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Balkanikum

posté le 07-07-2009 à 10:21:21

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Jadranka Kosor, première femme chef du gouvernement croate 

 


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posté le 06-07-2009 à 16:49:38

Hrvoje Appelt chez Stanković : Pavić est devenu dépendant de l'argent public et des subventions

 

Appelt a déclaré avoir reçu des informations de la part de l'Inspection générale des Finances selon lesquelles, grâce à l'exploitation sans concession d'un site minier, Bechtel a extrait des minerais d'une valeur de 52 millions de kunas, et sur un autre des minerais pour une valeur de 58 millions. 

 

L'émission "Dimanche à 14h00" animée par Aleksandar Stanković a eu pour invité Hrvoje Appelt, un journaliste d'investigation qui a été licencié de l'hebdomadaire Globus, après avoir tenté de questionner les conditions sous lesquelles la fille de l'ex Premier ministre Sanader a reçu une bourse à New York. 

 

Hrvoje Appelt a commenté l'événement qui occupe l'actualité dans le pays, la démission du Premier ministre Ivo Sanader.  Il a déclaré que son départ sans explication est une première dans le monde. Il a insisté qu'en cela l'ex Premier ministre a perdu sa crédibilité. Appelt s'est également référé à l'affaire Bechtel et à Miomir Žužul, lequel a déclaré être fier de ce que Bechtel ait travaillé en Croatie. Appelt a déclaré que l'Inspection générale des Finances a reçu des informations selon lesquelles, grâce à l'exploitation sans concession d'un site minier, Bechtel a extrait des minerais d'une valeur de 52 millions de kunas, et sur un autre des minerais pour une valeur de 58 millions. 

 

"Je souhaiterais que l'ancien ministre Žužul restitue l'argent dont Bechtel est resté redevable envers la Croatie, car il a joué les intermédiaires pour cette firme et il a plaidé pour qu'elle vienne en Croatie", a déclaré Appelt. Il a parlé de son travail de journaliste d'investigation et des raisons pour lesquelles il est aujourd'hui sans travail. Il a signalé que son travail consiste à divulguer à l'opinion toutes les informations compromettantes auxquelles il accède, et que la police a pour travail de le protéger. Il a mentionné diverses menaces qui lui ont été adressées, allant d'un engin placé dans sa voiture à un morceau de papier où on peut lire qu'il est le suivant sur la liste des individus à éliminer. Appelt bénéficie actuellement d'une protection policière permanente en raison des menaces qu'il a reçues en octobre de l'année dernière, lorsqu'on lui avait envoyé une lettre sur laquelle il était écrit "mort". 

 

"Cela n'est évidemment pas tout. Avant ces événements j'avais reçu une carte postale à l'adresse de la rédaction signalant qu'à cause de textes sur Slobodan Ljubičić et ses affaires peu transparentes dans le Holding de Zagreb j'étais sur la liste des personnes à éliminer, de même que les membres proches et moins proches de ma famille", a déclaré Appelt. 

 

L'explication officielle pour son licenciement est la paresse. Faisant état de 12 articles en 24 numéros sortis de Globus, et en moyenne de plus d'un article par numéro à côté d'autres plus petits, Appelt a invité l'opinion à ce qu'elle juge elle-même s'il est paresseux. 

 

Comme raisons principales pour son licenciement Appelt invoque le fait que son ex éditeur EPH* a commencé à s'occuper d'affaires autres que l'édition et le fait que Ninoslav Pavić soit devenu dépendant de l'argent public et des subventions. Une telle situation dans laquelle l'éditeur qui détient pratiquement le monopole sur le marché serait devenu "trop cupide" a créé un climat médiatique dans lequel le rôle principal a été repris par les tabloïds. 

