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Balkanikum

posté le 24-11-2010 à 14:47:11

Camp de Kerestinec, les premières arrestations
 

La police croate a arrêté six personnes au total qui sont soupçonnées d'avoir torturé des détenus à Kerestinec en 1992. Parmi celles-ci figure le commandant de cette prison, Stjepan Klarić. L'enquête approfondie résulte en partie des demandes formulées par Serge Brammertz, écrit le journal Slobodna Dalmacija. On s'attend à de nouvelles arrestations.

La police croate a ouvert une série d'enquêtes approfondies sur les crimes de guerre commis durant les années 90. Dans la première fournée ont été arrêtées six personnes soupçonnées d'avoir brutalisé des détenus dans la prison de Kerestinec, écrit le Slobodna Dalmacija. Elles seront bientôt déférées devant le juge d'instruction.

Les personnes arrêtées sont l'ancien commandant de Kerestinec, Stjepan Klarić, ainsi que Željko Živec, Darko Pavletić et Dražen Pavlović. Citant des associations d'anciens combattants, le Slobodna Dalmacija annonce qu'ont également été arrêtés Igor Crnković et Darko Robić. Ceux-ci ont été identifiés au commissariat de police par d'anciens détenus. Dans les rapports faisant état de tortures épouvantables sont également cités Viktor Ivančanin i Goran Štrokelj.

"D'après les déclarations des détenus, à Kerestinec les hommes étaient tabassés, les femmes violées et torturées sur des engins tels que les échelles de marin, [les tortionnaires] usaient de matraques électriques, de godes en bois et en caoutchouc, ils forçaient les détenus à des relations sexuelles, à des fellations et à aboyer comme des chiens... tout cela se déroulait dans une pièce obscure appellée le Laboratoire", écrivent les médias croates.

Cette enquête et les arrestations sont le résultat des activités du procureur en chef du Tribunal de La Haye, Serge Brammertz, dont les demandes aux autorités croates ont été transmises lors de sa récente visite à Zagreb.

Les plaintes pour mauvais traitements à Kerestinec avaient été déposées par l'ancien major de l'Armée populaire yougoslave (JNA), Dragoslav Gračanin, et par Tomislav Božović, un pilote dont l'avion avait été abattu par les forces croates.

"Je suis entré à Kerestinec pour la première fois, en tant que détenu, dans la nuit du 12 au 13 janvier 1992, en compagnie d'une dizaine d'autres personnes, depuis la prison dans la rue Gajeva, suspendu à l'attache remorque d'un camion", lit-on dans une déclaration de Gračanin, qui a déclaré à la Croix-Rouge avoir été torturé par "le commandant du camp Klarić, Živec Željko, Viktor, le garde Željko ainsi qu'un autre garde".

Comme le rapporte le journal Jutarnji list, la Croix-Rouge avait informé les autorités croates sur les événements à Kerestinec dès avril 1992, et le président croate Franjo Tuđman avait ordonné une dizaine de jours plus tard que soit ouverte une enquête et que cette prison soit placée sous le contrôle de la police militaire.

"Je me rappelle que le rapport était catastrophique et que l'adjoint du ministre de la Défense avait ordonné à la police militaire de prendre le commandement", a déclaré Mate Laušić, commandant à l'époque de la police militaire. D'après lui, par la suite seuls furent enregistrés "quelques incidents sporadiques".



Logor Kerestinec, prva hapšenja   
   

Hrvatska policija uhapsila ukupno šest osoba osumnjičenih za mučenje zatvorenika u Kerestincu 1992. godine, uključujući i komandanta tog zatvora Stjepana Klarića. Opsežne istrage deo zahteva Serža Bramerca. Očekuju se nova hapšenja.

Hrvatska pokrenula seriju opsežnih istraga o ratnim zločinima počinjenim tokom 90-tih godina. U prvom talasu privedeno je šest osoba osumnjičenih za brutalno mučenje zatvorenika u zatvoru Kerestinec, piše Slobodna Dalmacija. Oni će uskoro biti privedeni pred istražnog sudiju.

Privedeni su tadašnji komandant Kerestinca Stjepan Klarić, Željko Živec, Darko Pavletić i Dražen Pavlović. Pozivajući se na udruženja veterana rata, Slobodna Dalmacija navodi da su uhapšeni i Igor Crnković i Darko Robić. Njih su u policiji prepoznali nekadašnji zatvorenici, a u izveštajima o užasnim mučenjima pominju se još Viktor Ivančanin i Goran Štrokelj.

