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Samedi, lors d'un rassemblement à la Maison des Syndicats de Belgrade, plusieurs milliers de partisans et de membres du Parti radical serbe (SRS) ont témoigné de leur appui au peuple libyen et à son chef Mouammar Kadhafi dans sa lutte contre les insurgés, tout en accusant le président serbe Boris Tadić d'avoir un comportement "honteux" envers ce pays.

D'après l'agence de presse serbe Beta, les dirigeants du SRS ont apporté leur soutien au peuple libyen et à Mouammar Kadhafi "dans la lutte contre les pays occidentaux" et ils ont fait passé le message "que les Serbes sont aux côtés de leur peuple frère au moment de l'agression criminelle de l'OTAN".

Le rassemblement auquel ont répondu plusieurs milliers de partisans et de membres du SRS a débuté au chant de "Préparez-vous, préparez-vous les tchetniks" ainsi qu'en entonnant les hymnes serbes et libyens. Après quoi le plus jeune fils du président du SRS Vojislav Šešelj a lu une lettre de son père adressée au peuple libyen et à Kadhafi. Il est dit dans la lettre que "les puissances mondialistes tuent des civils innocents et détruisent un pays souverain afin d'anéantir le système et d'amener au pouvoir des traîtres au peuple libyen", et que "le but de l'action [est] l'élimination de Kadhafi, un chef qui a assuré à son peuple la prospérité et à son pays le prestige dans le monde".

Le vice-Président du SRS, Dragan Todorović, a fermement condamné "le régime de Boris Tadić" et il a accusé le président d'avoir introduit contre la Libye des sanctions sous le diktat des USA et des puissances occidentales. Todorović a comparé l'agression contre la Libye avec le bombardement de la République fédérale de Yougoslavie en 1999, en y voyant "la même mission, si ce n'est qu'elle s'appelle différemment".

S'adressant aux participants, Ahmed Mezuhi, présenté comme un proche ami de Kadhafi, a déclaré que le peuple libyen et son chef luttent courageusement et qu'ils "ne permettront pas qu'on arrache leur pays". Il a qualifié le peuple serbe de "lions des Balkans" et il a remercié pour le large soutien de l'opinion et pour le groupe Facebook exprimant l'appui du peuple serbe à Kadhafi, lequel groupe compte aujourd'hui 67 mille membres.

Le Parti radical serbe est actuellement l'un des partis d'opposition au parlement serbe. A la fin du mois d'octobre 2008, [suite à une scission] il en est né le Parti serbe pour le Progrès (SNS), grâce à d'anciens membres du SRS qui se sont joints à Tomislav Nikolić, l'ancien adjoint de Šešelj. D'après les sondages d'opinion publiés par les médias serbes, le SNS fait figure de premier parti d'opposition et de principal concurrent du Parti démocratique (DS), pivot de l'actuelle coalition au pouvoir.


Source : abrasmedia.info, le 10 avril 2011.

Jugeant que la Révolution arabe dans son ensemble est décidément trop dangereuse, les Occidentaux sont en train de retirer petit à petit leur appui aux insurgés libyens, et cela sous les prétextes les plus fallacieux.

 

Par conséquent en prenant le contre pied des analyses gauchistes et altermondialistes, mon analyse du conflit libyen était meilleure que ce qui nous est généralement proposé. 

 

Je m'excuse de ce manque total de modestie, mais il s'avère que j'ai eu raison contre tous. Néanmoins je n'ai pas d'analyse claire de ce qui se passe, ni n'en ai les moyens. Ce qu'il faut retenir de tout ceci est que nous manquons cruellement d'intellectuels de pointure capables de nous éclairer sur ce qui se passe. 

 

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Ici je me borne à noter quelques faits que l'on perd de vue, ce qui trouble les analyses : 

 

• Kadhafi est le premier dirigeant arabe à regagner du terrain contre la révolution arabe.
• Plus qu'un sionniste, BHL est quelqu'un en mal de publicité.
• A peine l'OTAN a-t-il pris le commandement des opérations que les Américains se sont retiré d'une participation active aux combats !!!! 

Ce dernier fait est certainement le plus troublant. A lui seul il montre qu'il faut revoir entièrement notre grille de lecture des événements à l'échelle mondiale. En fait, les événements en Libye nous montrent que toute la structure des rapports de force mondiaux traditionnels est soumise à de violentes distorsions. 

 

 

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Enfin je conclus par un article avec des faits : 

 

 

L'exaspération des Israéliens est à son comble. Depuis Gaza, les missiles du Hamas sont capables d'atteindre Tel-Aviv.

