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Balkanikum

posté le 28-12-2010 à 17:44:22

 
 
Le temps est venu pour un mouvement de résistance
 
 

Ce mardi matin le mouvement de résistance dalmate s'est adressé aux citoyens de Split en se servant des murs de la ville et les a appelés à la désobéissance civile.

Les premiers journaux muraux symboliquement intitulés "La Dalmatie occupée" s'insèrent dans une initiative civique visant à faire progresser la démocratie directe et l'égalité matérielle. Dans une proclamation qui a été publiée sous le titre de "Split après la reconversion et la privatisation", on peut notamment lire que la Dalmatie vit depuis 1990 sous la dictature du capital accoutrée dans la nouvelle société démocratique.

"L'économie est systématiquement détruite et pillée alors que la dignité du peuple, trompé par une propagande systématique visant à lui faire gober un lendemain meilleur, a quant a elle été foulée en 2000, sous la pression internationale, par la Splitska banka privatisée. La Dalmatie est restée sans banque de développement. Presque tous les fleurons de la production ont disparu du paysage : Dalmacija (Dugi Rat), Dalmatinka (Sinj), Trimot (Imotski), Jadrankamen (Pučišća), Greben (Vela Luka), Neptun (Komiža), Pomgrad, Tehnogradnja, Jugoplastika, Melioracija (Split)...

L'asservissement de la Dalmatie s'achemine vers son ultime étape par la fermeture des chantiers navals. Lorsque des hôtels et des centres commerciaux auront été construits sur l'emplacement [du chantier naval] de Brodosplit, alors la transformation d'une économie de production saine et prospère en une main-d'oeuvre soumise et bon marché aura été achevée. La Dalmatie est avec la Slavonie la région comptant le plus de chômeurs et la plupart des travailleurs travaillent pour une bouchée de pain, en créant des profits pour les capitalistes, parmi lesquels le maire de Split. La collusion entre les oligarques et les partis politiques, derrière laquelle s'abritent les intérêts capitalistes, est directement liée aux structures politiques."

En outre les institutions de la culture ont été dévastées et réduites à néant, ces institutions qui pendant toutes ces années ont servi exclusivement de monnaie d'échange politique. Le dernier exemple en date est la non élection de Senka Bulić au poste de directrice du Théâtre national de Šibenik. A sa place a été élue Jasenka Ramljak, une travailleuse de longue date du théâtre, pour exercer cette fonction jusqu'à l'élection d'un nouveau directeur lors d'un concours régulier, cela après que le pouvoir en eut chassé Dragan Zlatović suite à des pressions politiques et que le conseil municipal eut refusé pour les mêmes raisons d'accepter Senka Bulić. Tout aussi scandaleuse a été la décision de placer Duško Mucalo à la tête du Théâtre national de Split, sans parler du fait que Split a choisi pour maire Željko Kerum. Il faut dire que sa victoire était garantie quand on connaît ses adversaires.

La Dalmatie est par ailleurs restée privée de ses deux symboles médiatiques : le Feral Tribune a été contraint à la fermeture et le Slobodna Dalmacija a changé entièrement de ligne éditoriale aux point d'être devenu illisible pour les Dalmates.

L'histoire et le présent nous ont enseigné, tel qu'il est dit dans la proclamation, qu'il ne faut pas s'attendre à ce que les leaders "patriotes" ou les bureaucrates européens se battent pour les droits des dépossédés et des abusés.

"[Ces droits] il nous faut les conquérir nous-mêmes. Ce n'est pas la première fois. La Dalmatie est occupée. Le temps est venu pour un mouvement de résistance !"

Les journaux muraux figurent également sur la page okupiranadalmacija.com où l'on peut obtenir des informations supplémentaires sur cette initiative. Quiconque est intéressé à leur venir aider peut prendre contact par l'e-mail kontakt@okupiranadalmacija.com.



Vrime je za pokret otpora
 

Građanima Splita u utorak ujutru sa zidova na ulicama grada 'obratio se' dalmatinski pokret otpora i pozvao ih na neposluh

Prve zidne novine simboličnog naziva „Okupirana Dalmacija” dio su inicijative građana za širenje direktne demokracije i materijalne jednakosti. U proglasu koji je objavljen pod nazivom „Split nakon pretvorbe i privatizacije”, između ostalog se navodi da Dalmacija od 1990. godine živi u diktaturi kapitala upakiranoj u novo demokratsko društvo.

