La version anglaise du livre Blokadna Kuharica (Le livre de recettes du blocage) est parue aux éditions Minor Compositions.
Sur la page web du Monthly Review on trouve une brève notice sur cette publication ainsi qu'un lien sur The Occupation Cookbook.
Vladimir "Valter" Perić est né à Prijepolje. Après avoir achevé l'école élémentaire il s'inscrivit à l'Académie du commerce. Désargenté il dût se prendre en charge et assumer lui-même ses études. Après avoir terminé l'Académie du commerce il se rendit à Belgrade pour étudier à la Haute école d'économie et de commerce. Alors qu'il travaillait à la Banque hypothécaire de Sarajevo, il devint en 1940 membre du Comité local du Parti communiste de Yougoslavie pour Sarajevo. Avant cela il était déjà engagé dans le mouvement ouvrier progressiste.
Lorsque les forces de l'Axe eurent occupé la Yougoslavie, Valter continua son activité clandestine à Sarajevo puis il rejoignit rapidement le Détachement de la Lutte de libération nationale de la Majevica dont il devint le commandant à la fin de l'année 1942. Ensuite il incorpora le Détachement de la Lutte de libération nationale de Zenica qui au début s'était rendu célèbre par de nombreuses actions couronnées de succès. Valter fut également le commandant du bataillon de choc dans la Sixième brigade de Bosnie orientale.
Au début de l'année 1943 il fut envoyé à Tuzla pour y mener des opérations clandestines. En dépit des conditions particulièrement difficiles, il s'acquitta également avec succès de toutes les tâches confiées.
Durant l'été 1943, le commandement de la Lutte de libération nationale de Yougoslavie envoya Valter dans des opérations à Sarajevo. Là il devint secrétaire du Comité local du Parti. Combattant expérimenté et fin connaisseur de la ville, il fit beaucoup pour y revigorer le mouvement clandestin. Il aida grandement les unités de partisans engagées dans le secteur de Sarajevo. Il organisa un réseau de renseignement au service des partisans. A plusieurs reprises la Police spéciale tenta sans grand succès de démanteler aussi bien les postes légaux que l'organisation de Sarajevo dans son ensemble. De son vivant Valter était devenu une légende et il était considéré comme l'un des agents les plus expérimentés et les plus courageux du mouvement de libération nationale. Hardi, très intelligent, clairvoyant, il était toujours parvenu à déjouer l'adversaire. Plusieurs fois il s'était rendu en mission spéciale sur le territoire libre ainsi qu'au quartier général de l'Armée de libération nationale yougoslave (NOVJ).
Presque jusqu'à la fin de la guerre c'est lui qui a mené toutes les actions clandestines de l'organisation à Sarajevo. Il est décédé le 6 avril 1945 dans les ultimes combats pour la libération de la ville.
En compagnie d'un groupe de combattants il avait assuré la garde d'une centrale électrique que les Oustachis voulurent détruire durant leur retraite. Dans ces accrochages un obus de mortier mit fin à ses jours.
Vladimir "Valter" Perić a reçu le titre de Héros national de la Yougoslavie le 24 juillet 1943.
Source : http://titanik.bloger.hr/post/vladimir-peric-valter/1045646.aspx
Sculpture à l'effigie de Vladimir "Valter" Perić, à Sarajevo
L'Arnaque
D'après une enquête d'opinion effectuée par l'institut de sondage Hendal, le HDZ est soutenu par seulement 6,8% des électeurs. Ce sondage confirme les précédents réalisés par d'autres instituts et qui tous montrent que le HDZ n'existe plus dans l'univers mental des électeurs croates. Le principal parti d'opposition, le SDP, jouit quant à lui de la maigre estime de 16,2% des électeurs.
Le sondage révèle également que les autres partis au pouvoir ont eux aussi quasiment disparu comme choix politique. Aucun ne passe le seuil électoral (5%), ni ne s'en approche. En effet le parti venant après le HDZ est le HNS (tendance libérale) faisant partie de l'opposition. Or il récolte un misérable 3,3% d'intention de vote.
On peut donc imaginer la légitimité du processus d'adhésion de la Croatie à l'UE dans de telles conditions.
Cela dit, même si les partis au pouvoir étaient crédités de 0% d'intention de vote cela ne changerait rien à l'affaire. Car, on le sait, de négociation d'adhésion il n'y en a point. Tout n'est qu'une vaste braderie.
Mais qu'est-ce que l'Histoire retiendra de cette belle arnaque ?
Peut-être qu'elle retiendra
qu'Alice est merveilleuse,
que Doris est délicieuse,
et que Mladić s'en fout puisqu'il est serbe.
Voir aussi Le Courrier des Balkans sur le même sujet.
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