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Le début de la rentrée scolaire approche. Mais est-ce que sur chaque banc d'école les élèves bénéficient-ils des mêmes conditions ? A Vukovar les écoliers de nationalité serbe et croate ne fréquentent pas les mêmes classes, ne se servent pas des mêmes manuels, ne débattent pas ensemble de thèmes communs. Au lieu de les unir, l'école les sépare.

Une enquête sur la qualité de l'enseignement à Vukovar a révélé que jusqu'à 71,4% des parents ne sont pas satisfaits par la façon dont le système éducatif est organisé dans cette ville.

Le court document présenté ci-dessous (en serbo-croate), réalisé l'année dernière par Fade in, traite des écoles de Vukovar strictement séparées selon un critère national ainsi que des efforts menés en vue de créer une "Nouvelle école" où pourraient s'inscrire les élèves de toutes les nationalités.

 

 

 

 

Croatie: l'ex-Premier ministre Sanader inculpé pour avoir touché des fonds

Zagreb - L'ancien Premier ministre croate, Ivo Sanader, a été inculpé mercredi par la justice locale pour avoir touché dans les années 1990 une provision de l'équivalent de 480.000 euros venant d'un prêt accordé au gouvernement croate par une banque autrichienne, a-t-on indiqué de source judiciaire.

M. Sanader est le plus haut dirigeant croate inculpé pour corruption par la justice locale, qui a redoublé d'efforts ces derniers temps dans la lutte contre ce fléau, sous la pression de l'Union européenne à laquelle la Croatie devrait adhérer en 2013.

Il fait l'objet d'enquêtes dans six autres affaires estimées à plusieurs millions d'euros, mais il s'agit de sa première inculpation.

Le bureau national de lutte contre la corruption et le crime organisé (USKOK) a inculpé M. Sanader d'"abus de pouvoir (...) pendant la guerre patriotique (1991-95), une période de grande inflation et des taux d'intérêt particulièrement importants, où la Croatie trouvaient difficilement des banques pour emprunter de l'argent", explique-t-on dans un communiqué.

Selon le parquet, la banque autrichienne Hypo Alpe Adria Group (HGAA) avait versé à M. Sanader une provision de 7 millions de schillings (482.000 euros), soit 5% du montant (140 millions de schillings, près de 10 millions d'euros) prêté en 1995 au gouvernement croate.

M. Sanader avait participé à l'époque (en 1994 et 1995) en sa qualité du ministre adjoint des Affaires étrangères, aux négociations portant sur ce prêt, selon la même source.

Interrogé fin juillet par les agents d'Uskok à propos de cette affaire, M. Sanader a nié son implication.

Le parquet a par ailleurs conseillé une saisie des biens de M. Sanader de l'équivalent du préjudice présumément causé à l'Etat.

M. Sanader, 58 ans, a dirigé le gouvernement de 2003 à 2009, avant sa démission soudaine.

Il a été arrêté en décembre 2010 en Autriche et incarcéré à Zagreb depuis son extradition par l'Autriche à la mi-juillet. Un juge d'instruction a prolongé à la mi-août sa détention préventive de deux mois.

Source : AFP, le 31 août 2011.

 

Le site Global Voices s'intéresse lui aussi au drapeau de l'amitié en publiant des commentaires de lecteurs serbes et croates.

 

 

 

 

 

 

 

Les policiers serbes ne veulent pas assurer la Gay pride de Belgrade ! "Nous n'admettrons pas d'être à nouveau des pigeons d'argile, que l'on nous frappe, nous blesse et nous humilie", lit-on dans un communiqué émis par la branche de Novi Sad du Syndicat de la police serbe, cité par le journal Press.

"Le syndicat de la police serbe ne peut admettre que les officiers de police versent leur sang pour un quart de pain, un gâteau, un 1/2 litre d'eau et une indemnité journalière de 400 dinars. Si les employés dans la police doivent payer le prix de l'intégration européenne, alors ils le feront lorsque le gouvernement de Serbie garantira aux officiers de police les standards et conditions de travail équivalents à ceux que les pays européens garantissent à leurs propres policiers", indique le Syndicat de la police.

Les policiers soutiennent le droit de quiconque d'organiser un rassemblement public, mais ils estiment que ce rassemblement doit être sûr et conforme aux lois de la Serbie. Ils signalent par ailleurs que l'organisateur du rassemblement est tenu d'assurer la manifestation par des agents de sécurité en nombre suffisant afin d'éviter les troubles à l'ordre et à la paix publics ainsi que la commission d'infractions.

"La police ne peut et ne saurait souffrir des coups, des jets de pierre et des attaques d'hooligans simplement parce que quelqu'un en a donné l'ordre. Que cette personne vienne et se tienne à la tête du cordon et qu'elle donne alors ses ordres", font savoir les policiers. "De même qu'un nombre de citoyens de Serbie a le droit de manifester ses opinions, un autre nombre de citoyens a autant le droit de ne pas subir les conséquences découlant des décisions hâtives et précipitées de ces citoyens", conclut la police serbe.


Source : h-alter.org, le 30 août 2011.