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Balkanikum

posté le 03-02-2011 à 11:16:21

Elle est venue de Belgique dans la Lika pour fabriquer du chocolat et elle a connu... la bureaucratie
 

Dans sa rubrique où elle reproduit des histoires vécues au quotidien l'agence Reuters a repris un article du site Business.hr où il est question de Christine Scholtes-Čović, une fabriquante de chocolat de nationalité belge qui est venue en Croatie pour ouvrir un commerce après être tombée amoureuse de la pittoresque Lika.

Ce qu'elle ignorait c'est que ce serait aussi difficile. La venue en Croatie de Scholtes-Čović remonte à trois ans. "Je ne sais pas, peut-être suis-je un peu folle. Je suis venue ici en vacance pour voir les lacs de Plitvice et je suis tombée amoureuse de la nature éblouissante et de l'air pur... C'est ainsi que j'ai décidé de venir et de vivre en Croatie", a-t-elle confié à Business.hr.

La dure réalité, plus exactement la bureaucratie croate "lente et éprouvante", comme la décrit Reuters, lui a ouvert les yeux. Il ne s'agit là que de l'un des obstacles auxquels doivent faire face de nombreux entrepreneurs, qu'ils soient locaux ou étrangers.

Reuters écrit que la Lika continue de pâtir des séquelles de la guerre mais que le problème vient de ce que la région est surtout habitée par une population âgée peu disposée au changement. D'où une certaine réserve à laquelle a été confrontée Scholtes-Čović, même si les voisins commencent à se montrer "plus accommodants".

"Je pense que la Croatie devrait être plus ouverte envers les étrangers et les petits commerces. Assurer des emplois à trois, quatre ou cinq habitants locaux est déjà une grande chose pour un petit village", déclare Scholtes-Čović. C'est dans le village de Rakovica qu'elle a ouvert une petite fabrique de chocolat qui produit du chocolat belge agrémenté de saveurs authentiques de la Lika, telles que le miel, la lavande, les fruits, le vin... Ses chocolats ont même fait leur apparition dans les commerces de Zagreb, ce qu'elle considère comme un signe des grands progrès accomplis depuis son arrivée il y a trois ans.



Došla iz Belgije u Liku proizvoditi čokoladu... I upoznala birokraciju


U rubrici u kojoj donosi svakodnevne životne priče agencija Reuters prenijela je članak Business.hr-a o Christine Scholtes-Covic, proizvođačici čokolade podrijetlom iz Belgije, koja je u Hrvatsku došla pokrenuti biznis nakon što se zaljubila u pitoresknu Liku.

   
No nije znala da će biti tako teško. Scholtes-Čović Hrvatsku je posjetila prije tri godine. "Ne znam, možda sam malo luda. Došla sam ovdje na praznike vidjeti Plitvička jezera i zaljubila se u predivnu prirodu i čist zrak... Tako sam odlučila doći i živjeti u Hrvatskoj", kazala je za Business.hr.

Surova stvarnost, točnije "spora i zahtjevna" hrvatska birokracija, kako je Reuters prikazuje, otvorila joj je oči. To je samo jedna od prepreka na koju nailaze mnogi mali poduzetnici, i lokalni i strani.

Reuters piše i kako Lika još uvijek pati od posljedica rata, ali problem je i to što je naseljena uglavnom starijim stanovništvom nespremnim na promjene. Scholtes-Čović je zbog toga naišla na rezerviran stav, no susjedi polako počinju "popuštati".

"Mislim da bi Hrvatska trebala biti otvorenija prema strancima i malim poslovima. Osigurati radno mjesto za troje, četvero ili petero lokalnih ljudi već je velika stvar za malo selo", kaže Scholtes-Čović. Scholtes-Čović je u Rakovici otvorila malu radionicu čokolade iz koje izlaze praline načinjene od belgijske čokolade uz primjere autentičnih ličkih okusa, prije svega meda, lavande, voća, vina... Njenje čokolade probile su se i do trgovina u Zagrebu, što Scholtes-ČoviĆ smatra veklikim napretkom nakon tri godine.


Source : business.hr, le 2 février 2011.
 


