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Balkanikum

posté le 15-02-2011 à 22:20:15

Incroyable mais vrai ! L'Agence nationale pour l'emploi en Croatie ne cite plus directement le nombre de chômeurs inscrits. Traduction partielle d'article: 
 
 
14.482 personnes ont perdu leur emploi depuis décembre en Croatie
 

L'Agence nationale pour l'emploi (HZZ) n'a pas publié aujourd'hui le nombre de chômeurs enregistrés au cours du mois précédent, comme elle le faisait jusqu'à présent. Cependant sur base des données concernant la dynamique du chômage et des embauches on peut calculer qu'à la fin janvier plus de 334.000 personnes étaient inscrites à l'Agence.

Après avoir tardé plusieurs jours à publier les données sur la dynamique du chômage et de l'embauche en janvier 2011, l'Agence nationale pour l'emploi a tout de même publié les données mais sans citer le nombre de chômeurs inscrits au Pôle emploi. Cependant sur base des chiffres faisant état d'une hausse annuelle du chômage de 8%, on peut calculer que ce chiffre s'établit à 334.327 personnes.

Cela signifie que le chômage s'est accru en janvier de 14.482 personnes (4,5%) par rapport à décembre, et de 24.765 personnes (8%) par rapport à janvier de l'année dernière.

[...]

Pourquoi est-ce que l'institut national s'est écarté de la façon dont il analysait et présentait jusqu'à présent les données sur le chômage enregistré ? Nous n'avons pas pu le savoir étant donné que ces deux derniers jours personne parmi les instances compétentes n'a répondu aux appels téléphoniques.

[...]




***
 
Suite de l'affaires des chiffres du chômage en Croatie, avec cette fois un article complet :
 
 
Le ministre de l'économie explique les chiffres - "Les statistiques induisent en erreur, le chômage est inférieur d'un tiers"
 

"Le document qu'a publié hier l'Agence nationale pour l'Emploi a été perçu comme une tentative du Gouvernement de cacher les données sur le nombre de chômeurs. Toutefois notre intention était que le chômage soit analysé comme partout au monde, selon la méthodologie des Nations Unies", a déclaré Popijač [ministre de l'Economie, N.D.T.].

Hier l'Agence nationale pour l'Emploi a publié un rapport de 12 pages sur le chômage, sans pour autant citer le chiffre total concret du chômage. Par une analyse des données on peut néanmoins établir le nombre de 334.000 chômeurs. Après que les médias eurent néanmoins élaboré les données qui montrent le plus haut taux de chômage dans le pays ces huit dernières années, les dirigeants ont rapidement réagi et le ministre de l'Economie, Đuro Popijač, a convoqué une conférence pour les médias.

Comme on s'y attendait Popijač a nié le chiffre proposé et il a présenté à l'opinion la nouvelle méthode de calcul du taux de chômage.

"Parmi les chômeurs enregistrés un tiers ne peut/ne veut travailler ou travaille dans la zone informelle", a déclaré Popijač tout en ajoutant que selon un tel calcul il existe 224.000 chômeurs.

Il convient de noter que le ministre Popijač visiblement nerveux n'a pas osé prononcer le chiffre magique de 334 mille chômeurs, le nombre actuel en Croatie, et cela même après que les journalistes eurent répété leur question.

Au lieu de cela Popijač a expliqué aux journalistes que le Gouvernement en ne publiant pas le nombre concret du total des chômeurs n'a rien voulu cacher. Il a expliqué que la publication d'un rapport sur le chômage au travers de graphiques sans chiffres concrets, tel que publié hier par l'Agence nationale pour l'Emploi, a en fait été réalisée selon les standards étrangers. C'est ainsi que le ministre de l'Economie a affirmé que le chômage réel est inférieur d'un tiers à celui enregistré qui s'élève à presque 19%.

"Le document qu'a publié hier l'Agence nationale pour l'Emploi a été perçu comme une tentative du Gouvernement de cacher les données sur le nombre de chômeurs. Mais notre intention était que le chômage soit analysé comme partout au monde, selon la méthodologie des Nations Unies", a déclaré Popijač, en précisant que la Croatie se situe "quelque part au milieu, au dessus de la moyenne de l'UE".

