Zahra Bahrami, 46 ans, mére de deux enfants, exécutée à Téhéran
L’opposition appelle à « cesser d’alimenter cette machine à tuer et à torturer »
La télévision d'Etat iranienne a annoncé samedi matin, citant un communiqué du bureau du procureur de Téhéran, la pendaison de Zahra Bahrami, 46 ans, mère de deux enfants, pour « trafic de drogue ». Arrêtée en décembre 2009 à Téhéran alors qu'elle participait à une manifestation contre le gouvernement, Zahra Bahrami faisait également l'objet d'un autre procès pour appartenance à un groupe armé opposé au gouvernement, crime pour lequel elle encourait également la peine de mort, selon sa fille.
Le 5 janvier, les Pays-Bas avaient manifesté leur "préoccupation" et demandé à l'Iran des "éclaircissements" sur Mme Bahrami, qui détenait la double nationalité.
"Nous réclamons des informations, la possibilité de lui apporter une aide consulaire et un procès équitable", avait déclaré le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Uri Rosenthal.
La semaine dernière, Téhéran avait rejeté les appels des autorités néerlandaises. "Ils n'ont pas le droit d'interférer dans nos affaires internes", avait déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, affirmant que le système judiciaire iranien était "totalement indépendant".
Dans un communiqué publié à Paris le samedi, Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, estime qu’il « est temps que les pays du monde, en particulier l’Union européenne, ne se contentent plus de publier des communiqués mais qu’ils stoppent leurs échanges économiques, rompent leurs relations diplomatiques avec ce régime moyenâgeux, et cessent d’alimenter cette machine à tuer et à torturer. »
« A travers cette exécution barbare, le régime cherche à propager la terreur dans la population excédée, en particulier les femmes, qui désire vivement le renversement du fascisme religieux en Iran, » ajoute Mme. Radjavi.
Source : csdih.org, le 29 janvier 2011.
Parmi tant d'autres déjà exécutés et torturés, Zahra Bahrami a été envoyée au casse-pipe par l'Occident décadent qui a tenté de renverser le régime iranien en sachant qu'il ne s'agissait que d'une simple partie de poker sans la moindre certitude quant au résultat. Ah ils sont beau nos occidentalistes de salon. Tiens pourquoi est-ce que BHL ne s'est pas proposé pour prendre la place de Zahra Bahrami ? Après tout elle n'était qu'un pion. Les orchestrateurs de ces manifestations vouées à l'échec, n'était-ce pas plutôt les BHL et consort ? Eux n'ont cessé d'exciter contre le régime d'Iran, en prenant leurs excitations pour la réalité. On voit bien le résultat.
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