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Balkanikum

posté le 09-04-2011 à 18:42:42

Croatie : recul de 79% des investissements directs étrangers en 2010



Les investissements directs étrangers (IDE) ont reculé de 79% en Croatie en 2010, par rapport à l'année précédente, la plus mauvaise performance depuis 1996, témoignant des conséquences de la crise économique mondiale sur ce pays, a indiqué la Banque nationale croate (HNB).


Les investissements étrangers se sont élevés à 439,9 millions d'euros en 2010, contre près de 2,1 milliards d'euros en 2009, selon les chiffres préliminaires publiés samedi sur le site internet de la HNB.


Les effets de la crise économique sur les investissements étrangers en Croatie étaient déjà perceptibles en 2009, lorsque le pays balkanique, candidat à l'adhésion à l'Union européenne, avait enregistré une baisse des IDE d'environ 55% en rythme annuel.


Le pays, qui a connu un développement économique accéléré depuis la fin de la guerre (1991-95) grâce à une industrie touristique florissante, avait enregistré jusqu'alors une augmentation quasiment linéaire des investissements directs étrangers. En 2008, année record, la Croatie avait attiré 4,2 milliards d'euros d'IDE.


Les investisseurs belges (166 millions d'euros), italiens (112 millions) et luxembourgeois (111 millions) ont été les plus importants en Croatie en 2010.
De 1993 à 2010, la Croatie a attiré pour 24,5 milliards d'euros d'investissements directs étrangers, notamment dans le secteur financier (8,6 milliards).


L'Autriche est toujours le plus important investisseur dans le pays, avec durant cette même période, 6,2 milliards d'euros, durant cette même période.
L'économie croate s'est contractée de 1,4% en 2010, en rythme annuel, après un premier recul de 5,8% en 2009.

 

 

Source : lesechos.fr, le 9 avril 2011. 

 

 

 


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posté le 08-04-2011 à 11:31:25

Les habitants de Rijeka ont réveillé les conducteurs
 

A la différence de Zagreb où les manifestations se sont un peu essoufflées, aujourd'hui Rijeka était en effervescence.

Pour preuve que les manifestants de Rijeka n'ont pas l'intention de renoncer tant que le gouvernement croate ne sera pas tombé, ils ont repris place au vieil endroit tout près de Konto et, engoués comme jamais, ils ont inauguré un nouveau parcours armé de banderoles et de sifflets.

La circulation a connu un moment de chaos lorsqu'au lieu d'emprunter le Korzo depuis l'avenue Fiumara, ils ont continué leur marche jusqu'au Théâtre national Ivan Zajc puis jusqu'en direction de la gare de Žabica. Et c'est ainsi que parmi les voitures, les autocars et un train à l'arrêt, ils ont occupé la ville.

Les policiers nombreux mais surpris ne sont pas parvenus à arrêter la circulation, ignorant la direction qu'allaient prendre les manifestants. Tout s'est néanmoins déroulé sans incidents ; les conducteurs encourageaient à coups de klaxons pour que le Parlement soit dissolu. De leur côté les manifestants étendaient leurs banderoles par dessus les voitures. Arrivés rue Zanonova ils se sont engagés dans la rue Adamićeva où ils ont réveillé par hasard un SDF assoupi sur un banc, avant de poursuivre par cette artère jusque l'hôtel Kontinental.

Pour que tout cela ne reste pas sans paroles prononcées, Marin Miočić Stošić a lancé à la fin que tous les grands chefs qui font mine de sauver la patrie sont de grands menteurs, car jamais on ne les voit aux côtés du peuple.

"Nulle part les professeurs d'universités qui apprennent à notre jeunesse à se cacher dans les trous. Où sont les étudiants à qui incombe le futur, où sont les travailleurs, où sont ceux qui depuis des mois n'ont pas touché leur salaire. Voilà qui est hypocrite !", a conclu Stošić.

Profondément convaincus que chacune de leurs actions et manifestations rognent peu à peu les ailes du HDZ, qui finira par disparaître de la scène politique et de l'histoire, ils ont annoncé que ce type d'actions, "de subtiles et bonnes provocations au point que les conducteurs les encouragent", auront lieu chaque mercredi tandis que le samedi se dérouleront des manifestations pacifiques sur le Korzo.


Source : tportal.hr, le 6 avril 2011.
 


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posté le 08-04-2011 à 09:56:44

Croatia protests show failure of political promise
 


Economic slump and institutionalised corruption have invited anti-capitalist sentiments for the first time since socialism

 

 

Twenty years after declared independence and its first multi-party elections, after ecstatic promises of prosperity and freedom under parliamentary capitalism, Croatia finds itself in the midst of a wave of mass protests with news that unemployment is forecast to rise to 20% at the end of March.

 

"I cannot afford food and clothes for my family", "20 years is enough, political oligarchy has to go" are typical messages heard from the protesters on the streets of Zagreb and other cities. There are no official organisers and no particular event has ignited it. Only 200 people turned up at the first protest announced on Facebook on 22 February. Soon after, a pattern developed, and crowds of between 8,000 and 10,000 have since attended. Banks, national television, political parties HQs and prominent politicians' residencies are all visited as part of the marches. New protests are announced and discussed at the Facebook page, with 33,000 participants.