 

"Dans les couloirs du Jutarnji list vous pouvez apercevoir différents ministres. C'est ainsi que le lendemain du blocage [des facultés] mené par les étudiants le ministre Primorac est apparu à la rédaction, et il n'est pas rare que Darko Milinović y fasse un passage", déclare Appelt. Et il ajoute qu'il est incroyable que l'EPH achète des parts dans la compagnie touristique adriatica.net, alors que pour l'instant cette firme privée se voit prêtée 30 millions de kunas par la compagnie d'assurance publique Croatia Osiguranje

 

"Cela explique que le président de la direction de l'EPH ait perdu de son tranchant et qu'il soit devenu sensible aux pressions des politiciens", estime Appelt. 

 

"Les libertés médiatiques en Croatie sont aujourd'hui au plus bas niveau, parce que les institutions de l'Etat ne fonctionnent pas et que la collusion entre les détenteurs des médias et les fonctionnaires de l'Etat est trop grande, tant que cela ne changera pas il n'y aura pas d'amélioration. Les politiciens ont fait chanter les détenteurs, ceux-ci les rédacteurs, et les rédacteurs les journalistes, ce qui a créé une atmosphère dans laquelle le journalisme est devenu la profession dans laquelle les gens prennent le plus de Xanax", a déclaré Appelt à la fin. 

 

* EPH : Europa Press Holding 

 

 

 

Hrvoje Appelt kod Stankovića : Pavić je postao ovisan o državnim novcima i subvencijama

 

Appelt je rekao kako je iz Državnog inspektorata dobio informacije po kojima Bechtel zbog eksploatacije bez rudarske koncesije na jednom nalazištu izvadio rude u vrijednostima od 52, a na drugom rude u vrijednosti od 58 milijuna kuna. 

 

Gost emisije Nedjeljom u dva Aleksandra Stankovića bio je novinar Hrvoje Appelt, istraživački novinar koji je dobio otkaz u tjedniku Globus nakon što je pokušao ispitati uvjete pod kojim je kćer bivšeg premijera Sanadera dobila stipendiju u New Yorku. 

 

Hrvoje Appelt komentirao je najaktualniji događaj u državi, ostavku premijera Ive Sanadera. Rekao je da je njegov odlazak bez objašnjenja presedan u svijetu. Naglasio je da je time bivši premijer izgubio kredibilitet. Appelt se također osvrnuo i na aferu Bechtel i Miomira Žužula koji je izjavio kako je ponosan što je Bechtel radio u Hrvatskoj. Appelt je rekao kako je iz Državnog inspektorata dobio informacije po kojima Bechtel zbog eksploatacije bez rudarske koncesije na jednom nalazištu izvadio rude u vrijednosti od 52, a na drugom rude u vrijednosti od 58 milijuna kuna. 

 

"Volio bih da bivši ministar Žužul vrati novce koje je Bechtel ostao dužan Hrvatskoj, jer on je lobirao za tu tvrtku i zalagao se da dođe u Hrvatsku", rekao je Appelt. Govorio je i o svom poslu istraživačkog novinara i zbog čega je danas bez posla. Istaknuo je da je njegov posao obznaniti javnosti sve kompromitirajuće informacije od kojih dođe, a da je posao policije da ga zaštiti. Naveo je razne prijetnje koje su mu upućene, od naprave postavljene u auto do letka na kojem piše da je sljedeći na listi za odstrel. Appelt trenutno ima neprestanu pratnju zbog prijetnji koje je dobio u listopadu prošle godine, kad mu je dostavljeno pismo ja kojemu je pisalo "mrtav". 

 

"To, naravno, nije sve. Prije ovih događaja dobio sam razglednicu na adresu redakcije da sam zbog tekstova Slobodanu Ljubičiću i njegovih netransparentnih poslova u Zagrebačkom holdingu na listi za odstrel, zajedno sa članovima moje uže i šire obitelji", rekao je Appelt. 

 

Službeno objašnjenje za njegov otkaz je lijenost. Osim što je u 24 broja Globusa imao 12 naslovnica, i u prosjeku više od jednog članka po broju uz veći broj manjih članaka, Appelt je poručio javnosti neka procijeni sama je li on lijen. 