Les journalistes ont demandé au ministre s'il se sentait politiquement responsable d'un tel chiffre du chômage. Il leur a répondu qu'il travaille dans plusieurs secteurs et que le chômage n'est que l'un de ces secteurs. Il a ajouté que le chiffre élevé du chômage est la conséquence directe de la chute du PIB datant de 2009 (5,6%), qui s'est poursuivie durant cette année aussi.

"Tout cela est le résultat du chômage élevé, et si cet épisode est une responsabilité politique, il ne m'est pas difficile de l'assumer, mais je ne travaille pas qu'à cela". a finalement déclaré Popijač.



 
Popijač objašnjava brojke - 'Statistika vara, nezaposlenost je za trećinu manja'
 

"Dokument koji je jučer objavio HZZ ocijenjen je namjerom Vlade da sakrije podatke o broju nezaposlenih. No naša namjera bila je da se nezaposlenost analizira kao što to radi cijeli svijet, po metodologiji Ujedinjenih naroda", rekao je Popijač

Jučer je hrvatski zavod za zapošljavanje objavio izvješće o nezaposlenosti na 12 stranica, no bez konkretne ukupne brojke nezaposlenosti. Analizom objavljenih podataka ipak se može doći do brojke od 334 tisuće nezaposlenih. Nakon što su mediji ipak došli do podatka koji pokazuje najveću nezaposlenost u zemlji u posljednjih osam godina, brzo su reagirali u Banskim dvorima te je konferenciju za medije održao ministar gospodarstva Đuro Popijač.

Kako se i očekivalo Popijač je demantirao navedenu brojku te je hrvatskoj jajvnosti prezentirao novi izračun stope nezaposlenosti.

"Od evidentiranih nezaposlenih osoba jedna trećina ne može, ne želi raditi ili radi u sivoj zoni", kazao je Popijač dodavši kako je po toj računici nezaposleno 224.000.

Zanimljivo kako se vidno nervozni ministar Popijač niti nakon nekoliko pitanja novinara nije usudio izgovoriti magičnu brojku od 334 tisuće nezaposlenih koliko ih ima trenutno u Hrvatskoj.

Umjesto toga Popijač je novinarima pojasnio kako Vlada ne objavljivanjem konkretnog broja ukupno nezaposlenih osoba u Hrvatskoj nije htjela sakriti ništa. Naglasio je kako je objava izvješća o nezaposlenosti kroz grafikone bez konkretne brojke, koju je jučer objavio HZZ, zapravo napravljena po inozemnim standardima. Tako je ministar gospodarstva ustvrdio da je stvarna nezaposlenost za trećinu manja od registrirane koja iznosi gotovo 19 posto.

"Dokument koji je jučer objavio HZZ ocijenjen je namjerom Vlade da sakrije podatke o broju nezaposlenih. No naša namjera bila je da se nezaposlenost analizira kao što to radi cijeli svijet, po metodologiji Ujedinjenih naroda", rekao je Popijač kazavši kako je Hrvatska "negdje u sredini, iznad prosjeka EU".

Ministra su novinari upitali osjeća li se i politički odgovornim za toliki broj nezaposlenosti. On im je odgovorio kako radi na brojnim sektorima i da je nezaposlenost samo jedan od tih sektora. Dodao je kako je velika brojka nezaposlenih direktna posljedica pada BDP-a iz 2009. godine (5,6 posto), koji se nastavio i tijekom prošle godine.

"Sve je to rezultat velike nezaposlenosti, a ako je taj moment politička odgovornost, nije mi je teško podnijeti, no ne radim samo to", rekao je na kraju Popijač.


Source : nacional.hr, le 16 février 2011.
 
 

 


 

Popijač, le voyou qui a volé les chiffres du chômage
 

 
 


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posté le 15-02-2011 à 15:50:29

Demande d'extradition pour celui qui fut le tueur de Milošević
 

Les signataires de cette lettre ouverte demandent au président Tadić que "Veselin Vukotić soit arrêté séance tenante, conformément à la loi, et remis aux organes du Monténégro qui ont émis un mandat d'arrêt le concernant."

