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Balkanikum

posté le 05-04-2011 à 10:46:16

La version anglaise du livre Blokadna Kuharica (Le livre de recettes du blocage) est parue aux éditions Minor Compositions.

 

Sur la page web du Monthly Review on trouve une brève notice sur cette publication ainsi qu'un lien sur The Occupation Cookbook.

 


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posté le 04-04-2011 à 14:10:26

Vladimir "Valter" Perić
 


Vladimir "Valter" Perić est né à Prijepolje. Après avoir achevé l'école élémentaire il s'inscrivit à l'Académie du commerce. Désargenté il dût se prendre en charge et assumer lui-même ses études. Après avoir terminé l'Académie du commerce il se rendit à Belgrade pour étudier à la Haute école d'économie et de commerce. Alors qu'il travaillait à la Banque hypothécaire de Sarajevo, il devint en 1940 membre du Comité local du Parti communiste de Yougoslavie pour Sarajevo. Avant cela il était déjà engagé dans le mouvement ouvrier progressiste.

Lorsque les forces de l'Axe eurent occupé la Yougoslavie, Valter continua son activité clandestine à Sarajevo puis il rejoignit rapidement le Détachement de la Lutte de libération nationale de la Majevica dont il devint le commandant à la fin de l'année 1942. Ensuite il incorpora le Détachement de la Lutte de libération nationale de Zenica qui au début s'était rendu célèbre par de nombreuses actions couronnées de succès. Valter fut également le commandant du bataillon de choc dans la Sixième brigade de Bosnie orientale.

Au début de l'année 1943 il fut envoyé à Tuzla pour y mener des opérations clandestines. En dépit des conditions particulièrement difficiles, il s'acquitta également avec succès de toutes les tâches confiées.

Durant l'été 1943, le commandement de la Lutte de libération nationale de Yougoslavie envoya Valter dans des opérations à Sarajevo. Là il devint secrétaire du Comité local du Parti. Combattant expérimenté et fin connaisseur de la ville, il fit beaucoup pour y revigorer le mouvement clandestin. Il aida grandement les unités de partisans engagées dans le secteur de Sarajevo. Il organisa un réseau de renseignement au service des partisans. A plusieurs reprises la Police spéciale tenta sans grand succès de démanteler aussi bien les postes légaux que l'organisation de Sarajevo dans son ensemble. De son vivant Valter était devenu une légende et il était considéré comme l'un des agents les plus expérimentés et les plus courageux du mouvement de libération nationale. Hardi, très intelligent, clairvoyant, il était toujours parvenu à déjouer l'adversaire. Plusieurs fois il s'était rendu en mission spéciale sur le territoire libre ainsi qu'au quartier général de l'Armée de libération nationale yougoslave (NOVJ).

Presque jusqu'à la fin de la guerre c'est lui qui a mené toutes les actions clandestines de l'organisation à Sarajevo. Il est décédé le 6 avril 1945 dans les ultimes combats pour la libération de la ville.

En compagnie d'un groupe de combattants il avait assuré la garde d'une centrale électrique que les Oustachis voulurent détruire durant leur retraite. Dans ces accrochages un obus de mortier mit fin à ses jours.

Vladimir "Valter" Perić a reçu le titre de Héros national de la Yougoslavie le 24 juillet 1943.


Source : http://titanik.bloger.hr/post/vladimir-peric-valter/1045646.aspx

 

 

 

Sculpture à l'effigie de Vladimir "Valter" Perić, à Sarajevo

 

 

 


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posté le 03-04-2011 à 20:10:09

L'Arnaque

 

D'après une enquête d'opinion effectuée par l'institut de sondage Hendal, le HDZ est soutenu par seulement 6,8% des électeurs. Ce sondage confirme les précédents réalisés par d'autres instituts et qui tous montrent que le HDZ n'existe plus dans l'univers mental des électeurs croates. Le principal parti d'opposition, le SDP, jouit quant à lui de la maigre estime de 16,2% des électeurs. 

 

Le sondage révèle également que les autres partis au pouvoir ont eux aussi quasiment disparu comme choix politique. Aucun ne passe le seuil électoral (5%), ni ne s'en approche. En effet le parti venant après le HDZ est le HNS (tendance libérale) faisant partie de l'opposition. Or il récolte un misérable 3,3% d'intention de vote. 

 

On peut donc imaginer la légitimité du processus d'adhésion de la Croatie à l'UE dans de telles conditions. 

 

Cela dit, même si les partis au pouvoir étaient crédités de 0% d'intention de vote cela ne changerait rien à l'affaire. Car, on le sait, de négociation d'adhésion il n'y en a point. Tout n'est qu'une vaste braderie. 

 

Mais qu'est-ce que l'Histoire retiendra de cette belle arnaque ? 

