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Balkanikum

posté le 09-12-2010 à 23:16:24

Un article du Monde : Violent face-à-face entre étudiants britanniques et policiers 

 

Décidemment cela devient une habitude. J'en profite pour replacer une note piquée sur mon blog précédent et datant d'avril 2009. Elle a pour sujet la révolution en Iran : 

 

"- Et pourtant, réfléchissez un instant. Au départ Obama avait semblé réticent à se mêler des élections iraniennes, mais ensuite il a vite fallu que l'arrogance occidentale reprenne le dessus, comme au bon vieux temps de son prédécesseur. Et ne parlons même pas de l'Europe qui se la joue une fois de plus. Etrange fascination pour les élections iraniennes alors que sur le vieux continent les citoyens ne prennent même plus la peine d'aller voter, ce qui fait automatiquement le jeu des partis conservateurs ou extrémistes de tout bord. Il me semble que l'on ferait mieux de commencer par s'attaquer à nos problèmes au lieu de vouloir jouer la carte de la révolution aux quatre coins de la planète. Cette fascination pour les élections iraniennes est d'autant plus étrange quand on connait l'état de déliquescence avancée dans lequel sont plongées certaines démocraties européennes, comme l'Italie qui est devenue tellement ramollie qu'elle n'est pas fichue de se débarrasser de "papounet et des puputtes".

 

J'ai l'impression que les élections iraniennes ont une grande vertu : elles détournent l'attention de nos propres tares. Tout le monde se précipite sur cette diversion qui arrive à point nommé. D'ailleurs, Gordon Brown n'a-t-il pas dit que désormais Internet serait le facteur de grands changements dans le monde. Sacré Gordon !, il faut bien que ce soit Internet qui joue ce rôle puisque l'Angleterre ne peut plus le faire. Ce pays ne bénéficie plus de la manne du pétrole de la mer du Nord et il ne profite plus du casino de la City. Tout ce qui lui reste c'est un empilement de dettes que le peuple va devoir rembourser à la sueur de son front. Très bientôt les Anglais eux-mêmes seront tout heureux d'avoir Internet à leur disposition pour effectivement faire la révolution, mais ce sera pour renverser ce cher Gordon et les siens !"

 

 

***

 

 

L'Angleterre ce pays qui il y a un an et demi à peine fondait encore de si grands espoirs sur la révolution Internet pour imposer ses vues dans le monde vit lui-même des secousses révolutionnaires et, plus étrange encore, vient d'arrêter Julian Assange. Joli retournement de situation, n'est-ce pas ? 

 

On remarquera en outre dans l'article du Monde comment on tape sur les étudiants. De paternaliste à méchante, l'oligarchie financière semble avoir muté plus vite que n'importe quelle bactérie. 

 

 

 

 

 

 


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posté le 09-12-2010 à 21:33:24

"La tolérance zéro", ils en ont toujours eu plein la bouche
 
 

 
 


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posté le 09-12-2010 à 15:36:03

Croatie/corruption: Ivo Sanader a quitté la Croatie après la demande de levée de son immunité
 

Zagreb - Le Parquet de Croatie a demandé jeudi au Parlement de lever l'immunité d'Ivo Sanader, mis en cause par la presse dans des affaires de corruption, mais l'ex-Premier ministre a quitté la Croatie ce jeudi, a-t-on appris de source officielle.

La levée de son immunité parlementaire aurait pu conduire à son interpellation.

Le Parlement a été informé d'une demande des services du Procureur pour lever l'immunité parlementaire d'Ivo Sanader, a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'Assemblée nationale croate, Ruzica Simunovic.

Elle n'a pas révélé toutefois les raisons de cette demande.

Selon la télévision nationale, une commission parlementaire devait se réunir jeudi après-midi pour étudier la requête du Parquet.

Mais en début de l'après-midi, le ministère de l'Intérieur a annoncé que M. Sanader avait quitté la Croatie.

