posté le 31-01-2011 à 13:51:17
En Croatie le commerce avec les autruches va à vau-l'eau
L'abattoir d'autruches Virje a déposé le bilan sur décision du Tribunal de commerce à Bjelovar. C'est ainsi qu'un trait final symbolique a été tiré sur l'élevage d'autruches depuis longtemps à la dérive en Croatie, alors qu'il y a une dizaine d'années il était encore considéré comme le travail du futur.
Le journal
Lider n'a pas pu joindre le responsable de cet abattoir Željko Kopec, toutefois l'un des derniers Mohicans dans cette branche d'activité Kata Kolarić de la ville de Novska nous a confié que l'abattoir situé à Virje a commencé à fonctionner et a reçu un numéro d'exportation à l'époque où l'on savait déjà que cette activité ne donnerait rien. Il a bien fonctionné un certain temps, mais ces trois dernières années on n'en compte pas beaucoup à qui cette firme a remboursé ses dettes. La meilleure preuve que ce travail était voué à l'échec nous est probablement fournie par l'information que les fermiers se voyaient obligés de vendre leurs autruches à l'abattoir pour 1.500 kunas (alors qu'ils payaient de 2000 à 3000 euros les autruches adultes importées de Belgique), et ce n'est pas pour autant que la plupart des fermiers s'acquittaient d'une telle somme à l'abattoir de Virje.
En outre l'Etat qui offre pourtant des aides pour tout et n'importe quoi dans l'agriculture n'a pas reconnu cette activité, si bien que les fermiers n'ont jamais reçu
une kuna d'aide. Quant aux vétérinaires ils n'étaient pas prêts à l'essor soudain de ce négoce. Kolarić s'en est sortie grâce au fait de ne pas vivre seulement de l'élevage d'autruche, jusqu'à présent elle est parvenue à couvrir ses dépenses en vendant des oeufs de Pâques d'autruches, en produisant des pâtes et en fabriquant des bijoux à partir de coquilles d'oeufs. Elle voit une porte de sortie dans le développement du tourisme car elle a déjà eu des visites organisées d'élèves dans sa ferme. Certains parmi les autres fermiers, au moins 200 en Croatie, ont vécu un sort tragique en investissant leurs économies qu'ils ne reverront jamais.
U Hrvatskoj propadaju biznisi s nojevima
Klaonica nojeva Virje na osnovi rješenja Trgovačkog suda u Bjelovaru otišla je u stečaj. Tako je simbolično stavljena točka na odavno propali uzgoj nojeva u Hrvatskoj, za što se prije deset godina vjerovalo da je posao budućnosti.
Lider do čelnog čovjeka te klaonice Željka Kopeca nije mogao doći, no jedan od posljednjih Mohikanaca u ovom poslu Kata Kolarić iz Novske ispričala nam je da je klaonica u Virju počela raditi i dobila izvozni broj u vrijeme kad se već znalo da od tog biznisa neće biti ništa. Jedno je vrijeme funkcionirala, no unatrag tri godine u ovoj tvrtki malo su kome platili dug. Koliko je takav posao bio predodređen za propast, možda najbolje govori podatak da su farmeri bili prinuđeni klaonici prodati nojeve za 1.500 kuna (kad su uvozili odrasle nojeve iz Belgije, plaćali su ih dvije-tri tisuće eura), no klaonica u Virju ni taj iznos većini farmera nije isplatila.
Osim toga ni država koja potiče sve i svašta u poljoprivredi nije prepoznala taj biznis, pa farmeri nikad nisu dobili ni kune poticaja, a ni veterinari nisu bili spremni za nagli razvoj tog biznisa. Kolarić je izlaz našla u tome da ne živi od uzgoja nojeva, a istodobno je troškove do sada uspjela pokriti prodajom uskrsnih nojevih jaja, proizvodnjom tjestenine te izradom nakita od ljuske. Izlaz vidi u razvoju turizma jer je već imala organizirane posjete učenika svojoj farmi. Neki od ostalih farmera, a najmanje ih je 200 u Hrvatskoj, kaže Kolarić, doživjeli su tragične sudbine uloživši ušteđevinu koja je otišla u nepovrat.
Source :
liderpress.hr, le 29 janvier 2011.