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posté le 02-02-2011 à 17:05:28

Željko Peratović est enfin relaxé


Reporters sans frontières salue la décision prise le 21 janvier 2011 par le tribunal correctionnel de Zagreb de relaxer Željko Peratović, poursuivi par le parquet de Zagreb, à la demande du ministre de l’Intérieur Tomislav Karamarko (voir le communiqué du 26 novembre 2010).

Depuis plus de deux ans, le journaliste faisait l’objet d’une multitude de procédures intentées par Tomislav Karamarko qui l’accusait entre autres de diffamation, d’atteinte au secret de l’instruction et d’avoir « divulgué des informations de nature à troubler l’ordre public (voir communiqué du 15 janvier 2009).

Nous saluons cette décision logique et indépendante du tribunal correctionnel. Nous espérons que cette relaxe marquera définitivement la fin du harcèlement juridique et moral contre Željko Peratović.


Source : fr.rsf.org, le 1er janvier 2011.
 


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posté le 02-02-2011 à 13:19:07

Soutien aux manifestations qui ont lieu en face de l'Ambassade d'Egypte à Sarajevo
 


Aujourd'hui les membres de l'Organisation unie pour le socialisme et la démocratie (JOSD) ont soutenu de manière organisée les manifestations que les citoyens égyptiens résidant en Bosnie-Herzégovine tiennent en face de l'Ambassade d'Egypte à Sarajevo. Par cet acte la JOSD a apporté son soutien à la révolution du peuple égyptien contre le dictateur Hosni Moubarak et le régime qu'il a instauré.

Cela fait vingt ans que Moubarak gouverne sous l'égide des puissances impérialistes, en particulier les Etat-Unis. La JOSD estime que le peuple d'Egypte doit persister dans ses revendications maximalistes et ne pas gober les trucs du dictateur Moubarak, dont le plus perfide est celui qui consiste à faire croire qu'il ne se représentera pas aux élections qui ne seront convoquées qu'en septembre.

La JOSD exprime son soutien à l'initiative visant à ce qu'en Egypte débute une grève générale qui signifierait le renforcement du mouvement des travailleurs. La JOSD est d'avis que le peuple égyptien ne peut maintenant accepter une demi solution qui laisserait au pouvoir des parties de l'administration de Moubarak ou qui impliquerait l'installation d'une nouvelle marionnette américaine.

A cette occasion la JOSD appelle tous les citoyens de Sarajevo à se joindre aux manifestations qui auront lieu en face de l'Ambassade d'Egypte chaque jour à quinze heures jusqu'à ce que le dictateur Moubarak ne quitte le pouvoir. Les peuples de Bosnie-Herzégovine et sa classe laborieuse ne vivent nullement mieux que les citoyens d'Egypte. La révolution d'Egypte est le signe que l'on peut se débarrasser des tyrans au pouvoir.

Aujourd'hui le Caire ! Demain Sarajevo !
Aujourd'hui Alexandrie ! Demain Banja Luka !



Podrška protestima pred Egipatskom ambasadom u Sarajevu
 


Članovi Jedinstvene organizacije za socijalizam i demokratiju su danas u 15:00 h organizovano podržali proteste egipatskih građana sa prebivalištem u BiH ispred Egipatske ambasade u Sarajevu. JOSD je ovim činom podržao revoluciju egipatskog naroda protiv dikatora Hosnija Mubaraka i poretka koji je uspostavio.

Mubarak već trideset godina vlada pod pokroviteljstvom imperijalističkih sila,  a posebno SAD. U JOSD-u smatramo da narod Egipta mora istrajati u svojim maksimalističkim zahtjevima i ne nasjedati na Mubarakove trikove, od kojih je najperfidniji da se neće kandidovati na izborima, koji će biti raspisani tek u septembru.

JOSD izražava podršku inicijativi da u Egiptu uz proteste započne generalni štrajk što bi značilo jačanje radničkog pokreta. U JOSD-u smo mišljenja da egipatski narod sada ne smije dopustiti polovična rješenja koja bi na vlasti ostavila dijelove Mubarakove administracije, ili podrazumjevala instaliranje nove američke marionete.