Au moment où M. Sanader a franchi la frontière avec la Slovénie, plus tôt dans la journée, "la police ne disposait d'aucune raison juridique pour l'empêcher de quitter le pays", a déclaré ce ministère dans son communiqué.

Les médias locaux ont régulièrement évoqué ces derniers temps l'implication présumée de M. Sanader dans plusieurs grandes affaires de corruption.

Les soupçons qui pèsent sur l'homme politique sont montés d'un cran lors de l'arrestation en septembre de l'un des ses proches collaborateurs, accusé d'avoir demandé à des compagnies publiques de faire des affaires avec une société publicitaire locale qui a encaissé des millions d'euros grâce à ces contrats.

Selon les médias croates, des fonds publics auraient été versés à cette société publicitaire pour des services purement fictifs, et cela se serait passé sous les ordres de M. Sanader.

Et les fonds en question auraient terminé, selon la même source, dans les poches de particuliers, mais aussi dans la caisse de l'Union démocratique croate (HDZ), le parti dirigé à l'époque des faits par M. Sanader et qui est toujours au pouvoir dans le pays.

Interrogé par la presse pour commenter la requête de la justice, le président croate, Ivo Josipovic, a déclaré que la "primauté du droit est mise en oeuvre".

"Je souhaite et je m'attends à ce qu'une procédure légale et juste soit appliquée à l'égard M. Sanader et de toute autre personne dans ce pays", a-t-il ajouté.

M. Sanader, 57 ans, a dirigé le gouvernement croate et le HDZ de 2003 jusqu'à sa démission soudaine en juillet 2009.

Figure dominante de la vie politique croate pendant plusieurs années, il a été expulsé du HDZ en janvier, après avoir critiqué l'actuelle Première ministre, Jadranka Kosor. Il a récupéré son mandat de député en octobre.


Source : romandie.com, le 9 décembre 2010.

 


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posté le 09-12-2010 à 13:40:41

Barišić : Sanader a informé Jadranka Kosor sur "les fonds illégaux" lorsqu'il a remis sa démission
 

Barišić a raconté aux enquêteurs comment le 1er juillet il avait rencontré au Palai du ban la Premier ministre J. Kosor et I. Sanader, la conversation ayant tourné seulement autour de l'argent qu'il avait gardé dans son bureau au Service des douanes.

L'ancien chef des douanes croates, Mladen Barišić, a révélé au Bureau pour la prévention de la corruption et du crime organisé (USKOK) que le sommet du HDZ était au courant de l'existence de "fonds illégaux" bien avant que ce que ne l'avait cru l'opinion. D'après sa déposition faite durant l'enquête, le Premier ministre Sanader aurait dit le jour de sa démission à Jadranka Kosor que "l'argent pourrait être dépensé pour les élections présidentielles".

Comme l'écrit le journal Novi list, cela signifie que l'actuelle Premier ministre est au courant de l'existence de "fonds illégaux", s'élevant à deux millions et 300 mille euros, depuis le premier jour où elle a assumé les fonctions de Premier ministre.

Barišić a raconté aux enquêteurs comment le 1er juillet il avait rencontré au Palai du ban la Premier ministre J. Kosor et I. Sanader, la conversation ayant tourné seulement autour de l'argent qu'il avait gardé dans son bureau au Service des douanes. Il est à noter que Barišić avait compté l'argent avant la réunion pour s'assurer combien il y en avait exactement.

Barišić a confié aux enquêteurs que Jadranka Kosor lorsqu'elle a été mise au courant de l'argent s'est conduite de manière "effrayée et stupéfaite", mais n'a pas bronché.

Sanader aurait prétendument dit à celle qui devait lui succéder que "les élections ne se gagnent pas seulement par des financements légaux, mais que les deux tiers des ressources sont des dessous-de-tables".

Barišić a également dit aux enquêteurs avoir remis dans la caisse du parti la majeure partie des fonds, prélevés sur le compte de la société Fimi-Media, après avoir été démis de ses fonctions de chef des douanes.