„Privreda se sistematski uništava i pljačka, a dostojanstvo naroda, zavaranog sustavnom propagandom da ga čeka bolje sutra, gazi.2000. godine, pod međunarodnim pritiskom, privatizirana je Splitska banka. Dalmacija ostaje bez razvojne banke. S lica zemlje izbrisani su skoro svi nositelji proizvodnje: Dalmacija (Dugi Rat), Dalmatinka (Sinj), Trimot (Imotski), Jadrankamen (Pučišća), Greben (Vela Luka), Neptun (Komiža), Pomgrad, Tehnogradnja, Jugoplastika, Melioracija (Split)...

Pokoravanje Dalmacije privodi se kraju gašenjem škverova. Kad se i na mjestu Brodosplita sagrade hoteli i trgovački centri, pretvaranje uspješne i zdrave proizvodne privrede u uslužnu jeftinu radnu snagu bit će završeno. Dalmacija je uz Slavoniju regija s najviše nezaposlenih, a većina radnika radi za crkavicu, stvarajući profit kapitalistima kao što je splitski gradonačelnik. Spregom tajkuna i političkih partija iza svega stoji interes kapitala direktno povezan s političkim strukturama”.

Pored toga devastirane su i potpuno srozane institucije kulture koje su svih ovih godina služile isključivo za politička potkusurivanja. Poslednji takav slučaj je neizbor Senke Bulić za ravnateljicu šibenskog HNK. Umjesto nje, Jasenka Ramljak, dugogodišnja djelatnica teatra izabrana je za vršiteljicu dužnosti ravnatelja do izbora novog ravnatelja na redovnom natjecaju nakon što je vlast otjerala političkim pritiscima Dragana Zlatovića, a gradsko vijeće odbilo iz istih razloga prihvatiti Senku Bulić. Skandalozna je bila i odluka da na čelo HNK Split zasjedne Duško Mucalo, kao i sama činjenica da je Split za gradonačelnika izabrao Željka Keruma. No, u kakvoj je konkurenciji bio, pobjeda mu je bila zagarantirana.

Dalmacija je ostala i bez dva medijska simbola: Feral Tribunea koji je ugašen i Slobodne Dalmacije koja je potpuno promijenila uređivačku politiku do te mjere da je Dalmatincima nečitljiva.

Povijest i sadašnjost pokazale su, kako piše u proglasu, da ne treba očekivati od „domoljubnih“ vođa ili europskih birokrata da se bore za prava pokradenih i prevarenih.

„Njih moramo izboriti sami. Nije prvi put. Dalmacija je okupirana. Vrime je za pokret otpora!”

Zidne novine nalaze se i na sajtu okupiranadalmacija.com gdje mogu da se dobiju dodatne informacije o ovoj inicijativi, a svako ko je zainteresiran da im pomogne može da se javi na mejl kontakt@okupiranadalmacija.com.




Source : e-novine, le 28 décembre 2010.



 


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posté le 27-12-2010 à 17:18:52

La Deutsche Welle se penche sur la traque à l'encontre d'Ivo Sanader
 


Les médias qui l'ont maintenu au pouvoir le traînent maintenant impitoyablement dans la boue

Le journal allemand d'information en ligne Deutsche Welle offre un article de la plume de Gordana Simonović à propos de la traque dont fait l'objet Ivo Sanader, avec en tête de meute ceux qui jusqu'hier étaient ses meilleurs amis dans les médias. C'est à la lumière de cet article qu'il convient de considérer la dernière intervention du propriétaire du groupe de presse EPH, Ninoslav Pavić, lequel s'est senti obligé d'expliquer aux lecteurs [dans ses publications] pourquoi aujourd'hui il suit une ligne diamétralement opposée à celle qu'il s'était fixée hier. Nous faisons savoir à Pavić que nous le croyons sur parole et que nous continuerons à acheter ses journaux ainsi qu'à cliquer sur les poitrails que ses sites offrent en quantité affolantes. Nous vous invitons à cliquer sur le texte qui suit où nous ne sommes néanmoins pas parvenus à insérer des tétons.
(L'introduction est à prendre avec ironie, N.D.T, ♥♥♥)



