Afin de de dresser un véritable tableau du parc zoologique, fait de tristesse et d'enfermement et non pas de distraction, les activistes de l'initiative Stop au spécisme se sont enchaînés ce samedi à la barrière installée en face d'une cage du parc zoologique de Zagreb.
Trois activistes se sont en effet enchaînés à l'enclos où sont retenus les singes, à côté de la Direction du parc, afin de souligner comment les animaux se sentent réellement, c'est-à-dire prisonniers, tristes et utilisés. La police a appelé les sapeurs pompiers qui au bout d'un temps ont coupé les chaînes, après quoi les activistes ont quitté le zoo.
"Le message des activistes est que les parcs zoologiques n'ont rien d'amusant lorsque vous vous trouvez de l'autre côté de la cage ; que l'enfermement et l'exploitation ne peuvent être élevés au rang de divertissement dès lors qu'il est clair que les animaux n'ont pas leur place dans des cages ni dans des villes où des milliers de gens leur rendent visite et ainsi les dérangent, ce qui dans leur habitat naturel n'aurait jamais lieu."
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L'initiative "Stop au spécisme" insiste que les animaux ne sont pas là pour qu'on les mange, qu'on boive leurs sécrétions, qu'on porte leur fourrure, leur laine, leur peau, leurs plumes ou leur soie, qu'on les soumette à des expériences, qu'on les maintienne enfermés ou qu'on les exploite à quelque "fin" que ce soit.
Source : h-alter.org, le 5 septembre 2011.
Sur l'introduction du spécisme en Croatie, voir le blog La Croatie diverse (deuxième article).