Un juge d’instruction de Marche en Famenne (Belgique) a pris dans son collimateur un membre de Désobéissance Civile suite à un affichage massif dans les Ardennes. De manière tout à fait inhabituelle, l’activiste n’est pas seulement poursuivi pour l’art. 526. du code pénal (qui concerne la "dégradation" du mobilier urbain par ces affiches), mais aussi pour infraction au décret sur la presse de 1831. Pour rappel, ce Décret stipule que "Quiconque aura méchamment ou publiquement attaqué la force obligatoire des lois, ou provoqué directement à y désobéir, sera puni d’un emprisonnement de six mois à trois ans. Cette disposition ne préjudiciera pas à la liberté de la demande ou de la défense devant les tribunaux ou toutes autres autorités constituées."
Source : secoursrouge.org
Le cercle se referme sur la Premier ministre croate
"Le groupe d'assaut féminin" de l'Action citoyenne a installé cette nuit des panneaux de signalisation allant de l'appartement de la Premier ministre J. Kosor, dans le quartier de Ravnice, jusqu'à la prison de Remetinec. Fixés à dix carrefours, des panneaux indiquaient la direction de façon à ce que la Premier ministre n'aille pas se perdre.
L'action a été exécutée par les membres féminins de l'Action citoyenne qui, d'après leurs termes, ont assené "un nouveau coup à l'organisation criminelle". Les panneaux de signalisation ont été installés tout au long de la route que la Premier ministre emprunte le matin pour se rendre au siège de l'organisation criminelle.
L'Action citoyenne en profite pour appeler les citoyens à aller manifester le samedi 15 octobre sur la Place du Ban Jelačić, à 18h00, au moment où auront lieu à travers le monde des manifestations de révolte contre les injustices engendrées par la société capitaliste.
Source : business.hr, le 12 octobre 2011.
Jadranka Kastafiore. Capricieuse, égocentrique, volubile, excentrique, bien charpentée... Mais voyons qui ne connaît pas cette virtuose de la corruption ?
Alors que l'ancien directeur de la mine de charbon de Kolubara, Dragan Tomic, et 16 autres suspects ont été arrêtés pour le détournement présumé de 12 millions d'euros, un réseau d'ONG appelle le gouvernement allemand à mettre un terme à l'octroi de prêts pour la mine de lignite serbe de Kolubara.
Rappel des faits : Le 4 octobre 2011, l'ancien directeur de la mine de charbon de Kolubara, Dragan Tomic, et 16 autres suspects ont été arrêtés pour le détournement présumé de 12 millions d'euros. Voici ce qui se cache derrière ce récent scandale : la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la banque publique allemande KfW souhaitent soutenir la mine de charbon de Kolubara avec une subvention de plus de 140 millions d'euros.
La BERD a déjà transféré un prêt de 80 millions d'euros cet été. Au cours des quelques semaines à venir, la banque KfW décidera si elle accorde un prêt d'au moins 60 millions d'euros à son partenaire serbe, la société d'électricité de Serbie (EPS - Elektroprivreda Srbije).
Les ONG environnementales Urgewald et Climate Alliance Allemagne appellent le gouvernement allemand à mettre immédiatement un terme à l'octroi de prêts allemands et européens pour la mine de lignite serbe.
« Toute subvention pour le lignite renforce la dépendance de la Serbie vis-à-vis du charbon et soutient la monopolistique société publique d'électricité de Serbie (EPS) », explique Regine Richter, membre d'Urgewald. « La combustion de charbon de lignite est la méthode de production d'énergie la plus nuisible pour le climat. Il est scandaleux qu'une banque publique telle que KfW, qui est sous obligation légale de soutenir la protection climatique, subventionne les mines de charbon serbes. »
KfW et la BERD ont annoncé que ces subventions sont censées améliorer l'efficacité des mines et des usines de charbon serbes.
« Ce nettoyage vert du charbon de lignite ne fonctionne pas », a déclaré Mona Bricke, spécialiste de l'énergie de Climate Alliance Allemagne. « Tandis que l'UE et l'Allemagne vantent les mérites de l'énergie renouvelable et que même des fournisseurs tels que Vattenfall pensent abandonner le lignite pour des raisons à la fois environnementales et économiques, KfW et la BERD ne devraient pas contrecarrer ces efforts. Prêter aux mines de charbon serbes revient à brûler directement l'argent des citoyens. »
Source : enerzine.com, le 10 octobre 2011.
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