"Prema izjavama zatvorenika u Kerestincu su muškarce batinali, žene silovali i mučili na spravama poput mornarskih lestvica, iživljavali su se i električnim palicama, drvenim i gumenim penisima, terali zarobljenike na polne odnose, oralni seks i da laju kao psi... sve se to odvijalo u zatamljenoj sobi zvanoj Laboratorija", pišu hrvatski mediji.

Ove istrage i hapšenja rezultat su aktivnosti glavnog tužioca Haškog suda Serža Bramerca, koji je zahteve hrvatskim zvaničnicima preneo tokom nedavne posete Zagrebu.

Prijave za zlostavljanje u Kerestincu podneli su bivši major JNA Dragoslav Gračanin i Tomislav Božović, pilot čiji su avion oborile hrvatske snage.

"Ja sam kao logoraš prvi ušao u Kerestinac u noći između 12. i 13. januara 1992. godine sa još desetak drugih osoba, iz zatvora u Gajevoj obešen za kuku kamiona", navodi se u Gračaninovoj izjavi, koji je Crvenom krstu naveo da su ga mučili "komandant logora Klarić, Željko Živec, Viktor, stražar Željko i još jedan stražar".

Kako navodi Jutarnji list, Crveni krst je o događajima u Kerestincu obavestio hrvatske vlasti još u aprilu 1992. godine, a tadašnji predsednik Hrvatske Franjo Tuđman je desetak dana kasnije naredio pokretanje istrage i stavljanje tog zatvora pod kontrolu vojne policije.

"Sećam se da je izveštaj bio katastrofalan i da je pomoćnik ministra odbrane naredio da komandu preuzme vojna policija", rekao je tadašnji komandant vojne policije Mate Laušić, navodeći da je kasnije zabeleženo "samo nekoliko sporadičnih incidenata".


Source : 5do12.net, le 23 novembre
 


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posté le 23-11-2010 à 19:55:55

Pourquoi le gouvernement de Kosor est-il encore en place alors que presque plus aucun Croate n'en veut ?

 

Comme je vous l'ai dit dans une note précédente, ce gouvernement se maintient parce que cela arrange certaines puissances supérieures. Des puissances financières et technocratiques qui préfèrent avoir des marionnettes et des larves en face d'elles. Dans le cas de Kosor et des clowns qui l'entourent ces puissances sont on ne peut mieux servies. Il n'y a pas de plus grandes larves que Kosor et ses clowns. 

 

Toutefois la Croatie ne fait que s'inscrire dans un schéma plus large. Elle n'est pas l'exception, au contraire elle fait partie de la règle même si elle se distingue pas la déliquescence de son système. 

 

Que l'on regarde un peu la situation autour de nous :

  • La Belgique (mon pays) sans gouvernement depuis une éternité.
  • La Grèce et sa souveraineté perdue.
  • Plus récemment encore l'Irlande obligée d'accepter l'aide de l'UE et du FMI. ("Obligée d'accepter l'aide", comme si ces termes n'expliquaient pas à eux seuls la défaite et le coup tordu). 
  • Le Portugal qui est le prochain candidat sur la liste.

On pourrait continuer à citer des exemples mais je voudrais en rester à l'Irlande dont on nous annonce qu'elle devra probablement vendre ses banques à des étrangers.


Si elle fait cela je n'hésite pas à dire que dans quelques années l'Irlande sera redevenue une colonie comme elle l'a malheureusement déjà été dans son histoire.

 

Qu'est-ce qui me permet de dire cela en toute arrogance ?

Premièrement mon arrogance et surtout mon expérience. En effet il y a déjà pas mal de temps que la Croatie est passée par le même processus, avec toutes les conséquences que l'on connaît. Le pays a vendu ses banques dans les années 90. Quant à moi je suis arrivé ici début 2000 et j'ai donc vu comment tout le reste partait à une vitesse sidérante.

