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Balkanikum

posté le 13-01-2011 à 20:42:48

Un centre de torture serbe devient une école turque
 

Un bâtiment, autrefois utilisé par les Tchetniks - unités paramilitaires fascistes serbes - comme base de commandement, où des centaines de Bosniaques ont été torturés, a été réaffecté pour servir, depuis 1997, d’école turque. Un lieu où la solidarité a su se créer entre les différentes communautés du pays.

Situé dans le quartier de Vraca à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, le bâtiment tchetnik a été l’un des centres les plus tristement célèbres où les prisonniers bosniaques ont été détenus et torturés pendant la guerre qui a frappé ce pays, de 1991 à 1995. Des volontaires turcs qui se sont rendus dans la région, peu de temps après la guerre, y ont ouvert sept écoles primaires et deux universités. İsmail Yapici, le coordonnateur des établissements d’enseignement bosniaques Sema, a récemment déclaré qu’environ deux mille étudiants fréquentaient les écoles et les universités turques dans le pays. Évoquant les premières tentatives des bénévoles turcs d’ouvrir des écoles, İsmail Yapici a déclaré : «Quand les volontaires sont arrivés, les fonctionnaires ne les ont pas pris au sérieux. Sans se décourager, les bénévoles ont commencé à préparer l’ouverture d’écoles en Bosnie et ont proposé à des bosniaques de faire leurs études en Turquie. » İsmail Yapici a aussi précisé qu’un bail de 20 ans avait été signé avec la branche bosniaque de l’association des écrivains et journalistes de (GYV), après les accords de paix de Dayton en 1995. La rénovation du bâtiment a été réalisée grâce aux fonds recueillis lors d’un match de football entre l’équipe nationale turque et une équipe composée de footballeurs de renommée mondiale, en 1995.


Un esprit de fraternité entre communautés

Les établissements d’enseignement bosniaques Sema se sont fixés comme objectif de former des étudiants bosniaques, serbes et croates, assure İsmail Yapici. « Les élèves restent dans le dortoir de l’école et grandissent comme des frères. La mission de cette école est de montrer au monde entier que les membres de trois différentes nations peuvent rester et vivre ensemble. » Le directeur de l’école, Ceylani Akay, a avoué avoir eu peur lorsqu’il est arrivé dans le quartier de Vracha, pour la première fois, en 1997. « Les élèves qui ont subi le plus les effets de la guerre et sont restés durant des jours, dans des abris, ont été heureux de suivre un enseignement dans un nouvel établissement. Le fait que le bâtiment était autrefois utilisé comme base militaire serbe a eu, néanmoins, un impact psychologique sur les élèves. Mais les enseignants de l’école ont réussi à faire passer aux étudiants un message de solidarité pour les aider à oublier les mauvais jours », a ajouté le directeur. Dans la plupart des régions de la Bosnie-Herzégovine, les étudiants bosniaques, serbes et croates fréquentent les mêmes écoles, mais restent dans des classes séparées. Les cours y sont donnés par des enseignants de leur propre ethnie. Le Fonds des Nations Unies Pour l’Enfance (UNICEF) souhaite abolir ce système de séparation et permettre aux étudiants de recevoir un enseignement dans des classes mixtes.


Source : fr.zaman.com.tr, le 13 janvier 2010.

 


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posté le 13-01-2011 à 16:28:40

Une messe à Zagreb en mémoire d'Ante Pavelić...


Le mardi 28 décembre 2010, une messe a eu lieu en l’honneur d’Ante Pavelić, le chef de l’État independant de Croatie (1941-1945). La messe a été célébrée en la Basilique du Sacré-coeur de Jésus dans le centre de Zagreb par le Père Stanislav Kos et le Père Vjekoslav Lasić. Durant l'homélie, le Père Stanislav Kos a dit que « Ante Pavelic était un homme respectable qui s’est sacrifié pour chacun de nous et que le messe était une tentative de lui donner en retour de la meilleure manière possible ce qu’il a fait pour nous.» Le Père Vjekoslav Lasić, dominicain et ancien émigrant politique, a déclaré que la messe a été tenue pour le chef de l’État indépendant de Croatie Ante Pavelić, pour le Général croate Jure Francetić et pour tous les martyrs qui sont morts pour la liberté et l’indépendance croate.

