N'en déplaise à certains esprits nationalistes, bernés une fois de plus par le HDZ, il n'y aura pas de “révolution conservatrice” en Croatie. Le pouvoir réel restera installé dans les grosses ambassades occidentales situées à Zagreb.
Le HDZ n'aura pas les moyens de concentrer le pouvoir comme cela s'est produit en Hongrie et plus récemment en Pologne. Parti essoufflé, dont l'électorat est vieillissant, le HDZ est obligé de s'appuyer sur la béquille MOST pour gouverner. La désignation du Premier ministre Tihomir Oreskovic est l'illustration de ce qui sera leur impuissance à ramener le pouvoir dans les mains d'une équipe locale sachant jouer habilement sur les réflexes conservateurs (et souvent sains) de la population, une condition indispensable pour capter et conserver l'appui de cette population.
Le profil d'Oreskovic trahit tout son éloignement avec le peuple croate :
- citoyen canadien
- domicilié aux Pays Bas
- ne maniant pas le croate
- il a passé toute sa vie au service de multinationales étangères
- il ne s'est jamais manifesté dans l'arêne politique, n'a jamais figuré sur aucune liste électorale et n'a jamais reçu un seul vote de toute sa vie.
Oreskovic est un technocrate qui n'a rien d'un tribun, il va rester un ovni indéchiffrable pour la population croate qui de toutes façons comprend à peine ce qu'il dit tant il parle mal le croate.
La proximité avec le peuple, condition indispensable pour réussir une révolution conservatrice, n'est pas remplie.
L'eurocratie peut dire ouf... pour l'instant.
N'en déplaise à certains esprits nationalistes, bernés une fois de plus par le HDZ, il n'y aura pas de “révolution conservatrice” en Croatie. Le pouvoir réel restera installé dans les grosses ambassades occidentales situées à Zagreb.
Le HDZ n'aura pas les moyens de concentrer le pouvoir comme cela s'est produit en Hongrie et plus récemment en Pologne. Parti essoufflé, dont l'électorat est vieillissant, le HDZ est obligé de s'appuyer sur la béquille MOST pour gouverner. La désignation du Premier ministre Tihomir Oreskovic est l'illustration de ce qui sera leur impuissance à ramener le pouvoir dans les mains d'une équipe locale sachant jouer habilement sur les réflexes conservateurs (et souvent sains) de la population, une condition indispensable pour capter et conserver l'appui de cette population.
Le profil d'Oreskovic trahit tout son éloignement avec le peuple croate :
- citoyen canadien
- domicilié aux Pays Bas
- ne maniant pas le croate
- il a passé toute sa vie au service de multinationales étangères
- il ne s'est jamais manifesté dans l'arêne politique, n'a jamais figuré sur aucune liste électorale et n'a jamais reçu un seul vote de toute sa vie.
Oreskovic est un technocrate qui n'a rien d'un tribun, il va rester un ovni indéchiffrable pour la population croate qui de toutes façons comprend à peine ce qu'il dit tant il parle mal le croate.
La proximité avec le peuple, condition indispensable pour réussir une révolution conservatrice, n'est pas remplie.
L'eurocratie peut dire ouf... pour l'instant.
Le nouveau Premier ministre croate a tellement vécu à l'étranger qu'il ne parle pas correctement le croate comme ont pu s'en rendre compte ses “concitoyens” lors de sa première allocution télévisée.
Certes les Croates utilisent de nombreux anglicismes mais jusqu'à présent ilsdisaient “Sabor” au lieu de “parliment”: Le nouveau Premier ministre commet des fautes de déclinaison, en d'autres termes il maîtrise mal la grammaire puisque le croate est une langue à déclinaison. Son accent est fort prononcé et par exemple il n'arrive pas à énoncer correctement la lettre “nj” qu'il décompose en n et j comme le font les étrangers lorsqu'ils s'essaient au croate.
Source : jutarnji.hr
Ce fait ne devrait toutefois pas choquer les Croates, au contraire la majorité d'entre eux aspirent à l'aliénation. Les Croates sont ainsi faits : quitte à agoniser moins ils sont eux-mêmes et mieux ils se sentent...
Slovénie : la gauche radicale encore plus élitiste que les élites.
En 2012 les Slovènes avaient déjà rejeté par référendum l'octroi de nouveaux droits aux couples homosexuels.
Comme certains ont du mal à interpréter la volonté du peuple, Gauche unie (la gauche radicale slovène) a initié une proposition de loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels.
Adoptée à une large majorité par la gauche et le centre, cette loi n'a pu entrer en vigueur en raison de l'ouverture d'une procédure référendaire.
Le Parlement a alors bloqué cette procédure estimant que cette loi n'entrait pas dans le champ d'un référendum car relevant, selon les députés, du domaine des "droits fondamentaux", garantis par la Constitution.
Saisi par les opposant, le Conseil constitutionnel a ultérieurement invalidé cette analyse et ordonné la poursuite de la procédure référendaire.
La suite est connue : les opposants ont dépassé le quorum en mobilisant plus de 35% du corps électoral et ont rejeté à plus de 60% le mariage homosexuel.
Reste à voir cette fois si les extrêmistes de la gauche slovène pourront admettre que le peuple ait son mot à dire dans les processus démocratiques...
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mariage_homosexuel_en_Slov%C3%A9nie
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