 

Pourquoi ? Parce que les banques sont le coeur du système. Si vous les vendez, tout le reste partira avec comme des petits pains. Ou pour prendre une image, vendre ses banques c'est comme donner le bout d'une pelote de laine à un chat. Si vous faites cela, ce petit salaud se fera un plaisir de vous la dévider en un tour de main, ou plutôt en un tour de patte. C'est ce qui est arrivé à la Croatie, un pays où plus rien n'est croate, même si je ne suis pas sûr que tous les Croates en soient pleinement conscients. Dans le cas contraire ils descendraient dans la rue pour demander qu'on leur épargne au moins le spectacle immonde d'un gouvernement qui fait semblant de décider de quoi que ce soit, alors qu'il est tout au mieux perdu dans son inutilité coûteuse. Je dirais même très coûteuse dans un contexte d'appauvrissement généralisé. 

 

Pour en revenir à l'Irlande, si on avance l'idée de vendre les banques il se trouvera toujours des compatriotes, dans ce cas ci des Irlandais, pour prôner une telle solution et ainsi empocher, comme intermédiaire, des sommes qui équivalent à plusieurs milliers de vie de travail laborieux. Et tout cela en une seule opération ! Ensuite, lorsque les banques auront été vendues, il restera à vendre le reste de l'économie et c'est ici que les opérations, ou si vous voulez les affaires, pourront pulluler. 

 

Ce scénario est celui qu'a connu la Croatie et c'est ce qui explique pourquoi l'ancien Premier ministre, Sanader, est à ce point haï. Lui et ses gens ont vendu au cours de leurs six années de pouvoir ce qui restait à vendre en Croatie, un patrimoine qui avant leur venue était déjà entamé mais restait estimable.

 

Ensuite lorsque Sanader a été éliminé par les puissances financières et technocratiques qu'il avait si bien servies, celles-ci l'ont fait tomber. Parmi ces puissances, il faut très certainement citer la mère Merkel. Je rappelle que nous ne saurons probablement jamais comment ces gens ont contraint Sanader à se retirer. Et je rappelle aussi que ce processus de se débarrasser de l'homme de main après qu'il eut fait la sale besogne, dans ce cas-ci vendre son propre peuple tout en jouant les grands patriotes, est un vieux processus qui a été décrit à merveille par Machiavel dans son fameux livre "Le Prince". 

 

Toutefois l'histoire ne s'arrête pas là, et une abjection en chasse une autre. En effet, avant de partir, Sanader a nommé sa plus fidèle petite chienne pour lui succéder. Ici se pose la question de savoir s'il l'a fait de son propre choix ou si cela lui a également été imposé par les puissances supérieures dont la mère Merkel. Difficile à dire mais avec la mère Merkel tout est possible.  

 

Ce qui est sûr, c'est que dès que Jadranka Kosor a pris la place de son prédécesseur, elle a essayé de surfer sur cette vague de haine et de dépit que ce dernier inspirait désormais parmi la population. Car il faut savoir, si vous êtes étrangers, que dès le lendemain de sa chute Sanader est devenu l'homme le plus haï de toute la Croatie. Cette tentative de capitaliser sur la haine produite par Sanader s'appelle "la lutte contre la corruption". Il ne s'agit en fait que d'une pauvre prestation scénique qui est censée calmer la colère du peuple, légitimer la nouvelle chef, et faire définitivement place nette aux puissances qui contrôlent tout économiquement mais doivent encore s'emparer du contrôle politique de la Croatie. 

 

Cette prestation est toujours en cours à l'heure où j'écris, mais elle ne se déroule pas sans obstacle. Le pire obstacle, quasiment un exploit surhumain à franchir, est d'arriver à détacher la figure de Kosor de celle de Sanader. Cette manoeuvre est particulièrement difficile dès lors où pendant six ans cette pauvre petite chienne de Kosor lui a collé aux basques à chaque seconde pour récolter chaque miette de son pouvoir. On connaît d'ailleurs sa fameuse déclaration "Kud' Ivo, tud' i ja" (Là où va Ivo, là je vais), une déclaration qui à elle seule décrit à qui on a affaire. 

 

En définitive la haine contre Sanader attise la haine contre Kosor et inversément. Les deux sont pris dans une étreinte et nous verrons si Kosor arrive à sortir indemne de cet enlacement de larve.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 23-11-2010 à 16:36:07

Fou et fou à lier
 

Dans la nef des fous il n'y a qu'à eux que l'entrée est autorisée. Mais qui l'est assez que pour entrer en ce moment dans le Gouvernement de Jadranka Kosor ?

Cela fait des mois qu'on parle du remaniement ministériel. Cela fait des mois qu'on cite les noms de ceux qui pourraient s'en aller, mais qui n'en finissent pas de rester. On entend parler de solution de sauvetage, mais sans qu'on n'en voie le bout du nez. Tous partent mais personne ne vient.