Barišić: Sanader je J. Kosor upoznao s "crnim fondom" kad je davao ostavku
 

Barišić je istražiteljima ispričao kako se tog 1. srpnja sastao u Banskim dvorima s premijerkom Kosor i Sanaderom, a razgovarali su samo o novcu kojeg je on čuvao u svom uredu u Carini

Bivši šef Carinske uprave, Mladen Barišić, Uskoku je otkrio kako je vrh HDZ-a bio upoznat s postojanjem "crnog fonda" daleko prije no što se u javnosti nagađalo. Prema iskazu koji je dao tijekom istrage, navodno je na dan svog odlaska s mjesta premijera Ivo Sanader Jadranki Kosor rekao kako bi "novac mogao biti utrošen na predsjedničke izbore".

Kako piše Novi list, to znači da je aktualna premijerka za postojanje "crnog fonda" u kojem je bilo dva milijuna kuna i 300 tisuća eura znala od prvog dana kada je stupila na premijersku dužnost.

Barišić je istražiteljima ispričao kako se tog 1. srpnja sastao u Banskim dvorima s premijerkom Kosor i Sanaderom, a razgovarali su samo o novcu kojeg je on čuvao u svom uredu u Carini. Zanimljivo je da je Barišić neposredno prije sastanka prebrojao novac, kako bi točno znao koliko ga ima.

Istražiteljima je ispričao kako je Jadranka Kosor u trenutku kada je čula za novac djelovala "uplašeno i zaprepašteno", no nije ni na koji način komentirala.

Navodno je tom prilikom Sanader rekao svojoj nasljednici kako se "izbori ne dobivaju samo legalnim financiranjem, već se dvije trećine sredstava daje ispod stola".

Barišić je istražiteljima rekao i kako je većina sredstava koje je nakon svoje smjene s mjesta šefa Carinske uprave predao u stranačku blagajnu, podignuto s računa Fimi-medije.


Source : nacional.hr, le 9 décembre 2010.



Jadranka Kosor, une marionnette de cire de plus en plus transparente
 
 


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posté le 09-12-2010 à 10:26:28

Amnesty International demande à la Croatie d’accélérer les poursuites dans les affaires de crimes de guerre
 


jeudi 9 décembre 2010, par Françoise Guillitte

COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Les autorités croates doivent passer à la vitesse supérieure sur le plan des poursuites à engager contre les suspects de crimes de guerre et donner à cet objectif la priorité la plus élevée, a déclaré Amnesty International dans un rapport publié jeudi 9 décembre.

Ce rapport, intitulé Behind a wall of silence : Prosecution of war crimes in Croatia , montre que le système de justice du pays manque à son obligation de rendre justice à de nombreuses victimes de la guerre de 1991-1995, sur fond de retards constants, de menaces visant les témoins et d’inquiétudes quant au respect des normes.

Les statistiques gouvernementales indiquent actuellement qu’en moyenne 18 affaires de crimes de guerre sont traitées chaque année. Alors qu’il reste près de 700 cas à instruire, il est possible que la plupart des auteurs présumés ne soient jamais jugés. « La population doit connaître la vérité sur ces événements relativement récents qui ont gâché la vie de nombreuses personnes. Les victimes et leur famille ont besoin d’obtenir justice. Il est de la responsabilité des autorités croates de leur apporter les deux », a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International. « Les autorités ont le soutien de la communauté internationale ; cependant, bien que les responsables réaffirment souvent leur engagement en faveur de la lutte contre l’impunité pour les crimes de guerre et malgré les avancées constatées dans certains domaines, la justice est lente et rendue de manière très sélective. »

Par ailleurs, des concepts fondamentaux tels que la responsabilité de la hiérarchie, les violences sexuelles constituant des crimes de guerre et les crimes contre l’humanité ne sont pas définis dans le droit national ainsi que le prévoient les normes internationales. Cela se solde par l’impunité pour de nombreux crimes.

