Les médias qui l'ont maintenu au pouvoir le traînent maintenant impitoyablement dans la boue
Le journal allemand d'information en ligne Deutsche Welle offre un article de la plume de Gordana Simonović à propos de la traque dont fait l'objet Ivo Sanader, avec en tête de meute ceux qui jusqu'hier étaient ses meilleurs amis dans les médias. C'est à la lumière de cet article qu'il convient de considérer la dernière intervention du propriétaire du groupe de presse EPH, Ninoslav Pavić, lequel s'est senti obligé d'expliquer aux lecteurs [dans ses publications] pourquoi aujourd'hui il suit une ligne diamétralement opposée à celle qu'il s'était fixée hier. Nous faisons savoir à Pavić que nous le croyons sur parole et que nous continuerons à acheter ses journaux ainsi qu'à cliquer sur les poitrails que ses sites offrent en quantité affolantes. Nous vous invitons à cliquer sur le texte qui suit où nous ne sommes néanmoins pas parvenus à insérer des tétons. (L'introduction est à prendre avec ironie, N.D.T, ♥♥♥)
L'ancien chef du gouvernement croate, Ivo Sanader, a répondu mercredi (22.12) à la commission d'enquête du parlement de Carinthie en visioconférence depuis Salzbourg où il est détenu. Ce fut sa première apparition en public après son arrestation. Et ce jeudi Sanader doit s'attendre à être interrogé, de nouveau en visioconférence, mais cette fois il devra répondre aux questions du Bureau du procureur autrichien chargé à Vienne de la lutte contre la corruption.
Ivo Sanader n'était au courant de rien concernant les affaires louches de l'Hypo Banka, sa conscience est tranquille et contre lui est organisée une traque médiatique ainsi qu'un procès monté de toutes pièces par la politique. Sa plus proche collaboratrice était Jadranka Kosor. Ainsi pourrions-nous résumer sa déposition.
"Les médias n'ont fait qu'empirer"
Sanader s'est particulièrement arrêté sur le suivi médiatique de son "cas". A mon encontre est menée une traque médiatique en Croatie et je suis jugé par les médias, affirme Sanader. En Croatie se déroule un compétition quant à celui qui me noircira le plus, moi et ma famille, raison pour laquelle les vies des membres de ma famille sont en danger. Sanader était convaincu que la culture médiatique ne ferait que monter d'un cran avec le développement de la démocratie, cependant les médias ont décliné, a-t-il affirmé.
Toute apparition d'Ivo Sanader en public après qu'il eut quitté ses fonctions de Premier ministre a effectivement pris des allures de spectacle. Les journalistes qui lui chantaient des odes lui tournent désormais le dos lorsqu'il est question de son implication dans de nombreuses affaires. Quant aux détenteurs des médias qu'il avait aidés, ils sont soit en prison soit ils ne le connaissent pas. Sanader a déclaré à propos de Robert Ježić, propriétaire du journal "Novi list" de Rijeka et actuellement en détention préventive, qu'il ne le considérait pas comme un ami proche ni un allié politique. On ne peut pas dire que le Novi list eût épargné Sanader dans ses écrits mais maintenant ils vont jusqu'à dire "Lorsque sa tête aura roulé dans la rue, on a peine à croire qu'elle sera la seule."
Les amis dans les médias
Dans les publications du groupe de presse EPH, dont le propriétaire Ninoslav Pavić est également devenu détenteur du journal Slobodna Dalmacija à l'époque où Ivo Sanader exerçait son mandat de Premier ministre, on voit des articles qui sont dignes de Ponce Pilate quand ce n'est pas pour le traîner dans la boue.
Les rédacteurs ne sont pas en reste, eux qui avaient escompté qu'Ivo Sanader leur assurerait une carrière diplomatique..., eux qui le reçevaient dans leurs piscines de leurs villas situées à Pantovčak.
