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Balkanikum

posté le 24-10-2009 à 13:13:17

Les journalistes francophones réunis à Dubrovnik

 

 

Colloque "journalisme et métissage culturel" en Croatie

 

Un colloque organisé par la section croate de l'Union de la presse francophone présidée par Silvija Luks, s'est ouvert à Dubrovnik sur le thème "Journalisme et métissage culturel à l'intérieur de la Francophonie". "Ce colloque sera une précieuse occasion d'échange culturel entre les participants de différents milieux francophones d'Europe" a souligné Mme Elena Landi, présidente de la section de l'UPF-Vallée d'Aoste qui participe à la réunion qui se tiendra pendant deux jours à l'hôtel Palace de Dubrovnik. "Pour les Pays de l'est, ce sera un important moment de réflexion sur la francophonie en tant que moyen supplémentaire d'intégration", a-t-elle insisté. 

 

Ce colloque, organisé à l'initiative des journalistes francophones croates (UPF) a reçu l'appui de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de plusieurs sociétés et associations croates dont l'Alliance française de Dubrovnik. Un comité d'organisation, placé sous la direction du journaliste de la Radio-télévision croate (HRT) Marco Cernogoraz, a prévu deux journées de brèves interventions ouvrant sur des débats avec les participants. 

 

Intervenants 

 

Vendredi 23 octobre, à partir de 9h : 

 

- Jean Miot, président de la section française de l'UPF : "Journaliste : un être de culture". 

- Jean Kouchner, administrateur de l'UPF et professeur à l'Université de Montpellier 1 : "Médias, diversité culturelle, et diversité linguistique". 

- Tidiane Dioh, responsable de programme médias (OIF) : "Presse francophone d'Europe de l'Est et diversité culturelle". 

- Georges Gros, secrétaire général international de l'UPF : "La mise en place des sections nationales de l'UPF en Europe". 

- Marija Nemcic, directrice des affaires internationales à la Radiotélévision croate (HRT) : "La francophonie et les langues à l'HRT aujourd'hui et dans le futur". 

- Goran Milic : "Télévision francophone, pourquoi pas?" 

 

Samedi 24 octobre à partir de 9h30 : 

 

- Philippe Dessaint (TV5 Monde), vice-président international de l'UPF : "L'UPF et la coopération des journalistes francophones européens". 

- Nicolas Petrovitch Njegosh, prince de Monténégro et président de l'association "Courrier des Balkans" : "Le rôle des médias dans les métissages des cultures". 

- André Bercoff : "La diversité culturelle : avantage ou alibi". 

- Višnja Starešina : "Le rôle des médias dans les situations de crise". 

- Marco Cernogoraz (HRT) : "Le site internet de la Section croate et possibilités de développement à l'échelle régionale". 

 

 

 


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posté le 23-10-2009 à 22:48:23

Musée de la culture des Roms à Belgrade

 

 

"La contribution des Roms à la culture serbe est immense", a déclaré le maire Dragan Đilas, en inaugurant le Musée de la culture des Roms dans la rue Ruzveltova à Belgrade. Parmi les objets exposés figurent le plus ancien texte en langue rome. 

 

Le musée de la culture des Roms a été inauguré aujourd'hui à Belgrade, et dans la première salle d'exposition se trouve le plus ancien texte en langue rome dont la publication remonte à 1537, en Angleterre. 

 

Dans les salles du nouveau musée on peut voir 15 phrases du texte le plus ancien en langue rome, ensuite le premier livre en prose datant de 1803 ainsi que le journal rom qui est paru à Belgrade en 1935. 

 

Le maire de Belgrade, Dragan Đilas, a signalé que les Roms font partie intégrante de Belgrade et que leur contribution à la culture serbe est immense. 

 

"Il est important que ce musée existe et que l'on brise l'image qui revient sans cesse lorsque l'on parle des Roms. On regarde toujours d'une façon, or les Roms font partie intégrante de Belgrade et leur contribution à notre culture est immense", a déclaré le maire. 

 

Le musée a pour fondateur la Communauté rome et pour parrain l'assemblée de la Ville. Le musée se trouve dans la rue Ruzveltova n°41. 

