Kraš plante des amandiers sur 30 hectares de plus
Par manque de matière brute la praline Bajadera était faite à partir d'amandes importées d'Amérique.
Zadar - Après la plantation l'année dernière d'une dizaine d'hectares d'amandiers dans la région du Ravni Kotari pour les besoins de la fabrique zagréboise Kraš, le projet est devenu encore plus ambitieux.
Les coopératives agricoles de Škabrnja et Polača ont offert trente hectares supplémentaires de terres agricoles pour la plantation d'amandiers auprès des coopérants intéressés, et cela pour des amandes à coque demi-dure qui sont cultivées à Osijek et sont idéales pour la production de la célèbre petite sucrerie de Kraš, la Bajadera. C'est justement par manque de matière brute locale que la Bajadera était faite à partir d'amandes importées d'Amérique.
Bien que dans l'arrière-pays de Zadar l'amandier ait constitué une culture traditionnelle et très répandue, il était planté de façon très disséminée, sans grande possibilité de production.
C'est pourquoi a été lancé le projet d'une plantation planifiée d'amandiers à l'initiative de Kraš, qui est directement intéressée pour cette culture. Curieusement la fabrique zagréboise ne s'est pas montrée disposée à s'entretenir sur ce thème.
Kraš sadi bademe na dodatnih 30 hektara
Zbog nestašice osnovne sirovine Bajadera se radila od badema uvezenih iz Amerike
Zadar - Nakon prošlogodišnje sadnje prvih desetak hektara badema na području Ravnih kotara za potrebe zagrebačke tvornice Kraš, projekt je postao još ambiciozniji.
Poljoprivredne zadruge iz Škabrnje i Polače ponudili su dodatnih trideset hektara poljoprivrednog zemljišta za sadnju badema kod zainteresiranih kooperanata za polutvrde sorte sadnica badema koje se uzgajaju o Osijeku, a idealne su za proizvodnju čuvene Kraševe slastice Bajadere. Upravo se zbog nestašice domaće sirovine, Bajadera pravila od badema uvezenih iz Amerike.
Iako je u zadarskom zaleđu badem bio tradicionalna i vrlo raširena kultura, sadio se raštrkano, bez mogućnosti veće proizvodnje.
Stoga se pristupilo projektu planske sadnje badema na poticaja Kraša, koji je izravno zainteresiran za tu kulturu. U zagrebačkoj tvornici začudo nisu bili raspoloženi za razgovor o ovoj temi.
Source : jutarnji.hr, le 18 octobre 2009.
Un demi million de kunas pour le bureau de retraité de Mesić
Quoique déjà bouclé avec peine pour l'année prochaine, le budget de l'état sera un peu plus grevé par l'argent qu'il faut prévoir pour le bureau du [futur] ex président du pays, écrit le Slobodna Dalmacija.
Les frais pour installer le nouveau bureau de l'ex chef de l'Etat, d'après ce qu'en dit la Loi relative aux attributions particulières du Président de la République, votée en 2004, sont estimés à plus d'un demi million de kunas. En effet, en vertu de cette loi, le président croate après avoir cessé d'exercer ses fonctions a droit à bénéficier à vie de son propre bureau, de deux employés, d'un chauffeur personnel, d'un véhicule officiel et d'une sécurité publique.
En outre, il a droit à ce que le budget de l'état couvre tous ses frais de bureau, que ce soit l'énergie électrique, le chauffage, le téléphone, l'internet ou encore l'entretien des équipements informatiques. D'après les dispositions législatives, il incombe au Gouvernement de fournir des locaux qui répondent aux conditions de sécurité, ensuite l'ameublement et des équipements informatiques au complet, et cela au plus tard 30 jours à dater de la cessation du mandat présidentiel.
La Premier ministre Jadranka Kosor envisage les propositions de Mesić concernant sa pension présidentielle et ils ont déjà visité ensemble plusieurs emplacements. Comme plus probable on mentionne pour l'instant la résidence dans la rue Visokoj à quelques encablures de la Place St. Marc.
Pola milijuna kuna za Mesićev umirovljenički ured
Ionako već mučno sastavljanje državnog proračuna za iduću godinu dodatno će otežati i novac koji se mora predvidjeti za ured bivšeg predsjednika države, piše Slobodna Dalmacija.
Troškovi za pokretanje novog ureda bivšeg šefa države, prigodom donošenja Zakona o posebnim ovlastima predsjednika Republike, donesenog 2004. godine procijenjene su na preko pola milijuna kuna. Naime, prema tom zakonu hrvatski predsjednik nakon prestanka obnašanja dužnosti ima doživotno pravo na svoj ured, dva zaposlenika, osobnog vozaća, službene vozilo te državno osiguranje.