 

Peut-être qu'elle retiendra

qu'Alice est merveilleuse,

que Doris est délicieuse,

et que Mladić s'en fout puisqu'il est serbe. 

 

 

 

Voir aussi Le Courrier des Balkans sur le même sujet. 

 

 

 

 

 


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posté le 03-04-2011 à 14:01:12

Le cauchemooor Kosor
 
 
Le soir dans leur lit les petits enfants serbes qui habitent à Zagreb n'ont peur que d'une chose : que Jadranka Kosor ne vienne les trouver parce qu'elle déménage à nouveau.
 
 

 
 
 
 
 
 


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posté le 03-04-2011 à 13:08:56

Quels engins conduisent les prêtres croates ?
 

On compte par dizaines les exemples qui montrent que les évêques croates ont renoncé à toute simplicité. Celui de Split habite un palais richement aménagé avec vue sur les SDF qu'il n'a jamais visités, celui de Šibenik s'est déjà pourvu d'une villa au-dessus de la mer pour y passer sa retraite, on compte des investissements à Udbina, Solin...

Le palais en onyx récemment présenté au public a dépassé les limites pour bien des citoyens. Et cela même si d'après les évêques le bâtiment situé à Zagreb (Ksaver) aurait été financé par la Conférence épiscopale italienne.

Malheureusement l'édifice d'une valeur de 16,5 millions d'euros n'est qu'une goutte d'eau dans la mer de magnificence et de luxe dont s'entourent les évêques et prêtres croates.

On compte par dizaines les exemples qui montrent que les évêques croates ont abandonné toute simplicité. Que ce soit celui de Split qui habite un palais richement aménagé avec vue sur les SDF qu'il n'a jamais visités, celui de Šibenik qui s'est assuré d'une villa au-dessus de la mer pour y passer sa retraite et d'une tombe pour être enterré dans la cathédrale, que ce soit les Franciscains de Split qui ont fait construire un cléricat qui s'étend sur 15.000 m² dans une zone touristique. Et les gros investissements ne s'arrêtent pas là... à Udbina, Solin, Knin et d'autres endroits.

Tel un manager, le cardinal Bozanić roule en Citroen C5 d'une valeur de 35.000 euros, l'évêque de Gospić, Mile Bogović, en Honda 4x4, le père Andrija Vrbanić dans une Mercedes de 46.000 euros, tandis que don  Anđelko Kaćunko se fend d'un numéro d'immatriculation particulier d'une valeur de 8.000 kunas, écrit le journal Novosti.

"Split possède un nouveau château épiscopal, Varaždin en a un nouveau, Sisak a signé un contrat il y a quelques jours pour la construction de..." continue d'énumérer Hrvoje Cirkvenec. Il décrit comment le plus grand bâtiment à Požega, logé au centre d'un district pauvre, est le château épiscopal entouré de murs et de caméras. Contre quoi l'évêque s'est-il prémuni ? Du peuple. "Le haut clergé est complètement coupé de la vie des citoyens ; ils ne paient pas de factures, n'ont pas de crédits, n'ont pas à s'inquiéter de faire le plein pour la voiture. Ils sont débarrassés de toutes les tracasseries humaines, quant à leur activité publique elle est parfaitement hors de la réalité de la société dans laquelle ils vivent", déclare le jeune théologue Hrvoje Cirkvenec, rédacteur du site religieux Križ života (La Croix de la vie). Il considère fort douteux d'affirmer que le gros de l'argent vient de l'Eglise italienne


Les millions du budget de l'Etat

Le journal Novosti estime que depuis 1998, lorsque les accords ont été conclus avec le Vatican, un total de 3,1 milliards de kunas (424 millions d'euros) a été versé à l'Eglise par l'Etat rien que sur base des principales stipulations. Celles-ci portent sur l'entretien du clergé, la construction d'églises et la contribution aux activités caritatives. Le journal ne s'est pas aventuré à évaluer les montants que l'Eglise reçoit des autorités locales, pas plus que les gains que lui rapporte son commerce régulier. En effet, grâce à un accord avec la République de Croatie, l'Eglise est exonérée de taxes sur les donations faites par les croyants et sur la rétribution des services rendus : un enterrement coûte 300 kunas, le sacrement de la confirmation 100, un mariage 300 kunas.

Une telle somme versée par l'Etat, qui approche les 500 millions d'euros, suffirait par exemple à construire entre 4 et 5.000 appartements. C'est pourquoi un des pires absurdes des accords bilatéraux conclus entre la République de Croatie et le Vatican est, qu'en plus d'énormes dotations, l'Eglise se voit garantir la restitution de toutes les propriétés confisquées après 1945, dont la valeur avoisine un demi milliard d'euros.


Source : danas.net.hr, le 3 avril 2011.



 


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