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Il n'a rien de plus intelligent à faire

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Sarajevo - Le président américain Barack Obama a demandé à la présidence collégiale de la Bosnie, pays membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, à ne pas soutenir la demande palestinienne d'adhésion à l'ONU, a-t-on appris jeudi auprès de la présidence à Sarajevo.

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M. Obama s'est adressé aux trois membres (musulman, serbe, croate) de la présidence bosnienne dans des lettres qui leur ont été remises mercredi, a déclaré à l'AFP Djordje Latinovic, le conseiller pour la presse du membre serbe de la présidence, Nebojsa Radmanovic.

Il «demande pratiquement aux membres de la présidence (bosnienne) de ne pas soutenir la demande» d'une adhésion pleine et entière des Palestiniens à l'ONU, a expliqué M. Latinovic.

Le président Obama a présenté aux dirigeants bosniens «des arguments des États-Unis selon lesquels une adhésion prématurée et unilatérale de la Palestine à l'ONU serait nuisible», a-t-il poursuivi.

«En ce sens, il les prie et demande aux membres de la présidence (...) de ne pas soutenir la résolution du Conseil de sécurité par laquelle la Palestine serait admise en tant que membre à part entière» aux Nations unies, a ajouté M. Latinovic.

La Bosnie est un pays allié des États-Unis. Un accord de paix signé en 1995 aux États-Unis avait mis fin à une guerre inter-communautaire qui avait fait quelque 100 000 morts dans ce pays entre 1992 et 1995.

La demande palestinienne est soutenue par le membre musulman de la présidence bosnienne, Bakir Izetbegovic. Le membre serbe de la présidence, Nebojsa Radmanovic, n'y est pas favorable, alors que le Croate Zeljko Komsic entretient l'ambiguïté sur le sujet.

Selon M. Latinovic, l'impossibilité de parvenir à un consensus des trois membres de la présidence équivaudra à une «abstention» de la Bosnie lors du vote au Conseil de sécurité.

Le Conseil se réunit jeudi à New York pour étudier un projet de rapport sur l'adhésion pleine et entière des Palestiniens à l'ONU, en vue d'un vote qui aura sans doute lieu d'ici la fin de l'année.

Ce rapport sera formellement présenté le 11 novembre lors d'une ultime réunion du Conseil de sécurité au niveau des ambassadeurs sur le sujet.

Washington a déjà annoncé qu'il opposerait son veto lors du vote au Conseil, ce qui aura pour effet de torpiller la tentative palestinienne.

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Source : fr.canoe.ca, le 4 novembre 2011.

Dragan Marković Palma se dit fier d’avoir été condamné pour discrimination envers la population gay

Le premier tribunal de première instance de Belgrade a prononcé un jugement par lequel il est établi que le maire de Jagodina, et chef du parti Serbie unie, Dragan Marković Palma, s’est rendu coupable d’une « forme grave de discrimination » envers les personnes LGTB.  Aujourd’hui Marković s’est dit « fier du jugement si c’est le prix [à payer] pour que des rassemblements d’homosexuels n’aient pas lieu ».

Le tribunal a interdit à Marković de renouveler ladite discrimination et lui a ordonné de dédommager les frais judiciaires encourus par l’association Gej strejt alijansa.

Marković a déclaré aujourd’hui qu’il n’accepterait jamais  qu’une gay pride soit quelque chose censé avoir lieu en Serbie. Il s’agit du premier jugement rendu sur base de la Loi sur l’interdiction de la discrimination tout en se fondant sur l’orientation sexuelle.

- Si réellement j’ai contribué à ce que n’ait pas lieu « la parade de la honte » à Belgrade, je suis fier de la sentence et de tout ce que le tribunal a statué, a déclaré Marković à l’agence Beta. Il a ajouté que comme président d’un parti politique « peut-être est-il en droit de donner son avis ».

Marković a déclaré que personne ne pourra lui interdire de dire qu’il est contre les mariages homosexuels et les gay prides.

- Ils peuvent me condamner tous les jours, mais qu’il advienne qu’une Alliance gay organise une marche [des fiertés] et je dirai que je ne suis pas pour la violence mais que je ne suis pas non plus pour la tenue d’un tel rassemblement, a déclaré Marković. Il s’est défendu de n’ « avoir jamais poussé à la violence contre la population gay ni au bain de sang ».