 

 

 

 

Muzej romske kulture u Beogradu

 

 

"Doprinos Roma srpskoj kulturi je ogroman", rekao gradonačelnik Dragan Đilas, otvarajući Muzej romske kulture u Ruzveltovoj ulici u Beogradu. Među eksponatima je i najstariji tekst na romskom jeziku. 

 

Muzej romske kulture otvoren je danas u Beogradu, a u prvoj izložbenoj postavci nalazi se najstariji tekst na romskom jeziku, objavljen 1537. godine u Engleskoj. 

 

U postavci novootvorenog muzeja može se videti 15 rečenica najstarijeg teksta na romskom jeziku, zatim prva knjiga romskog proznog stvaralaštva iz 1803 i romski list koji je 1935. godine izlazio u Beogradu. 

 

Gradonačelnik Beograda Dragan Đilas istakao je da su Romi sastavni deo Beograda i da je njihov doprinos sprskoj kulturi ogroman. 

 

"Važno je da postoji ovaj muzej i da bi se razbila slika koja se stalno pominje kad se priča o Romima. Uvek se gleda na jedan način, a Romi su sastavni deo i njihov doprinos našoj kulturi je ogroman", rekao je gradonačelnik. 

 

Osnivac muzeja je Romska zajednica, a pokrovitelj Skupština grada. Muzej se nalazi u Ruzveltovoj ulici 41 u Beogradu. 

 

Source : rts.rs, le 23 octobre 2009. 

 

 


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posté le 23-10-2009 à 12:54:37

Comment la Serbie louvoie entre la Russie et l'Occident ?

 

 

Jamais les liens qui ont existé entre la Russie et les pays issus de l'ex Yougoslavie n'ont été rompus. L'influence russe dans les Balkans, en particulier en Serbie, a simplement été moins prononcée ces deux dernières décennies en raison de la fin de la Guerre froide. 

 

Tandis que la Serbie cherche dans la Russie un allié pour l'aider à résoudre le statut du Kosovo, et dans une certaine mesure pour les développements à venir quant aux changements constitutionnels en Bosnie-Herzégovine, la Russie s'attend de la part de la Serbie à un soutien à l'intérieur de l'Union européenne, lorsque le temps venu celle-ci sera devenue membre de l'UE. La Serbie et la Bosnie-Herzégovine sont les seuls pays issus de l'ex Yougoslavie, non alignée, qui jusqu'à présent ne sont pas tombés dans la sphère d'influence de l'Occident - autrement dit entrés dans l'OTAN. 

 

Quatre-vingt quinze pour cent des habitants de la Serbie ne soutiennent pas l'entrée dans l'OTAN à cause des bombardements lancés contre la Serbie en 1999. Quant au Gouvernement serbe il voit dans la Russie un ami fidèle lorsqu'il s'agit de la politique de ne pas reconnaître l'indépendance du Kosovo. Grâce à la récente visite du président russe Dmitri Medvedev en Serbie, les liens entre les deux pays n'en sont que plus renforcés, et non pas recréés, affirme Dušan Reljić, chercheur associé de l'Institut allemand pour les Affaires internationales et de sécurité, qui a récemment publié à Berlin une étude intitulée "Le retour de la Russie dans les Balkans de l'Ouest". 

 

"Je ne crois pas que la Russie elle-même s'attende à ce que la Serbie puisse faire partie d'une sorte d'intégration russe. La Russie compte sur le fait que la Serbie de même que d'autres pays de cette région rejoindront un jour l'Union européenne et qu'à l'intérieur de l'Union ils seront plus enclins à collaborer avec la Russie que ne le sont, disons, les pays de la Baltique ou d'Europe centrale ou encore d'Europe orientale à l'heure actuelle." 

 

"La Serbie jouit auprès de la Russie d'une situation privilégiée" 

 

La Russie est consciente de ce que la Serbie ne sera pas isolée ni exclue de l'adhésion à l'Union européenne, estime Alexander Rahr, analyste et directeur du programme Russie/Eurasie auprès de la "Société allemande de politique étrangère". Faire adhérer la Slovénie et la Croatie, mais omettre la Serbie serait la plus grosse erreur par laquelle naîtrait encore plus d'incertitude dans les Balkans, dit-il. La Russie, en revanche, a l'intention d'utiliser le poids géopolitique de la Serbie et des Balkans de manière à vendre son gaz dans les cinquante prochaines années à l'Occident, et à l'Europe du Sud-est elle-même. 