 

250 à 300 nationalistes croates étaient présents, parmi lesquels Josip Miljak (président du Parti du droit pur croate – HČSP, deuxième plus grand parti de Croatie), Mladen Schwartz (dirigeant de la Nouvelle droite croate – NHD, le seul parti d’extrême-droite en Croatie), Ivan Panđa (ancien président du HVIDR-a, la plus grande association de vétérans de guerre croate), Frano Čirko (président de la jeunesse du Parti du droit pur croate), etc...

 

Après la messe, des calendriers aux couleurs de la Croatie ont été échangés entre les patriotes. Mladen Schwartz a exprimé son regrets pour le mauvais traitement du Poglavnik Ante Pavelić par les institutions d’État et a déclaré que si la République de Croatie était un État réel, nous serions maintenant dans la Cathédrale et les représentants officiels de l’État seraient là aussi.

par Trpimir Gudar


Source : synthesenationale.hautetfort.com, le 10 janvier 2011.


 


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posté le 13-01-2011 à 14:20:57


Heure par heure : les émeutes en Tunisie

 

Le renouveau des mobilisations sociales et politiques dans le monde arabe

 

Ben Ali promet de quitter le pouvoir en 2014

 

Pas question il faut l'achever tout de suite ! 

 

Tunisie : la fin du régime voyou 

 

un article dont je reprend le passage qui me remplit de honte : 

 

"Le silence des politiques occidentaux face à un soulèvement populaire authentique est mal perçu par les élites et le peuple tunisiens ? ou est le prix Nobel de la paix Mr Obama ? Ou est Sarkozy ? Ou sont tous les dirigeants européens ? et donneurs de lecons de démocratie ? Cette révolte tunisienne est une révolte du peuple tunisien , encadrée par la société civile tunisienne , on n’entend même pas les voix des islamistes et pourtant l’occident tourne la tête pour faire semblant de ne pas voir… Le peuple tunisien se souviendra. Le silence particulier des médias audiovisuels français est très mal perçu par la population tunisienne qui classe aujourd’hui la grande majorité de la classe politique française parmi les supporters de ce régime voyou."

 

Ben Ali obećao da će se povući

 

Free Tunisie Revolution [FaceBook]

 

 

 

 Après le discours de Ben Ali, non non rien n'a changé en Tunisie ?

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 13-01-2011 à 13:50:54

J. Kosor et sa suite ont mis en danger la santé des enfants du service d'oncologie
 


Zagreb - La Premier ministre Jadranka Kosor a apporté lundi à la clinique [pour enfants] de Klaićeva un don d'une valeur d'un million de kunas pour les petits enfants atteints de tumeurs. Cependant comme la propagande politique est plus importante que tout au monde en cette année électorale, la Premier ministre ne s'est pas contentée de remettre le don aux responsables de l'hôpital, et éventuellement faire un signe de la main aux enfants à travers les vitres, mais il a fallu qu'elle s'introduise chez les malades cancéreux, en compagnie de sa suite et des reporters que le protocole gouvernemental a invité à entrer, ce que l'hôpital a autorisé, rapporte le journal Novi list.

C'est ainsi que la Premier ministre, son personnel, les photoreporters et les caméramans, une quinzaine de personnes au total, ont pénétré dans une chambre avec des enfants gravement malades au système immunitaire affaibli. Tous portaient des masques, mais sans aucune autre protection, et sans la permission des parents. Dans la chambre ont été introduits les sacs des photoreporters, les caméras, les éclairages pour caméras, bref plein de virus et de bactéries.

En ouvrant les portes du service d'oncologie pédiatrique aux caméramans, la direction de la clinique pour enfants de Klaićeva a enfreint la Loi sur les droits des patients, plus précisément l'article 28 qui garantit à chaque patient le droit à l'intimité.

- Ce n'est pas nous qui avons permis aux photoreporters et aux journalistes d'entrer, ce sont les médias qui accompagnent la Premier ministre qui sont venus et qui ont été introduits parmi les patients par le protocole gouvernemental. J'en étais vert de rage, car j'ai moi-même été surpris lorsqu'ils sont entrés à l'intérieur par le biais du porte-parole gouvernemental. Lorsque c'est nous qui organisons les visites des médias à l'hôpital, nous demandons en premier lieu la permission des parents. Les choses n'auraient pas dus se dérouler ainsi - déclare le docteur Goran Roić, directeur de la clinique de Klaićeva.

