D'après le site abrasmedia.info, le Syndicat policier de Serbie s'est associé au mouvement ultranationaliste Dveri Srpske pour condamner la tenue de la prochaine Gay Pride, prévue pour le 2 octobre. Cela confirme la dérive de ce syndicat.
Le texte que le site publie est à prendre avec une certaine ironie, quoique...
Belgrade : Le Syndicat policier de Serbie (PSS) et le mouvement Dveri Srpske ont profité d'une réunion conjointe pour appeler les représentants des organisations LGBT à renoncer à la Gay Pride annoncée.
Ce serait ainsi démontrer qu'il y a prise en compte du risque de sécurité ainsi que compréhension pour les valeurs traditionnelles et la responsabilité sociale, lit-on dans le communiqué.
Si les organisations LGTB ne renoncent pas à organiser la Gay Pride, le Syndicat de la police et Dveri Srpske ont annoncé qu'ils s'adresseraient aux organes de l'Etat afin de l'empêcher.
Incroyable, bon sang, mais qu'est-ce que le Syndicat de la police et le mouvement Dveri ont en commun que pour organiser ensemble des réunions et y faire part de leurs positions à l'opinion ? Pour moi c'est comme si le Syndicat de la police avait organisé une rencontre avec l'organisation du Front National ou toute autre organisation extrémiste. Qu'est-ce qui vous prend les gars ? Qu'est-ce que vous mijotez ? Mais ce sont ces mêmes membres de Dveri qui ont semé le chaos lors de la dernière Gay Pride !
Est-ce que ce communiqué signifie que la police s'est "reconvertie" et qu'elle a l'intention de défendre les fauteurs de trouble ? Si le Syndicat de la police soutient le mouvement Dveri, alors que Dieu nous vienne en aide, quand bien même, à en croire l'Eglise orthodoxe serbe, il est du côté de ce mouvement. Je pense qu'il est préférable pour la population Gay de ne pas se rendre à la Gay Pride si elle ne veut pas se faire casser la figure par les éléments de Dveri, mais aussi par la police.
Après cela peut-être les gays et lesbiennes se feront-ils dénoncer pour comportement violent et trouble à l'ordre public.
Comment comprendre cela ?
Si tu ne peux pas venir à bout des casseurs, alors associe-toi à eux : "Cogne, cogne les pédés !" "On vous attend de pied ferme !"
Source : abrasmedia.info, le 23 septembre 2011.
Etats-Unis: Michael Moore boycotte l'Etat où Troy Davis a été exécuté
Washington — Le cinéaste américain Michael Moore a décidé de faire retirer des librairies de Géorgie tous les exemplaires de son dernier livre pour protester contre les "assassins" qui dirigent cet "Etat meurtrier" aux Etats-Unis, où Troy Davis a été exécuté mercredi soir.
Le cinéaste et auteur a annoncé jeudi sur son compte Twitter qu'il avait "demandé à son éditeur d'enlever tous les exemplaires de (son) livre de toutes les librairies de Géorgie", un Etat du sud-est des Etats-Unis.
"Je ne veux pas faire d'affaires avec un Etat qui autorise ces actions haineuses", ajoute-t-il, "je ne veux pas faire d'affaires avec un Etat où la majorité de la population permet le meurtre d'innocents".
Sur son site internet, le cinéaste "encourage tous ceux que je connais à ne jamais se rendre en Géorgie, à ne rien acheter qui vient de là, à ne pas faire d'affaires avec le Géorgie".
Si son livre n'est pas retiré, "je ferai don des droits d'auteur rapportées par le livre en Géorgie pour aider à triompher des racistes et des assassins qui dirigent l'Etat. Je demande à tous les Américains qui ont une conscience d'éviter tout ce qui a à voir avec l'Etat meurtrier de Géorgie", déclare-t-il.
Le cinéaste est actuellement en tournée promotionnelle pour son dernier ouvrage, un livre de mémoires, "Here comes trouble" (Et les ennuis arrivent).
Troy Davis, un Afro-Américain de 42 ans, devenu un symbole de la lutte contre la peine capitale, a été exécuté mercredi aux Etats-Unis par injection mortelle après avoir clamé son innocence jusqu'au bout, malgré les doutes sur sa culpabilité et une mobilisation internationale.
Il avait été condamné à mort en 1991 pour le meurtre d'un policier blanc.
Source : AFP, le 22 septembre 2011.
J'espère que d'autres s'associeront à sa démarche.
Rapprochement de Belgrade sans reconnaître le Kosovo ?
La Serbie ne sera pas contrainte de reconnaître l'indépendance du Kosovo pour se rapprocher de l'Union européenne, a souligné lundi la Commission européenne, estimant que ce qui comptait était la "normalisation" de leurs relations "au fil du temps".
En recevant à Bruxelles le vice-Premier ministre serbe Bozidar Delic, le commissaire européen à l'élargissement, Stefan Füle, s'est réjoui des progrès récemment réalisés par la Serbie et notamment de l'arrestation des criminels de guerre Ratko Mladic et Goran Hadzic.
M. Füle, qui doit statuer en octobre sur la demande de Belgrade de se voir accorder le statut de candidat à l'UE, a appelé la Serbie à intensifier son travail en vue de réformes et à poursuivre son rapprochement avec le Kosovo.
"La reconnaissance du Kosovo n'est pas une condition officielle (mise) au processus d'intégration européenne, mais ce qui compte est de parvenir à la normalisation des relations de la Serbie avec le Kosovo au fil du temps", a souligné M. Füle.
En recevant peu après la ministre kosovare chargée de l'intégration européenne, Vlora Çitaku, M. Füle s'est réjoui de la décision du Kosovo de "lever l'embargo sur les biens serbes".
"J'espère que le rétablissement de la liberté de circulation des biens dans les deux sens sera rapidement possible", a souligné M. Füle, qui espère aussi que "la prochaine série de négociations" entre Serbes et Kosovars se soldera par de "nouveaux accords".
Les négociateurs serbes et kosovars doivent se retrouver à la fin du mois de septembre pour de nouveaux pourparlers dans le cadre de leur dialogue entamé sous les auspices de l'UE. Début septembre, Belgrade et Pristina avaient trouvé un accord pour régler le différend douanier qui avait entraîné les deux pays au bord d'un conflit fin juillet.
Source : 7sur7.be, le 22 septembre 2011.
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