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Balkanikum

posté le 14-10-2011 à 16:47:30

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Affronter la crise de la dette en Europe 

par Damien Millet et Eric Toussaint

 


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posté le 14-10-2011 à 13:31:08

Serbie: inquiétudes autour de la loi sur la restitution



Pendant plus de soixante ans, Kosta Banovic a évité de passer dans la rue de Belgrade où vivaient ses parents. Pour ne pas y apercevoir leur vaste demeure, saisie par le régime communiste yougoslave après la Seconde guerre mondiale.

Il n’y a vécu que trois ans, mais il se souvient encore clairement de ses jeux d’enfant dans le magnifique jardin, protégé des regards des passants par des pins centenaires.

Aujourd’hui, Kosta Banovic et plus de 150.000 personnes comme lui, des propriétaires dépossédés de leurs biens par le régime de Tito, ainsi que leurs héritiers, caressent l’espoir de pouvoir récupérer un jour la demeure ou le terrain familial. Ou, tout du moins, être dédommagés, après l’adoption fin septembre d’une loi par le Parlement serbe.

« Mes parents sont morts depuis longtemps, mais leurs derniers voeux étaient que je retourne vivre dans notre maison », confie Kosta Banovic à l’AFP.
L’adoption d’une telle loi sur la restitution constituait l’une des principales conditions émises par l’Union européenne pour que la Serbie obtienne le statut de candidat.

Selon les experts, le coût total des restitutions et des mesures de compensation s’élèverait à quelque 4,5 milliards d’euros.
La loi stipule que la propriété peut être restituée quand les propriétaires actuels sont d’accord. Si ce n’est pas le cas, les propriétaires d’origine seront dédommagés avec un maximum de 500.000 euros en espèces ou en obligations.
L’Etat peut également restituer la propriété, mais il n’est pas nécessaire que ce soit le bien exact qui a été confisqué. L’Etat peut par exemple offrir des forêts éloignées en guise de compensation pour des biens immobiliers dans les zones urbaines.

Nikola Majkic, dont la famille a perdu une chaîne de magasins de chaussures lors de la première vague de nationalisation, n’est pas optimiste.
« Les dix magasins et une petite salle de production que ma famille possédait (…) ont changé de propriétaires trois fois depuis la chute du communisme » dans les années 1990, explique-t-il.

« Seule une personne naïve, ajoute-t-il, pourrait croire que les propriétaires actuels (…) seront d’accord pour rendre ces biens ».
Après la Seconde guerre mondiale, les autorités de la Yougoslavie communiste — dont la Serbie était l’une des six républiques — ont confisqué les biens et les entreprises de milliers de personnes.

Mais depuis la chute du régime communiste, en 2000, les propriétaires dépossédés et leurs héritiers — dont la plupart ont vécu à l’étranger — ont fait pression en faveur de l’adoption d’une législation sur la restitution.
Il n’y a pas de données précises sur l’importance des biens confisqués, mais selon les milieux spécialisés, il s’agit de plus de 700 millions de mètres carrés de biens immobiliers — appartements, demeures et villas.

Mile Antic, du Réseau pour la restitution, une association regroupant les propriétaires dépossédés et leurs héritiers, a estimé que la nouvelle loi était insuffisante en matière de compensations pour réparer l’injustice que leurs familles ont subie.

Bogdan Veljkovic, un banquier dont la famille était l’une des plus riches de Serbie dans les années 1930, estime que les compensations prévues par la loi ne constituent que des « miettes ».

Quelque 40.000 « locataires protégés » — qui se sont installés dans les appartements et les maisons confisqués par les communistes — redoutent aussi leur expulsion avec la nouvelle loi.

Mais le texte législatif serbe suscite également des remous dans la communauté hongroise de Voïvodine (nord), certains estimant qu’elle est discriminatoire car elle exclut de son champ d’application les anciens « membres des forces d’occupation », cette armée pro-nazie composée de Hongrois, présente en Voïvodine entre 1941 et 1944, ainsi que leurs descendants.

Ils considèrent que la loi ne peut pas s’appliquer indistinctement à tous les membres de ces « forces d’occupation », et soulignent que certains d’entre eux ont été recrutés contre leur gré et que d’autres n’ont pas commis de crimes.
Budapest s’est fait le relais de ces inquiétudes, déclarant que l’affaire pourrait même mettre en question les perspectives européennes de la Serbie.



Source : lalibre.be, le 13 octobre 2011.