Ovom prilikom JOSD poziva sve građane Sarajeva da se pridruže protestima koji će se pred Egipatskom ambsadom održavati svakog dana u 15:00 h, dok se dictator Mubarak ne povuče s vlasti. Narodi Bosne i Hercegovine i njena radnička klasa ne žive ništa bolje nego građani Egipta. Egipatska revolucija je pokazatelj kako se može osloboditi vladajućih Tirana.

 

Danas Kairo! Sutra Sarajevo!

Danas Aleksandrija! Sutra Banja Luka!
 

 

 

Source : josd.org, le 1er janvier 2011. 

 

 


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posté le 02-02-2011 à 11:54:03

Les citoyens de Serbie se nourrissent de plus en plus à partir de containers
 

Le Centre pour le développement durable (Centar za održivi razvoj) de Novi Sad a suggéré à l'opinion pubique serbe de demander aux autorités compétentes pourquoi de plus en plus de gens dans le pays se nourrissent à partir de containers pour déchets et ordures tandis que le nombre de cantines publiques ne cesse quant à lui de diminuer.

Cette ONG estime que les institutions compétentes chargées de prendre soin des pauvres prétextent le manque d'argent dans le budget et que cela fait des années qu'on dissimule à l'opinion le problème qui touche à la recherche de nourriture dans les containers.

Le Centre pour le développement durable a mené une enquête l'année dernière dans le camp de Bangladeš à Novi Sad, et il s'est avéré qu'à peu près 70% des habitants de ce centre se nourrissent avec de la nourriture jetée qu'ils trouvent dans les containers et poubelles.

Les conférenciers de cette organisation ont alors organisé des cours pour les habitants de Bangladeš afin de les avertir sur les maladies qu'ils peuvent contracter s'ils récupèrent de la nourriture jetée.

"Certains politiciens et médias ont déclaré que les conférenciers du Centre avaient donné des instructions aux habitants de Bangladeš sur ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas manger comme nourriture trouvée dans les containers. Nous sommes effrayés par de tels raisonnements", lit-on dans le communiqué.

Le but de tels raisonnements serait d'"éluder la vraie question", à savoir qu'une partie de la population de Serbie se nourrit à partir de containers et que le nombre de gens à agir de la sorte ne cesse d'augmenter.



Građani Srbije sve više jedu iz kontejnera
 

Centar za održivi razvoj iz Novog Sada (Core) apelovao je danas na javnost u Srbiji da postavi pitanje nadležnima zašto se sve više ljudi u Srbiji hrani iz kontejnera za đubre, a broj narodnih kuhinja se istovremeno smanjuje.

Ta nevladina organizacija ocenila je da se nadležne institucije koje su u obavezi da zbrinjavaju siromašne pravdaju manjkom novca u budžetu, a da se problem sakupljanja hrane iz kontejnera godinama sklanja od očiju javnosti.

Centar za održivi razvoj sproveo je krajem prošle godine istraživanje u novosadskom naselju Bangladeš, a pokazalo se da se oko 70 odsto stanovnika tog naselja hrani odbačenom hranom koju pronalazi u kontejnerima i u kantama za đubre.

Predavači iz te organizacije tada su održali predavanje stanovnicima Bangladeša kako bi upozorili i na bolesti kojima mogu biti izloženi ukoliko uzimaju odbačenu hranu.

"Pojedini političari i mediji naveli su da su predavači Centra stanovnicima Bangladeša davali instrukcije šta mogu a šta ne da jedu od namirnica koje pronađu u kontejnerima. Užasnuti smo konstrukcijama te vrste", navodi se u saopštenju.

Ocenjuje se da je cilj takvih konstrukcija da se "zamagli suština problema", a to je da se jedan deo stanovnika Srbije hrani iz kontejnera i da se njihov broj povećava.


Source : vesti-online.com, le 1er février 2011.

 


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posté le 02-02-2011 à 10:50:17

La Suisse décourage les Roms de Serbie
 

Par Nicole della Pietra

Des rumeurs sur de prétendus permis d’établissement suisses pour les Roms ont provoqué un véritable appel d’air. L’an dernier, le nombre de requérants d’asile de cette ethnie en provenance de Serbie a augmenté de manière exponentielle. Mais la Confédération a pris des mesures pour inverser la tendance.

En 2010, environ 70% des 910 demandes d’asile déposées par des ressortissants serbes en Suisse émanaient de Roms. Depuis 2009, le nombre de ces requérants a bondi  de 58% en Suisse.
 