 

"Les gazoducs qui existent actuellement datent déjà de la Guerre froide. Ils ne passent pas au travers de tous les pays et il n'y en a pas suffisamment pour que la Russie puisse exporter toute la quantité de gaz dont l'Europe a besoin. C'est pourquoi la Russie tente de se rallier certains pays, en particulier ceux dans les Balkans, afin de leur concéder le rôle de "cellules" distributives pour le gaz russe dans le contexte régional européen. A coup sûr la Serbie est en ce sens un pays que la Russie traite à part."

 

L'UE changera sa politique envers les Balkans

 

Aujourd'hui le gaz est ce que les missiles étaient à l'époque de la Guerre froide : la principale arme politique. Les pays des Balkans ont appris leur leçon auprès de l'Ukraine, estime Rahr. Si le gazoduc russo-italien "South Stream" devait être construit d'ici 2015, la Serbie et les pays environnant recevraient le monopole du transit pour le transfert du gaz en tant que produit le plus important pour l'UE, et de ce fait la politique menée à ce jour envers la Serbie par les anciens membres de l'UE, tels que l'Allemagne, l'Italie ou la France, serait automatiquement transformée, explique l'analyste Rahr : 

 

"C'est pourquoi les pays se battent pour un tel statut. Ce faisant la Serbie apprend très astucieusement auprès de la Turquie. Consciente de ce qu'elle pourrait devenir le principal noeud de transit pour le gaz russe, l'Union européenne ne la prendra que plus au sérieux". 

 

Nombre d'analystes et de politologues estiment que le Président serbe Boris Tadić tente actuellement de louvoyer entre l'Est et l'Ouest, comme Tito l'avait fait avec succès à l'époque de la Guerre froide. Tadić espère que l'UE consentira rapidement à de rapides concessions afin que la Serbie ne devienne un levier de la politique russe dans les Balkans. 

 

 

 

 

 

 

Kako Srbija balansira između Rusije i Zapada ? 

 

 

Nikada nisu pokidane veze koje su postojale između Rusije i zemalja s prostora bivše Jugoslavije. Ruski utjecaj na Balkanu, posebno u Srbiji, bio je u posljednja dva desetljeća samo manje izražen zbog kraja Hladnog rata. 

 

Dok Srbija u Rusiji traži političkog saveznika zbog rješavanja statusa Kosova, a u izvjesnoj mjeri i za budući razvoj ustavnih promjena u Bosni i Hercegovini, Rusija od Srbije očekuje podršku u Europskoj uniji, kad vremenom postane članica EU. Srbija i Bosna i Hercegovina su jedine zemlje s prostora bivše nesvrstane Jugoslavije koje do sada nisu potpale pod sferu interesa Zapada - odnosno ulaskom u NATO savez. 

 

95% stanovništva Srbije ne podržava ulazak u NATO zbog bombardiranja na Srbiju 1999. godine, a Vlada Srbije u Rusiji vidi vjernog prijatelja u politici nepriznavanja nezavisnosti Kosova. Nedavnom posjetom ruskog predsjednika Dmitrija Medvedjeva Srbiji, veze dvije zemlje su još samo više osnažene, ali ne i iznova utemeljene, tvrdi Dušan Reljić, znanstveni sauradnik njemačkog Instituta za međunarodnu politiku i sigurnost, koji je nedavno u Berlinu objavio studiju "Povratak Rusije na Zapadni Balkan" : 

 

"Ne vjerujem da i Rusija sama očekuje da bi Srbija mogla biti dio neke ruske integracije. Rusija računa s tim da će Srbija kao i druge zemlje s tog prostora jednog dana pristupiti Europskoj uniji i da će unutar Unije biti sklonija suradnji s Rusijom nego što su to recimo baltičke ili srednjoeuropske ili istočnoeuropske zemlje u ovom trenutku." 