Un groupe de citoyens et de personnalités publiques de tous les horizons - culturel, politique ou liés aux médias - a publié une lettre ouverte adressée au président de la Serbie, Boris Tadić. Ils se disent inquiets que la police, le parquet et le tribunal de Novi Sad, à la veille du Nouvel An, aient remis en liberté Veselin Vukotić, un tueur multirécidiviste et l'un des pires criminels issu des rangs de la police secrète de Milošević, qui en 1997 a été condamné à titre définitif à une peine de 20 ans de prison pour le meurtre du capitaine au long cours Duško Bošković. Ils demandent des explications pour un tel geste, mais aussi que soit questionnée dans cette affaire la responsabilité du ministre de la Justice et du ministre de l'Intérieur.

Dans la lettre adressée au président de la Serbie, où figure notamment Mirjana Miočinović, une professeure de la Faculté des arts dramatiques à la retraite, les metteurs en scène Lazar Stojanović et Janko Baljak, les écrivains Filip David et Jasmina Tešanović, ainsi que les présidents des associations de journaliste, les principaux activistes pour la défense des droits de l'Homme ou encore les rédacteurs de nombreux médias, il est dit : "Monsieur le Président, nous vous rappelons qu'une sanglante série de criminels de l'Etat se succède sans discontinuer en Serbie depuis les années 90 jusqu'au meurtre du Premier ministre Đinđić. Jamais les auteurs n'ont été découverts pas plus que les commanditaires des assassinats politiques en Serbie, y compris les assassins de Slavko Ćuruvija, du juge Nebojša Simeunović, des journalistes Milan Pantić et Dada Vujasinović."

Plus loin il est dit que la République de Serbie a délivré une carte d'identité au tueur multirécidiviste Veselin Vukotić le 10 janvier 2010 (après lui avoir octroyé illégalement la citoyenneté), alors qu'il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par Interpol. A ce moment-là, Monsieur Tadić, vous étiez le président de la République tandis qu'Ivica Dačić était le ministre de l'Intérieur. Les membres des institutions compétentes (la police et le parquet), monsieur le Président, en accord avec le tribunal de Novi Sad, ont remis Vukotić en liberté juste avant le Nouvel An, en foulant la loi qu'ils étaient censés défendre. Il ne s'agit pas de leur première violation de ce genre."

Les signataires de cette lettre ouverte demandent au président Tadić que "Veselin Vukotić soit arrêté séance tenante, conformément à la loi, et remis aux organes du Monténégro qui ont émis un mandat d'arrêt le concernant."

"Nous demandons que soient arrêtés et poursuivis tous les membres des structures au sein des services secrets, des parquets et des tribunaux, qui pendant des années ont protégé, caché et financé par de l'argent public, puis fini par libérer le tueur multirécidiviste Veselin Vukotić. Nous estimons que ce serait le vrai début de la réforme des derniers services secrets non réformés (aussi bien civils que militaires) en Europe de l'Est. Leur pouvoir presque intact à ce jour menace les intérêts vitaux de l'Etat et de la société et empêche que la Serbie ne se constitue comme un Etat de droit, fondé sur les valeurs européennes", conclut la lettre adressée au président de la Serbie, Boris Tadić.

Pour rappel, le rapporteur spécial du Parlement européen pour la Serbie, Jelko Kacin, a accusé la Serbie de ne pas respecter l'accord interétatique sur l'extradition qu'elle a signé avec le Monténégro. A cette occasion il a demandé des explications officielles auprès du Gouvernement de la Serbie quant à la raison qui pousse Belgrade à refuser d'extrader Veselin Vukotić condamné à vingt ans de prison pour un meurtre commis au Monténégro.

"Concernant l'affaire Vukotić, j'ai demandé hier une explication au vice Premier ministre serbe en charge de l’intégration européenne, Božidar Đelić, qui m'a dit ne pas être informé de cette affaire. Le vice Premier ministre a réclamé à ma demande des explications et une réponse auprès des responsables du Gouvernement auquel il appartient. Quoi qu'il en soit, nous verrons ce qu'il advient, vu qu'il n'y a aucune nouveauté", a déclaré Kacin.