 

Glavne razloge za otkaz Appelt vidi u tome što se njegov bivši izdavač EPH počeo baviti drugim poslovima osim izdavaštva te je Ninoslav Pavić postao ovisan o državnim novcima i subvencijama. Takva situacija u kojoj je izdavač koji ima praktički monopol na tržištu postao "prepohlepan" stvorila je medijsku atmosferu u kojoj su glavnu ulogu preuzeli tabloidi. 

 

"Po hodnicima Jutarnjeg lista možete vidjeti razne ministre. Tako je u redakciji dan nakon početka studentske blokade bio i ministar Primorac, a često zna navratiti i Darko Milinović", kaže Appelt, te dodaje da je nevjerojatno da EPH kupuje udio u turističkoj kompaniji adriatica.net, a da sada toj privatnoj firmi 30 milijuna kuna pozajmljuje državna osiguravateljska kuća - Croatia Osiguranje. 

 

"Predsjedniku uprave EPH-a zbog svega toga otupila je oštrica i postao je podložan pritiscima politićara", smatra Appelt. 

 

"Medijske slobode u Hrvatskoj su danas na najnižoj grani, zato što državne institucije ne funkcioniraju, sprega vlasnika medija i državnih dužnosnika prevelika je i dok se to ne promijeni neće krenuti na bolje. Političari su ucijenili vlasnike, vlasnici urednike, urednici novinare, a to je stvorilo atmosferu u kojoj je novinarstvo profesija u kojoj se uzima najviše Xanaxa", rekao je kraju Appelt. 

 

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Source : Nacional, hr, le 5 juillet 2009. 

 


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posté le 05-07-2009 à 15:06:11

Le manque d'attention pour l'économie et l'obsession pour l'entrée dans l'UE sont les raisons profondes de la chute de Sanader

 

Nous aussi, les journalistes, avons au cours des années simplifié les relations au sein du HDZ, car il nous semblait que le Premier ministre avait force d'autorité souveraine dans le parti. Maintenant il s'est avéré qu'il n'en est pas ainsi. La ligne dure, que mène visiblement Andrija Hebrang, a remporté parmi le HDZ une victoire temporaire, si pas durable. Le motif qui a incité Sanader à remettre sa démission n'est toujours pas élucidé, en revanche de nombreux facteurs sont tout à fait visibles. Sanader en tant que Premier ministre a tout misé sur une carte - l'entrée de la Croatie dans l'Union européenne. Il est resté trop longtemps sans y parvenir. Et dans la position d'enlisement due au blocage exercé par la Slovénie à cause [d'un différend sur] sur la frontière croate, le Premier ministre a été rattrapé par le choc extérieur que revêt la récession mondiale, lequel choc a mis à nu les conséquences d'une conduite catastrophique de la politique macro-économique depuis le début de son mandat. Dans cette combinaison explosive nombreux sont ceux qui visiblement sont devenus paranoïaques et prêts à tout. 

 

Peut-être la menace que ne soit inculpé l'ex ministre de la Défense Rončević pour motif de corruption dans l'affaire de l'acquisition des camions militaires a-t-elle été la goutte qui a fait déborder le vase en ce qui concerne les autres personnes impliquées parmi les cercles dirigeants. Il était néanmoins clair depuis longtemps que la Croatie ne peut rejoindre l'UE si elle ne démontre pas qu'elle lutte contre la corruption par au moins une "grosse prise" plutôt que seulement des petits poissons. Tout Premier ministre, y compris Jadranka Kosor, mérite 100 jours d'état de grâce. Il n'empêche que l'on peut prédire avec une grande sûreté que dans les mois qui viennent un temps précieux sera vainement gaspillé sous les circonstances dramatiques d'un budget et d'un semblant de stabilité générale qui s'effondrent.