Lorsque partir est une récompense et non pas une punition

Quoi d'étonnant à cela ? Qui est assez fou aujourd'hui que pour monter à bord du Gouvernement le plus haï dans l'histoire de la Croatie. Même quitter le Palais du ban a commencé à ressembler à une récompense, et y entrer à une punition. Cependant comme les fous ont commencé à manquer au HDZ, Kosor pourrait commencer à chercher ses nouveaux ministres selon la bonne vieille méthode éprouvée quand on doit dénicher des volontaires : "Toi, toi et toi !, en avant !"

Le remaniement pompeusement annoncé du Gouvernement en vient à ressembler à la façon dont les Allemands colmataient leurs rangs en janvier 1945 - par la mobilisation des jeunes. Kosor appelle ça le "rajeunissement". Les autres le désespoir.


Qui a besoin de se compromettre ?

Participer au remaniement d'un tel Gouvernement a des allures de suicide politique. Ceux qui sont jeunes et ambitieux s'y consumeraient, ceux bien établis s'y compromettraient et les plus expérimentés s'y déshonoreraient. Qui peut bien vouloir ça à un an des élections régulières, dans une atmosphère où tout le monde crie après des élections, dans une situation économique atroce, parmi une équipe qui ne laisse pas de place à l'initiative, et dans un contexte qui ne garantit pas le succès mais plutôt l'échec ?

Qui reprendra les finances si Šuker s'en va ? On se demande bien qui s'y retrouverait dans un tel chaos. Qui s'occupera de la santé si Milinović s'en va ? Cela pour y mener une réforme dont il est le seul à déclarer le succès. Qui prendra la place de Kalmeta avec les dizaines d'affaires qui lui tombent sur la tête ? A la rigueur un enquêteur... Qui succéderait à Vukelić lorsque notre système de défense est en voie de désintégration. La liste est sans fin.


Rien n'y peut

Mais en réalité il est tout à fait égal de savoir qui va partir et qui va venir lorsque rien n'y peut avec un tel gouvernement. Il n'existe pas de ministre qui en un an pourrait améliorer le fonctionnement d'un seul secteur. Encore moins quelqu'un qui puisse y arriver avec une telle Premier ministre, de tels collègues, une telle coalition et un tel parti majoritaire. Et le dernier à y arriver serait quelqu'un avec de telles attentes.

C'est pourquoi tout ceci n'est pas une question de remaniement. C'est une question de sauver Jadranka Kosor : non seulement à la tête du gouvernement jusqu'au terme du mandat, mais aussi à la tête du parti au lendemain de la défaite électorale.


Kosor se renforce elle-même, et non pas le Gouvernement

Kosor ne souhaite pas se débarrasser des mauvais ministres, uniquement des concurrents dans son parti. Elle ne veut pas renforcer le Gouvernement, juste sa position à elle. Elle ne veut pas lutter contre la crise, juste contre la crise dans son parti. C'est pourquoi il n'est de position menacée que pour ceux qui, inconsciemment ou pas, menacent la sienne.


La Fiat 600 dans le décor

Lorsque les idées viennent à manquer, on déplace les meubles. C'est ainsi que Kosor avec son replâtrage annoncé du Gouvernement souhaite améliorer l'image d'elle-même. L'image d'une Premier ministre qui cherchent de nouvelles solutions, mais n'a qu'un plan préétabli pour les y inscrire. L'image d'une politicienne qui veut le mieux, mais qui ne sait faire que de son mieux. Elle voudrait bien, sauf qu'elle n'a personne pour. Exactement comme avec Sanader.

En définitive cela n'a plus de sens. Il n'y a aucun sens à vouloir remettre des gens neufs sur une digue fêlée qui menace de voler en éclat. Il n'y a pas de sens à vouloir retaper une Fiat 600 dans le décor. Le meilleur remaniement du Gouvernement c'est sa destruction. Après autant d'erreurs, qui a encore besoin de tentatives ?

par Tomislav Klauški






Lud i luđi
 


Tko je danas lud uvaliti se u najomraženiju Vladu u hrvatskoj povijesti kad je odlazak iz Banskih dvora počeo sličiti na nagradu, a ulazak na kaznu?
Na brod luđaka dozvoljen je ulaz samo luđacima. Ali tko je dovoljno lud da u ovom trenutku uđe u Vladu Jadranke Kosor?