 

The feeling on the streets is best exemplified by the nickname of one of the Facebook protest page admins, "I want the future". Older generations feel tired and cheated, while the younger ones see no prospects, no future. Jobs are easy to lose, very hard to come by, and having one for most workers means being able to afford only the basics. Even the average foods for the EU standard, like cheese, meat and fruits, look more and more like luxuries for increasingly large sections of the population. Many struggle to educate their children at university level, while significantly reduced state services, such as the health system, are rife with bribes.

 

The background to the protests is 20 years of economic slump. Initially, this was driven by the 1989 pro-market economic reforms and the war, which disrupted the entire state and its industry; later it resulted from consequent governments shattering the economy under the auspices of privatisation. Industries have been torn to pieces, manufacturing and production wound down, while banking, telecommunications and other services have been sold off cheaply. Former prime minister Ivo Sanader is currently in prison in Austria, awaiting trial for an alleged kickback from the Austrian Hypo bank. The Croatian government has in the past year launched several large-scale investigations, arresting a number of former ministers and corporate directors.

 

Hoping that it would please both the EU officials and the people, these investigations instead gave birth to a widely held view that the conservative Croatian Democratic Union (HDZ) government was too complicit in corruption to be in a position to clean it up. Since the biggest opposition party, the Social Democratic Party (SDP), has failed to do anything substantial about the problems, it should come as no surprise that at the protests both SDP and HDZ flags, along with the EU one, were burned in ange. 

 

The protesters are a diverse crowd. While those who are against capitalism, privatisation and the EU, and support direct democracy and social welfare, are currently in a minority, I suspect these voices will grow. Yet plausible political change will be incredibly hard to establish: who expected the fall of east European socialism as rapidly as it happened? Who expected a military siege in the heart of Europe when Sarajevo and Bosnia were left to bleed in agony as recent as the 1990s?

 

But plausibility is not the criteria one should judge the latest events by. The collective will of the people and their ability to suddenly turn the pages of history is. Recent events in Tunisia and Egypt have reminded us of this. However, there is a significant difference. Instead of authoritarian regimes, in Croatia it is parliamentary capitalism that may end up on trial by the people. The protests continue.

 

Par Tony Prug 

 

Source : guardian.co.uk, le 2 avril 2011. 

 

 

Un grand merci à Dragan pour la traduction en français 

 

 


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posté le 07-04-2011 à 13:41:29

Plutôt qu'à Zagreb les syndicats croates manifestent à Budapest !
 

Deux grandes centrales syndicales se sont décidées à manifester. Non, elles ne comptent pas se joindre aux nombreuses manifestations qui ont lieu dans les rues des villes croates, simplement elles amèneront leurs affiliés à une "excursion active" en Hongrie !

A l'appel de la Confédération des syndicats indépendants de Croatie (Nezavisni Hrvatski Sindikati) et de l'Union des syndicats autonomes de Croatie (Savez Samostalnih Sindikata Hrvatske), les syndicalistes croates s'en vont manifester ce samedi à Budapest à bord de quatre autocars. Ils se joindront à la manifestation qu'organise la Confédération européenne des syndicats (CES) avec plusieurs syndicats hongrois.

Les manifestations syndicales se dérouleront sous le slogan « Non à l’Austérité – Pour l’Europe sociale, pour des salaires équitables et pour l’emploi ».

Leur venue à un rassemblement syndical traditionnel ne serait pas si intéressante s'il ne s'agissait de deux centrales syndicales qui boudent obstinément les manifestations antigouvernementales qui ont lieu depuis plus d'un mois dans les villes croates.

Ils n'ont même pas voulu répondre à l'appel lancé par sept syndicats mineurs qui vendredi dernier étaient descendus dans les rues de Zagreb. Ils avaient déclaré qu'ils continuaient à s'en tenir aux négociations avec le gouvernement.




Sindikati umjesto u Zagrebu prosvjeduju u Budimpešti!
 

Dvije velike sindikalne središnjice napokon su odlučile demonstrirati. No, ipak se neće priključiti nekom od brojnih prosvjeda koji se održavaju na ulicama hrvatskih gradova - svoje članstvo vode na 'aktivni izlet' u Mađarsku!

U organizaciji Nezavisnih hrvatskih sindikata i Saveza samostalnih sindikata Hrvatske, hrvatski sindikalisti u subotu s četiri autobusa odlaze na prosvjed u Budimpeštu. Priključit će se prosvjedu koji s nekoliko mađarskih sindikata organizira Europska konfederacija sindikata (ETUC).

Sindikalne demonstracije će se održati pod nazivom "Ne rigidnoj štednji – ZA socijalnu Europu, poštene plaće i radna mjesta".

Odlazak na tradicionalno sindikalno druženje ne bi bio toliko zanimljiv, da se ne radi od dvjema sindikalnim središnjicama koje uporno ignoriranju protuvladine prosvjede koji se više od mjesec događaju u hrvatskim gradovima.

Nisu se željeli odazvati ni prosvjedima sedam manjih sindikata koji su prošli petak izašli na zagrebačke ulice. Poručili su da su i dalje za pregovore s Banskim dvorima.


Source : danas.net.hr, le 7 avril 2011.
 


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