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La panique frappe à la porte

A chaque fois il devient plus difficile d’écrire aux lecteurs, en expliquant pourquoi e-novine dépend d’eux par le biais d’un appui moral et financier. Nous reprenons la même antienne si peu agréable à énoncer, en particulier lorsqu’il s’agit d’argent.

Que la rédaction d’e-novine ne vit pas dans l’aisance mais plutôt dans la survie permanente du type Survival, non seulement le savent nos lecteurs/philanthropes mais aussi nos ennemis qui se délectent à l’idée que nous disparaissions un jour et laissions la place médiatique à un autre Dveri, un autre Novi standard, un autre B92 ou un autre Press, sans même parler du funeste Kurir.

Bref, nous sommes à nouveau dans les ennuis. L’Union européenne a refusé notre projet alors même que nous satisfaisions à toutes les conditions requises et c’est avec une légère frayeur que nous attendons de savoir si nous allons obtenir la donation du National Endowment for Democracy, certes modeste mais cruciale. Nous accumulons les factures (courant, téléphone, loyer) et plusieurs plaintes judiciaires planent sur nos têtes. Il nous reste les recettes publicitaires et bien entendu les dons des lecteurs.  

Nous savons que c’est la crise et qu’il n’y a pas d’argent, nous savons que bien des choses ont merdé, qu’e-novine n’est peut-être pas la chose la plus importante au monde, mais pour les salariés et collaborateurs de la rédaction il s’agit de leur peau. Ainsi, pour la énième fois, parce que nous n’avons personne à qui nous adresser, nous nous tournons vers vous. L’argent que nous recevons à travers Plimus n’est pas considérable, mais il est pour nous une façon de survivre, d’aspirer un bol d’air frais et de nous remonter quelque peu, une façon pour qu’avec les recettes publicitaires (grâce au fait que nous avons enfin un chef du marketing) et l’aide de quelques amis nous puissions continuer d’exister et de travailler.

Si vous pensez qu’il vaut la peine de nous aider, cela ne tient qu’à vous. D’avance merci.  

Source : e-novine.com

Croatie :  les gagnants et les perdants du nouveau budget

D’après le projet de loi de finance pour cette année, de nombreux ministères auront moins d’argent à leur disposition. Parmi les « grands perdants » figurent les ministères de la Santé, de l’Agriculture, des Transports et de l’Education tandis que parmi les portefeuilles qui seront mieux dotés qu’en 2011 on trouve le ministère du Travail et des Retraites, le ministère des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne, le ministère de l’Environnement et le ministère des Anciens combattants, annonce la Télévision nationale croate.

Au lieu des 245 millions actuellement versés, l’Eglise devrait recevoir 250 millions de kunas. Par ailleurs les réparations pour les biens confisqués vont passer de 5,5 millions de kunas à 7,7 millions. D’après le projet de loi de finance, l’Eglise devrait selon toute apparence recevoir encore plus d’argent de la part des contribuables, quel que soit leur orientation religieuse. L’Eglise ne devrait pas non plus être concernée par l’annonce d’une hausse d’impôt faite par le ministre des Finances, Slavko Linić, étant donné qu’elle n’est pas tenue de payer des impôts ni d’informer le gouvernement sur l’utilisation des fonds qu’elle reçoit.

Source : advance.hr, le 14 février 2012. 

Croatie : la fin du groupe de presse Vjesnik

Lors d’un point de presse sur la présentation du budget, le ministre croate des Finances, Slavko Linić, a répondu « c’est fini, on ferme » à la question d’une journaliste du Vjesnik qui justement l’interrogeait sur le sort du seul journal détenu par l’Etat.  

Ainsi vont perdre leur emploi une centaine de journalistes, de graphistes et autres salariés au sein de ce groupe éditorial qui avait prospéré durant les années 70 et 80 du siècle dernier, lorsque certaines de ses publications atteignaient des tirages à six chiffres sur le territoire de l’ex-Yougoslavie.

Une partie de l’équipe du Premier ministre, notamment la ministre de la Culture, Andrea Zlatar, prônait une restructuration du Vjesnik, mais il semble que la « fraction financière » l’ait emporté, celle qui au sein du gouvernement considérait le Vjesnik exclusivement comme une charge.

Le Vjesnik n’ayant plus du tout sa place dans le budget 2012, les salaires ne sont assurés que pour un mois au maximum en vertu des « douzièmes provisoires ».

Source : business.hr, le 13 février 2012.

Croatie : Le ministre des anciens combattants annonce la fin des abus

Dans l’émission « Dimance à 14h00 » de la télévision nationale croate, diffusée le 12 février, le ministre responsable des anciens combattants, Predrag Matić, a annoncé la mise sur pied d’une commission qui oeuvrera à la publication du registre des anciens combattants, sans pour autant qu’en pâtissent les vrais vétérans de la guerre.

Pour les véritables anciens combattants la publication sera indolore, a déclaré le ministre, qui a souligné qu’il n’est pas suffisant de publier le nom, le prénom, la date de naissance et le nom du père, mais aussi tout le parcours de guerre.

Questionné sur d’éventuelles réactions négatives, le ministre a affirmé n’avoir jamais rencontré aucun ancien combattant hostile à la publication du registre.

Il a recouru à l’exemple de la ville de Vukovar qui comptait 1803 soldats enrolés « sous les armes et la solde », un nombre qui au fil des ans est passé à 2500 puis 4300. Aujourd’hui presque 6300 personnes touchent une pension de guerre, a fait remarquer le ministre. Il a ajouté qu’il ne céderait pas devant les menteurs dès lors que les soldats ne sont pas morts à la guerre pour que d’autres touchent une pension.

Il a également évoqué le grade de brigadier de l’ex Premier ministre Jadranka Kosor et celui de colonel de son homologue Ivo Sanader [aucun des deux, bien entendu, n’ayant jamais vu la ligne de front ni de près ni de loin, N.d.T.].

Source : advance.hr, le 13 février 2012.

Le groupe de presse allemand WAZ vend sa participation dans les médias serbes

Le groupe de presse allemand WAZ, par ailleurs copropriétaire d'Europapress Holding (EPH, actif en Croatie), se retire définitivement du marché serbe des médias.

Le fait a été confirmé au journal serbe Danas par le porte-parole de la société, Paul Binder, qui a indiqué que WAZ quitte les Balkans. "Notre décision d'abandonner le marché serbe est définitive et cette stratégie ne comporte aucun changement", a ajouté le porte-parole. 

WAZ est copropriétaire de trois journaux en Serbie : Večernje novosti et Politika, tous deux basés à Belgrade, ainsi que Dnevnik de Novi Sad. Le groupe faisait également figure de poids lourd dans la distribution et la vente de publications, mais en mai 2011 il a cédé sa chaîne de kiosques au fabricant alimentaire Centroproizvod. 

On ignore pour l'instant si WAZ va également abandonner le marché croate des médias, c'est-à-dire s'il compte vendre sa participation dans l'EPH. WAZ possède une quarantaine de journaux et plus d'une centaine d'autres publications. Il emploie 15.000 salariés. 

Source : business.hr, le 13 février 2012.