Mjesecima se već priča o rekonstrukciji Vlade. Mjesecima slušamo najave o tome tko bi sve od ministara mogao otići, ali nikako da odu. Slušamo o spasonosnim rješenjima, ali nikako da ih napokon otkrijemo. Svi odlaze, a nitko ne dolazi.

Odlazak je nagrada, a ne kazna

Nije ni čudo. Tko je danas lud uvaliti se u najomraženiju Vladu u hrvatskoj povijesti? Čak je i odlazak iz Banskih dvora počeo sličiti na nagradu, a ulazak na kaznu. I s obzirom da je u HDZ-u uzmanjkalo luđaka, Kosor bi nove ministre mogla početi tražiti oprobanom metodom za nalaženje dobrovoljaca: "Ti, ti i ti! Idemo!".

Pompozno najavljivana rekonstrukcija Vlade zbog toga sve više podsjeća na njemačko popunjavanje redova u siječnju 1945. godine - mobilizacijom mladeži. Kosor to naziva "pomlađivanjem". Svi ostali očajem.

Kome treba kompromitacija?

Sudjelovanje u rekonstruciji ovakve Vlade liči na političko samoubojstvo. Mladi i ambiciozni bi se potrošili, etablirani kompromitirali, a oni iskusniji nepotrebno osramotili. Kome treba nešto takvo godinu dana prije redovnih izbora, u atmosferi koja vapi za izborima, u grozomornoj gospodarskoj situaciji, u garnituri koja ne omogućava samostalnost i u situaciji koja ne samo da ne garantira uspjeh, već garantira neuspjeh?

Tko će se primiti financija ako Šuker ode? Da nam je vidjeti tko bi se snašao u tom kaosu. Tko će se uhvatiti zdravstva ako Milinović ode? I iznijeti reformu koju samo on proglašava uspjehom. Tko će sjesti na Kalmetino mjesto s desetinama afera koje mu padaju na glavu? Možda najbolje neki isljednik. Tko bi naslijedio Vukelića u trenutku kad se raspada sustav obrane? Popisu nema kraja.

Nema nam pomoći

A zapravo, apsolutno je svejedno tko će otići, a tko doći. Kad nam s ovom Vladom ionako nema pomoći. Nema tog ministra koji bi u godinu dana poboljšao rad bilo kojeg resora. Još manje tko bi to uspio s ovakvom premijerkom, ovakvim kolegama, ovakvom koalicijom i ovakvom vladajućom strankom. A najmanje kome bi to uspjelo s ovakvim očekivanjima.

Stoga ovo nije priča o rekonstruciji Vlade. Ovo je priča o opstanku Jadranke Kosor: ne samo na čelu Vlade do isteka mandata, nego i na čelu stranke nakon izbornog poraza.

Kosor snaži sebe, a ne Vladu

Kosor se ne želi riješiti loših ministara, nego stranačkih konkurenata. Ne želi osnažiti Vladu, nego svoju poziciju. Ne želi se boriti protiv krize u državi, nego krize u njezinoj stranci. Zato je pozicija ugrožena samo onima koji - svjesno ili ne - ugrožavaju njezinu poziciju.


Karambolirani fićo

Kad ponestane ideja, premješta se namještaj. Tako i Kosor najavljenim pretumbavanjem Vlade želi stvoriti ljepšu sliku o sebi. O premijerki koja traži nova rješenja, samo kako bi ta rješenja uglavila u već zacrtani okvir. O političarki koja želi najbolje, ali ne može naći najbolje. Ona bi, ali nema s kim. Baš kao Sanader.

Međutim, sve to više nema smisla. Nema smisla gurati svježe prste u ispucalu branu koja prijeti rušenjem. Nema smisla krpati karamboliranog fiću. Najbolja moguća rekonstrukcija ove Vlade jest njezino - rušenje. Pored ovoliko pogrešaka, kome više trebaju pokušaji?

 

Source : h-alter.org, le 23 novembre 2010. 

 

 


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posté le 22-11-2010 à 16:25:40

Galerie de photos

 

Le Courrier des Balkans informe à propos d'un acte de pollution dans les eaux de Pelješac en Croatie

 

Quelques photos sur le site du Jutarnji list

 

Video sur euronews

 


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posté le 22-11-2010 à 15:53:42

Manifestation contre la manière d'informer à la Radio Télévision de Serbie
 

Environ 300 travailleurs ont manifesté aujourd'hui en face du bâtiment abritant la Radio Télévision de Serbie (RTS), pour dénoncer la façon dont ce radiodiffuseur informe à propos des manifestations ouvrières et des grèves en Serbie.