Le mardi 18 janvier, une demande d'extradition de Vukotić a été transmise du Monténégro au ministère de la Justice de Serbie.


Signataires de la pétition :


Familles des victimes :

pour la famille de Duško Boškovićo : Slobodanka Bošković, épouse, Veljko Bošković, père, et Marsela Mirošević, soeur

pour la famille de Slavko Ćuruvija : Jovo Ćuruvija, frère

pour la famille de la RTS (la Radio Télévision de Serbie) : Žanka Stojanović

pour la famille des soldats assassinés à Topčider : Janko Jakovljević, père

Les intellectuels et les personnalités publiques :

Vladimir Arsenić, écrivain

Pour le fonds “Biljana Kovačević Vučo”: Dušan Bogdanović

Janko Baljak, metteur en scène

Dragan Banjac, journaliste

Petar Luković, rédacteur en chef d' „e-Novine”

Sonja Biserko, le Comité d'Helsinki pour les Droits de l'Homme

Miroslav Bojčić, journaliste

Saša Ćirić, rédacteur et essayiste

Branislav Jelić, directeur du site internet „e-Novine”

Velimir Ćurgus Kazimir, directeur d'Ebart media documentation

Bojan Tončić, journaliste

Snežana Čongradin, journaliste

Ervina Dabižinović, psychologue

Filip David, écrivain

Mirko Đorđević, sociologue des religions, essayiste et traducteur

Milica Jovanović, journaliste et rédactrice

Dinko Gruhonjić, président de l'Association indépendante des journalistes de Voïvodine

Dejan Ilić, éditeur, écrivain et traducteur

Žarka Radoja, rédactrice et journaliste

Saša Ilić, écrivain

Branislav Jakovljević, professeur d'université

Božidar Jakšić, journaliste et publiciste

Zoran Janić, publiciste et traducteur

Goran Necin, journaliste

Tamara Kaliterna, journaliste

Marko Kostić, metteur en scène

Gordana Logar, rédactrice et journaliste

Miljenko Dereta,

Svetlana Lukić, rédactrice et journaliste

Tomislav Marković, rédacteur et journalistes

Les Femmes en noir

Zlatoje Martinov, rédacteur

Goran Miletić, avocat pour les Droits de l'Homme

Jelena Milić, analyste politique au Centre pour les études euroatlantiques

Mirjana Miočinovič, professeure à la Faculté des arts dramatiques à la retraite

Rade Radovanović, journaliste et auteur dramatique

Nikola Samardžić, professeur à la Faculté de philosophie

Vesna Rakić Vodinelić, professeure à la Faculté de droit

Marko Matić, rédacteur et journaliste

Nedim Sejdinović, Association indépendante des journalistes de Voïvodine

Seška Stanojlović, journaliste et rédactrice

Lazar Stojanović, metteur en scène

Matja Stojanović, journaliste

Jasmina Tešanović, écrivain

Dušan Komarčević, journaliste

Dragoljub Todorović, avocat et publiciste

Iva Klisić, journaliste

Dragoljub Vuković, journaliste

Svetlana Vuković, rédactrice et journaliste

Miloš Živanović, rédacteur




Zahtev za ekstradiciju Miloševićevog ubice
 

Potpisnici otvorenog pisma zahtevaju od predsednika Tadića da „Veselin Vukotić odmah bude uhapšen i, u skladu sa zakonom, isporučen organima Crne Gore koji su za njim raspisali poternicu.“

Uznemirenost zbog činjenice da su policija, tužilaštvo i sud u Novom Sadu uoči Nove godine oslobodili Veselina Vukotica, višestrukog ubicu i jednog od najokorelijih zločinaca iz redova Miloševićeve tajne policije, koji je 1997. u Crnoj Gori pravosnažno osuđen na 20 godina zatvora zbog ubistva pomorskog kapetana Duška Boškovića, bio je povod da grupa građana i javnih ličnosti iz svih sfera života, od kulturnog do političkog i medijskog, uputi otvoreno pismo predsedniku Srbije Borisu Tadiću, u kojem traži objašnjenje za ovakav čin države, ali i ispitivanje odgovornosti ministarke pravde i ministra unutrašnjih poslova, u celom tom slučaju.