 

 


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posté le 13-10-2011 à 20:57:19

Uni pour un changement global



L'Akademska solidarnost Split (Solidarité académique de Split) s'associe aux manifestations du 14 octobre qui se dérouleront à Split sur le Peristil à 18h00 et elle appelle les citoyens à se joindre à l'amorce de changements mondiaux



La déclaration de l'Akademska solidarnost Split dans son intégralité :

A l'initiative du mouvement espagnol Real Democracia sont en train d'être organisées des manifestations à travers le monde prévues pour le 15 octobre. En Croatie des manifestations sont également annoncées à Zagreb, Split, Rijeka, Pula... Ces protestations ont pour but général de contester le système économique et politique actuel qui est subordonné au grand capital et néglige entièrement les besoins de la société et des individus en son sein. Sous la pression des pouvoirs financiers nos politiciens oeuvrent eux aussi au profit d'une poignée en ignorant les conséquences nuisibles que leurs décisions ont sur la société, la vie des individus et le devenir de l'environnement. Dans une telle société le profit de la minorité prévaut sur les besoins de la société dans son ensemble. La démocratie que défendent aujourd'hui les politiciens a pris la forme d'une démocratie économique qui est aux antipodes de la démocratie citoyenne.

La collusion entre les élites politiques et l'élite financière est un problème à l'échelle mondiale qui est également palpable en Croatie, en particulier en période préélectorale. Rappelons que le ministère de la Recherche, de l'Education nationale et des Sports a tenté de faire adopter ce genre de lois néolibérales. Les pressions continues de l'Akademska solidarnost qui a averti que de telles lois auraient pour effet de favoriser un petit nombre et non pas la communauté académique et la société dans son ensemble ont justement permis de paralyser l'adoption de ces lois.

L'Akademska solidarnost Split s'associe aux manifestations du 14 octobre qui se dérouleront à Split sur le Peristil à 18h00 et elle appelle les citoyens à participer à l'amorce de changements mondiaux.


Source : h-alter.org, le 13 octobre 2011.

 

 

 

 


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posté le 12-10-2011 à 22:19:43

Avant-hier j'ai écrit une brève note sur la présence de Slavoj Žižek à Wall Street.

 

Pour ceux que ça intéresse, Le Grand Soir publie la traduction de son intervention

 

***

 

Toujours à propos du mouvement anti-Wall Street, voici la page Facebook "Occupons Sarajevo

 

A moins qu'il n'y en ait plusieurs ?  "Occupons Sarajevo"

 

Quoi qu'il en soit, le mouvement "Dosta" invite tous les citoyens mécontents en Bosnie-Herzégovine à s'associer au mouvement global et à élever leur voix contre l'injuste manipulation à laquelle s'emploie 1% des milieux d'affaires et politiques, dont l'action porte atteinte aux 99% restants qui désirent vivre en liberté et sécurité de leurs propres mains et de leur propre savoir. 

 

 

Pokret „Dosta“ je uputio poziv svim nezadovoljnim državljanima BiH da se pridruže globalnom pokretu i da se jasno i glasno pobune protiv nepravedne manipulacije 1% poslovne i političke elite, čije akcije utiču na 99% ostalih, koji žele živjeti slobodno i sigurno, od svojih ruku i znanja.

 

 

***

 

Du côté de la Serbie, pour l'instant on peut noter la page Facebook "SeRBian ReVOLUTION- Globalna ReVOLUCIJA 2011". Les administrateurs y enjoignent tous citoyens de Serbie et du Kosovo à occuper les rues et les places de leurs villes lors du prochain week-end. Ils exigent entre autre l'arrêt de toutes les privatisations, un aperçu complet dans le travail et le financement des partis politiques ainsi que la promotion d'un dialogue direct, pacifique et constructif, entre les Serbes et les Albanais qui vivent au Kosovo.

 

 

Za sada se na internetu pojavila stranica “SeRBian ReVOLUTION- Globalna ReVOLUCIJA 2011” na kojoj administratori pozivaju sve građane Srbije i Kosova da predstojećeg vikenda okupiraju ulice i trgove u svojim gradovima. Između ostalog zahtevaju zaustavljanje svih privatizacija, potpuni uvid u rad i finansiranje politickih stranaka, kao i promociju mirnog, konstruktivnog i direktnog dijaloga izmedju Srba i Albanaca koji zive na Kosovu.

 


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posté le 12-10-2011 à 17:17:12

Les actions étudiantes se poursuivent en Croatie

 

 

Compte tenu de ce que le ministère de la Recherche, de l'Educaiton nationale et des Sports n'a pas tenu ses promesses, les étudiants en Sciences politiques de Zagreb ont organisé une action en signe de protestation en face de ce ministère. 

 

Voir l'article à ce propos sur Le Courrier des Balkans

 

 

 


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