Une délégation de travailleurs a rencontré le directeur général de la RTS, Aleksandar Tijanić, qui a soutenu leurs demandes, et de nouvelles rencontres sont annoncées d'ici le 10 décembre.

La manifestation dénommée "Reconnaissez la débâcle" a été organisée par les travailleurs et les petits actionnaires de plusieurs entreprises qui se sont regroupés autour du Mouvement des travailleurs de Serbie.

"Les représentants des travailleurs réunis remettront au rédacteur en chef de la RTS, Aleksandar Tijanić, une proposition pour que soit organisée sur le service public une série de tables rondes où dans une atmosphère démocratique seront ouvertement abordés avec les représentants du pouvoir l'effondrement de l'économie en Serbie ainsi que les raisons qui sont à l'origine d'un chômage si élevé et d'une pauvreté si sévère", lit-on dans le communiqué du Mouvement des travailleurs de Serbie.

Il est ajouté dans le communiqué que les travailleurs de "Trudbenik", "Srbolek", "Industrija precizna mehanika", "Lola-Montevar", "IKL", IP "Prosveta", "Vršački Vinogradi", IPOK, "Šinvoz", et d'autres entreprises élèvent leurs voix "contre la façon dont le service public informe sur les manifestations de travailleurs et les grèves en Serbie, c'est-à-dire contre la façon dont la RTS passe sous silence les conséquences alarmantes de la privatisation et de l'échec de la transition en Serbie".

Ont également participé à la rencontre avec Tijanić les représentants des travailleurs de "Srbolek", "Trudbenik", "Prosveta", "Lola" et Vršački vinogradi", ainsi que le rédacteur en chef de la RTS, Nenad Stefanović.  

Il est dit dans le communiqué que la transition en Serbie "qui devait mener à l'instauration de l'état de droit et au développement économique, a subi une totale débâcle".



Protest protiv izveštavanja RTS-a
 

Oko 300 radnika protestovalo je danas ispred zgrade Radio televizije Srbije protiv načina izveštavanja te kuće o radničkim protestima i štrajkovima u Srbiji.

Delegacija radnika se sastala sa generalnim direktorom RTS-a Aleksandrom Tijanićem koji je podržao njihove zahteve i najavili nove sastanke do 10. decembra.

Protest pod nazivom "Priznajte poraz" organizovali su radnici i mali akcionari više preduzeća koji su okupljeni oko Radničkog pokreta Srbije.

„Predstavnici okupljenih radnika predaće glavnom uredniku RTS Aleksandru Tijaniću predlog da se na javnom servisu organizuje serija okruglih stolova na kojima ćemo otvoreno i u demokratskoj atmosferi razgovarati sa predstavnicima vlasti o kolapsu privrede u Srbiji i o uzrocima koji su doveli do ovako visoke nezaposlenosti i drastičnog siromaštva“, navodi se u saopštenju Radničkog pokreta Srbije.

U saopštenju se dodaje da radnici "Trudbenika", "Srboleka", "Industrije precizne mehanike", "Lole-Montevar", IKL-a, IP "Prosvete", "Vršačkih vinograda", IPOK-a, "Šinvoza" i drugih preduzeća, izražavaju protest „zbog načina na koji javni servis izveštava o radničkim protestima i štrajkovima u Srbiji, odnosno zbog načina na koji RTS zataškava poražavajuće posledice privatizacije i neuspeh tranzicije u Srbiji“.

Sastanku sa Tijanićem prisustvovali su i predstavnici radnika "Srboleka" "Trudbenika" "Prosvete" "Lole" i "Vršačkih vinograda" kao i glavni urednik RTS Nenad Stefanović.

U saopštenju se ocenjuje da je tranzicija u Srbiji "koja je trebalo da dovede do uspostavljanja vladavine prava i privrednog razvoja, doživela je potpuni poraz".

Source : 021.rs, le 18 novembre 2010.

Rem : une erreur doit s'être intercalée dans le communiqué (ou dans le texte journalistique), car Aleksandar Tijanić est bien le directeur de la RTS et non pas son rédacteur en chef.
 


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