Les médias sont néanmoins ceux qui ont créé l'image du gouvernement de Sanader, il convient de le dire clairement et de vive voix. De fait, ils avaient affirmé qu'il n'y a pas d'affaires, qu'il n'y a pas de problèmes économiques, que Sanader est l'unique planche de salut pour la Croatie ainsi qu'une garantie sur le chemin qui mène à l'Europe. Auparavant on disait avec timidité que le marketing constituait l'épine dorsale de l'action politique de Sanader. Or le marketing politique n'a pas pu fonctionner sans la collaboration des médias. Non pas tant les journalistes que les rédacteurs et patrons.
La protection de la "dignité" du Premier ministre et maintenant celle de... la Premier ministre
Il est risible d'entendre dire maintenant comment Sanader par l'intermédiaire de son porte-parole Ratko Maček aurait grâce aux fonds occultes soudoyé des médias marginaux comme le Hrvatski list, la télévision d'Osijek ou bien celle de Zagreb (televizija Z1). Il est encore plus risible que ceux qui en parlent soient justement les médias que l'ex Premier ministre avait corrompu par de l'argent public, par des arrangements financiers, par des réduction de la TVA... Comme le dit le commentateur politique Tomislav Klauški "ce ne sont pas les médias locaux qui ont maintenu Sanader au pouvoir, mais bien ceux nationaux - la Télévision croate, Europapress holding, dans une moindre mesure [le groupe de presse] autrichien Styria. Ce sont bel et bien eux qui ont censuré les émissions, les invités et les débats, eux qui ont étouffé les affaires, protégé la 'dignité du Premier ministre' en limogeant les rédacteurs et les commentateurs."
Justement ce sont ces médias qui sont devenus les plus bruyants dans la traque de Sanader, les plus actifs pour rédiger l'acte d'accusation et les plus impitoyables pour donner sa forme au verdict, toujours selon Klauški.
D'après certains analystes, les médias continuent aujourd'hui encore sur la même lancée qui avait cours sous la gouvernance de Sanader - on attaque les ministres, les directeurs des entreprises publiques, tous et à tout-va, sauf l'actuelle Premier ministre. Ainsi les médias et les rédacteurs démontrent-ils avec brio comment ils voient leur rôle dans la société croate.
Njemački Deutsche Welle iz pera Goge Simonović donosi tekst o hajci na Sanadera, koju predvode njegovi do jučer najbolji medijski prijatelji. U svjetlu ovog teksta valja nam gledati i na istup vlasnika EPH Ninoslava Pavića, koji je osjetio potrebu razjasniti čitateljima zašto Mordor iz Koranske danas zauzima dijametralno suprotan stav od onog što ga je imao jučer. Paviću poručujemo da mu sve vjerujemo i da ćemo nastaviti kupovati njegove novine te klikati po dojkama što ih u neumjerenim količinama donose njegovi portali. Vas pozivamo da kliknete na ovaj tekst u koji nismo uspjeli ubaciti sise
Bivši predsjednik hrvatske Vlade Ivo Sanader ove je srijede (22.12.) odgovarao istražnom povjerenstvu koruškog parlamenta videovezom iz Salzburga gdje je pritvoren. To je prvo njegovo pojavljivanje u javnosti nakon uhićenja, a Sanadera i ovog četvrtka čeka ispitivanje, ponovno videovezom, ali ovog puta će odgovarati austrijskom državnom odvjetništvu za borbu protiv korupcije u Beču.
Ivo Sanader ništa nije znao o mutnim poslovima Hypo banke, savjest mu je čista i protiv njega se vodi medijska hajka i politički montiran proces, a najbliža suradnica bila mu je Jadranka Kosor – sukus je njegovog iskaza.
"Mediji su postali još gori"
Sanader se osobito osvrnuo na medijsko praćenje njegovog "slučaja". Protiv mene se u Hrvatskoj vodi medijska hajka i sude mi mediji, tvrdi Sanader. U Hrvatskoj je u tijeku medijsko natjecanje u blaćenju mene i moje obitelji, zbog čega su životi članova moje obitelji u opasnosti, izjavio je. Sanader je bio uvjeren kako će se s razvojem demokracije porasti i medijska kultura, no mediji su se sunovratili, ustvrdio je.
