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Des auteurs de la région au festival Literaare

Les auteurs bosno-herzégovinien, croate et serbe que sont Nenad Veličković, Ivana Sajko et Vladimir Arsenijević participeront les 24 et 25 septembre au festival littéraire Literaare dans la ville de Thun en Suisse. Y sera présentée la littérature contemporaine de l'ex-Yougoslavie.

Le festival a pour but de présenter un choix d'auteurs contemporains issus de l'espace linguistique serbo-croate, qui nourrissent une approche forte et critique avec le présent et le passé de leurs pays respectifs.

 

Le samedi 24 septembre se présenteront Edo Popović et Nenad Veličković tandis que le 25 septembre ce sera le tour d' Ivana Sajko et de Vladimir Arsenijević. Le premier jour du festival le public aura l'occasion de visionner le film documentaire "Un long voyage à travers l'histoire des Balkans", réalisé par Željko Mirković, dans lequel les auteurs Marko Vidojković et Miljenko Jergović sillonnent l'histoire yougoslave au volant d'une Yugo 45.

Le festival Literaare fait partie du projet plus vaste "Absolut Zentral", dans le cadre duquel se tiendra un grand nombre de lectures et de débats portant sur la littérature d'Europe de l'Est. Ce programme est organisé en collaboration avec le Sarajevski otvoreni centar, l'Osteuropa-Forum Basel et le Literaturhaus Basel.

Literaare et le Sarajevski otvoreni centar ont prévu d'organiser en 2012 un festival commun de la littérature suisse en Bosnie-Herzégovine.

Source : e-novine.com, le 6 septembre 2011.

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27 ans de prison pour l'ancien chef de l'armée Perišić

 

 

 

 

"Gazde", l'ensemble de tamburas autrefois populaire avait une chanson où les paroles disaient "Qu'est-ce qu'il y a de si triste chez les gens pour que tu t'introduises dans la vie d'autrui". On pourrait paraphraser leur texte et dire "Qu'est-ce qu'il y a de si spécial chez les curés de Zadar pour qu'il séduisent autant de femmes !?" D'emblée nous voudrions nuancer, nous ne songeons pas à tous les prêtres. Toutefois ces derniers temps les cas se multiplient où il est établi que les liens entre prêtres et femmes se resserrent, et pas seulement sur le plan du ressourcement spirituel.

L'affaire la plus récente est celle de don Boris Pedić qui vivait en compagnie de trois femmes, lesquelles n'étaient pas des bonnes soeurs. Quoique pour le quatuor la situation n'avait rien d'anormal, il semble que dans cette histoire quelque chose clochait quelque peu avec la vocation sacerdotale étant donné que don Pedić a été muté de sa paroisse à Škabrnja pour celle de Vrsa.

La deuxième affaire de Zadar dans laquelle les prêtres commercent avec les femmes d'une façon somme toute peu glorieuse est celle de don Emil Bilaver, à qui des messages injurieux avaient été adressés l'année dernière au moyen de graffitis badigeonnés sur son église. Le surnom que lui avait octroyé les auteurs de ces graffitis était "Don Jebac" ("Monseigneur Baiseur"). Bien que ce prêtre soit extrêmement populaire et que tous aient publiquement condamné ce geste consistant à défigurer une église, on n'en raconte pas moins dans la ville que le curé Bilaver a lui-même induit un tel sobriquet par son comportement.

Le troisième exemple le plus explicite de concupiscence dont font preuve les curés de Zadar est l'enregistrement audio d'une conversation téléphonique menée ces jours-ci entre un certain prêtre de Zadar (dont la rédaction tait le nom) et une dénommée Maria. Un enregistrement en possession de la rédaction Z NET. Le contenu de l'entretien : 


Maria : Ca me gêne un peu mais est-ce que je peux vous demander quelque chose ? Lorsque je vous ai écouté... j'étais toute mouillée.

Le curé : Où m'avez-vous écouté ?

Maria : Ben à l'église.

Le curé : Quand ça ?

Maria : Là, à ce sermon...

Le curé : Dimanche ?

Maria : Oui, avouons-le, je vous trouve beau et séduisant aussi. Je voudrais avoir quelque chose avec vous.

Le curé : Et bien viens alors.

Maria : D'accord, j'arrive tout de suite. 



Source : david-udruga.hr, le 5 septembre 2011.

Afin de de dresser un véritable tableau du parc zoologique, fait de tristesse et d'enfermement et non pas de distraction, les activistes de l'initiative Stop au spécisme se sont enchaînés ce samedi à la barrière installée en face d'une cage du parc zoologique de Zagreb.

Trois activistes se sont en effet enchaînés à l'enclos où sont retenus les singes, à côté de la Direction du parc, afin de souligner comment les animaux se sentent réellement, c'est-à-dire prisonniers, tristes et utilisés. La police a appelé les sapeurs pompiers qui au bout d'un temps ont coupé les chaînes, après quoi les activistes ont quitté le zoo.

"Le message des activistes est que les parcs zoologiques n'ont rien d'amusant lorsque vous vous trouvez de l'autre côté de la cage ; que l'enfermement et l'exploitation ne peuvent être élevés au rang de divertissement dès lors qu'il est clair que les animaux n'ont pas leur place dans des cages ni dans des villes où des milliers de gens leur rendent visite et ainsi les dérangent, ce qui dans leur habitat naturel n'aurait jamais lieu."

[...]

L'initiative "Stop au spécisme" insiste que les animaux ne sont pas là pour qu'on les mange, qu'on boive leurs sécrétions, qu'on porte leur fourrure, leur laine, leur peau, leurs plumes ou leur soie, qu'on les soumette à des expériences, qu'on les maintienne enfermés ou qu'on les exploite à quelque "fin" que ce soit.


Source : h-alter.org, le 5 septembre 2011.

Sur l'introduction du spécisme en Croatie, voir le blog La Croatie diverse (deuxième article).

 

Mirko Ilić

 

 

Né en Bosnie-Herzégovine en 1956, Mirko Ilić est aujourd'hui graphiste à New York, il est auteur de plusieurs illustrations pour des albums musicaux, des couvertures de livres et de magazines (dont « Time Magazine »), auteur de logos (dont le « Auschwitz Jewish Center ») et de quelques génériques cinématographiques. Il est également coauteur de livres sur le graphisme, dont un recueil cosigné avec Milton Glaser « The Design of Dissent : socially and politically driven graphics ».

Mirko Ilić est également coauteur du livre "Icônes du graphisme - Influences et inspirations d’hier et d’aujourd’hui"

Site personnel : http://www.mirkoilic.com/