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Balkanikum

posté le 27-11-2010 à 21:40:46

Marche de solidarité à Zagreb contre les discriminations à l'égard des Roms
 

Zagreb - Une cinquantaine de représentants de diverses ONG se sont joints à la Marche de solidarité contre les discriminations à l'égard des Roms. Le cortège a défilé à travers Zagreb, partant de la Place du roi Tomislav pour gagner la Place du ban Jelačić et aboutir à la Place des victimes du fascisme. La manifestation s'est déroulée sans incident et était encadrée par d'importantes forces de police qui ont accompagné les manifestants dans leur défilé.

- A l'Agence nationale pour l'emploi on compte 4% de Roms parmi les personnes diplômées et aucune d'entre elles n'a un emploi. Personnellement je suis sans travail depuis 1991, pourtant je suis ingénieur électronicien et j'ai terminé l'école militaire. Je me présente régulièrement à l'agence et je me porte candidat aux concours, mais même lorsque je me présente pour une place de livreur ou de chauffeur, ils me refusent parce que je suis trop qualifié, nous a expliqué Veljko Kajtazi, le président de l'Association pour la promotion de l'éducation des Roms.

Kajtazi a signalé que rien n'y fait même lorsque les Roms en appellent à la Loi constitutionnelle sur les droits des minorités nationales.

Parmi les associations dont les représentants sont venus soutenir la Marche de solidarité organisée par les Jeunes antifascistes, on a dénombré de nombreuses associations romes mais aussi des associations de vétérans de la Guerre patriotique.


Marš solidarnosti protiv diskriminacije Roma


ZAGREB – Na Maršu solidarnosti protiv diskriminacije Roma okupilo se pedesetak predstavnika raznih nevladinih udruga, koje su prošetale centrom Zagreba, od Trga kralja Tomislava, preko Trga bana Jelačića do Trga žrtava fašizma. Prosvjed je protekao mirno, uz snažno policijsko osiguranje koje pratilo prosvjednike u šetnji.

– Na zavodu za zapošljavanje od svih obrazovanih osoba ima četiri posto Roma i ni jedan nije zaposlen. Osobno sam bez posla od 1991. godine, a inžinjer sam elektrotehnike i završio sam vojnu školu. Uredno se javljam na zavod i prijavljujem se na natječaje, ali kad se javim i na radno mjesto dostavljača ili šofera, odbijaju me jer sam prekvalificiran, kazao nam je Veljko Kajtazi, predsjednik Udruge za promicanje obrazovanja Roma.

Kajtazi je upozorio i da Romima prilikom javljanja na natječaj ne pomaže ni pozivanje na Ustavni zakon o pravima nacionalnih manjina.

Među udrugama čiji su predstavnici došli podržati Marš solidarnosti u organizaciji Mladih antifašista, bile su brojne romske udruge, ali i udruge dobrovoljaca Domovinskog rata.


Source : novilist.hr, le 27 novembre 2010.

Quelques photos sur le site h-alter.org
 


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posté le 27-11-2010 à 01:35:15

Juste une petite goutte de trop avant d'aller dormir
 
 

 
 
 
 


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posté le 26-11-2010 à 20:02:54

Zagreb-Belgrade, nouveau début
 


Après cela plus rien ne sera comme avant. C'est ainsi que Stjepan Mesić a jugé la portée des deux jours qu'a passés Boris Tadić à Zagreb. On peut croire notre ancien chef de l'Etat, car s'agissant du président serbe il ne se laisse pas vite aller à l'euphorie. Par le passé il savait se montrer réservé.

La visite officielle de Tadić en Croatie marque un nouveau tournant dans la foulée des récents gestes historiques accomplis à Vukovar, qui furent très bien acceptés par l'opinion croate. En premier lieu à cause de l'atmosphère générale. Les drapeaux de la Serbie en plein Zagreb, la chaleur avec laquelle l'invité a été accueilli, le respect et la compréhension mutuels, la facilité de communiquer et de trouver un langage commun, tout cela montre qu'a disparu la crispation dont les politiciens croates faisaient preuve envers Belgrade. A cet égard le caractère rassurant et pacifique du président croate s'est révélé précieux.

 

Deuxièmement, la visite de Tadić est différente en ceci qu'elle n'est pas de nature courtoise. Des solutions concrètes ont été trouvées pour soigner les plaies de la guerre. Le destin des réfugiés sera facilité à l'aide de donations de la communauté internationale. Le président de la Serbie a amené à Zagreb une cohorte d'hommes d'affaires afin d'approfondir les liens économiques. Il existe également la possibilité d'une coopération envers les pays tiers. "L'unité et la fraternité" [devise yougoslave, N.D.T.] est morte mais nous sommes liés par des intérêts économique, affirme Tadić.