Les guerres civiles qui s'éternisent en Libye et en Côte d'Ivoire, les éruptions qui peinent à déboucher sur des changements au Yémen et en Syrie, ont temporairement relégué au second plan un conflit latent, bien plus grave par ses conséquences : la guerre qui couve entre Israël et le Hamas palestinien agissant en faux nez de l'Iran. Car depuis quelques semaines, une situation nouvelle existe, conséquence des bouleversements intervenus en Égypte.

Avec le renversement de Moubarak, Israël et l'autorité palestinienne de Mahmud Abbas ont vu revenir dans les allées du pouvoir, au Caire, des gens qui ne leur sont guère favorables. Ainsi les autorités égyptiennes ont-elles fermé les yeux cette semaine sur une rencontre entre un dignitaire du Hamas et un envoyé spécial de Téhéran. Un rendez-vous quasi officiel, impensable il y a quelques mois.

Opération israélienne

C'est dans cette ambiance de tension de nouveau exacerbée que s'est produit, mardi 5, au Soudan, un événement qui n'a fait que quelques lignes dans la presse et qui constitue pourtant à la fois une opération militaire d'une précision étonnante et un signal d'alarme directement adressé à l'Iran : ce matin-là, à une dizaine de kilomètres de l'aéroport de Port-Soudan, sur la mer Rouge, quatre grosses voitures noires roulent à vive allure vers la ville. Soudain, venu d'on ne sait où, mais sans doute d'un avion ou d'un drone, un missile vient frapper l'un des quatre véhicules. Or, non seulement celui-ci est détruit par le tir, mais il explose en un spectaculaire feu d'artifice. Une déflagration qui ne peut s'expliquer que par la présence à son bord d'une quantité importante de munitions. Les trois autres voitures continuent leur course vers Port-Soudan, sans demander leur reste.

Pour tous les experts de la guerre secrète, il est clair que le tir, probablement guidé par un bateau au large des côtes soudanaises, était parfaitement ciblé sur le véhicule qui contenait des munitions et sans doute des missiles. Et il est tout aussi évident pour eux que cette opération, exécutée avec une remarquable précision est l'oeuvre des Israéliens.

18 Palestiniens tués

D'ailleurs, si, le lendemain, Tsahal et le Mossad refuseront de commenter l'incident, la presse israélienne fera des titres sur la mort d'un chef du Hamas dans une opération destinée à montrer que Jérusalem n'acceptera jamais le trafic d'armes entre l'Iran et le mouvement qui a la maîtrise de Gaza.

Le mois dernier, l'arraisonnement par les commandos marines israéliens d'un cargo battant pavillon panaméen qui faisait route vers Port-Soudan, avec 50 tonnes d'armes dans ses cales, avait confirmé la filière dont on connaissait déjà les principales étapes : les armes sont embarquées dans le port iranien de Bandar Abbas, destination le Soudan. De là, une noria de camions les achemine vers le Sinaï où les tribus bédouines se sont trouvé un business beaucoup plus rentable que celui de l'élevage des moutons : les tunnels par lesquels on fait passer vers la bande de Gaza toutes sortes de marchandises de contrebande. Et de plus en plus d'armes et, en particulier, de roquettes. De plus en plus performantes et sophistiquées et capables d'atteindre Tel-Aviv. Des engins comme les quelque 70 qui ont été tirés sur Israël depuis trois jours. Et dont le premier avait atteint un autobus scolaire israélien. Provoquant des ripostes ciblées et quasi immédiates qui ont tué 18 Palestiniens.

Lors d'une récente réunion avec ses chefs militaires dans la Situation Room de la Maison-Blanche où il était en principe question de la Libye, Barack Obama aurait dit que la vraie préoccupation du moment était moins le renversement de Kadhafi que la façon d'éviter que tout le Proche-Orient ne s'embrase à la suite d'un dérapage entre Israël et l'Iran par Hamas interposé. On n'en est pas loin.

 

Source : lepoint.fr, le 10 avril 2011. 

 

 

 

 

 

 

Le nouveau visage de la Croatie

 

 

Sur Cro Revolution TV une brochette de vidéos des récentes manifestations en Croatie.

 

On remarquera l'apparition d'un élément nouveau dans le paysage croate : le policier. Moi qui vit depuis une dizaine d'années en Croatie je peux témoigner que l'Etat policier a considérablement marqué des points ces deux dernières années. Même la Croatie de Sanader avait un autre visage. 

 

Le règne de l'Ordore Kosur, lui, est définitivement placé sous le signe du policier omniprésent. 