L’immense majorité des procédures concernant les crimes de guerre en Croatie se déroulent devant des tribunaux régionaux, au sein desquels les collèges de juges appelés à statuer sont rarement constitués exclusivement de juges pénaux ; les juges composant ces collèges manquent trop souvent d’expertise dans le domaine du droit international et d’autres normes internationales pertinentes.

Certains témoins dans le cadre d’affaires de crimes de guerre continuent à être la cible de manœuvres d’intimidation et de menaces. Les tribunaux régionaux ne sont pas dotés des dispositifs de base requis afin d’apporter soutien et protection aux témoins.

Les poursuites engagées dans des affaires de crimes de guerre au cours de la période de 2005-2009, sur laquelle porte le rapport, ont visé de manière disproportionnée des Serbes de Croatie, qui étaient les accusés dans près de 76 % des cas.

Dans le même temps, malgré l’existence d’informations mises à la disposition du public - dont les éléments de preuve ressortant de procédures judiciaires en Croatie -, les allégations contre certains hauts gradés militaires et responsables politiques n’ont donné lieu à aucune enquête.

Ces allégations sont présentées plus en détail dans le rapport, et concernent par exemple Vladimir Šeks, le président adjoint du Parlement croate, qui aurait pris part à des crimes commis à Osijek en 1991.

Le général Davor Domazet-Lošo, dont un jugement a déterminé qu’il était à la tête de l’opération militaire de la poche de Medak en 1993, et Tomislav Merčep, vice-ministre de l’Intérieur au moment de la guerre faisant semble-t-il l’objet d’une enquête de la part du Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie, ont eux aussi jusqu’à présent échappé à des enquêtes approfondies, indépendantes et impartiales pour des allégations similaires.

Si certaines personnes accusées de crimes de guerre continuent à bénéficier du soutien de l’État, de nombreuses victimes de ces crimes voient bafoué leur droit à réparation.

« Les crimes de guerre ne sont pas le fait d’une ethnie en particulier. Ils touchent les gens quelle que soit leur origine, et les responsables présumés doivent être poursuivis quelle que soit leur appartenance ethnique ou leur position sociale », a ajouté Nicola Duckworth.

Amnesty International demande aux autorités croates : de mettre la législation du pays en conformité avec les normes internationales ; d’élaborer une stratégie nationale pour instruire les affaires de crimes de guerre ; et de traduire en justice tous les responsables présumés - y compris parmi les hauts fonctionnaires - de crimes commis pendant la guerre de 1991-1995.

« Il est possible que nombre des défaillances du système croate de justice résultent en grande partie d’une absence de volonté politique d’affronter les conséquences de la guerre », a ajouté Nicola Duckworth.

« La Croatie doit faire face à son passé afin d’avancer. L’impunité pour les crimes de guerre est un obstacle à son intégration à l’Union européenne. En supprimant celui-ci, les autorités prouveront que le pays entend clairement réduire les inégalités devant la justice. Les victimes n’en attendent pas moins - et le méritent bien. »

Complément d’information

La déclaration par laquelle la Croatie a annoncé son indépendance de la République fédérale socialiste de Yougoslavie, en juin 1991, a été suivie d’un conflit armé entre l’armée croate et les forces armées serbo-croates, appuyées par l’Armée fédérale yougoslave, qui a duré jusqu’en 1995.

Durant ce conflit (1991-1995), des violations massives et graves des droits humains ont été perpétrées par les deux camps. Il s’agissait notamment d’homicides arbitraires, d’actes de torture – dont des viols – de disparitions forcées, d’arrestations arbitraires et d’expulsions forcées ; des centaines de milliers de personnes sont allées se réfugier à l’étranger ou ont été déplacées à l’intérieur du pays.

Dès le début du conflit, Amnesty International a mené campagne contre l’impunité pour les crimes de guerre commis en Croatie et ailleurs, dans le cadre des autres guerres qui ont accompagné l’éclatement de la Yougoslavie.

 

 

Source : amnestyinternational.be, le 9 décembre 2010. 

 

 

 


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