U pismu, iza kojeg stoje između ostalih i Mirjana Miočinović, profesorka Fakulteta dramskih umetnosti u penziji, redatelji Lazar Stojanović i Janko Baljak, književnici Filip David i Jasmina Tešanović, kao i predsednici novinarskih udruženja, ali i najznačajniji aktivisti za odbranu ljudskih prava, odnosno urednici brojnih medija predsedniku Srbije upućene su sledeće reči: „Gospodine predsedniče, podsećamo Vas da krvava linija državnih zločina traje neprekidno u Srbiji počev još od devedesetih pa sve do ubistva premijera Đinđića. Nikada nisu pronađeni počinioci, a pogotovu ne naručioci gotovo nijednog političkog ubistva u Srbiji, uključujući likvidatore Slavka Ćuruvije, sudije Nebojše Simeunovića, novinara Milana Pantića i Dade Vujasinović.“

Dalje se navodi da je „Republika Srbija je višestrukom ubici Veselinu Vukotiću 10. januara 2010. izdala ličnu kartu (prethodno mu protivpravno odobrivši i državljanstvo), iako je u tom trenutku bio lice s poternice Interpola. U tom istom trenutku, gospodine Tadiću, Vi ste bili predsednik Republike, a ministar unutrašnjih poslova g. Ivica Dačić. Pripadnici nadležnih institucija (policija i tužilaštvo), gospodine predsedniče, u saradnji sa sudom u Novom Sadu pustili su Vukotića na slobodu pred samu Novu godinu, pogazivši zakon koji su bili dužni da štite. To nije prvi njihov prekršaj slične vrste.“

Potpisnici ovog otvorenog pisma zahtevaju od predsednika Tadića da „Veselin Vukotić odmah bude uhapšen i, u skladu sa zakonom, isporučen organima Crne Gore koji su za njim raspisali poternicu.“

„Zahtevamo hapšenje i krivično gonjenje svih pripadnika struktura unutar tajne službe, tužilaštava i sudova, koji su godinama štitili, prikrivali i državnim novcem finansirali, a na kraju i oslobodili višestrukog ubicu Veselina Vukotića. Smatramo da bi to bio pravi početak reforme poslednje nereformisane tajne službe (civilne baš kao i vojne) u istočnoj Evropi. Njihova do sada praktično neokrnjena moć ugrožava vitalne interese države i društva i blokira konstituisanje Srbije kao pravne države, utemeljene na evropskim vrednostima“, zaključuje se, između ostalog, u pismu predsedniku Srbije, Borisu Tadiću.

Podsetimo, specijalni izvestilac Evropskog parlamenta Jelko Kacin optužio je Srbiju da ne poštuje međudržavni sporazum o izručenju koji je potpisala sa Crnom Gorom, ističući da je zatražio zvanično objašnjenje od Vlade Srbije zbog čega Beograd odbija da izruči Veselina Vukotića osuđenog na dvadesetogodišnju robiju za ubistvo u Crnoj Gori.

„U vezi sa slučajem Vukotić, zatražio sam juče objašnjenje od potpredsednika Vlade Srbije zaduženog za evropske integracije Božidara Đelića, koji mi je kazao da nije upoznat sa tim slučajem. Potpredsednik Vlade je na moju intervenciju zatražio objašnjenje i odgovor od nadležnih u svojoj Vladi. U svakom slučaju, vidjećemo šta će se desiti, jer i dalje nema nikakvih novosti“, rekao je Kacin.

U utorak, 18. januara, zahtev za ekstradicijom Vukotića stigao je iz Crne Gore u Ministarstvo pravde Srbije.