L'ancien chef du gouvernement croate, Ivo Sanader, a répondu mercredi (22.12) à la commission d'enquête du parlement de Carinthie en visioconférence depuis Salzbourg où il est détenu. Ce fut sa première apparition en public après son arrestation. Et ce jeudi Sanader doit s'attendre à être interrogé, de nouveau en visioconférence, mais cette fois il devra répondre aux questions du Bureau du procureur autrichien chargé à Vienne de la lutte contre la corruption.

Ivo Sanader n'était au courant de rien concernant les affaires louches de l'Hypo Banka, sa conscience est tranquille et contre lui est organisée une traque médiatique ainsi qu'un procès monté de toutes pièces par la politique. Sa plus proche collaboratrice était Jadranka Kosor. Ainsi pourrions-nous résumer sa déposition.


"Les médias n'ont fait qu'empirer"

Sanader s'est particulièrement arrêté sur le suivi médiatique de son "cas". A mon encontre est menée une traque médiatique en Croatie et je suis jugé par les médias, affirme Sanader. En Croatie se déroule un compétition quant à celui qui me noircira le plus, moi et ma famille, raison pour laquelle les vies des membres de ma famille sont en danger. Sanader était convaincu que la culture médiatique ne ferait que monter d'un cran avec le développement de la démocratie, cependant les médias ont décliné, a-t-il affirmé.

Toute apparition d'Ivo Sanader en public après qu'il eut quitté ses fonctions de Premier ministre a effectivement pris des allures de spectacle. Les journalistes qui lui chantaient des odes lui tournent désormais le dos lorsqu'il est question de son implication dans de nombreuses affaires. Quant aux détenteurs des médias qu'il avait aidés, ils sont soit en prison soit ils ne le connaissent pas. Sanader a déclaré à propos de Robert Ježić, propriétaire du journal "Novi list" de Rijeka et actuellement en détention préventive, qu'il ne le considérait pas comme un ami proche ni un allié politique. On ne peut pas dire que le Novi list eût épargné Sanader dans ses écrits mais maintenant ils vont jusqu'à dire "Lorsque sa tête aura roulé dans la rue, on a peine à croire qu'elle sera la seule."



Les amis dans les médias

Dans les publications du groupe de presse EPH, dont le propriétaire Ninoslav Pavić est également devenu détenteur du journal Slobodna Dalmacija à l'époque où Ivo Sanader exerçait son mandat de Premier ministre, on voit des articles qui sont dignes de Ponce Pilate quand ce n'est pas pour le traîner dans la boue.

Les rédacteurs ne sont pas en reste, eux qui avaient escompté qu'Ivo Sanader leur assurerait une carrière diplomatique..., eux qui le reçevaient dans leurs piscines de leurs villas situées à Pantovčak.

 

Les médias sont néanmoins ceux qui ont créé l'image du gouvernement de Sanader, il convient de le dire clairement et de vive voix. De fait, ils avaient affirmé qu'il n'y a pas d'affaires, qu'il n'y a pas de problèmes économiques, que Sanader est l'unique planche de salut pour la Croatie ainsi qu'une garantie sur le chemin qui mène à l'Europe. Auparavant on disait avec timidité que le marketing constituait l'épine dorsale de l'action politique de Sanader. Or le marketing politique n'a pas pu fonctionner sans la collaboration des médias. Non pas tant les journalistes que les rédacteurs et patrons.



La protection de la "dignité" du Premier ministre et maintenant celle de... la Premier ministre

Il est risible d'entendre dire maintenant comment Sanader par l'intermédiaire de son porte-parole Ratko Maček aurait grâce aux fonds occultes soudoyé des médias marginaux comme le Hrvatski list, la télévision d'Osijek ou bien celle de Zagreb (televizija Z1). Il est encore plus risible que ceux qui en parlent soient justement les médias que l'ex Premier ministre avait corrompu par de l'argent public, par des arrangements financiers, par des réduction de la TVA... Comme le dit le commentateur politique Tomislav Klauški "ce ne sont pas les médias locaux qui ont maintenu Sanader au pouvoir, mais bien ceux nationaux - la Télévision croate, Europapress holding, dans une moindre mesure [le groupe de presse] autrichien Styria. Ce sont bel et bien eux qui ont censuré les émissions, les invités et les débats, eux qui ont étouffé les affaires, protégé la 'dignité du Premier ministre' en limogeant les rédacteurs et les commentateurs."