Nadalje, ima pravo i da se iz državnog proračuna podmiruju svi troškovi ureda, od električne energije, grijanja, telefona, interneta do održavanja računalne opreme. Prema zakonskim odredbama, Vlada je dužna osigurati prostorije koje odgovaraju sigurnosnim uvjetima, zatim pokućstvo i kompletnu računalnu opremu i to najkasnije 30 dana od prestanka predsjedničkog mandata.
Premijerka Jadranka Kosor razmatra Mesićeve prijedloge za njegovu predsjedničku mirovinu i već su zajedno obišli nekoliko lokacija. Kao najizglednija lokacija za sada spominje se rezidencija u Visokoj ulici nedaleko od Markovog trga.
Source : business.hr, le 17 octobre 2009.
En 2010 une hausse du Produit intérieur brut de 1,5%
Les faillites et le chômage continueront de progresser, avancent-ils au sein de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Zagreb - L'économie croate s'enfoncera cette année plus profondément que ce que l'on avait cru, mais son rétablissement l'année prochaine sera plus rapide, lit-on dans les pronostics de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.
D'après les pronostics, la contraction du PIB sera cette année de 5,4%, ce qui est bien plus que les prévisions antérieures tablant sur une contraction du PIB de trois pour cent.
D'un autre côté, la croissance économique en Croatie devrait atteindre 1,5% l'année prochaine, alors qu'au printemps encore ils prévoyaient au sein de la BERD un recul de deux pour cent du PIB croate en 2010.
La BERD s'attend à ce que la contraction moyenne de l'activité économique dans les pays en transition soit de 6,3% en 2009.
Les indices relevés durant la seconde partie de l'année portent à conclure que les pays qu'abritait l'ancien Rideau de fer connaîtront un léger redressement de 2,5%. La BERD prévient que le redressement sera lent et léger.
Les répercussions sociales se feront sérieusement ressentir l'année prochaine aussi, et les faillites et le chômage continueront d'augmenter - dit le principal économiste de la BERD, Erik Berglof.
2010. rast BDP-a 1,5%
Stečajevi i nezaposlenost i dalje će rasti, prognoziraju u EBRD-u
Zagreb - Hrvatsko će gospodarstvo u ovoj godini potonuti dublje nego što se mislio, ali će i njegov oporavak u sljedećoj godini biti brži, najnovija je prognoza Europske banke za obnovu i razvoj.
Prema prognozama, pad hrvatskog BDP-a u ovoj će godini iznositi 5,4 posto, što je znatno više od prijašnjih očekivanja o padu BDP-a od tri posto.
S druge strane, gospodarski rast u Hrvatskoj sljedeće bi godine trebao iznositi 1,5 posto, a još proljetos u EBRD-u su najavljivali pad hrvatskog BDP-a u 2010. za 0,2 posto.
U EBRD-u očekuju da će prosjećan pad gospodarske aktivnosti u tranzicijskim zemljama u 2009. iznositi 6,3 posto.
Naznake iz drugog dijela godine upućuju na zaključak da će zemlje iza nekadašnje željezne zavjese u 2010. ostvariti blag oporavak od 2,5 posto, u EBRD-u upozoravaju da će oporavak biti spor i lagan.
Socijalni troškovi ozbiljno će se osjećti i sljedeće godine, a stečajevi i nezaposlenost i dalje će rasti - kaže glavni ekonomist EBRD-a Erik Berglof.
Source : jutarnji.hr, le 16 octobre 2009.
La Bosnie au bord de l'effondrement
Un certain nombre d'articles signalent le danger croissant d'un effondrement de la Bosnie-Herzégovine. Certains parlent de l'éventualité d'une guerre.
En octobre 2008, l'ancien haut représentant pour la Bosnie, Paddy Ashdown et Richard Holbrook, l'actuel envoyé spécial des Etats-Unis pour le Pakistan et l'Afghanistan, avaient mis en garde contre le fait que la Bosnie était une "poudrière" et se trouvait "en réel danger d'effondrement".
En février 2009, le directeur du renseignement américain, Dennis Blair, a dit au Congrès américain que la survie de la Bosnie en tant qu'Etat multi-ethnique était "sérieusement mis en doute". Les Accords de Dayton qui ont mis fin à la guerre en Bosnie en 1995, a pousuivi Blair, avaient "créé un système politique centralisé qui a maintenu au lieu d'éradiquer les préjugés ethniques et les insécurités".
Le mois suivant, l'International Crisis Group, qui compte parmi ses membres d'anciens présidents, des ministres et des hommes d'affaires, mettait en garde que les Accords de Dayton "font sans doute face à la plus grande menace depuis la fin de la guerre en 1995".