POTPISNICI PETICIJE:

Porodice žrtava

Za porodicu Duška Boškovića: Slobodanka Bošković, supruga, Veljko Bošković, otac, i Marsela Mirošević, sestra

Za porodicu Slavka Ćuruvije: Jovo Ćuruvija, brat

Za porodice sa RTS-a: Žanka Stojanović

Za porodice ubijenih vojnika na Topčideru: Janko Jakovljević, otac

Intelektualci i javne ličnosti:

Vladimir Arsenić, pisac

Za fond “Biljana Kovačević Vučo”: Dušan Bogdanović

Janko Baljak, režiser

Dragan Banjac, novinar

Petar Luković, glavni i odgovorni urednik „e-Novina”

Sonja Biserko, Helsinški odbor za ljudska prava

Miroslav Bojčić, novinar

Saša Ćirić, urednik i esejista

Branislav Jelić, direktor internet portala „e-Novine”

Velimir Ćurgus Kazimir, direktor medijske dokumentacije Ebart

Bojan Tončić, novinar

Snežana Čongradin, novinarka

Ervina Dabižinović, psiholog

Filip David, književnik

Mirko Đorđević, sociolog religije, esejista i prevodilac

Milica Jovanović, novinarka i urednica

Dinko Gruhonjić, predsednik Nezavisnog udruženja novinara Vojvodine

Dejan Ilić, izdavač, pisac i prevodilac

Žarka Radoja, urednica i novinarka

Saša Ilić, pisac

Branislav Jakovljević, profesor univerziteta

Božidar Jakšić, novinar i publicista

Zoran Janić, publicista i prevodilac

Goran Necin, novinar

Tamara Kaliterna, novinarka

Marko Kostić, reditelj

Gordana Logar, urednica i novinarka

Miljenko Dereta, Građanske inicijative

Svetlana Lukić, urednica i novinarka

Tomislav Marković, urednik i novinar

Žene u crnom

Zlatoje Martinov, urednik

Goran Miletić, advokat za ljudska prava

Jelena Milić, politička analitičarka, Centar za evroatlantske studije

Mirjana Miočinovič, profesorka Fakulteta dramskih umetnosti u penziji

Rade Radovanović, novinar i dramski pisac

Nikola Samardžić, profesor Filozofskog fakulteta

Vesna Rakić Vodinelić, profesorka Pravnog fakulteta

Marko Matić, urednik i novinar

Nedim Sejdinović, Nezavisno društvo novinara Vojvodine

Seška Stanojlović, novinarka i urednica

Lazar Stojanović, reditelj

Matja Stojanović, novinar

Jasmina Tešanović, spisateljica

Dušan Komarčević, novinar

Dragoljub Todorović, advokat i publicista

Iva Klisić, novinarka

Dragoljub Vuković, novinar

Svetlana Vuković, urednica i novinarka

Miloš Živanović, urednik


Source : e-novine.com, le 25 janvier 2011.


*** 
 
 
Texte de la pétition en anglais : 
 
 
Dear Mr. President of the Republic,

We are writing to you on the occasion of the  release of Veselin Vukotic, a hitman and one of the most hardened criminals from the ranks of Milosevic’s secret police, who was sentenced to 20 years of prison in Montenegro in 1997, for murdering sea captain Dusko Boskovic.


As the citizens of this country, we are disturbed by the fact that Veselin Vukotic was released soon after being arrested, just before the New Year's Eve, as well as with the fact that the police, prosecutor’s office and the Court of Novi Sad were involved. Mr. President, the release of this evildoer thoroughly compromises the rights and freedoms of all the citizens of Serbia.

Mr. President, we remind you that the bloody string of state crimes in Serbia has continued since the beginning of the nineties, up to the assassination of Prime Minister Djindjic.  The perpetrators were never found, let alone those who procured and ordered the many other political assassinations in Serbia, including the judge Nebojsa Simeunovic, as well as journalists Slavko Curuvija, Milan Pantic and Dada Vujasinovic. Mr. President, we remind you that Veselin Vukotic and his crimes were the subject of one of the last articles Dada Vujasinovic has written. Ten days later, on April 1994, she was  assassinated.

Why did you release Vukotic?  Someone like Vukotic (or perhaps it was  him), slew the guards in the military barracks in Topcider park. The assassin was never found. Why did you release Vukotic?

Someone like Vukotic (if not himself), murdered judge Nebojsa Simeunovic. That executioner was never found. Why did you release Vukotic?

Despite the fact that the serial murderer Veselin Vukotic was on Interpol warrant at the time, on January 10th the Republic of Serbia issued an identification card to him, after it illegally approved his citizenship. 

At the time, Mr. Tadic, you were the President of the Republic, and Mr. Dacic Ivica was the Minister of internal affairs.