Justement ce sont ces médias qui sont devenus les plus bruyants dans la traque de Sanader, les plus actifs pour rédiger l'acte d'accusation et les plus impitoyables pour donner sa forme au verdict, toujours selon Klauški.

D'après certains analystes, les médias continuent aujourd'hui encore sur la même lancée qui avait cours sous la gouvernance de Sanader - on attaque les ministres, les directeurs des entreprises publiques, tous et à tout-va, sauf l'actuelle Premier ministre. Ainsi les médias et les rédacteurs démontrent-ils avec brio comment ils voient leur rôle dans la société croate.

 

 

 

DEUTSCHE WELLE O HAJCI NA SANADERA: Mediji koji su ga držali na vlasti sad ga nesmiljeno gaze u blatu
 

 
Njemački Deutsche Welle iz pera Goge Simonović donosi tekst o hajci na Sanadera, koju predvode njegovi do jučer najbolji medijski prijatelji. U svjetlu ovog teksta valja nam gledati i na istup vlasnika EPH Ninoslava Pavića, koji je osjetio potrebu razjasniti čitateljima zašto Mordor iz Koranske danas zauzima dijametralno suprotan stav od onog što ga je imao jučer. Paviću poručujemo da mu sve vjerujemo i da ćemo nastaviti kupovati njegove novine te klikati po dojkama što ih u neumjerenim količinama donose njegovi portali. Vas pozivamo da kliknete na ovaj tekst u koji nismo uspjeli ubaciti sise



Bivši predsjednik hrvatske Vlade Ivo Sanader ove je srijede (22.12.) odgovarao istražnom povjerenstvu koruškog parlamenta videovezom iz Salzburga gdje je pritvoren. To je prvo njegovo pojavljivanje u javnosti nakon uhićenja, a Sanadera i ovog četvrtka čeka ispitivanje, ponovno videovezom, ali ovog puta će odgovarati austrijskom državnom odvjetništvu za borbu protiv korupcije u Beču.

Ivo Sanader ništa nije znao o mutnim poslovima Hypo banke, savjest mu je čista i protiv njega se vodi medijska hajka i politički montiran proces, a najbliža suradnica bila mu je Jadranka Kosor – sukus je njegovog iskaza.

"Mediji su postali još gori"

Sanader se osobito osvrnuo na medijsko praćenje njegovog "slučaja". Protiv mene se u Hrvatskoj vodi medijska hajka i sude mi mediji, tvrdi Sanader. U Hrvatskoj je u tijeku medijsko natjecanje u blaćenju mene i moje obitelji, zbog čega su životi članova moje obitelji u opasnosti, izjavio je. Sanader je bio uvjeren kako će se s razvojem demokracije porasti i medijska kultura, no mediji su se sunovratili, ustvrdio je.

Svako pojavljivanje Ive Sanadera u javnosti nakon što se povukao s mjesta premijera doista se pretvaralo u spektakl. Novinari koji su mu pjevali hvalospjeve sada se, kada se govori o njegovoj umiješanosti u brojne afere, okreću leđa, a vlasnici medija kojima je pomogao ili su i sami u pritvoru, ili ga ne poznaju. Sanader je za pritvorenog vlasnika riječkog Novog lista Roberta Ježića na saslušanju izjavio kako ga ne smatra bliskim prijateljem i političkim saveznikom. Novi list nije baš štedio pera na Sanaderu a sada, među ostalim, pišu – „Kad se ulicom bude kotrljala njegova glava, teško je vjerovati da će biti jedina.“

"Prijatelji" u medijima

U izdanjima EPH-a, vlasnika Nine Pavića, koji je za Sanaderova premijerskog mandata postao i vlasnik splitskog dnevnika Slobodna Dalmacija, novinski se napisi kreću u rasponu od pranja ruku od bivšeg premijera do njegova povlačenja po blatu.

