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Balkanikum

posté le 15-12-2010 à 14:39:29

Le témoignagne de l'un des exécuteurs du groupe de Merčep : Comment on tuait à Pakračka Poljana
 


Pour Gospić l'ordre était de "nettoyer ethniquement" ; nous avons tué le responsable de la poste, de l'hôpital, les propriétaires des restaurants ainsi que l'un ou l'autre Serbes. Les meurtres se faisaient d'une balle dans le front, car on n'avait pas de temps. Je répète, les ordres d'en haut était de réduire le pourcentage de Serbes à Gospić. Nous nous sommes rendus [au village de] Slano à quatre occasions et on a liquidé treize personnes, tous étaient des Serbes... On retenait les prisonniers dans le sous-sol de l'école primaire, et lorsqu'il y en avait plus on les plaçait dans les salles de classe. Pour eux le pire était les nuits, lorsqu'on les soumettait à un interrogatoire, ce qui veut dire qu'on essayait de trouver la meilleure façon de leur occasionner le plus de souffrance pour qu'ils avouent le plus de choses. Savez-vous quelle est la meilleure façon ? Brûler le prisonnier avec la flamme d'une bouteille de gaz puis verser du vinaigre, ce que vous faites de préférence sur les parties génitales et les yeux. Ensuite, il existe un petit inducteur, le téléphone polonais, auquel vous branchez alors le Serbe. Il s'agit d'un courant continu, il ne peut pas tuer mais produit un sentiment désagréable sur le bonhomme. Tu demandes alors à ce Serbe connecté d'où il est, il te répond de Dvor na Uni, et alors toi, en faisant tourner le téléphone polonais tu appelles Dvor na Uni. Parfois les prisonniers se faisaient enfoncer du cable à cinq fils dans le cul, on le leur laissait quelques heures pour qu'ils ne puissent s'asseoir. On leur ouvrait des plaies sur lesquelles on répandait du sel ou du vinaigre. Généralement on ne leur permettait pas d'arrêter l'hémorragie. De même, tous ont du apprendre le même jour [à chanter] "Lijepa naša", ce à quoi les a forcé le le commandant de la prison Mijo Jolić, qui aujourd'hui, de même que Suljić, possède des restaurants aux quatre coins de la Croatie.

 

... à Pakračka Poljana on a tué aussi bien des Croates que des Serbes. Même les Croates à Poljana nous craignaient. Le village, en effet, entendait toute la nuit des hurlements et des appels à l'aide venant de la prison, les gens ne pouvaient pas dormir, mais ils n'étaient pas censés nous le dire. Tous savaient que s'ils posaient des questions ils pourraient eux-mêmes finir en prison. Qui étaient ces Croates ? Et bien l'une des plus jolies Croates était Marina Nuić. Ensuite Aleksandar Antić, même si beaucoup disaient de lui à tort qu'il était un Serbe... Antić a dit à Mikula, "Tue-moi, je t'en prie", et lui l'a tué. Une balle dans la tête avec un magnum, et j'ajoute qu'Antić avait dû lui-même creuser sa tombe. Avant sa mort Suljić, Rimac et Mikula lui avaient administré de sacrées raclées [au centre des expositions] Velesajam, et ce n'est que lorsqu'il a été amené en bas [à Pakračka Poljana] qu'il a été interrogé. Puis il y a Ilija Horvat dont la faute était d'avoir accueilli dans sa maison des Croates et des Serbes. Il y avait aussi un Italien, car dans les environs de Poljana il existe un village italien. Un Italien pareil aux Italiens, un vendu. On l'a attrapé et sans interrogatoire ou quoi que ce soit on l'a liquidé. Je l'ai tué personnellement. J'ai une fois déclaré que tous ceux que j'ai tués sont morts heureux, car sur un petit carnet j'écrivais une confirmation pour qu'ils puissent franchir notre poste garde et, eux, avec cette confirmation regagnaient leur maison tout heureux. C'est alors que je les attendais avec un fusil de sniper. Ils sont morts le sourire au lèvre. Cet Italien a été tué à cause d'un fusil automatique qu'il avait volé à l'école primaire pour le revendre à des Serbes. Nous on ne distinguait pas entre les militaires et les civils pour ce qui est des Serbes ; si on trouvait un fusil caché n'importe où, on voyait en lui un tchetnik. Les Serbes à l'époque avaient bien de la peine à survivre, car ce n'est pas pour rien qu'on raconte que là où nous passons l'herbe ne repousse pas. Pour autant que je sache, plus de cinquante Serbes ont été amenés à Poljana depuis Zagreb et ils l'ont été par tous ceux qui faisaient partie du cercle étroit de Merčep - Rimac, Suljić, Mikula, Hodak, moi... D'après mes calculs ont été liquidés à Poljana environ 280 personnes au total, dont une dizaine de femmes. A part Marina Nuić, je me rappelle d'une certaine Nada de Kusonja qui avait été infiltrée dans nos rangs. Il y avait aussi une petite vieille chez laquelle un fusil sniper avait été trouvé. A part la petite vieille toutes les femmes ont été violées puis tuées.  