 

"Srbija kod Rusa ima povlašten položaj" 

 

Rusija je svjesna da Srbija neće biti izolirana i izostavljena iz članstva u Europskoj uniji, smatra Alexander Rahr, analitičar i direktor programa za Rusiju i Euroaziju u Njemačkom društvu za vanjsku politiku. Učlaniti Sloveniju i Hrvatsku, a izostaviti Srbiju bila bi najveća greška kojom bi na Balkanu bila stvorena još veća neizvjesnost, kaže on. Rusija, međutim, namjerava iskoristiti geopolitički značaj Srbije i Balkana da bi Zapadnoj, pa i samoj Jugoistočnoj Europi, idućih 50 godina prodavala svoj plin : 

 

"Plinovodi koji trenutno postoje, potiču još iz vremena Hladnog rata. Ne prolaze kroz sve zemlje i nema ih dovoljno da bi Rusija mogla izvesti svu količinu plina koja je Europi potrebna. Zato Rusija i pokušava za sebe pridobiti pojedine zemlje, prije svega one na Balkanu, da bi im dodijelija ulogu distributivnih "ćelija" za ruski plin u regionalnom kontekstu. Srbija je pri tome zasigurno zemlja koju Rusija posebno tretira." 

 

EU će mijenjati politiku prema Balkanu

 

Ono što su rakete bile za vrijeme Hladnog rata, danas je plin - glavno političko oružje. Zemlje Balkana naučile su svoju lekciju od Ukrajine, ocjenjuje Rahr. Bude li izgrađen planirani rusko-talijanski gasovod "South Stream" do 2015. godine, Srbija i zemlje u okruženju će dobiti tranzitni monopol za prenos plina kao najvažnijeg proizvoda EU, a time bi se prema Srbiji automatski mijenjala i dosadašnja politika starih članica Unije, kao što su Njemačka, Italija ili Francuska, objašnjava analitičar Rahr : 

 

"Zato se zemlje i bore za ovaj status. Srbija pri tome veoma lukavo uči od Turske. Svjesna je da ukoliko postane glavno tranzitno čvorište za ruski plin, i Europska unija će je ozbiljnije doživljavati." Mnogi analitičari i politolozi smatraju da predsjednik Srbije Boris Tadić danas pokušava balansirati između Istoka i Zapada, kako je to za vrijeme Hladnog rata uspješno radio Tito. Tadić se nada da će Eu pristati na brze ustupke Srbiji kako Srbija ne bi postala poluga ruske politike na Balkanu. 

 

Source : dw-world.de, le 22 octobre 2009. 

 


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posté le 22-10-2009 à 20:10:59

Croatie - Rapport Mondial 2009

 

 

45 sur 173 dans le dernier classement mondial*

 

La vague d'attentats qui a frappé le monde politique et médiatique au cours de l'année 2008 a terni l'image de la Croatie auprès de l'Union européenne, que le pays souhaite pourtant rejoindre rapidement. L'application des réformes entreprises par le gouvernement se heurte à la résistance d'un système judiciaire miné par les influences politiques ou par la corruption. Le développement régulier du secteur des médias ne s'accompagne pas pour autant d'un véritable pluralisme. Comme chez ses voisins de l'ex-Yougoslavid, les enquêtes sur les crimes de guerre et le poids des mouvements mafieux exposent les journalistes à de nombreuses pressions. 

 

Le meurtre en octobre 2008 du journaliste Ivo Pukanić, propriétaire et ex-rédacteur en chef de l'hebdomadaire Nacional et de Niko Franjić, directeur marketing, tués dans un attentat à la bombe, a provoqué un véritable choc dans la société croate. L'assassinat d'Ivo Pukanić, qui avait déjà été la cible d'une tentative d'assassinat en avril 2008, pourrait être lié à ses enquêtes sur des activités de contrebande de cigarettes, ou à la publication en 2003 d'une interview de l'ex-général croate Ante Gotovina, recherché par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) pour crimes de guerre. Rompant exceptionnellement avec l'impunité qui marque généralement les enquêtes sur les exactions contre la presse, le ministère de l'Intérieur a également offert des récompenses totalisant près de 30.000 euros pour toute information qui permettrait leur arrestation. 