 

Le remaniement annoncé du Gouvernement est en fait une tentative politique pour préserver la coalition, mais il est sans rapport avec les problèmes réels. Sanader était dépourvu de talent pour l'économie, l'impression prévaut qu'il en va de même avec Jadranka Kosor. Plutôt que de trouver un vice-Premier ministre servant de stratège pour l'économie, on nomme Pankretić et Milinović, qui eux non plus ne sont pas versés dans ce qui est actuellement le plus important. Il reste le ministre des Finances Šuker ainsi que le ministre de l'Economie Polančec. Le premier a peut-être déjà montré bien des fois qu'il sait faire des merveilles avec le budget, mais en tant que ministre de l'endettement et de l'arrogance, tandis que Polančec n'a tout simplement pas l'autorité dans son propre parti. Si le HDZ n'est pas disposé à des coupes douloureuses, à une chute de popularité et à une toute nouvelle politique économique, les élections anticipées ont toutes les chances d'avoir lieu. 

 

Depuis le premier numéro de "Lider", le Premier ministre Sanader en tant que personnification des actions du Gouvernement a été la cible régulière dans [notre] "Chronique économique". Les attaques ont parfois été violentes, mais quel que soit leur degré critique à son égard, il n'a jamais exercé de pression pour qu'on le laisse en paix. Maintenant, alors que beaucoup vont se défouler sur sa personne, il convient de dire qu'il s'est pourtant comporté très correctement envers les médias. S'il avait fait preuve d'une telle sensibilité pour l'économie, peut-être serait-il parti mal aimé, mais l'endettement de la Croatie aurait été moindre, et il n'y aurait pas eu non plus la liquidité excessive. 

 

Son cas devrait servir d'enseignement de façon à ce que l'économie soit la tâche la plus urgente pour chaque Premier ministre. Les erreurs vont être payées pendant des années, quant au monde des affaires, outre les calamités déjà subies, il ne dispose désormais plus d'une autorité formelle avec laquelle discuter et négocier. Des heures difficiles arrivent. 

 

 

 

 

 

Zanemarivanje ekonomije i opsesija ulaskom u EU dubinski su razlozi Sanaderova pada

 

I mi smo novinari tijekom godina pojednostavljivali odnose u HDZ-u jer činilo se da je premijer suvereni autoritet u stranci. Sad se pokazalo da nije tako. Tvrđa struja, koju, očito, vodi Andrija Hebrang, odnijela je bar privremenu, ako ne i trajnu, pobjedu u HDZ-u. Povod za Sanaderovu ostavku još nije jasan, ali zato su mnogi uzroci sasvim uočljivi. Sanader je kao premijer igrao samo na jednu kartu - ulaska Hrvatske u Europsku Uniju. U tome predugo nije uspio. A u pat-poziciji kojoj je povod blokada Slovenije zbog granica hrvatskog je premijera sustigao tzv. vanjski šok u obliku svjetske recesije koji je ogolio posljedice katastrofalno vođene makroekonomske politike od početka njegova mandata. U toj eksplozivnoj smjesi mnogi su, očito, postali paranoični i spremni na sve. 

 

Možda je prijetnja da bivši ministar obrane Ronćević bude optužen zbog korupcije u slučaju nabave vojnih kamiona bila kap koja je prelila čašu ostalih umiješanih iz vladajučeg vrha. Ali odavno je bilo jasno da Hrvatska u EU ne može ako borbu protiv korupcije ne dokaže na bar jednom "kapitalcu" umjesto samo na sitnim ribama. Svaki premijer, pa i Jadranka Kosor, zaslužuje 100 dana poštede. Međutim, s velikom se sigurnošću može predvidjeti da će mjeseći koji slijede biti uzaludno potrošeno dragocjeno vrijeme u dramatičnim okolnostima raspada proračuna, a tako i cjelokupne kakve-takve stabilnosti.

 

Najavljena rekonstrukcija Vlade zapravo je politički pokušaj očuvanja koalicije, ali sa stvarnim potrebama nema nikakve veze. Sanader je bio antitalent za ekonomiju, dojam je da je takva i Jadranka Kosor. Umjesto da se nađe potpredsjednik Vlade strateg za ekonomiju, postavljaju se Pankretić i Milinović, koji također nisu vični onomu što je trenutačno najvažnije. Ostaju ministar financija Šuker i ministar gospodarstva Polančec. Prvi je već mnogo puta dokazao da možda zna čarobati s proračunom, ali kao ministar zaduživanja i bahatosti, a Polančec jednostavno nema autoritet u svojoj stranci. Ako HDZ ne bude spreman na bolne rezove, pad popularnosti i sasvim novu ekonomsku politiku - prijevremeni izbori sasvim su izgledni. 