 

***

 

Cette note est tirée du blog Ambient Palestine dont l'auteur ajoute parfois des thèmes qui ne sont pas directement liés à l'occupation israélienne de la Palestine.

 

Toutefois son article est lui-même extrait d'un texte plus long paru sur e-novine. Il s'agit du fameux texte paru à l'origine en 1997 dans le Feral Tribune de Split, et dont voici un compte rendu du journal Libération ainsi que la traduction en anglais.

 

Après des années passées sans être inquiété Tomislav Merčep a été arrêté récemment.   

 

 

 

 

 


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posté le 15-12-2010 à 13:26:52

Ivo Sanader et l’iceberg de la corruption
 

Non, la corruption ne va pas cesser avec l’arrestation d’Ivo Sanader, estime le quotidien Jutarnji List. Même si les mauvaises pratiques ont explosé sous sa gouvernance.


La corruption ne date pas d’aujourd’hui en Croatie. Elle est née dans les dernières années du socialisme avec les enveloppes bleues que l’on donnait aux médecins, les pots-de-vin versés aux inspecteurs de police et les dessous-de-table qu’il fallait payer pour avoir une ligne téléphonique. Durant les années 1990, elle a explosé, contaminant la société tout entière dans la première décennie de ce siècle. Qu’ils le veuillent ou non, les Croates recourent toujours à la corruption pour avoir une date d’opération chirurgicale, faire bouger les choses au cadastre, enregistrer un bateau de plaisance ou faire un avortement.

Aucun parti politique n’est à l’abri de ce fléau, mais le HDZ [Union démocratique croate, le parti de feu le président Franjo Tudjman] en est le principal responsable ayant eu la haute main sur les finances de l’Etat pendant la quasi-totalité des vingt années de démocratie croate [entre 1990 et 2010, le HDZ a été au pouvoir pendant seize ans].

Depuis quelques mois, ce système est incarné par Ivo Sanader, patron du HDZ et ex-Premier ministre, qui a fui le pays après avoir été déchu de son immunité parlementaire. Accusé d’abus de pouvoir par la justice croate, il a été interpellé le 10 décembre en Autriche où il est détenu dans l’attente d’une extradition vers la Croatie. Depuis sa brusque sortie de la scène politique [Sanader avait démissionné de son poste de chef de gouvernement à l’été 2009 sans donner d’explications], était devenu, dans l’imaginaire populaire, une sorte de pieuvre qui dirigeait de ses multiples tentacules l’orchestre national de la corruption. Oui, Ivo Sanader était devenu ce mannequin de carnaval que l’on s’empresse de brûler pour effacer les traces de ses propres péchés.