U tome ništa ne zaostaju ni urednici, koji su računali da će im Sanader osigurati diplomatsku karijeru ili pak oni koji su ga ugošćavali u bazenu svoje vile na Pantovčaku.

Mediji su, valja to jasno i glasno reći, bili ti koji su stvarali sliku Sanaderove vladavine. Jer, tvrdili su kako afera nema, nema ni gospodarskih problema, da je Sanader jedini spas za Hrvatsku i garancija puta u Europu. Ranije se stidljivo govorilo kako je spin okosnica Sanaderova političkog djelovanja. A spin nije mogao funkcionirati bez kolaboracije medija. Ne toliko novinara, koliko njihovih urednika i vlasnika.

Zaštita "dostojanstva" premijera - i sada premijerke

Smiješno sada zvuče tvrdnje kako je Sanader preko svog glasnogovornika Ratka Mačeka iz crnog fonda podmićivao marginalne medije poput Hrvatskog lista, Osječke televizije ili zagrebačke televizije Z1. A još je smješnije da o tome sada pišu oni mediji koje je bivši premijer korumpirao državnim novcem, poslovnim dealovima, smanjenjem PDV-a... Kako kaže politički komentator Tomislav Klauški „nisu lokalni mediji držali Sanadera na vlasti, nego nacionalni - Hrvatska televizija, Europapress holding, u manjoj mjeri austrijska Styria. Oni su cenzurirali emisije, goste i teme, prešućivali otkrića i afere, štitili 'premijerovo dostojanstvo' smjenjujući glavne urednike i komentatore.“

A upravo su takvi mediji sada najglasniji u medijskoj hajci na Ivu Sanadera, najaktivniji u pisanju optužnice i najnemilosrdniji u sastavljanju presude, zaključuje Klauški.

Za pojedine analitičare, mediji i danas nastavljaju istovjetnu praksu kakva je vladala i za Sanaderovog vladanja – napadaju se ministri, direktori javnih poduzeća, svi i sva, ali ne i aktualna premijerka. Vlasnici medija i urednici time zorno svjedoče kako oni vide svoju ulogu u hrvatskom društvu.



Source : lupiga.com, le 25 décembre 2010.

 

 

***

 

 

A propos du groupe Europapress holding, je signale que Bernard Henry Botul s'est livré à une interview dans le magazine Globus. Attention il a toujours autant de verve pour exprimer des idées convenues ! 

 

 

 

 

 


 

 


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posté le 26-12-2010 à 20:09:42

Kutle a également détruit Kamensko
 

Les travailleuses de la société de textile Kamensko, avec l'appui des associations Pravo na grad et Zelena akcija ainsi que des étudiants et des citoyens ont tenu aujourd'hui une manifestation devant le Tribunal de commerce où avait lieu l'assemblée des créanciers de cette firme. Dans les prochains mois il sera décidé de la répartition de la masse de la faillite et par conséquent de sept mois de salaire non payés à environ 800 travailleuses.

Lors de la manifestation a été présenté une illustration schématisant la destruction de Kamensko qui fait ressortir les liens unissant les membres de la direction, le conseil de surveillance et les gros actionnaires de Kamensko, que ce soit entre eux ou avec le groupe Globus appartenant à Miroslav Kutle*.

L'usine dont les affaires étaient florissantes jusqu'il y a peu a été reprise puis systématiquement détruite par des individus liés entre eux dont l'unique but était de s'emparer d'un terrain de valeur dans le centre de Zagreb. Si ces mêmes individus parviennent à faire valoir leurs droits sur les biens immobiliers de Kamensko, il ne restera pas suffisamment dans la masse salariale et les travailleuses se retrouveront sans rien.

A partir du 20 décembre 2010, une grande liquidation du stock prêt-à-porter est organisée dans les locaux de l'usine située rue Reljkovićeva. L'achat éventuel à des prix avantageux peut aider à ce que soient acquittées les dettes restantes dues aux travailleuses.


* Miroslav Kutle, un homme d'affaires croate actuellement échappé d’une prison croate en Bosnie-Herzégovine.