Members of the relevant state institutions (the police and the prosecutor’s office),  in cooperation with the Court in Novi Sad, released Vukotic to freedom shortly before the New Year's Eve, in violation of the law that they were obliged to protect. This was not their first offense of such nature.

We demand that Serbia fully respects its international obligations assumed by signing the Agreement with Montengro, on mutual extradition of nationals suspected or accused of organized crime and/or corruption.



We demand the arrest and prosecution of all members of the structures within the secret services, prosecutor’s office and courts, which have for years protected, concealed, funded with the state money, and finally released Veselin Vukotic the hitman. We believe that this would be a genuine start for reforming the very last unreformed secret service (civilian as well as military) in Eastern Europe. The power of the secret police, so far virtually intact, threatens the vital interests of both the state and the society, and blocks the constitution of Serbia as a rule-of-law state, based on European values.

We demand an investigation of the role of the Minister of internal affairs as well as the Minister of justice in this disgraceful issue, and their resignations. This open letter will be forwarded to the President of the Serbian Parliament, as well as all parliamentary parties.

Signatures:

Relatives of the victims:

On behalf of Dusko Boskovic’s family: Slobodanka Boskovic, his widow,

Veljko Boskovic, his father and Marsela Mirosevic, his sister


On behalf of Slavko Curuvija’s family: Jovo Curuvija, his brother

On behalf of RTS (Serbian Broadcasting Corporation) victims’ families: Zanka Stojanovic

On behalf of families of those murdered in Topcider barracks: Janko Jakovljevic, father

Intelectuals i public figures:

Vladimir Arsenic, writer
On behalf od “Biljana Kovacevic Vuco” fund: Dusan Bogdanovic
Janko Baljak, director
Dragan Banjac, journalist
Petar Lukovic, „e-Novine” editor in chief
Sonja Biserko, Helsinki Committee for Human Rights
Miroslav Bojcic, journalist
Sasa Ciric, editor and essayist
Branislav Jelic, „e-Novine” internet portal CEO
Velimir Curgus Kazimir, Ebart media documentation CEO
Bojan Toncic, journalist
Snezana Congradin, jurnalist
Ervina Dabizinovic, psychologist
Filip David, writer
Mirko Djordjevic, sociologist of religion, essayist & translator
Milica Jovanovic, editor
Dinko Gruhonjic, chairman of The Independent Journalists' Association of Vojvodina
Dejan Ilic, publisher, writer & translator
Zarka Radoja, editor & journalist
Saša Ilic, writer
Branislav Jakovljevic, university professor
Bozidar Jakšic, journalist & publicist
Zoran Janic, publicist & translator
Goran Necin, journalist
Tamara Kaliterna, journalist
Marko Kostic, editor
Gordana Logar, editor & journalist
Svetlana Lukic, editor & journalist
Tomislav Markovic, editor & journalist
Zlatoje Martinov, editor
Goran Miletic, human rights lawyer at Swedish Helsinki Committee for Human Rights, Civil Rights Defenders
Jelena Milic, political analist, Center for Euro-Atlantic Studies
Mirjana Miocinovic, Faculty of Dramatic Arts retired professor
Rade Radovanovic, journalist & playwright
Nikola Samardzic, Faculty of Philosophy professor
Marko Matic, editor & journalist
Nedim Sejdinovic, The Independent Journalists' Association of Vojvodina
Seška Stanojlovic, journalist & editor
Lazar Stojanovic, director
Matja Stojanovic, journalist
Jasmina Tešanovic, writer
Dušan Komarcevic, journalist
Dragoljub Todorovic, solicitor & publicist
Iva Klisic, journalist
Dragoljub Vukovic, journalist
Svetlana Vukovic, editor & journalist
Miloš Zivanovic, editor
Miljenko Dereta
Zene u crnom, NGO
Vesna Rakic Vodinelic, Professor of Law


 
 


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posté le 14-02-2011 à 19:32:30

Emir Kusturica dépose une plainte contre e-novine et demande 20.000 euros!
 