 

Troisièmement, la mise en place d'un nouveau partenariat entre Zagreb et Belgrade dépasse les intérêts des deux pays et peut avoir un effet stabilisateur pour toute la région. Dans les relations mutuelles régionales et bilatérales il existe encore bien des problèmes à résoudre et tout ne va pas aller sur des roulettes comme il y paraît. Néanmoins un saut qualitatif est évident. De même qu'est évidente la volonté politique de collaborer sur des principes de bon voisinage. Les relations entre la Croatie et la Serbie connaissent une sorte de nouveau départ.

ZG-BG novi početak
 

Nakon ovoga ništa više neće biti isto - tako je Stipe Mesić ocijenio efekte dvodnevnog posjeta Borisa Tadića Zagrebu. Bivšem se šefu države može vjerovati jer u vezi s predsjednikom Srbije nije sklon euforiji, dapače, znao je biti vrlo rezerviran.

Tadićev službeni boravak u Hrvatskoj - nakon recentnih, povijesno važnih gesta u Vukovaru, koje je hrvatska javnost vrlo dobro primila - prekretnički je, prvo, po ukupnom ozračju. Zastave Srbije usred Zagreba, srdačnost kojom je gost dočekan, međusobno uvažavanje i razumijevanje, lakoća komunikacije i nalaženja zajedničkog jezika - sve to svjedoči da je nestao grč koji su hrvatski političari pokazivali u vezi s Beogradom. U tom se pogledu nekonfliktna, mirotvorna priroda hrvatskog predsjednika pokazuje dragocjenom. Drugo, Tadićev je posjet drugačiji i zato što nije tek kurtoazne prirode. Dogovorena su konkretna rješenja za saniranje ratnih rana. Sudbina izbjeglica riješit će se uz pomoć donacija međunarodne zajednice. Predsjednik Srbije doveo je u Zagreb i veliku grupu privrednika kako bi se intenzivirale gospodarske veze. Postoji i mogućnost suradnje prema trećim tržištima. Bratstvo i jedinstvo je mrtvo, ali povezuju nas, kaže Tadić, ekonomski interesi. Treće, građenje novog partnerstva između Zagreba i Beograda nadilazi interese dviju zemalja i može djelovati stabilizirajuće po cijelu regiju. U međusobnim bilateralnim i regionalnim odnosima još je mnogo problema i neće sve ići glatko kako sada izgleda. Ali kvalitativni je pomak evidentan. Kao što je evidentno i postojanje političke volje za suradnju na dobrosusjedskim osnovama. Odnosi Hrvatske i Srbije na svojevrsnom su novom početku.

Par Jelena Lovrić

Source : jutarnji.hr, le 26 novembre 2010.
 


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posté le 26-11-2010 à 18:38:38

Le Sandžak, la région sous tension des "confins" de la Serbie

 
NOVI PAZAR - Il est loin le "miracle de Novi Pazar", l'époque où le Sandžak, cette région du sud de la Serbie, était florissant avec son industrie textile. Le dynamisme d'antan semble avoir cédé la place au chômage, à la crise et à un fort sentiment d'abandon.

La tension socio-économique dans ce qui est l'une des régions les plus pauvres de Serbie est attisée encore par une féroce et complexe lutte d'influence au sein de la communauté musulmane, majoritaire dans la population, sur laquelle se greffe des rivalités politiques locales anciennes.

Sur la grande place de Novi Pazar, les jeunes trompent leur ennui. Plusieurs n'envisagent même plus de trouver un travail, tant l'avenir leur paraît sombre, entre les hommes politiques dont ils n'attendent rien et les "muftis qui circulent en BMW ou en 4/4", selon les mots de l'un d'entre eux. Le chômage atteint 51% de la population active à Novi Pazar, reconnaît-on à la mairie.

Le Sandžak fut pourtant un centre prospère de production textile dans les années 90, assurant la production de jeans mais aussi de chaussures destinés à la Serbie et au Monténégro, à l'époque des sanctions internationales contre le régime de Slobodan Milosevic.

La levée des sanctions, après 2.000, et les concurrences chinoise et turque portèrent un coup terrible à l'industrie textile locale, dont la production est tombée en flèche.

Les industriels locaux tentent aujourd'hui de se regrouper pour écouler leurs produits vers les marchés européens. "On peut faire des petites séries et on peut exporter rapidement", souligne Tigrin Kacar, un homme d'affaires de Novi Pazar. "J'ai l'impression que tout s'est arrêté. Beaucoup de jeunes ne pensent qu'à partir pour l'étranger. Certains s'adonnent à la drogue", soupire Azra, sans travail fixe depuis 2005.
              
Source : portalangop.co.ao, le 26 novembre 2010.
 


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posté le 26-11-2010 à 12:34:03

Avant de juger sa politique conservatrice, la moindre des choses est d'écouter ce qu'elle a à nous proposer

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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