Zivi zid : création d'une succursale à Vukovar
Les mois prochains des choses importantes auront lieu en ce qui concerne Zivi zid, ce qui va provoquer des remous sur l'arène politique croate. Pour l'instant les cartes restent couvertes, a lancé sybillin Ivan Vilibor Sincic, le co-président de Zivi zid, qui aujourd'hui assistait à une conférence de presse à Vukovar où a été créée une succursale du parti. Il a été annoncé que Zivi zid présenterait bientôt son programme politique et il a été signalé que des discussions ont été entamées avec d'éminents intellectuels croates qui travailleront à la mise en oeuvre des objectifs du parti grâce à leur savoir et expérience.
Entre temps, on travaille à l'organisation de tribunes publiques à travers toute la Croatie, en abordant des sujets intéressants, et d'autre part à la consolidation de l'infrastructure du parti. Après avoir créé une succursale à Vukovar, une autre devrait bientôt voir le jour à Vinkovci ainsi que dans d'autres villes et communes de la Croatie.
Zivi zid traverse une importante phase d'expansion. Nous comptons actuellement 200 coordinateurs qui travaillent à cette tâche. Nous n'accordons pas d'importance aux nom des personnes, au Dieu qu'elles prient ou même à l'alphabet qu'elles utilisent, a-t-il été souligné lors de la conférence de presse. Sincic a déclaré que leurs activistes continuent à lutter pour empêcher les expulsions locatives dans toute la Croatie et qu'ils comptent en moyenne six expulsions par jour.
Les expulsions prouvent que nous sommes prêts à nous sacrifier pour le bien du peuple et que pour nous c'est toujours prioritaire sur la politique. Nous estimons que la politique et la Constitution doivent servir les gens, a déclaré Sincic et il a répété que leurs activistes ne réagiraient pas au cas où Djuro Glogoski [président de l'assocition des invalides de guerre à 100%] viendrait à être délogé de sa maison à Zapresic. Il a argumenté que premièrment personne n'avait fait appel à eux, que ce n'est pas l'unique maison de l'intéressé et qu'en plus il a été finalement été annoncé que cette expulsion n'aurait pas lieu.
Le président nouvellement élu de la succursale à Vukovar, Ivan Bandic, a annoncé que dans son programme il optera pour la coexistence et la prospérité de la ville et qu'il s'opposera aux divisions et à la politique telle qu'elle a été menée jusqu'à présent. Il a annoncé qu'il s'occupera des séparations dans les [classes des] écoles et écoles maternelles, du prix élevé du chauffage, de la question du logement, de l'emploi...
Source : http://www.vecernji.hr/
Goran Bregovic empêché de jouer en Ukraine
Les concerts prévus en Ukraine par le célèbre musicien et compositeur Goran Bregović ont été annulés après sa récente prestation en Crimée.
Le musicien serbe et son Orchestre des mariages et enterrements ne joueront pas en Ukraine fin mai suite à sa décision de jouer en Crimée le mois dernier, selon les organisateurs de ses concerts.
Les concerts étaient prévus dans les villes de Zaporozhye, Dnepropetrovsk et Kharkov entre le 26 et le 28 mai, signale la société Kvartal Kontsert chargée d'organiser les concerts.
“La raison de cette annulation des concerts est la situation qui s'est créée autour du musicien en Ukraine eu égard à son spectacle en Crimée le 26 mars 2015”, a déclaré la société dans une note postée sur sa page internet.
[…]
Source : http://sputniknews.com/europe/20150404/1020470459.html
Ángel David Arribas : “Je suis fier de ce que j'ai fait”
Il a abandonné sa ville, Carthagène, pour traverser l'Europe et arriver dans une zone de guerre. Il a formé partie du bataillon Vostok dans le Donbass (est de l'Ukraine). Ángel David Arribas (22 ans) se déclare communiste convaincu et assure qu'il est allé à la guerre de la même façon qu'il a participé à des manifestations en faveur de la santé publique et contre les expulsions locatives. Il est revenu à la maison de ses parents et maintenant il est au chômage et accusé de graves délits. Mais il ne regrette pas son voyage.
“Personne ne m'a financé ni ne m'a payé le voyage.J'ai dépensé à peu près mille euros sur mes économies. Ángel Arribas a décidé de son plein gré de faire partie du bataillon Vostok dans le Donbass. Le jeune homme de 22 ans se souvient de son itinéraire guerrier comme quelque chose de peu héroïque et nullement sanglant. Il se déclare communiste et défend Poutine ; le président russe tente d'éviter un conflit à grande échelle.
Trois mois après être revenu en Espagne, Arribas a été arrété par la police espagnole dans sa maison de Carthagène, où il vit actuellement avec ses parents, au cours de l'opération dénommée Danko. “Six ou sept policiers ont fait irruption dans la maison, vers 6h30 du matin”, raconte-t-il. “Ils m'ont arrété et ont pris ma déposition au commissariat de Carthagène. Ensuite je suis resté en cellule jusque neuf heures du soir”.