La clinique n'a pas demandé aux parents la permission que leurs enfants soient filmés, ni qu'on leur tienne compagnie. Le porte-parole gouvernemental, Mladen Pavić, a seulement demandé aux photoreporters de ne pas montrer les visages des enfants, d'après le Novi list.

 

 

 

 

Kosorica i njezina svita ugrozili zdravlje djece na onkologiji

 

ZAGREB - Premijerka Jadranka Kosor u ponedjeljak je u Klaićevu bolnicu donijela donaciju od milijun kuna malim onkološkim bolesnicima, no kako je politička promocija u izbornoj godini važnija od bilo čega, donaciju premijerka nije samo predala upravi bolnice, i eventualno djeci mahnula kroz staklo, već je među onkološke bolesnike ušla zajedno sa svojom svitom, i fotoreporterima, koje je Vladin protokol pozvao unutra, a bolnica to dozvolila, piše Novi list.

Tako su se u jednoj sobi s teško oboljelom djecom oslabljenog imuniteta natiskali, pored premijerke, njeni ljudi, fotoreporteri i snimatelji, ukupno petnaestak ljudi. Svi su na ustima imali maske, no bez ikakve zaštite, i bez privole roditelja, u sobu su ušle i fotoreporterske torbe, kamere, osvjetljenje tih kamera, drugim riječima, puno virusa i bakterija.

Otvaranjem vrata dječje onkologije kamerama, uprava Dječje bolnice u Klaićevoj prekršila je i Zakon o pravima pacijenata, odnosno članak 28. koji svakom pacijentu jamči pravo na privatnost.

- Ulazak fotoreportera i novinara mi nismo dozvolili, već su došli mediji koji prate premijerku, a koje je Vladin protokol uveo među pacijente. Ja sam poludio zbog toga, jer su i mene iznenadili kad su ušli unutra preko Vladinog glasnogovornika. Kad mi organiziramo medijske posjete bolnici, za to prvo tražimo odobrenje roditelja. Nije trebalo ovako ispasti - kaže dr. Goran Roić, ravnatelj dječje klinike u Klaićevoj.

Roditelje bolnica nije tražila za dopuštenje da se njihovu djecu snima, i među njima boravi, samo je glasnogovornik Vlade, Mladen Pavić, kako kaže, fotoreportere zamolio da ne prikazuju lica djece, navodi Novi list.

 

Source : jutarnjilist.hr, le 13 janvier 2011. 

 

 

 

 

La milice des hôpitaux fait sa tournée


 

 

 

 


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posté le 12-01-2011 à 22:29:38

Croatie: procédure de faillite contre une station de renom, Radio 101
 


Les autorités judiciaires croates ont indiqué mardi avoir entamé une procédure de faillite contre une des radios croates les plus populaires, Radio 101, réputée pour son impartialité et la critique sans merci de l'ancien régime nationaliste.

Un tribunal commercial de Zagreb a entamé la procédure contre cette radio privée, située dans la capitale croate, Zagreb, en raison de son surendettement et de son insolvabilité, a rapporté l'agence Hina.

Les dettes de la Radio 101 s'élèvent à quelque 25 millions de kuna (3,3 millions d'euros) alors que sa valeur commerciale est estimée à 14 millions de kuna (1,9 million d'euros), selon la même source.

La radio continuera toutefois d'émettre afin de préserver sa fréquence jusqu'à la première réunion des créanciers qui devrait avoir lieu d'ici deux mois, a expliqué le responsable par intérim, Branko Petanjek.

Tous les 33 employés, dont la plupart sont en grève, seront licenciés avec un préavis de 30 jours.

Le directeur sortant de la radio, Drago Peric, a accusé son prédécesseur de mauvaise gestion au cours des dix dernières années et d'avoir transformé la radio "en distributeur de billets plutôt qu'en une compagnie".

La Radio 101 a été fondée en 1984, alors que la Croatie faisait partie de l'ex-Yougoslavie.

Elle était alors déjà populaire pour aborder des sujets controversés, pour ses débats animés et pour la diffusion de succès musicaux à la mode.

La Radio 101 a été considérée comme le promoteur des valeurs démocratiques en Croatie et avait établi dans les années 90 sa réputation de farouche critique du régime nationaliste du président croate défunt, Franjo Tudjman.



Source : lemonde.fr, le 11 janvier 2011.

 

 


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