Selon lui, le fait que la marche n’ait pas eu lieu a en réalité désamorcé la violence dans les rues de Belgrade et empêché que se répète les événements de l’année dernière lorsque bon nombre de policiers avaient été blessés durant la gay pride dans les rues de Belgrade.

La plainte a été déposée par l’association Gej strejt alijansa

La plainte à l’encontre de  Marković avait été déposée par l’association Gej strejt alijansa suite à ses propos prononcés le 15 août 2011, lorsqu'il avait déclaré que « la position de Serbie unie ainsi que ma position personnelle est que nous sommes opposés à tout rassemblement où les homosexuels manifestent dans les rues de Belgrade et veulent montrer comme normal quelque chose qui est une maladie ».

Dans les attendus du jugement, il est dit entre autre : « qu’en vertu de l’article 13 de la Loi sur l’interdiction de la discrimination il a été établi une forme grave de discrimination en tant qu’incitation et encouragement à l’inégalité, à la haine et à l’intolérance sur base de l’orientation sexuelle, ce qui représente une forme grave de discrimination, en particulier si cela est accompli par l’entremise de médias ».

Source : blic.rs, le 2 novembre 2011.

Pour rappel, un mineur d’âge armé d’un couteau a agressé le 15 octobre dans le centre de Belgrade une jeune fille qui portait un T-shirt arborant le signe du mouvement LGBT. La jeune fille avait alors subi d’importantes blessures.

Source : e-novine.com, le 1er novembre 2011.

Aux côtés de la Russie, la Serbie est plus proche de l’UE

L’ambassadeur russe en Serbie, Alexandre Konouzine, estime que le renforcement des relations entre la Serbie et la Russie est de nature à rapprocher la Serbie de l’UE.

Lors d’une réunion de l’Association des lobbyistes de Serbie, Konouzine a déclaré qu’en plus de la construction du tronçon principal du gazoduc South Stream, la Russie est intéressée à collaborer dans d’autres secteurs de l’énergie, faisant ainsi de la Serbie un gros exportateur.

Notant que les grandes compagnies occidentales montrent de l’intérêt pour réaliser des projets en Serbie dans lesquels la Russie peut aider par ses investissements, Konouzine a affirmé que c’est une façon pour la Serbie de se rapprocher à la fois de la Russie et de l’UE.

D’après lui, la Serbie doit renforcer la coopération régionale, un domaine où elle est à la traîne par rapport à un pays comme la Slovénie, qui, elle, a compris les enjeux et  ne cesse en conséquence d’améliorer la collaboration entre les différentes régions.

Konouzine a signalé que ces dernières années les échanges commerciaux entre les deux pays  se sont accrus, en particulier les exportations serbes vers la Russie ont été démultipliées.

Nenad Popović, le président de la société „ABS elektro“ , qui avec ses différentes firmes est actif sur le marché russe depuis plusieurs années, estime lui aussi que la collaboration avec la Russie rapproche la Serbie de l’UE.

Selon lui, la Serbie utilise l’Accord de libre échange avec la Russie en-deçà des 5%, ce qui est insuffisant, sans percevoir qu’elle est dans une situation privilégiée au regard de la Russie.

Actuellement, en vertu de l’Accord de libre échange la Serbie dispose d’un marché immense d’environ 250 millions de consommateurs. Ce marché engloble le Kazakhstan et la Biélorussie, et depuis 2014 l’Ukraine, en outre de la Russie, ce qui représente pratiquement le territoire de l’ancienne URSS.

Popović a rappelé que l’ancienne Yougoslavie réalisait 25% de ses exportations sur le marché de l’URSS, ce en quoi la Serbie participait à hauteur de 40%.

S’agissant de la situation actuelle, Popović souhaite que l’Etat s’engage davantage afin d’aider à mettre en place la collaboration économique avec la Russie, quand bien même les relations politiques sont au meilleur niveau.

Popović a fait remarquer qu’un pays comme l’Autriche dispose de 30 bureaux de représentations dans la Fédération de Russie et que la Serbie pourrait viser la vingtaine de manière à renforcer les relations économiques entre les deux pays.

Source : b92.net, le 1^er novembre 2011.

B.B. Kong

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"Ovo je revolucija" ("Ceci est la révolution"), 11ème titre de l'album éponyme

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