Kutle je uništio i Kamensko
 

Radnice Kamenskog, uz podršku Prava na grad, Zelene akcije, studenata i gradjana danas su održale prosvjed ispred Trgovačkog suda na kojem se odvijala skupština vjerovnika te tvrtke. U narednim mjesecima odlučivat će se o raspodjeli stečajne mase, a time i o sedam neisplaćenih plaća 800-tinjak radnica

Na prosvjedu je javnosti predstavljen shematski prikaz uništavanja Kamenskog koji ilustrira povezanost članova Uprave, nadzornog odbora i velikih dioničara Kamenskog medju sobom i s Globus grupom Miroslava Kutle.

Tvornicu koja je donedavno uspjesno poslovala preuzeli su, a potom i planski unistili premreženi pojedinci čiji je jedini cilj bio da se dokopaju vrijednog zemljišta u centru Zagreba. Ukoliko se isti ti pojedinci uspiju uknjižiti na nekretnine Kamenskog, neće ostati dovoljno u stečajnoj masi i radnice ce ostati kratkih rukava.

Od ponedjeljka 20.12.2010 u prostorima tvornice u Reljkovićevoj ulici je organizirana velika rasprodaja zaliha konfekcije iz programa proizvodnje. Možebitnom kupnjom po povoljnim cijenama pomoglo bi se isplati zaostalih dugovanja radnicima.

Source : e-novine, le 26 décembre 2010.
 


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posté le 26-12-2010 à 11:48:59

Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et comme lecture je vous propose un article du journal serbe Politika repris sur presseurop.eu

 


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posté le 25-12-2010 à 22:10:14

Ce qu'ils font en réalité lorsqu'ils disent qu'ils "travaillent 16 heures par jour" ?
 

C'est ce que développe le journal Novi list, qui écrit comment la chef du gouvernement vogue infatiguablement avec sa suite aux quatre coins du pays. A l'occasion elle bat en même temps tous les records dans le nombre de kilomètres parcourus et d'accomplissement des obligations protocolaires.

Elle a démarré cette période de l'Avent le 29 septembre à Zagreb où elle a offert des véhicules aux personnes souffrant d'une invalidité à 100%. Le lendemain elle a rendu hommage aux personnalités les plus courageuses travaillant au sein de la Direction nationale de sauvetage (DUZS).

Durant la première semaine de l'Avent elle a fait un saut en Egypte puis à son retour elle a tenu un discours à Dugopolje lors d'une réunion des Barakaši [les fondateurs du HDZ, N.D.T.]. Le même jour dans l'après-midi, elle a visité la ville de Metković confrontée aux inondations. Le dimanche elle a remis le Prix national pour le volontariat au Palai du Ban et elle a tenu compagnie dans un restaurant à des enfants placés en maison d'accueil, rappelle le Novi list.

Le jour suivant dans l'enceinte du Gouvernement elle a rencontré Mato Matura, membre du Comité de la fondation humanitaire croato-américaine ; dans la ville de Pleternica elle a inauguré une salle de sport et à Zagreb elle a assisté à l'académie solennelle de la [société culturelle] Matica. Le vendredi elle a déposé une gerbe sur la tombe du président Tuđman au cimetière de Mirogoj ; dans la ville de Valpovo elle a ouvert un site de production et dans la soirée elle était attendue au Parlement pour l'académie solennelle en vue de la célébration de la Constitution de la Noël [première constitution de la Croatie indépendante, 22 décembre, N.D.T].

Samedi, Jadranka Kosor s'est rendue à l'aéroport de Pleso afin de présider à la commission chargée des préparatifs de la saison touristique. Avant que Noël n'arrive, la Premier ministre est parvenue à accomplir les actions suivantes : ouvrir une école à Dubravica, se déplacer à Vienne pour un déjeuner de travail avec le chancelier Werner Faymann, se rendre à Karlovac et y visiter le jeune homme qui a été agressé par ses collègues du parti [le HDZ, N.D.T], puis se diriger jusqu'à Bruxelles afin de se joindre aux chefs du groupe du Parti populaire européen, écrit le journal.