 

Od prvog je broja Lidera premijer Sanader kao personifikacija Vladinih poteza bio redovita meta u "Ekonomalijama". Napadi su katkad bili i žestoki, ali koliko god kritični bili prema njemu, nikad nije vršio pritisak da ga se pusti na miru. Sada, kad će se mnogi na njemu iživljavati, treba reći da se prema medijima ipak odnosio vrlo korektno. Da je takav senzibilitet imao za ekonomiju, otišao bi možda neomiljen, ali zaduženost Hrvatske bila bi manja, a ne bi bilo ni hiperlikvidnosti. 

 

Njegov je slučaj morao bi biti pouka da je za svakog premijera ekonomija najpreči zadatak. Zablude će se plaćati godinama, a poslovna zajednica uza sve dosadašnje nevolje sada više nema ni formalni autoritet s kojim bi razgovarala i pregovarala. Dolaze teška vremena. 

 

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Source : liderpress.hr, le 2 juillet 2009. 

 


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posté le 05-07-2009 à 09:43:06

La Serbie et l'AIEA signent un protocole sur le nucléaire

 

Belgrade - La Serbie a signé vendredi avec l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) un protocole sur l'élargissement de sa coopération avec cette agence des Nations Unies, a rapporté l'agence Beta. 

 

Le protocole, signé par le vice-Premier ministre serbe Božidar Đelić et le directeur général de l'AIEA Mohamed El Baradei, s'ajoute à un accord existant déjà et concerne des inspections d'installations nucléaires. 

 

Il ouvre, par ailleurs, la porte à une collaboration plus étroite de la Serbie avec l'AIEA, ont indiqué les signataires du protocole. 

 

Ce protocole démontre que la communauté internationale peut compter sur la Serbie dans la lutte contre le terrorisme nucléaire et contre la prolifération nucléaire, ont déclaré M. Đelić et El Baradeï, dont les propos étaient rapportés par Beta. 

 

La Serbie est "ouverte à tout instant et n'importe où sur son territoire" à toute inspection de la part de l'AIEA, a indiqué M. Đelić. 

 

Par ailleurs, M. Đelić et El Baradeï ont examiné la question de l'évacuation de déchets nucléaires de l'institut nucléaire de Vinca, dans les faubourgs de Belgrade, qui représente un problème pour les activités serbes depuis des années. 

 

 

 

 

 

Selon M. Đelić, les moyens financiers pour accomplir ces opérations délicates ont été réunis et elles pourraient être réalisées d'ici l'automne 2010. 

 

Le vice-Premier ministre serbe avait indiqué en juin que ces déchets devraient être évacués vers la Russie. 

 

Le réacteur nucléaire de l'Institut de Vinca est inactif depuis 1984. 

 

M. El Baradeï a d'autre part été reçu vendredi par les Premier ministre serbe Mirko Cvetković avec lequel il s'est entretenu du projet d'application de technologies nucléaires dans les domaines de l'agriculture et de la médecine. 

 

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Source : romandie.com, le 3 juillet 2009. 

 


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posté le 03-07-2009 à 15:09:26

"L'Eglise ne dit rien sur Sanader parce qu'elle regarde exclusivement ses propres intérêts matériels"

 

Bien que tous ceux dont la voix compte en Croatie aient donné leur avis sur la chocante démission de celui qui jusque hier était le Premier ministre Ivo Sanader, le Capitole* a quant à lui sagement décidé de ne rien dire. Pourquoi ? C'est ce qu'explique dans un entretien pour Business.hr le sociologue don Ivan Grubišić.  