 

sans être taboues, les enquêtes sur les crimes de guerre commis lors du conflit serbo-croate (1991-1995) sont rares. Elles sont menées avec une très grande prudence. Le journaliste Željko Peratović est victime depuis janvier 2008 d'un harcèlement juridique de la part du ministre de l'Intérieur Tomislav Karamarko.** Le journaliste avait dénoncé sur son blog (www.peratovic.blog.hr), l'obstruction pratiquée par Tomislav Karamarko dans l'enquête sur la mort de Milan Levar, un témoin protégé par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), tué dans un attentat à la voiture piégée. Le ministre accuse le journaliste d'avoir contrevenu à l'article 322/1 KZA du code pénal qui prévoit une peine de prison d'un an et l'interdiction pour une durée déterminée de diffuser de l'information. 

 

Source : reporters-sans-frontières.org, le 22 octobre 2009. 

 

*   une chute de 33 places 

** voir la note ci-dessous et sa traduction. 

 

***

 

Les autorités croates s'en prennent à la fille du journaliste Željko Peratović

 

 

- Željko Peratović, journaliste croate indépendant, persécuté par les autorités croates en raison de ses investigations sur les crimes de guerre et les liens entre le crime organisé, le milieu politique et les structures de renseignements a reçu, aujourd'hui dimanche 14 juin 2009, une convocation de la police de Zagreb, commissariat n°7, d'avoir à se présenter le 16 juin 2009 à 12.30 auprès des services sociaux pour des prétendus faits de "comportement indécent envers sa fille" âgée de 5 ans et demi, également convoquée. Cette convocation fait suite à une dénonciation anonyme, moyen couramment utilisé dans les anciens pays communistes pour placer des accusations montées de toutes pièces. Au-delà des persécutions policiaires et judiciaires qu'elles infligent au journaliste indépendant depuis des années, les autorités croates s'en prennent aujourd'hui à sa famille et pire, à son enfant. Ces accusations infondées relèvent de la plus abjecte manipulation et visent à isoler encore plus le journaliste, à le placer au ban de la société et à détruire sa famille. 

 

Karamarko (ministre de l'Intérieur) et Mesić (Président de la République) n'en sont pas à leur coup d'essai : après avoir interné de force à l'asile psychiatrique de Zagreb tant l'avocate Ana Jendriš-Jelešic (lui faisant croire que son fils avait été liquidé) que Mirjana Pukanić, après avoir menacé de m'y interner en raison du dossier Tomulić et après s'en être pris à la fille de Mirjana Pukanić au moyen du même centre d'aide sociale, ces derniers appliquent les mêmes méthodes pour s'en prendre à Željko Peratović et sa famille. 

 

Au-delà, ces accusations constituent clairement une menace dirigée contre la fille du journaliste dans un pays où encore très récemment était froidement abattue la fille d'un avocat "ciblé" afin de faire pression sur lui. En s'en prenant à la fille de Željko Peratović, en basant de nouvelles pressions sur l'enfant de la personne "ciblée", les autorités croates montrent qu'elles utilisent les mêmes méthodes que les assassins d'Ivana Hodak et font officiellement peser sur Željko Peratović et sa famille les plus grandes inquiétudes pour leur sécurité et leur intégrité physique. 

 

Rem : l'auteur de ce blog (Balkanikum) aurait quant à lui tendance à mettre entre parenthèse le dernier paragraphe et à éviter les amalgames. 

 

 

Hrvatske vlasti napadaju Željka Peratovića 

 

 

- Hrvatski nezavisni novinar Željko Peratović - progonjen je od hrvatski vlasti poradi svojih istraživanja o ratnim zločinima i vezama između organiziranog kriminala, političkih i izvještajnih krugova - primio je u nedjelju 14. lipnja 2009. pozivnicu od Zagrebačke policije, policijska stanica, da se predstavi 16 lipjna u 12 h 30 kod socijalne službe za tobožnje "neprimjereno ponašanje prema svojoj kćerki" staroj 5 i pol godina koja je također pozvana. Ta pozivnica je slijed jedne anonimne prijave ; uobičajeno sredstvo koje se upotrebljava u bivšim komunističkim zemljama da se nekoga optuži i da mu se montira sudski postupak. Nakon političkih i pravnih progona koji se primjenjuju godinama na nezavisnog novinara sada su se hrvatske vlasti okomile na njegovu obitelj, još gore, na njegovo dijete. Te neosnovane optužbe proizlaze i podlih i najnižih manipulacija a ciljaju na još veću izolaciju novinara i njegovo potpuno isključenje iz društva i uništenje njegove obitelji. 