Une inflation qui s’explique notamment par la décision des pays de l’espace Schengen de lever l’exigence de visa pour la Serbie, le Monténégro et la Macédoine, entrée en vigueur en décembre 2009.
 
Mais aussi par un phénomène plus inattendu, comme l’explique Marie Avet, porte-parole de l’Office fédéral des migrations (ODM) à swissinfo.ch: « Nous avons constaté que des rumeurs, répandues par des passeurs, circulaient en Serbie, des rumeurs selon lesquelles la Suisse octroyait des permis de séjour aux ressortissants roms qui en faisaient la demande».
 
Les conséquences de la levée des visas conjuguée à ces informations mensongères ne se sont pas faites attendre. Pour les seuls mois de mars et d’avril 2010, quelque 300 ressortissants roms de Serbie ont déposé une demande d’asile en Suisse, fait savoir l’ODM, tout en précisant que l’afflux était principalement concentré sur cette période. La plupart de ces candidats à l’asile arrivent dans la Confédération en transitant par les frontières nord-est du pays.

 
Réduction drastique
 
Mais depuis, la situation s’est normalisée, précise-t-on encore à l’ODM. Notamment en raison de la baisse drastique du montant de l’aide au retour allouée aux Roms prêts à prendre le chemin du retour. Le pécule de 400 francs remis jusqu’ici à ces requérants d’accord de quitter la Suisse est passé à 100 francs, soit une réduction de 75%.
 
«Cela décourage les éventuels touristes de l’aide au retour», admet Marie Avet. Une mesure également approuvée par la vice-présidente de la Conférence des directeurs cantonaux de Justice et Police, Karin Keller-Sutter, qui a déclaré dans les colonnes du journal hebdomadaire NZZ am Sonntag que l’afflux de requérants roms de Serbie allait «certainement baisser».

 
Misère et exils
 
Pendant la guerre des Balkans, la province serbe de Voïvodine est devenue la terre d’accueil de nombreux réfugiés et déplacés internes en provenance de toute l’ex-Yougoslavie. Des dizaines de milliers de Roms en provenance du Kosovo y ont trouvé refuge.
 
Aujourd’hui, les conditions de vie sur place se sont sensiblement détériorées et la qualité de vie y est parmi les plus miséreuses de toute l’Europe. L’espérance de vie de cette population est comparable à celle de certaines populations d’Afrique et d’Asie.
 
Le taux de chômage est extrêmement élevé et presque aucun habitant de ces bidonvilles ne peut compter sur un emploi fixe. Ce sont ces conditions d’extrême pauvreté qui poussent les Roms à quitter les Balkans pour l’Europe occidentale.

 
«Safe country»
 
Des conditions de vie et des persécutions que plusieurs organisations d’entraide et d’ONG n’ont de cesse de dénoncer. C’est le cas d’Amnesty International Suisse (AI), qui qualifie leurs conditions de vie de «misérables».
 
Magdalena Urrejola, coordinatrice de la campagne contre la discrimination, rappelle qu’en Serbie notamment, «les minorités roms sont régulièrement victimes d’attaques racistes et d’évacuation forcées des camps dans lesquels ils vivent. Leurs enfants n’ont pratiquement pas accès à la scolarité et le taux de chômage est extrêmement élevé au sein de cette population», dit-elle.
 
Et même si l’ODM affirme examiner individuellement chaque demande, Marie Avet admet que les chances des demandeurs roms de Serbie de rester en Suisse et d’y obtenir l’asile «sont quasiment inexistantes, leurs motivations étant purement économiques».
 
De fait, la Suisse considère la Serbie comme un pays sûr (safe country). «Notre excellente collaboration avec les autorités serbes nous a facilité le renvoi de ces personnes chez elles», précise Marie Avet en faisant référence à l’accord de réadmission cosigné par la Suisse et la Serbie en juin 2009.
 
Une pratique critiquée par Amnesty International Suisse, comme le souligne Magdalena Urrejola: «Nous sommes opposés à ces renvois, puisqu’ils replacent ces gens dans les mêmes conditions de misère et de discrimination et n’aident en rien à résoudre le problème».


Source : swissinfo.ch, le 2 février 2011.





 


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