Svako pojavljivanje Ive Sanadera u javnosti nakon što se povukao s mjesta premijera doista se pretvaralo u spektakl. Novinari koji su mu pjevali hvalospjeve sada se, kada se govori o njegovoj umiješanosti u brojne afere, okreću leđa, a vlasnici medija kojima je pomogao ili su i sami u pritvoru, ili ga ne poznaju. Sanader je za pritvorenog vlasnika riječkog Novog lista Roberta Ježića na saslušanju izjavio kako ga ne smatra bliskim prijateljem i političkim saveznikom. Novi list nije baš štedio pera na Sanaderu a sada, među ostalim, pišu – „Kad se ulicom bude kotrljala njegova glava, teško je vjerovati da će biti jedina.“
"Prijatelji" u medijima
U izdanjima EPH-a, vlasnika Nine Pavića, koji je za Sanaderova premijerskog mandata postao i vlasnik splitskog dnevnika Slobodna Dalmacija, novinski se napisi kreću u rasponu od pranja ruku od bivšeg premijera do njegova povlačenja po blatu.
U tome ništa ne zaostaju ni urednici, koji su računali da će im Sanader osigurati diplomatsku karijeru ili pak oni koji su ga ugošćavali u bazenu svoje vile na Pantovčaku.
Mediji su, valja to jasno i glasno reći, bili ti koji su stvarali sliku Sanaderove vladavine. Jer, tvrdili su kako afera nema, nema ni gospodarskih problema, da je Sanader jedini spas za Hrvatsku i garancija puta u Europu. Ranije se stidljivo govorilo kako je spin okosnica Sanaderova političkog djelovanja. A spin nije mogao funkcionirati bez kolaboracije medija. Ne toliko novinara, koliko njihovih urednika i vlasnika.
Zaštita "dostojanstva" premijera - i sada premijerke
Smiješno sada zvuče tvrdnje kako je Sanader preko svog glasnogovornika Ratka Mačeka iz crnog fonda podmićivao marginalne medije poput Hrvatskog lista, Osječke televizije ili zagrebačke televizije Z1. A još je smješnije da o tome sada pišu oni mediji koje je bivši premijer korumpirao državnim novcem, poslovnim dealovima, smanjenjem PDV-a... Kako kaže politički komentator Tomislav Klauški „nisu lokalni mediji držali Sanadera na vlasti, nego nacionalni - Hrvatska televizija, Europapress holding, u manjoj mjeri austrijska Styria. Oni su cenzurirali emisije, goste i teme, prešućivali otkrića i afere, štitili 'premijerovo dostojanstvo' smjenjujući glavne urednike i komentatore.“
A upravo su takvi mediji sada najglasniji u medijskoj hajci na Ivu Sanadera, najaktivniji u pisanju optužnice i najnemilosrdniji u sastavljanju presude, zaključuje Klauški.
Za pojedine analitičare, mediji i danas nastavljaju istovjetnu praksu kakva je vladala i za Sanaderovog vladanja – napadaju se ministri, direktori javnih poduzeća, svi i sva, ali ne i aktualna premijerka. Vlasnici medija i urednici time zorno svjedoče kako oni vide svoju ulogu u hrvatskom društvu.
Source : lupiga.com, le 25 décembre 2010.
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A propos du groupe Europapress holding, je signale que Bernard Henry Botul s'est livré à une interview dans le magazine Globus. Attention il a toujours autant de verve pour exprimer des idées convenues !
Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et comme lecture je vous propose un article du journal serbe Politika repris sur presseurop.eu
Primijetio je to Novi list, koji piše kako predsjednica Vlade sa svojom pratnjom neumorno krstari zemljom, ali i šire i pritom vjerojatno obara sve rekorde u prijeđenoj kilometraži i ispunjavanju protokolarnih obveza.