Belgrade : Emir Kusturica a déposé une plainte contre le journal en ligne serbe e-novine et son rédacteur en chef Petar Luković. Comme motif invoqué, Kusturica a avancé l'atteinte à la réputation et à l'honneur ainsi que sa mise en relation avec Veselin Vukotić, un tueur du Service de sécurité de l'Etat. Le montant que Kusturica réclame pour les souffrances morales endurées est de 20.000 euros.

Il convient de noter que "e-novine" a n'a pas publié originalement le texte incriminé mais l'a repris de "Peščanik", un site qui partage la même ligne éditoriale, de sorte que Kusturica ne porte pas plainte contre l'auteur du texte ni contre le site qui l'a publié, rapporte le site Index.



Emir Kusturica tuži E-novine i traži 20.000 eura !
 


Beograd - Emir Kusturica podnio je tužbu protiv srpskog portala "e-novine" i glavnog urednika Petra Lukovića. Kao razlog za tužbu, Kusturica je naveo povredu ugleda i časti, te dovođenje u vezu sa Veselinom Vukotićem, ubojicom iz Službe za državnu sigurnost. Iznos koji Kusturica traži za pretrpljene duševne boli je 20.000 eura. Zanimljivo je u...

... cijeloj priči kako "e-novine" sporni tekst nisu originalno objavile već samo preuzele sa prijateljskog portala Peščanik, tako da Kusturica ne tuži autore teksta ni portal koji je objavio tekst, prenosi Index.


Source : vijesti.ba, le 14 février 2010.


Note : je suppose qu'étant donné la popularité d'Emir Kusturica on devrait reparler de cette affaire. Je fais néanmoins quelques petites remarques personnelles :

 

J'ai souvent traduit des articles d'"e-novine" qui au niveau de mes sources est une de mes références. Cela ne veut pas dire que je partage tous les points de vue de ce média, notamment leur biais systématiquement anti-russe ou encore leurs attaques répétées contre Emir Kusturica dont ils ont fait leur bête noire. Il est clair que cet artiste comporte des zones d'ombre en tant que personnalité complexe, toutefois "e-novine" en a fait une sorte de cible privilégiée dans sa lutte antinationaliste. Il s'agit donc d'un simple retour de manivelle. 

 

Enfin dans un communiqué publié suite à la plainte déposée par Emir Kusturica, "e-novine" se targue d'être le seul média indépendant en Serbie. J'apprécie ce site mais j'exprime également quelques nuances à ce sujet car depuis peu "e-novine" est financé par le National Endowment for Democracy qui couvre les frais de base de ce média perpétuellement au bord de la faillite. Or, on le sait, le NED est un mécène qui n'est pas tout blanc lui non plus... un peu comme Emir Kusturica. 

 

 

 

 


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posté le 14-02-2011 à 14:23:31

Eva Braun est un groupe pop originaire de Bečej en Serbie.
Formé en 1989 par Goran Vasović et Petar Dolinka.

Membres du groupe:

Goran Vasović : chant, guitare
Petar Dolinka : chant, guitare
Milan Glavaski : chant, guitare
Ljubomir Rajić : batterie, chant
Goran Obradović : guitare.


Discographie:

Prisluškivanja -1992, Carlo Records
Unplugged -1993, Carlo Records
Pop Music -1995, B92
Heart Core -1998, Automatik
Nowhere Land -1999, ZIP Records
First & Last -2000, Automatik

Everest -2001, B92
Pop Music -2007, B92
Off The Records -2008, Label Star

 

sur Wikipedia en anglais

 

Sasvim Običan Dan - Une journée parfaitement ordinaire 

 

 

 

 

 


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posté le 14-02-2011 à 13:27:04

Le Festival du mouton noir sur l'ïle de Krk
 

Bizarre mélange de tradition, de rock, de culture et de sport - le tout corsé par des délices gastronomiques - telle est la formule qui convainc chaque année un nombre croissant de curieux.

Sur cette galerie de photos vous pouvez vous faire une petite idée de ce qu'était le festival du Mouton noir au cours des manifestations antérieures. Peut-être alors vous déciderez-vous pour venir faire un tour sur l'île de Krk. Et n'oubliez pas, le "mouton noir" est celui qui ne vient pas !


Site : http://crnaovca.com.hr/fr/



 


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