 

"Nous n'avons aucun commentaire. Si la Conférence épiscopale de Croatie devait se prononcer à ce propos, nous en informerions les médias, mais pour l'instant nous n'avons aucun commentaire", nous a brièvement déclaré Zvonimir Antić, le porte-parole de la Conférence épiscopale de Croatie. 

 

Bien que nous lui ayons expliqué qu'il s'agit d'un événement de toute première importance sur lequel se sont prononcés tous les acteurs-clés de la société, et que quand ils le veulent les évêques croates savent s'adresser à l'opinion pour des faits bien plus secondaires, Antić est resté "muet comme une carpe". 

 

Nous avons trouvé un interlocuteur un peu mieux disposé dans la personne du sociologue et prêtre don Ivan Grubišić, dont il n'est pas rare que l'opinion diverge de celle du Capitole, quoique non sans solides arguments. 

 

"Je peux dire qu'en principe le Capitole ne réagit que très rarement à chaud, et qu'il attend plutôt d'obtenir des informations précises, si bien que pas mal de temps peut s'écouler avant qu'une réaction n'ait lieu, et il se peut même qu'il ne réagisse nulllement. Ainsi, l'Eglise réagit-elle par le silence et laisse le champ aux suppositions, ce qui selon moi n'est pas bon, mais c'est là le style de travail de l'Eglise. Ils ne disposent pas de suffisamment d'informations saisissables et ils ne veulent donc pas s'aventurer sur ce cas, à mon avis, psychiatrique", nous a déclaré Grubišić, puis il a expliqué pourquoi il estime que la démission de Sanader est particulièrement irresponsable.

 

"Cette démission, ce 'je m'en vais - je m'en vais pas, je serai président -je ne serai pas président', me fait davantage songer à une monarchie qu'à une démocratie. S'il a remis sa démission, il lui fallait alors la remettre au Parlement, pour que le Parlement le destitue, que le président désigne un mandataire puis ce dernier des ministres, mais non pas de la sorte - en tant que monarque qui a légué la Croatie en héritage à son admiratrice. Cette démission non motivée est une grosse faute, et, selon moi, on y relève des éléments pour une analyse psychologique, voire pathologique", rajoute Grubišić dans l'entretien pour Business.hr.

 

"En tant que sociologue ce qui me gêne c'est que la monarchie ait fait son temps, alors que lui se comporte tel un monarque qui ne répond pas devant le Parlement qui l'a confirmé, et qui doit par conséquent le destituer. Ainsi tout est-il resté conforme à l'identité négative qui est la sienne ; ce qu'il a fait ne sied pas à sa situation ni à sa personne" - estime Grubišić.

 

Etant donné que Sanader s'est comporté d'une façon extrêmement irresponsable envers les institutions du pouvoir, mais aussi envers les citoyens de la Croatie, nous avons demandé à Grubišić s'il n'aurait pas justement fallu pour cette raison que l'Eglise, qui tente de donner l'impression d'une institution qui se préoccupe des intérêts des masses populaires les plus larges, se prononce sur "le capitaine qui abandonne le navire"?

 

"La question est de savoir ce que l'Eglise veut pour de bon. Verbalement et en apparence elle défend les masses, mais là où elle ne voit pas ses intérêts, il n'y a pas non plus de réaction. Que l'Eglise se soucie du peuple - ce sont là des phrases. Si le peuple était son souci, alors elle annoncerait qu'elle renonce à l'argent émanant du budget de manière à venir en aide à ceux qui en ont réellement besoin, de sorte qu'il est illusoire de s'attendre à ce que l'Eglise prenne la défense du peuple. L'Eglise ne défend que ce qu'elle a acquis par elle-même, en premier lieu sur le plan matériel mais aussi social. Si l'on vient à y toucher, alors à coup sûr elle réagira séance tenante, mais s'il s'agit d'intérêts communs, alors il n'y a pas de réaction", achève Grubišić. 

 

* le siège de l'Eglise catholique en Croatie (N.d.T.)