En mai, le Congrès américain a adopté une résolution sur la Bosnie pour réclamer la nomination d'un nouvel envoyé spécial américain dans la région des Balkans et pour poursuivre la fonction de Haut Représentant, créé par les Accords de Dayton comme responsable proconsulaire exerçant l'autorité en dernier ressort en Bosnie. La résolution en appelait l'Union européenne à revoir ses projets de retrait des troupes européennes de maintien de la paix, EUFOR, qui avaient remplacé celles dirigées par l'OTAN en 2004. En mai également, le vice-président américain, Joseph Biden, s'est rendu aux Balkans en avertissant le parlement bosniaque de ne pas retomber dans les "anciens modèles et les vieilles animosités".
Le mois dernier, les professeurs Patrice McMahon et Jon Western ont mis en garde dans le magazine Foreign Affairs que 14 ans après la signature des accords, la Bosnie "se trouve au bord de l'effondrement".
De manière plus sinistre, ils disent que les Bosniaques "une fois de plus parlent de l'éventualité d'une guerre".
Dans leur article "La mort de Dayton : Comment empêcher que la Bosnie ne s'effondre", McMahon et Western expliquent que la Bosnie avait autrefois été "la figure emblématique de la reconstruction internationale" en bénéficiant d'une aide financière et logistique qui, comparativement "éclipsait" l'aide reçue par l'Allemagne et le Japon pour leur reconstruction après la Deuxième guerre mondiale.
Jusque fin 1996, disent-ils, le pays a été occupé par 60.000 troupes et les efforts de reconstruction étaient répartis entre 17 gouvernements étrangers, 18 agences des Nations unies, 27 organisations intergouvernementales et quelque 200 organisations non gouvernementales. Depuis, le pays a reçu plus de 14 milliards de dollars d'aide étrangère, l'équivalent de 300 dollars par habitant par an, contre 65 dollars par personne en Afghanistan. Le gros de cette aide s'est volatilisé. Une enquête a révélé que plus d'un milliard de dollars d'aide, près d'un cinquième de la somme totale octroyée entre 1996 et 1999, a disparu.
En dépit de toute cette assistance, fustigent MacMahon et Western, l'économie de la Bosnie est bloquée et le chômage et la pauvreté prédominent. Le pays reste divisé en deux entités semi-indépendantes créées par les Accords de Dayton : la Fédération de Bosnie-Herzégovine habitée principalement par des Musulmans bosniaques et des Croates bosniaques et la Republika Srpska dominée par les Serbes, chacune disposant de sa propre politique gouvernementale dans les domaines de la fiscalité, de l'éducation et même de la politique étrangère. Une armée bosniaque unique a été créée mais chaque brigade est constituée de bataillons ethniques.
Selon McMahon et Western, le dirigeant serbe bosniaque, Milorad Dodik, est activement engagé dans la voie de la sécession de la Republika Srpska et les politiciens croates bosniaques réclament plus d'autonomie au sein de la Fédération. Haris Silajdžić, le représentant musulman bosniaque au sein de la présidence collégiale, prône un Etat plus centralisé (il existe déjà 160 ministres gouvernementaux) et la dissolution de la Republika Srpska.
Dodik s'efforce de minimiser les mises en garde contre un effondrement et la guerre. Dans une lettre au New York Times (du 21 septembre 2009), il affirme qu'il "n'y a pas de risque de retour à la violence" et que ceux qui lancent des "cris alarmistes" cessent de le faire. Mais dans la même foulée, il se vante que sa Republika Srpska a mieux survécu à la tempête financière que la Fédération et que "Nous ne soutenons pas le modèle centralisé que certains au sein de la communauté internationale ont cherché à imposer à la Bosnie-Herzégovine".
Au moment où Dodik écrivait, Rajko Vasić, le secrétaire général du plus grand parti serbe, l'Alliance des sociaux-démocrates indépendants, réagissait aux déclarations faites par le Parti musulman bosniaque d'Action démocratique en disant que les "patriotes de Bosnie" empêcheraient la dissolution du pays comme étant en soi "une menace directe de guerre".
Nulle part ailleurs la division ethnique n'est plus claire qu'à Mostar, la capitale de la Fédération. La majorité croate vit à présent principalement dans la partie Ouest de la ville et les Musulmans bosniaques à l'Est. Sur les 24.000 Serbes qui vivaient à Mostar avant la guerre, seule une poignée subsiste. De nombreux Croates ont profité de leur droit à leur citoyenneté croate pour émigrer en Croatie. Un récent rapport signale que leur nombre a chuté d'environ 820.000 avant la guerre à 466.000 aujourd'hui.