Mais est-ce que la corruption va disparaître avec sa chute ? Je crains que la réponse ne soit négative. Si la corruption ne date pas de Sanader, il faut bien dire qu’elle a explosé sous sa gouvernance. Primo, parce qu’il a dû monnayer la transformation du HDZ, de parti nationaliste et rigide, en une formation plus moderne, pro-européenne mais toujours conservatrice. Ensuite, il y a eu une conjoncture économique très favorable. Jusqu’en 2007, la Croatie a vécu quelques années fastes, alimentées par la flambée des investissements et du tourisme, ce qui n’a pas manqué d’apporter de l’oxygène sur les braises de la corruption. Mais, dès le début de la crise économique, le système kleptocratique s’est écroulé comme un château de cartes. Quand on analyse les causes de la chute de Sanader, il faut tenir compte de tous ces éléments, et du fait qu’aujourd’hui la Croatie se trouve littéralement aux portes de l’UE. Mais je ne peux partager l’enthousiasme de ceux qui annoncent avec son arrestation le début d’un monde radieux dans lequel la corruption serait définitivement éradiquée. Car la corruption quotidienne, celle qui détruit l’esprit d’entreprise, sape la confiance dans Etat, tue la concurrence et l’excellence, ravage les villes et l’environnement, cette corruption-là est une réalité pour tous les Croates. Et à ce jour, rien n’a été fait pour y mettre un terme.


par Jurica Pavičić

Source : courrierinternational.com, le 15 décembre 2010.

 


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posté le 14-12-2010 à 17:58:29

Le festin des orthodoxes

 

Hier des sportifs serbes étaient agressés à Zadar.

Aujourd'hui ce sont des supporters grecs à Zagreb. (video)


Nous n'avons pas encore entendu la Premier ministre Jadranka Kosor condamner ces actes. Et même si elle le faisait, serait-elle crédible, elle qui qualifie Tuđman de visionnaire ???
 

 

 

 

Justement que faut-il penser des déclarations de Jadranka Kosor lorsqu'elle dit que Tuđman est un visionnaire qui a toujours eu pour objectif de replacer la Croatie dans le giron des "démocraties occidentales" ? 

 

D'abord précisons qu'il ne s'agit pas d'une déclaration isolée mais qu'au contraire J. Kosor recourt constamment à ce leitmotiv lorsqu'elle se réfère à Franjo Tuđman. En faisant cela elle se sert d'un mensonge éhonté puisque Franjo Tuđman était tenu à l'écart des "démocraties occidentales" qui ne le fréquentaient qu'avec des pincettes. La meilleure preuve est qu'aucune de ces "démocraties occidentales" n'avait envoyé de représentants pour assister aux funérailles de Franjo Tuđman dont elles attendaient la mort avec impatience en raison de son rôle destructeur dans les Balkans et autoritaire en Croatie. 

 

  • Jadranka Kosor peut-elle s'attendre à être contredite par le Jutarnji list lorsqu'elle utilise de pareils mensonges ? 

 

Auparavant oui, mais plus maintenant. 

 

Comme je vous l'ai dit dans une note précédente, tous les chroniqueurs du Jutarnji list ont disparu, et j'ignore d'ailleurs où ils sont passés. Même si j'étais loin d'être d'accord avec tout ce qu'ils disaient, j'affirme qu'ils étaient nécessaires. Trempant constamment dans la politique, ces chroniqueurs disposent de plus d'informations que le lecteur et ils sont capables de recadrer l'actualité. En outre, habitués à écrire, ils sont aussi capables de construire une phrase avec un sujet, un verbe et un complément. 

 

Désormais le Jutarnji list est devenu le journal du "Pogledajte to", le journal du "Regardez ceci". En effet, on n'y trouve plus que des vidéos et des photos accompagnées d'un petit texte explicatif. De quoi traitent ces "articles" ? Bien sûr, il y a les femmes à moitié dénudées, mais aussi l'information people, les faits divers, énormément de bizarreries, certaines amusantes d'autres moins, et beaucoup franchement macabres, le tout destiné à attirer l'attention justement parce que cela semble hors contexte, déplacé, étrange. On vient cliquer sur ces articles en se demandant mais qu'est-ce c'est encore que cette idiotie. 

 

  • Jadranka Kosor peut-elle s'attendre à être contredite par le président Josipović lorsqu'elle utilise de pareils mensonges ? 

