été convoqué au ministère croate des Affaires étrangères pour lui présenter un "rapport sur la pollution maritime", stipulant que "les déchets provenaient essentiellement d'Albanie", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Zagreb a demandé au diplomate albanais de fournir "une explication urgente sur la façon dont les détritus sont parvenus d'Albanie dans les eaux territoriales de la Croatie, afin de pouvoir entreprendre les mesures nécessaires et éviter que des situations similaires se reproduisent", selon la même source.

Au cours des derniers jours, des déchets de bois et plastique, dont la quantité a été estimée par les autorités croates à plusieurs dizaines de tonnes, ainsi que de nombreuses carcasses d'animaux, sont parvenues au large de la péninsule de Peljesac et des îles de Korcula, de Mljet et de Lastovo.

Selon les services croates des situations d'urgence, les détritus ont été poussés par des vents jusqu'au littoral croate.

Source : romandie.com, le 24 novembre 2010.


 


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