Vendredi fut à nouveau une journée épuisante. Avant la séance gouvernementale elle a remis les chèques bancaires postaux aux occupants de la Maison de retraite, ensuite elle a filé dans le village de Grabovnica tout près de Čazma afin d'y allumer les illuminations de Noël. Le samedi a offert à Jadranka Kosor le soin d'assister à l'assemblée du Parti paysan croate à Zagreb et de vendre des sapins de Noël sur la place du Ban Jelačić dans le cadre de l'action menée par Caritas, puis le dimanche elle a distribué des bourses aux élèves et étudiants.

Cette semaine la chef du gouvernement s'est concentrée sur l'ouverture de travaux de construction et de divers édifices : à Dubrovnik elle a posé la première pierre pour le poste électrique, à Vinkovci elle a inauguré une piscine, à Rijeka c'était le bâtiment de la Faculté de philosophie, puis elle a été la marraine d'un navire citerne mis à flot. Elle est encore parvenue à tenir le téléphone dans le cadre de l'action organisée par la Fondation Ana Rukavina.



Što zapravo rade kada kažu da 'delaju 16 sati dnevno'?
 


Primijetio je to Novi list, koji piše kako predsjednica Vlade sa svojom pratnjom neumorno krstari zemljom, ali i šire i pritom vjerojatno obara sve rekorde u prijeđenoj kilometraži i ispunjavanju protokolarnih obveza.

S adventskim aktivnostima krenula je 29. studenog, u Zagrebu je dijelila automobile stopostotnim ratnim invalidima, a sutradan je dijelila priznanja najhrabrijim pojedincima u Državnoj upravi za zaštitu i spašavanje.

U prvom tjednu adventa skočila je do Egipta, a po povratku u Dugopolju govorila na skupštini HDZ-ovih barakaša. Isti dan poslijepodne obišla je poplavljeni Metković. U nedjelju je još u Banskim dvorima uručila Državnu nagradu za volontiranje i u jednom se restoranu družila sa štićenicima dječjih domova, podsjeća list.

Idući dan u zgradi Vlade sastala se s članom Odbora Hrvatsko-američke humanitarne zaklade Matom Maturom, u Pleternici otvorila sportsku dvoranu i u Zagrebu bila na svečanoj akademiji Matice. U petak je pak na Mirogoju položila vijenac na Tuđmanov grob, u Valpovu otvorila proizvodni pogon, a navečer ju je Saboru čekala svečana akademija u slavu božićnog Ustava.

U subotu je Jadranka Kosor svratila do zračne luke Pleso kako bi predsjedala povjerenstvu za pripremu turističke sezone. DO Božića je premijerka uspjela obaviti i sljedeće: otvoriti školu u Dubravici, otputovati u Beč na radni ručak s austrijskim kancelarom Wernerom Faymannom, otići u Karlovac i posjetiti momka kojeg su istukle njezine stranačke kolege te Bruxelleskako bi se sastala sa čelnicima EPP-a, piše list.

Petak je ponovno bio iscrpljujući. Prije sjednice Vlade uručivala poštanske uplatnice u Domu umirovljenika, a nakon nje pohitala je u selo Grabovnica kraj Čazme kako bi upalila božićne lampice. Subota je Jadranki Kosor donijela skupštinu HSS-a u Zagrebu i prodaju božićnih drvca na Trgu bana Jelačića u okviru akcije Caritasa, a nedjelja podjelu stipendija učenicima i studentima.

Ovog tjedna predsjednica Vlade koncentrirala se na otvaranje građevinskih radova i raznih objekata: u Dubrovniku je položila temeljac za trafo stanicu, u Vinkovcima otvorila bazen, u Rijeci zgradu Filozofskog fakulteta, a kumovala je i jednom tankeru. Stigla je još i dizati telefonsku slušalicu u sklopu akcije Zaklade Ana Rukavina.

Source : business.hr, le 25 décembre 2010.