 

 

 

 

 

"Crkva šuti o Sanaderu jer gleda isključivo vlastite materijalne interese"

 

Iako su se o šokantnoj ostavci dojučerašnjeg premijera Ive Sanadera oglasili svi oni čiji glas nešto znači u Hrvatskoj, službeni Kaptol odlučio je - mudro šutjeti. Zašto - u razgovoru za Business.hr objašnjava sociolog don Ivan Grubišić. 

 

"Nemamo nikakvih komentara. Bude se Hrvatska biskupska konferencija oglasila o tome, mi ćemo to javiti medijima, ali zasad nemamo nikakav komentar." - kratko nam je rekao Zvonimir Antić, glasnogovornik Hrvatske biskupske konferencije. 

 

Iako smo mu objasnili da se radi o događaju prvorazredne važnosti o kojem su se već oglasili svi relevantni društveni faktori, a hrvatski se biskupi javnosti znaju obraćati i s puno manjim povodom, Antić je ostao "zakopčan do grla".

 

Nešto raspoloženijeg sugovornika našli smo u uglednom sociologu i svećeniku don Ivanu Grubišiću, koji nerijetko odstupa od stava službenog Kaptola, ali ne bez jakih argumenata. 

 

"Načelno mogu reći da Kaptol vrlo rijetko reagira na prvu loptu, nego čeka da dobije određene informacije, tako da može proći dosta vremena prije reakcije, a možda uopće ni ne reagira. Crkva, dakle, reagira šutnjom i ostavlja prostor za nagađanja, što po meni nije dobro, ali to je stil rada crkve. Nemaju dovoljno ulaznih podataka pa se ne žele izleti o ovom, po mom mišljenju, psihijatrijskom slučaju." - rekao nam je Grubišić, pa pojasnio zbog čega misli da je Sanaderova ostavka krajnje neodgovorna. 

 

"Ovakva ostavka, ovo "idem - ne idem, bit ću predsjednik - neću biti predsjednik", meni to sve skupa više izgleda kao monarhija, a ne demokracija. Ako je dao ostavku, onda ju je morao podnijeti Saboru, pa neka ga Sabor razriješi, pa neka predsjednik imenuje mandatara a on ministre, a ne ovako - kao monarh koji je u nasljeđe svojoj obožavateljici ostavio Hrvatsku. Ta neobrazložena ostavka je velik propust, a po meni tu ima i elemenata za jednu psihološku odnosno patološku analizu." - dodao je Grubišić u razgovoru za Business.hr. 

 

"Mene kao sociologa smeta što je vrijeme monarhija prošlo, a on se ponaša kao monarh koji ne odgovara parlamentu koji ga je potvrdio, pa ga mora i razriješiti. Ovako je sve ostalo u skladu s tim nekim njegovim negativnim identitetom, ovo što je napravio ne dolikuje ni njegovom položaju ni njegovoj osobi." - smatra Grubišić. 

 

Obzirom da se Sanader ponio krajnje neogovornosti prema institucijama vlasti, ali i građanima Hrvatske, pitali smo Grubišića ne bi li se upravo zbog toga Crkva, koja pokušava ostaviti dojam institucije koja brine za interese širokih narodnih masa, trebala oglasiti o "kapetanu koji napušta brod"? 

 

"Pitanje je što Crkva istinski želi. Ona verbalno i deklarativno brani mase, ali tamo gdje nema interesa kako ih gleda Crkva, tamo nema ni reakcije. To da je Crkvu briga za narod - to su fraze. Da ju je briga za narod, onda bi rekli da se odriču novca iz proračuna kako bi se pomoglo onima kojima zaista treba, tako da je iluzorno očekivati od Crkve da stane u zaštitu naroda. Crkva štiti samo ono što je sama stekla, kako prvenstveno materijalno ali i društveno, kad bi se u to dirnulo onda bi sigurno odmah reagirala, ali kad se radi o općim interesima, onda nema reakcije." - zaključio je Grubišić.

 

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Source : Business.hr, le 2 juillet 2009. 

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A propos de la démission de Sanader, voir la note sur le blog de Natacha Rajaković, avec davantage de questions que de réponses. 

 


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