S adventskim aktivnostima krenula je 29. studenog, u Zagrebu je dijelila automobile stopostotnim ratnim invalidima, a sutradan je dijelila priznanja najhrabrijim pojedincima u Državnoj upravi za zaštitu i spašavanje.
U prvom tjednu adventa skočila je do Egipta, a po povratku u Dugopolju govorila na skupštini HDZ-ovih barakaša. Isti dan poslijepodne obišla je poplavljeni Metković. U nedjelju je još u Banskim dvorima uručila Državnu nagradu za volontiranje i u jednom se restoranu družila sa štićenicima dječjih domova, podsjeća list.
Idući dan u zgradi Vlade sastala se s članom Odbora Hrvatsko-američke humanitarne zaklade Matom Maturom, u Pleternici otvorila sportsku dvoranu i u Zagrebu bila na svečanoj akademiji Matice. U petak je pak na Mirogoju položila vijenac na Tuđmanov grob, u Valpovu otvorila proizvodni pogon, a navečer ju je Saboru čekala svečana akademija u slavu božićnog Ustava.
U subotu je Jadranka Kosor svratila do zračne luke Pleso kako bi predsjedala povjerenstvu za pripremu turističke sezone. DO Božića je premijerka uspjela obaviti i sljedeće: otvoriti školu u Dubravici, otputovati u Beč na radni ručak s austrijskim kancelarom Wernerom Faymannom, otići u Karlovac i posjetiti momka kojeg su istukle njezine stranačke kolege te Bruxelleskako bi se sastala sa čelnicima EPP-a, piše list.
Petak je ponovno bio iscrpljujući. Prije sjednice Vlade uručivala poštanske uplatnice u Domu umirovljenika, a nakon nje pohitala je u selo Grabovnica kraj Čazme kako bi upalila božićne lampice. Subota je Jadranki Kosor donijela skupštinu HSS-a u Zagrebu i prodaju božićnih drvca na Trgu bana Jelačića u okviru akcije Caritasa, a nedjelja podjelu stipendija učenicima i studentima.
Ovog tjedna predsjednica Vlade koncentrirala se na otvaranje građevinskih radova i raznih objekata: u Dubrovniku je položila temeljac za trafo stanicu, u Vinkovcima otvorila bazen, u Rijeci zgradu Filozofskog fakulteta, a kumovala je i jednom tankeru. Stigla je još i dizati telefonsku slušalicu u sklopu akcije Zaklade Ana Rukavina.
Source : business.hr, le 25 décembre 2010.
Note : Comment voulez-vous que cette personne étudie un seul dossier, elle qui ne possède qu'un diplôme de droit yougoslave, une discipline qui n'est plus d'application dans aucun pays du monde depuis maintenant presque deux décennies. En fait, et c'est là l'ironie de l'histoire, la plupart des ténors du HDZ, comme Jadranka Kosor, ont effectivement fait des études de droit. Ainsi lorsque ces gens rivalisaient pour haïr et détruire la Yougoslavie, dans le seul but de grimper le plus haut dans la hiérarchie de l'état national croate, ils ne se doutaient pas que plus le temps passerait et plus ils se retrouveraient eux-même avec pour seule qualification la maîtrise du droit yougoslave, ce qui n'est pas d'une bien grande utilité pour la société croate.
Précisons qu'avec ce type d'études ils n'ont jamais acquis la moindre notion d'économie. Par exemple, là où n'importe quel lycéen en Europe est censé pouvoir expliquer ce qu'est la loi de l'offre et de la demande, eux n'en ont jamais entendu parler. Pareillement ils ne maîtrisent pas les langues étrangères. Cela vaut bien entendu pour Jadranka Kosor qui n'en connaît pas une seule ni même l'anglais. Toutefois, si elle a été consciencieuse en étudiant le droit yougoslave, elle a probablement dû suivre une introduction au droit romain et on peut donc présumer qu'elle a retenu et peut encore placer quelques mots de latin... cette grande langue internationale.
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