L'administration de la ville de Mostar est en train de se décomposer suite aux tentatives de politiciens croates d'imposer une entité croate à la ville. Ils affirment que Sarajevo est "musulman" et Banja Luka est "serbe", mais les Croates ne disposent pas de leur propre capitale. En conséquence, la ville n'a ni maire, ni budget ni conseil municipal depuis les élections d'octobre 2008. Les salaires des travailleurs municipaux n'ont pas été payés depuis des mois. Les conseillers n'ont 14 fois de suite pu élire de maire ou mettre sur pied des institutions conjointes. A Mostar, même des services de base tels les services d'eau opèrent comme deux structures parallèles, un directeur et un personnel croates supervisent l'approvisionnement du côté croate à l'Ouest tandis qu'un directeur musulman bosniaque assure l'approvisionnement du côté Est de la ville.
La situation en Bosnie est un désastre pour la politique étrangère des Etats-Unis et de l'Union européenne et une tragédie pour les peuples des Balkans. La région des Balkans était censée être l'arène où les Etats-Unis établissaient les règles de base et où l'Union européenne prendrait la relève, en faisant jouer pour la première fois ses muscles après le lancement, il y a dix ans, de la politique de Sécurité et de Défense commune. La principale stratégie de l'UE dans la région a été d'avancer la possibilité d'une adhésion à l'UE mais plusieurs membres de l'UE s'opposent à présent à tout nouvel élargissement du bloc tant que des "réformes" fondamentales n'ont pas été mises en oeuvre.
Un nombre croissant de gens s'interrogent dans la région balkanique sur les avantages que peut avoir en période de récession mondiale une adhésion à l'UE. La Bosnie a été obligée de contracter un prêt d'urgence de 1,6 milliards de dollars auprès du Fonds monétaire international. En conséquence, un programme "d'ajustement structurel" sera activé prévoyant davantage de privatisations, de réductions de salaire, de coupes sociales et de réductions des allocations de victimes de guerre, entraînant ce que le FMI qualifie de "malaise public extrême" et d'une menace à "la stabilité sociale". Et ceci se passe dans un pays où la population endure déjà un taux de chômage de 27 pour cent et un taux de pauvreté de 25 pour cent.
Les puissances occidentales sont en grande partie responsables de la division territoriale en régimes basés sur l'ethnie et dominés par des nationalistes. Les Etats-Unis et l'Allemagne en particulier ont délibérément machiné l'éclatement de la Yougoslavie selon des critères ethniques avec une indifférence totale quant aux conséquences tragiques de leur intervention. Il était inévitable, compte tenu de l'histoire et de la politique yougoslaves, que l'éclatement de la fédération en pièces détachées n'entraînât la guerre civile en créant de nouveaux Etats sur une base ethnique et qui sont incapables de fournir une solution progressiste aux problèmes auxquels le peuple des Balkans est confronté, embourbé qu'il est dans la pauvreté, le chômage, la criminalité et la corruption.
La situation créée par les puissances occidentales et les politiciens nationalistes de Bosnie a mené à l'effondrement du soutien accordé aux institutions politiques du pays. Un récent sondage montre que la Bosnie "dépasse de loin tous les autres [Enquête mondiale sur les Valeurs, World Values Survey] pays en voie de transformation" qui font preuve d'"un manque absolu d'intérêt" pour la politique. La plupart des jeunes gens se trouvent "en marge du processus politique", et près de 80 pour cent de tous les Bosniaques ont le sentiment qu'aucun parti politique ne réprésente leurs intérêts.
L'incapacité de l'UE, des Etats-Unis et des divers gouvernements fondés sur l'ethnie à résoudre le désastre social dans les Balkans ne peut être surmontée que par la construction d'un parti internationaliste fondé sur la perspective des Etats unis socialistes des Balkans.
Source : wsws.org, le 8 octobre 2009.
[Note de l'auteur du blog : on peut discuter sur le fonds de l'article, mais expédier leur solution en une seule phrase laisse songeur sur le sérieux des auteurs de celui-ci]
Le Centre pour les études anarchistes a affiché sa page internet
Le Centre pour les études anarchistes (CAS) a achevé de mettre au point sa page internet et vous pouvez la consulter à l'adresse suivante : http://anarhizam.hr/
Mais qu'est-ce que le centre pour les études anarchistes ?
Le Centre pour les études anarchistes est une association non gouvernementale et non lucrative qui a pour objectif d'étudier les théories anarchistes, la pratique et l'histoire, en plaçant l'accent sur l'anarcho-syndicalisme. Pour ce faire, le Centre rassemble de la littérature anarchiste, propose des publications sur le thème de l'anarchisme mais aussi organise des conférences, des séminaires et tribunes.
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Source : masa-hr.org, le 14 octobre 2009.
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