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En Croatie au mois de décembre de l'année dernière, d'après les données publiées par l'Institut national des Statistiques, le taux de chômage est passé de 18,3 à 18,8%, son plus haut niveau depuis mars 2005.

Cela est conformité avec les estimations des cinq macroéconomistes inclus dans l'enquête de l'agence Hina.

Le taux de chômage est la conséquence, souligne les macroéconomistes inclus dans l'enquête, des habituelles variations saisonnières dans l'économie nationale, du lent redressement du secteur réel et du processus de restructuration.

L'Institut national des statistiques a récemment annoncé qu'en décembre le nombre de chômeurs enregistrés s'est accru de 7.495 personnes (2,4%) par rapport au mois précédent, pour atteindre 319.845 personnes, ce qui constitue un record depuis avril 2005.

Le nombre de chômeurs à 18,8% est le plus haut enregistré depuis mars 2005, lorsqu'il avait été établi 19,2%.





U Hrvatskoj je u prosincu prošle godine, prema danas objavljenim podacima Državnog zavoda za statistiku, stopa nezaposlenosti porasla s 18,3 na 18,8 posto, najvišu razinu od ožujka 2005. godine.


To je u skladu s procjenama pet makroekonomista u anketi Hine.

Rast nezaposlenosti posljedica je, navode makroekonomisti u anketi, uobičajenih sezonskih kretanja u domaćem gospodarstvu, sporog oporavka realnog sektora i procesa restrukturiranja.

Hrvatski zavod za zapošljavanje objavio je nedavno da je u prosincu broj nezaposlenih porastao za 7.495 osoba, ili 2,4 posto, u odnosu na prethodni mjesec, na 319.845 osoba, što je najveći broj nezaposlenih od travnja 2005. godine.

Stopa nezaposlenosti od 18,8 posto najviša je od ožujka 2005. godine, kada je iznosila 19,2 posto.


Source : business.hr, le 21 janvier 2010.

Comment le HDZ a mal géré les entreprises publiques croates et comment Jadranka Kosor du HDZ (plébiscitée par l'Europe et les Etats-Unis) va se débarrasser de ces entreprises.


Le Većernji list dans son édition en ligne nous annonce que "Croatia osiguranje [les Assurances croates], HPB [la Banque postale croate], Janaf [une société spécialisée dans le transport du pétrole], et l'HEP [la compagnie publique d'électricité] sont les premières entreprises locales contrôlées par l'Etat qui pourraient être privatisées. La nécessité d'introduire des capitaux privés dans les entreprises de l'Etat est également une idée des conseillers du Gouvernement, une idée qui a été reprise dans le programme de relance économique et qui fait encore l'objet de débats."

Par "premières entreprises qui pourraient être privatisées" il faut bien entendu comprendre premières entreprises de la nouvelle vague de privatisations.

 

- Qui va mener cette nouvelle vague de privatisations ?

 

Il s'agit de Martina Dalić la toute nouvelle ministre des Finances qui a été promue à ce poste lors du dernier remaniement ministériel.

- Que nous apprend la biographie de Martina Dalić ?

Notamment qu'elle a exercé plusieurs fonctions dans le secteur bancaire et qu'elle a été "l'adjointe principale du négociateur chargé des négociations sur l'adhésion à l'UE, lorsqu'elle a mené les négociations pour les chapitres concernant la Fiscalité, l'Union douanière, les Dispositions financières et budgétaires ainsi que le Contrôle financier". Martina Dalić a également été membre du HDZ.

 

- Dans quel contexte Martina Dalić a-t-elle été nommée ?

Martina Dalić a été nommée ministre des Finances lors du récent remaniement ministériel qui avait été annoncé un peu auparavant lorsque la Premier ministre croate Jadranka Kosor était en visite aux Etats-Unis !!!

Que peut-on dire d'autre sur ce remaniement ministériel ?

On peut notamment remarquer que Gordan Jandroković, en outre de rester ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration européenne, a été promu vice-Premier ministre. Or une dépêche de WikiLeaks nous révèle que Gordan Jandroković est justement l'homme sur lequel comptent les Etats-Unis pour prendre la relève du HDZ discrédité après les affaires et la crise qui frappe de plein fouet la Croatie. (Cette dépêche nous apprenait également que les Américains ne sont pas dupes de la médiocrité de Jadranka Kosor qu'ils soutiennent malgré tout.)

- Que peut-on dire sur la façon dont le HDZ a géré les entreprises publiques croates ?

On sait que cette gestion a été catastrophique. Exemples d'articles en français qui en témoignent : 

• L'ancien directeur de la compagnie d'électricité croate arrêté pour détournement
• Crédits à risque : six personnes arrêtées en Croatie.

