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Empoisonnement au refuge de Bečej en Serbie

 

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Après l'affaire du "catéchisme", lorsque Emir Suljagić, ministre de l'éducation du Canton de Sarajevo, avait décidé de supprimer ce cours dans les écoles, le Ministère a introduit à partir de cette année une nouvelle matière scolaire comme alternative à l'instruction religieuse.

La nouvelle matière s'appellera "société, culture et religion". Elle sera enseignée une fois par semaine et elle consiste en trois volets.

"Personne n'a jamais parlé de supprimer le cours et de ne plus l'évaluer. Le besoin existait d'offrir une alternative pour les parents dont les enfants n'assistent pas au cours de religion ; c'est ce que sont ces matières. Quiconque le souhaite peut rester au cours de religion, cela ne pose pas de problème", a déclaré Lamija Husić pour le journal Dnevni Avaz. Cette conseillère spécialisée auprès du ministère de l'enseignement du Canton a précisé qu'"un groupe d'experts a travaillé pendant plus de trois mois à l'élaboration de ce programme, mais aussi du manuel scolaire."

La matière portera également sur les domaines touchant à la culture de la vie et aux religions monothéiste universelles, mais seulement dans leurs grandes lignes.

"A partir de la mi-septembre nous avons aussi prévu de former le personnel enseignant." Lamija Husić a ajouté qu'à travers cette matière les enfants apprendront à surmonter les problèmes de la vie quotidienne, ensuite à développer l'amitié, l'empathie, l'amour envers le prochain, mais sans pour autant traiter concrètement de la religion.

Un questionnaire a été adressé aux parents dans lequel ceux-ci décideront du cours qui sera enseigné à leurs enfants.

Source : abrasmedia.info, le 29 août 2011.

 

Des protagonistes du monde de la culture, des étudiants de l'Académie des Beaux-arts, d'autres de l'Ecole secondaire artistique, de simples amateurs d'art ou encore des citoyens de Sarajevo se sont rassemblés vendredi sur le plateau en face du Musée d'art de Bosnie-Herzégovine, afin de pointer par une manifestation pacifique qu'il ne saurait y avoir de Bosnie-Herzégovine sans ce musée.

En effet, le Musée d'art de Bosnie-Herzégovine, une des sept institutions de la culture qui revêt une importance nationale et dont le statut n'est toujours pas défini, fermera ses portes aux visiteurs le 1er septembre à cause d'une série de problèmes auxquels il est confronté dans son activité quotidienne.

Environ 100 personnes se sont rassemblées lors de la manifestation, et tous ceux qui se sont entretenus avec les journalistes s'accordent à dire que la fermeture de ce musée reviendrait à mettre à bas l'Etat de Bosnie-Herzégovine et à réaliser le but qui n'avait pas été atteint durant la guerre. Pour eux la lutte en faveur du musée est à la fois une lutte pour une Bosnie-Herzégovine dotée d'une capitale cosmopolite. 

L'artiste Nebojša Šerić Šoba a déclaré aux journalistes que la situation concernant ces institutions est mauvaise depuis bien longtemps et qu'il ne s'étonne pas de la fermeture du musée, mais que cela trahit le manque de politique culturelle en Bosnie-Herzégovine.

Dino Mustafić, metteur en scène et directeur du Festival international de théâtre de Sarajevo (MESS), est venu ce soir-là pour plaider en faveur du Musée d'art de Bosnie-Herzégovine. Devant les journalistes il a manifesté l'espoir que Sarajevo ne se laissera pas provincialiser car cela se produirait au moment où nous nous battons pour faire de Sarajevo une Capitale européenne de la culture.

"Ceux qui sont au pouvoir sont tenus de se soucier des institutions telles que le Musée d'art de Bosnie-Herzégovine. Je pense que derrière tout cela se cache une intention de 'démotropoliser' Sarajevo", a ajouté Dino Mustafić, pour lequel cette situation n'a rien d'un hasard.

Considérant que le principal problème réside dans le statut non défini de ces sept institutions, Mustafić a déclaré que le problème vient de ce que "la Bosnie-Herzégovine ne respecte pas les chartes et documents internationaux qui nous obligent à tenir compte de cette institution".

Jovan Divjak, ancien général à la retraite de l'Armée de la République de Bosnie et d'Herzégovine, est également venu apporter son soutien au musée. Selon lui, fermer cette institution équivaudrait à ôter aux gens le droit à la culture et à la pensée.

"Hier nous avons commémoré l'anniversaire de l'incendie de l'Hôtel de ville, or aujourd'hui on boute le feu de la même manière à l'histoire et à la culture dès lors que le Musée d'art de Bosnie-Herzégovine est l'une des plus vieilles institutions culturelles appartenant à tous les citoyens de Bosnie-Herzégovine", a estimé Divjak.

Le Musée d'art de Bosnie-Herzégovine conserve plus de 6.000 oeuvres d'art, ce qui fait de lui une institution unique en Bosnie-Herzégovine et le met à la hauteur de bon nombre d'autres musées dans la région et au-delà.


Source : e-novine.com, le 28 août 2011.

 

 

Belgrade : Telekom Srbija a étendu sa présence dans la région grâce à une recapitalisation de la chaîne de télévision Arena Sport. Ainsi la société serbe opère-t-elle désormais aussi en Croatie.

Le PDG de Telekom Srbija, Branko Radujko, a rappelé que sa compagnie est déjà présente en Bosnie-Herzégovine et au Monténégro.

Rappelons aussi que Telekom Srbija est devenu l'actionnaire majoritaire de la société HD WIN et des quatre chaînes de télévision d'Arena Sport, après avoir acquis 51% du capital de cette société grâce à une recapitalisation d'un montant de 7,7 millions d'euros.

Radujko a déclaré que Telekom considère Arena Sport comme la chaîne de télévision la plus attrayante dans la région, raison pour laquelle la société a passé un accord qui lui permettra d'être présente sur la chaîne câblée Open IPTV, les tablettes PC et les téléphones mobiles, par le biais d'internet et du réseau 3G.

Cet investissement représente le principal investissement de Telekom Srbija depuis le rachat de la majorité du capital de Telekom Srpske et le lancement de l'opérateur m:tel au Monténégro.

Il a précisé que la décision de racheter Arena Sport a été faite en vue notamment d'étendre Telekom au marché croate.

Source : b92net, le 27 août 2011.

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Le Piana, à ce jour le navire le plus cher construit dans des chantiers navals croates, se fait remorquer dans le port de Split.