 

Non parce que Josipović et elle semblent depuis tout un temps sur la même longueur d'onde. Josipović ne rate plus une occasion de lui manifester son soutien et, à chaque fois qu'on lui demande, il souligne que Jadranka Kosor a été la première à mettre en avant la fameuse "tolérance zéro". En faisant cela il cesse d'être un facteur correcteur de la démocratie croate et il ment par omission. Certes Jadranka Kosor ne peut plus prononcer une phrase sans parler de la tolérance zéro, mais c'est oublier que pendant presque deux décennies elle a été nourrie et logée par l'organisme ayant mis en place toute cette corruption, c'est-à-dire par le HDZ. Et comme par hasard elle n'a rien vu, rien entendu et rien remarqué. Un véritable exploit assez ébahissant, sauf pour Ivo Josipović qui ne se laisse pas si facilement épastrouiller ! 

 

En agissant ainsi le président Josipović risque de très vite se couper de la population. Lui-même avoue qu'il fréquente régulièrement les ambassades étrangères. Il ferait mieux de prendre le pouls de la population. Il est vrai que la Croatie est devenue une sorte d'ambassado-cratie (si je peux me permettre de forger un nouveau mot), mais leur rôle est loin d'être positif. A cet égard les télégrammes de WikiLeaks sur la diplomatie américaine en ont surpris plus d'un par leur caractère souvent superficiel car on s'attendait à mieux de la part de professionnels. On peut aussi ajouter que leur focalisation obsessive sur la politique étrangère du pays qui les héberge vient vivement contredire la réputation des USA cherchant à promouvoir la démocratie, les droits de l'homme, les ONG, la société civile... De tout cela on ne trouve pas un mot dans leur correspondance avec Washington quand il s'agit des Balkans, comme si cette région n'était à leurs yeux que de la chair à canon. 

 

 

 


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posté le 14-12-2010 à 14:07:52

Le festin des Croates

Tuđman a créé la Croatie mais pour la jeter aux orties.
Sanader a plongé sa main dans les orties pour en faire de la bonne soupe avant de la flanquer à la poubelle.
Kosor est allé fouiller dans la poubelle avec un sens inné de la récup' et une petite idée derrière la tête.  
Depuis les Croates sont priés de lamper ce qu'on leur donne sans trop faire la grimace.

 

 

 

 

 


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posté le 14-12-2010 à 12:20:41

Kosor : Tuđman aurait soutenu la lutte contre la corruption
 

Jadranka Kosor a qualifié Tuđman de visionnaire, dont le programme avait pour constante le retour de la Croatie dans le giron des pays de la démocratie occidentale.

Le HDZ a célébré vendredi le 10ème anniversaire de la mort de son fondateur, le premier président de la Croatie Franjo Tuđman.

Ont assisté à la commémoration dans la maison natale de F. Tuđman à Veliko Trgovišće les membres des organes centraux du parti et la majorité des députés HDZ au Parlement. Jadranka Kosor s'est adressée à eux, en leur demandant "l'appui et le dévouement pour construire une Croatie telle que nous y avait obligé le président Tuđman".

- La devise de Tuđman - tout [donner] pour la Croatie, ne [donner] la Croatie pour rien [au monde]*, est le reflet de l'idée qu'il se faisait de la responsabilité personnelle qui exclut tout calcul et toute fuite face aux décisions difficiles -, a déclaré Kosor aux membres du HDZ. Et elle a détaché que "maintenant nous ne pouvons fuir les défis qui sont devant nous".

- Ils sont grands, mais nous pouvons nous en défaire avec suffisamment d'intelligence, suffisamment de force, dont nous sommes pourvus, et suffisamment d'esprit de groupe dont j'ose croire que nous sommes pourvus, a souligné Kosor, tout en rappelant que la Croatie est sur le point d'entrer dans l'UE.

Elle a estimé que pour cela il faut faire preuve de fermeté à l'heure de prendre des décisions difficiles quoique nécessaires, qu'il s'agisse des chantiers navals ou d'autres problèmes.

Kosor : Tuđman fut un visionnaire

Elle a également déclaré aux membres du HDZ qu'il "est important d'aller jusqu'aux élections parlementaires et d'y gagner", et elle a fait savoir qu'elle était sûre que Tuđman aurait soutenu la lutte contre la corruption et la criminalité "à n'importe quel niveau, à tout égard et envers quiconque".