 

 

Quelques explications :

 

Jadranka Kosor poursuit l'oeuvre de son prédécesseur Ivo Sanader. Elle liquide ce qui reste à liquider, mais en s'entourant d'une nouvelle garde rajeunie pour mieux faire illusion. Jadranka Kosor constitue une particularité européenne en ce sens qu'elle n'a pas été élue Premier ministre mais simplement désignée par le HDZ après la démission de son prédécesseur, actuellement en prison dans l'attente d'être jugé pour toute une série d'actes de corruption.

Le HDZ est un parti nationaliste qui a fanatisé et endoctriné le peuple croate pendant les très nombreuses années où il a été au pouvoir, ce qui lui a permis de faire passer toute l'économie croate aux mains de l'Occident sans que le peuple croate subjugué par son discours nationaliste et folklorique n'y voie rien à redire. Au fil du temps ce parti a néanmoins fini par plonger toute la nation croate dans une crise intellectuelle, morale, économique et financière gravissime.

Bien entendu le HDZ reste le partenaire privilégié par l'Europe et les USA en raison de ses services rendus et de sa docilité absolue, mais aussi parce qu'il reste encore de beaux restes à privatiser. Pour n'en citer que quelques uns il y a les ressources en eau dont la privatisation a déjà commencé sous Jadranka Kosor, mais il y aura aussi un jour les forêts, les îles, les compagnies de ferry... N'en doutons pas.

Jamais l'Occident ne pourra trouver un aussi bon partenaire pour s'emparer de la dernière pierre croate. Le HDZ l'a prouvé. Toute son histoire en est la preuve.

Le HDZ est un parti dont deux ministres sous les gouvernements Sanader ont déjà été condamnés à des peines de prison, Sanader étant lui-même en prison comme il a été dit. Le HDZ est un parti qui traîne les pires affaires de corruption derrière lui, toutes plus invraisemblables les unes que les autres, des affaires qui ne sont pas loin d'atteindre la centaine, et qui pourtant continue d'être au pouvoir et d'obtenir le soutien de Bruxelles et de Washington. Bizarre non ?

Bruxelles a même été jusqu'à déconseiller (traduire interdire) que des élections anticipées n'aient lieu avant la fin des négociations d'adhésion à l'UE. Pour les Croates ces négociations n'ont malheureusement pas encore donné de grands résultats à part peut-être... le  démembrement de leur pays, une dette record, plus de 18% de chômeurs, aucune perspective de croissance dans les années à venir qui puisse permettre de résorber ce chômage.

 

 

 

 

Derniers pronostics d'UniCrédit concernant la croissance du PIB en Europe centrale et de l'Est

 

 

 

 

 

Le WikiLeaks croate est-il une arnaque ?

 

Apparemment oui. Ne révélant aucun document mais se contentant de mettre en avant le nationalisme croate le plus éculé, il s'agit manifestement d'un coup de pub. C'est pourquoi je l'ai retiré de ma liste de liens. 

 

L'Assange croate devra encore attendre avant de voir le jour. 

 

 

Une banderole portant l'inscription "Tous nous payons des impôts, pourquoi pas l'Eglise aussi ?", a été placée sur les remparts de la forteresse de Niš, sur le quai bordant la Nišava où s'est tenue la cérémonie consistant à remonter des eaux du fleuve la croix de l'Epiphanie.

La question est écrite en grands caractères jaunes sur une étoffe noire qui ne porte aucune signature. On ignore si la banderole a été retirée depuis lors.

Il est évident qu'elle a été déployée à proximité de la cérémonie traditionnelle organisée par l'Eglise orthodoxe serbe.

Les communautés religieuses en Serbie sont exonérées d'impôt sur le patrimoine.

Transparent sa natpisom "Svi plaćamo porez zašto ne i crkva", postavljen je na bedemu tvrđave u Nišu, na keju kraj Nišave gde je održana ceremonija vađenja bogojavljenskog krsta iz reke

Transparent je postavljen preko puta amfiteatra na keju kraj Nišave gde je održano vađenje krsta povodom hrišćanskog pravoslavnog praznika Bogojavljenje.

Pitanje je ispisano velikim žutim slovima na transparentu crne boje,  na kojem nema potpisa.

Nema informacija da li je i kada uklonjeno platno sa pitanjem, koje je evidentno simbolično postavljeno u neposrednoj blizini mesta gde se održavala tradicionalna svetkovina u organizaciji Srpske pravoslavne crkve.

Verske zajednice u Srbiji oslobođene su plaćanja poreza na imovinu.


Source : e-novine.com, le 19 janvier 2011.