 

Gospoda Karamarko i Mesić nisu početnici u tome : nakon što su prisilno internirali u Vrapče, kako odvjetnicu Anu Jendiš-Jelešic (uvjeravajući ju da je njezin sin likvidiran) tako i Mirjanu Pukanić ; nakon što su i meni prijetili internacijom poradi Tomulićevog dosijeja a potom napali kćerku Mirjane Pukanić, oni na isti način i preko iste Središnjice za socijalnu skrb, upotrebljavajući iste metode napadaju Željka Peratović i njegovu obitelj. 

 

Još gore, te optužbe  jasno sadržavaju jednu prijetnju protiv novinarove kćerke u zemlji gdje je nedavno bila hladnokrvno ustreljena kćerka jednoga "ciljanog" odjevtnika sa namjerom pritiska na njega. Napadajuć kćerku Željka Peratović i čineći nove pritiske na dijete "ciljane" osobe, hrvatske vlasti pokazuju da upotrebljavaju iste metode kao ubojice Ivane Hodak a njihovi službeni pritisci na Željka Peratović i njegovu obitelj uzrokuju mu veliki nemir i ugrožavaju njihovu sigurnost i fizički integritet. 

 

Source : avocats.fr/space/ivan.jurasinovic, le 15 juin 2009. 

 


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posté le 22-10-2009 à 19:11:18

Le vice-Premier ministre Polančec pressé de démissionner

 

 

Zagreb - L'opposition et les médias croates ont réclamé jeudi la démission du vice-Premier ministre Damir Polančec, après l'arrestation des dirigeants d'un grand groupe alimentaire au sein duquel il avait travaillé. 

 

La police a arrêté mercredi six personnes, dont quatre anciens et actuels cadres dirigeants du groupe Podravka, accusés d'avoir été impliqués ces trois dernières années dans un plan de prise de contrôle du groupe en achetant des actions avec des fonds de la société elle-même. 

 

L'opposition, emmenée par les sociaux-démocrates, a réclamé un vote de confiance au parlement sur Polančec, qui est dans le même temps ministre de l'Economie et a été l'un des dirigeants de Podravka PODR.ZA avant de rejoindre le gouvernement en 2005. Il a quitté l'entreprise avant que les activités présumées illégales n'aient lieu. 

 

La Croatie espère boucler ses négociations sur son adhésion à l'Union européenne en 2010, et Bruxelles la presse de renforcer la lutte contre la corruption et le crime organisé. 

 

Or, Damir Polančec a assuré mercredi au cours d'une conférence de presse n'avoir nullement l'intention de démissionner. "Tout ce que je peux et veux dire est que les institutions (légales) doivent être autorisées à faire leur travail", a-t-il commenté. 

 

Polančec supervise actuellement la privatisation des chantiers navals, déficitaires, qui ont accumulé une énorme dette et risquent d'être mis en faillite s'ils ne sont pas vendus ou si le gouvernement ne consent pas à les recapitaliser, ce qui serait contraire aux règles de l'Union européenne. 

 

L'UE a fait savoir que la Croatie devait vendre les chantiers navals ou les rendre rentables, afin d'être en conformité avec les réglementations européennes en matière de concurrence. 

 

Pour l'opposition, la privatisation de ces chantiers navals et la mauvaise gestion de Podravka sont deux raisons pour lesquelles le ministre devrait démissionner. 

 

"Polančec doit démissionner tout de suite !", estimait jeudi en page de couverture le quotidien à gros tirage Večernji List. Et selon le journal populaire Jutarnji, le Premier ministre, Mme Jadranka Kosor, devrait le démettre sans attendre de ses fonctions. 

 

Source : Reuters, le 22 octobre 2009. 

 


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