Note : Comment voulez-vous que cette personne étudie un seul dossier, elle qui ne possède qu'un diplôme de droit yougoslave, une discipline qui n'est plus d'application dans aucun pays du monde depuis maintenant presque deux décennies. En fait, et c'est là l'ironie de l'histoire, la plupart des ténors du HDZ, comme Jadranka Kosor, ont effectivement fait des études de droit. Ainsi lorsque ces gens rivalisaient pour haïr et détruire la Yougoslavie, dans le seul but de grimper le plus haut dans la hiérarchie de l'état national croate, ils ne se doutaient pas que plus le temps passerait et plus ils se retrouveraient eux-même avec pour seule qualification la maîtrise du droit yougoslave, ce qui n'est pas d'une bien grande utilité pour la société croate.

 

Précisons qu'avec ce type d'études ils n'ont jamais acquis la moindre notion d'économie. Par exemple, là où n'importe quel lycéen en Europe est censé pouvoir expliquer ce qu'est la loi de l'offre et de la demande, eux n'en ont jamais entendu parler. Pareillement ils ne maîtrisent pas les langues étrangères. Cela vaut bien entendu pour Jadranka Kosor qui n'en connaît pas une seule ni même l'anglais. Toutefois, si elle a été consciencieuse en étudiant le droit yougoslave, elle a probablement dû suivre une introduction au droit romain et on peut donc présumer qu'elle a retenu et peut encore placer quelques mots de latin... cette grande langue internationale.

 

 


Jadranka Kosor, la femme qui n'aimait pas le travail de bureau
 
 
J'ajoute, sans ménagements, que ce que fait cette personne est non seulement inutile mais nocif. En effet, quelle est l'utilité pour la société croate que la Premier ministre aille poser à Dubrovnik la première pierre pour une station électrique ? Aucune. En revanche, se déplacer avec toute sa cour a un coût indéniable puisque la distance qui sépare Zagreb de Dubrovnik est de 572 kilomètres. 
 
Maintenant tâchons de nous placer dans la tête de cette personne en citant un autre article. Cet article est écrit à l'occasion de son déplacement pour mettre à flot le tanker qui est mentionné dans le texte que j'ai traduit ci-dessus : "Ovih dana radim na tome da nam sutra i sljedeća godina bude bolja. Ja puno radim i svaki sam dan na drugom kraju Hrvatske", pohvalila se premijerka Kosor. O alarmantnom sniženju kreditnog rejtinga je rekla da će se o njemu očitovati Ministarstvo financija.
 
La traduction : "Ces jours-ci je travaille à ce que demain et l'année prochaine soient meilleurs pour nous. Moi je travaille beaucoup et chaque jour je suis à un autre bout de la Croatie", s'est vantée la Premier ministre Jadranka Kosor. Quant à la dégradation alarmante de la note de crédit de la Croatie, elle a déclaré que le ministère des Finances s'exprimerait à ce propos. 
 
Son absence de formation ne lui permet pas de dire quoi que ce soit sur l'abaissement de la note de crédit du pays dont elle est à la tête, et elle renvoie les journalistes au ministre des finances ! Par contre elle nous offre sa vision de l'économie. Cette vision de l'économie peut se résumer en un mot : "s'agiter". Visiblement ce genre de personnes ne fait pas la différence entre travailler et s'agiter. Son raisonnement est alors le suivant : "Je travaille, donc je suis utile, donc il faudra me récompenser." Puisque dans le cas d'un politicien cette récompense est sa réélection, il ne faut pas s'étonner si le but des mauvais politiciens comme Jadranka Kosor, et Dieu sait s'ils sont nombreux, est de montrer leur tête partout et d'apparaître dans un lieu différent plusieurs fois par jour, peu importe si tout cela a un coût qui est loin d'être négligeable et qui repose entièrement sur la communauté.
 
En définitive on se retrouve avec une chef du gouvernement qui utilise le budget de l'Etat comme si elle était en campagne électorale et qu'il lui faut serrer un maximum de mains. Triste dégénerescence de la politique !
 
Ces politiciens qui n'ont pas étudié des matières utiles ne peuvent pas résoudre les dossiers, et s'ils ne peuvent pas résoudre les dossiers il ne leur reste plus qu'à s'agiter (ouvrir une salle de classe maternelle, couper un ruban, inaugurer un tronçon de route, etc...), mais alors qu'ils le fassent au moins de leur propre poche. 
 

 
 
 
 
 
 
 
 


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