Elle a qualifié Tuđman de visionnaire, dont le programme avait pour constante le retour de la Croatie dans le giron des pays de la démocratie occidentale.

Dans l'école-mémorial à Veliko Trgovišće la présidente du HDZ a inauguré une nouvelle bibliothèque, avec pour voeu qu'elle devienne un lieu de rencontre pour les jeunes des environs, mais aussi un lieu où le HDZ fêterait les dates les plus importantes.

Dans l'église paroissiale a été célébrée une messe du souvenir en hommage à Franjo Tuđman ; la délégation du parti ayant déposé une gerbe sur les lieux de sa maison natale.



Kosor: Tuđman bi podupro borbu protiv korupcije
 

Kosor je Tuđmana nazvala vizionarom, u čijem je programu konstanta bila povratak Hrvatske u krug zemalja zapadne demokracije.

HDZ je u petak obilježio 10. obljetnicu smrti svog utemeljitelja i prvoga hrvatskog predsjednika Franje Tuđmana.

Na komemoraciji u rodnoj kući dr. Tuđmana u Velikom Trgovišću okupili su se članovi središnjih stranačkih tijela i većina HDZ-ovih saborskih zastupnika, kojima se obratila predsjednica stranke Jadranka Kosor, zatraživši ''potporu i predanost u izgradnji takve Hrvatske na kakvu nas je obvezao predsjednik Tuđman''.

- Tuđmanov moto - sve za Hrvatsku, Hrvatsku ni za šta, odraz je njegova razumijevanja osobne odgovornosti koja isključuje svaku kalkulaciju i svako bježanje od teških odluka - kazala je Kosor HDZ-ovcima i poručila kako ''sada ne smijemo bježati pred izazovima koji su pred nama''.

- Oni jesu veliki, ali možemo ih riješiti uz dovoljno pameti, koju imamo, dovoljno snage, koju imamo i dovoljno zajedništva, kojeg želim vjerovati da imamo - istaknula je Kosor, podsjetivši da je Hrvatska pred ulaskom u EU.

Ocijenila je da je za to potrebna odlučnost u donošenju teških ali nužnih odluka, bilo da je riječ o brodogradnji ili o drugim problemima.

Kosor: Tuđman je bio vizionar

HDZ-ovcima je poručila i da je ''važno doći do idućih parlamentarnih izbora i na njima pobijediti'', a istaknula je i kako je sigurna da bi Tuđman podupro borbu protiv korupcije i kriminala ''na bilo kojoj razini, o bilo čemu ili bilo komu da je riječ''.

HDZ-ovcima je poručila i da je ''važno doći do idućih parlamentarnih izbora i na njima pobijediti'', a istaknula je i kako je sigurna da bi Tuđman podupro borbu protiv korupcije i kriminala ''na bilo kojoj razini, o bilo čemu ili bilo komu da je riječ''.

Tuđmana je nazvala vizionarom, u čijem je programu konstanta bila povratak Hrvatske u krug zemalja zapadne demokracije.

U spomen-školi u Velikom Trgovišću predsjednica HDZ-a otvorila je novu knjižnicu, za koju želi da postane mjesto okupljanja mladih iz okolice, ali i mjesto na kojem će HDZ obilježavati važnije obljetnice.

U župnoj crkvi danas je služena misa zadušnica za pokojnog Franju Tuđmana, a stranačko izaslanstvo položilo je vijenac kod njegove rodne kuće.



Source : dalje.com, le 10 décembre 2010.


* la devise "sve za Hrvatsku, Hrvatsku ni za šta", illustre bien la merveilleuse concision du serbo-croate.
 
J'ajoute une photo du jutarnji.hr qui vient renforcer cette image d'une Croatie vieillote, figée dans la décrépitude du passé. Une décrépitude dont on ne voit pas la fin.  
Pour paraphraser la formule de Gramsci "La crise, c'est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître", on pourrait dire à propos de la Croatie : "La crise, c'est quand le vieillot se meurt et qu'on ne voit rien d'autre à l'horizon".



 


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