Ángel David Arribas: "Me siento orgulloso de lo que he hecho"
Dejó
su ciudad, Cartagena, para cruzar Europa y llegar a una zona de
guerra. Formó parte del Batallón Vostok en Donbass (al este de
Ucrania). Ángel David Arribas, de 22 años, se declara comunista
convencido y asegura que fue a la guerra igual que participó en
manifestaciones a favor de la sanidad pública y contra los
desahucios. Ha vuelto a casa de sus padres y ahora está en paro y
acusado de graves delitos. Pero no se arrepiente de su viaje. |
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"Nadie me financió ni me pagó el viaje. Me gasté unos mil euros de mis ahorros". Ángel Arribas decidió voluntariamente formar parte del Batallón Vostok en Donbass (al este de Ucrania). El joven de 22 años recuerda su paso por la guerra como algo poco heroico y nada sangriento. Además se declara comunista y defiende que Putin, el presidente ruso, está intentando evitar un conflicto a gran escala.
Tres meses después de su vuelta a España, Arribas fue detenido por policías españoles en su casa de Cartagena, donde actualmente vive con sus padres, en lo que se llamó operación Danko. "Entraron en casa seis o siete policías, hacia las seis y media de la mañana –cuenta–. Me arrestaron y me tomaron declaración en la comisaría de Cartagena. Luego estuve en los calabozos hasta las nueve de la noche".
Source : https://www.facebook.com/groups/Catalunya.amb.NovaRussia/?fref=ts
Kolinda Grabar Kitarović annonce la formation d’un Conseil de la sécurité nationale où figureront Ante Gotovina et Mladen Markač
« Ce conseil sera important pour transformer la stratégie de sécurité nationale et pour le futur développement des forces armées de la République de Croatie. Entre dix et quinze généraux croates, spécialistes du renseignement et autres experts parmi les plus expérimentés y figureront», a déclaré Grabar Kitarović.
Outre le général, Krstičević, le commodore Tolić et Miroslav Tuđman, le premier conseil consultatif, le Conseil de la sécurité nationale, comprendra deux généraux croates : Ante Gotovina et Mladen Markač, a annoncé la présidente Kolinda Grabar Kitarović dans une interview au journal Večernji list.
Grabar Kitarović dit avoir voulu que le général Ante Gotovina s’incorpore au travail de ce conseil. Elle a précisé qu’ils étaient tous deux amis depuis de longues années.
« Je me réjouis que lui et le général Markač aient accepté de participer et qu’ils aient reconnu la valeur positive de mes intentions ainsi que les missions de ce Conseil », a déclaré la présidente.
[…]
Source : http://www.dnevno.hr/vijesti/
Père et fils dans le Donbass
[...]
Félix, autre nom fictif, n’avait jamais tiré avec une arme de toute sa vie avant d’arriver en Ukraine pour accompagner son père. Le premier tir est parti d’un fusil AK-74 au cours des cinq jours d’entrainement basique que tous les Brésiliens reçoivent avant de partir pour le front. Durant la troisième semaine de mars, Félix s’est retrouvé dans un appartement occupé par les soldats rebelles dans la ville de Pervomaïsk, récupérant d’un début d’hypothermie. Il n’a pas supporté les températures négatives qu’il lui a fallu supporter pendant les cinq jours passés dans les tranchées. « La guerre pour de vrai est très différente de ce que les gens pensent et cela n’a rien à voir avec les jeux vidéos », dit-il en toute simplicité. Au Brésil, Félix se plaisait à jouer avec Call of Duty et Medal of Honor, deux succès du monde des jeux vidéos de guerre. « Mais je n’ai pas d’idéologie, je n’aime aucune idéologie politique ».
En revanche le père de Félix se présente comme un idéologue. Alberto – nom également d’emprunt – a passé sa vie à militer dans des organisations et partis de gauche au Brésil. Des divergences internes l’ont fait renoncer, du moins pour l’instant, à la militance. Alberto adore s’étendre sur n’importe quel sujet avec des explications longues et grandiloquentes. Il cite des noms et des faits avec une étonnante précision. Il affirme ne pas être allé en Ukraine dans le but de se transformer en combattant, même s’il a effectué la formation militaire de base et passé plusieurs jours dans les tranchées, en participant à des missions de reconnaissance des lignes ennemies. « Si vous dites que j’ai tiré avec des armes, je démens», dit-il en uniforme militaire au côté d’un fusil AK-74.
Félix et son père sont considérés comme des « combattants touristes » par les plus expérimentés, comme Rafael Lusvargui ou Magayver, qui eux ne craignent pas de montrer leur visage ou de décliner leur identité. D’une certaine façon ils reçoivent une reconnaissance qu’ils n’avaient jamais reçue dans la vie. La population locale les considère comme des héros et, au moyen des réseaux sociaux, ils sont quasiment vus comme des célébrités dans un univers certes restreint mais assez actif d’admirateurs de leurs faits et gestes.
[...]
Source : http://www.istoe.com.br
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