 

Il faut dire que l'Ordore Kosur n'a aucune légitimité. Les Croates n'ont pas voté pour elle. On sait même qu'elle est une machine à perdre les élections. Elle est arrivée là où elle est parce qu'elle est le pur apparatchik. 

 

Sa seule légitimité c'est celle que l'Europe lui a conférée : celle de tout vendre. Et plus elle vend moins il y a d'investissements. Etrange paradoxe. Mais ce n'est qu'un paradoxe apparent. En fait l'Ordore Kosur en vendant tout touche directement à la substance même de la nation croate. Elle la mine de l'intérieur, l'affaiblit et la rend de moins en moins intéressante.

 

Car contrairement à ce que beaucoup croient, et pas seulement les gens au profil conservateur, la vraie substance de la Croatie ce n'est pas l'Eglise catholique ou les anciens combattants ou la Guerre pour la Patrie ou le HDZ ou Tuđman ou quoi que ce soit d'autre. Non la vraie substance de la nation croate c'est de contrôler ses propres ressources. En ce sens la Croatie est une vraie nation comme tant d'autres, mais jusque quand ?

 

 

 

 

 

 

 

 Interception par la police d'un homme qui tente d'accéder à la Place Saint-Marc pour y prier

 

 

La Serbie s'attend à moderniser les tanks au Koweït, les entrepreneurs croates sont les bienvenus

Le ministre de la Défense de Serbie, Dragan Šutanovac, a déclaré samedi que la Serbie allait signer avec le Koweït un accord de coopération dans le domaine de l'industrie de la défense et il a évoqué la possibilité que les fabricants de Slovénie et de Croatie se joignent à l'éventuel travail de remise en état et de modernisation des tanks M-84 au Koweït.

Šutanovac a déclaré à l'agence de presse Tanjug que l'accord serait signé dans le cadre de la visite d'une délégation serbe au Koweït les 10 et 11 avril, visite qui sera menée par le président serbe Boris Tadić.

D'après Šutanovac, l'accord permettra de "poursuivre la collaboration entre les deux armées et, ce qui est plus important encore, de collaborer dans le domaine de l'industrie de la défense".

Šutanovac a dit s'attendre à que ce que la signature de l'accord signifie un pas de plus pour que la Serbie se voie confier le travail de remise en état et de modernisation de 149 tanks M-84 que l'ex-Yougoslavie avait exportés au Koweït et qui sont aujourd'hui en usage.

Il a expliqué qu'à l'époque ces tanks étaient véritablement fabriqués dans toute l'ex-Yougoslavie, mais qu'aujourd'hui la Serbie est en mesure de réaliser la remise en état avec l'aide des industries de Russie et de France. "Si des fabricants de Slovénie et de Croatie se proposent à nous sur le principe du marché, nous travaillerons volontiers pour faire en sorte d'être l'intégrateur des industries de la défense de toute l'ex-Yougoslavie", a-t-il ajouté.


 

Srbijanski ministar obrane Dragan Šutanovac izjavio je u subotu da će Srbija s Kuvajtom potpisati sporazum o suradnji na području obrambene industrije i naveo mogućnost da i izvođači iz Slovenije i Hrvatske budu uključeni u eventualni posao remonta i modernizacije jugoslavenskih tenkova M-84 u Kuvajtu.

Sporazum će, rekao je Šutanovac srbijanskoj agenciji Tanjugu, biti potpisan u sklopu posjeta srbijanskog državnog izaslanstva Kuvajtu 10. i 11. travnja, koje će predvoditi predsjednik države Boris Tadić.

Sporazum će, po njegovim riječima, omogućiti "i daljnju suradnju dviju vojske i ono što je još važnije - suradnju u području obrambene industrije".

Šutanovac je rekao kako se očekuje da potpisivanje ovog sporazuma bude korak ka tome da Srbija dobije posao remonta i modernizacije 149 tenkova M-84 koje je bivša Jugoslavija izvezla Kuvajtu i koji su i danas u upotrebi

Objasnio je kako su to tenkovi koje je u to vrijeme radila doslovno cijela bivša Jugoslavija, ali da danas Srbija može napraviti remont uz pomoć obrambenih industrija Rusije i Francuske. "Ukoliko nam se na tržišnom načelu ponude i izvođači iz Slovenije i Hrvatske, rado ćemo raditi sa željom da budemo integrator obrambenih industrija cijele bivše Jugoslavije", dodao je.

Source : business.hr, le 9 avril 2011.

 

Lecture :

 

1. Le fabuleux gringo de Nikšić
2. Ratko Knežević - salir le nom de Đinđić, détruire Subotić
3. Ne vendez pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué
4. Le faux roi Ratko le Petit  

Source : e-novine.com