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Balkanikum

posté le 10-09-2011 à 16:56:18

Osijek, du 10 au 17 septembre 2011
Semaine Suisse a Osijek

 

L'Ambassade de Suisse en République de Croatie en coopération avec l'Alliance Française d'Osijek, ainsi qu'en prélude à l'année de la langue allemande 2011/2012, organise une semaine Suisse à Osijek avec la présentation de divers événements.

 

Voir www.croatia.ch

 


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posté le 09-09-2011 à 13:01:36

II. Les mercenaires serbes étaient sous la direction de Dragan Ilić, un ancien de Knin
 

Cherchant à connaître la vérité sur les mercenaires de Kadhafi, loin des papotages de la rue, j'ai discuté avec Jemal Hdajf qui assure la liaison entre les secteurs civil et militaire du Conseil national.

Les mercenaires arrêtés ont été répartis dans plusieurs villes, le plus grand nombre à Benghazi, Misrata et Zintan parce que la sécurité y est maximale. Pour des raisons de sécurité nous n'avons pas voulu les placer tous dans un seul endroit, a expliqué Hdajf. Puis il a ajouté : Tous seront jugés.


Ils ont été très coriaces

Même s'il a confirmé que le gros des mercenaires provient des pays africains (Soudan, Nigeria, Tchad) et de l'Europe de l'est, Hdajf n'a pas voulu répondre à la question concernant le nombre de Croates parmi les mercenaires arrêtés et leur lieu de détention.

- Vous devez comprendre. Ce sont de gros poissons. Ce ne sont pas des minables qui sont venus d'Afrique pour des clopinettes mais des gens qui sont consciemment venus tuer pour le pactole. Ils sont venus pour liquider, peu importe qui. De notre côté nous sommes toujours à la recherche de 50.000 personnes portées disparues dont nous supposons qu'elles ont été tuées.

Jemal Hdajf affirme que les plus sanguinaires parmi les mercenaires étaient les Ukrainiens, les Russes et les Serbes tandis que le commandant Alsouhli Mouftah Alnou, dont la brigade aux abords de l'aéroport a capturé 15 mercenaires serbes, nous a fait le récit de leur arrestation.

- Ces Serbes ont été tenaces. Lorsqu'après des combats acharnés nous avons réussi à pénétrer dans l'aéroport, tous les autres mercenaies ont immédiatemment déposé les armes, sauf les Serbes. De même, lors des interrogatoires, où tous nient par ailleurs, eux ont tout de suite avoué être des mercenaires venus se battre aux côtés de Kadhafi pour empocher le magot. Ils ont reconnu qu'ils sont venus de manière organisée depuis la Serbie, par le biais d'annonces placées sur Internet où des gardiens de sécurité étaient recrutés pour l'étranger, sachant très bien de quoi il s'agissait en réalité.


De gros poissons à Benghazi

Ils ont reconnu avoir fait la guerre en Croatie et en Bosnie-Herzégovine et que leur commandant était Dragan Ilić qui a vécu à Knin alors que cette ville était sous contrôle serbe - raconte Moutaf. Il ajoute : "Nous avons trouvé sur eux des cartes de Tripoli ainsi qu'une grosse somme de dinars libyens, d'euros, de dinars serbes et de marks bosno-herzégoviniens. Après leur arrestation ils ont été conduits à la prison de Benghazi car il s'agit de gros poissons que nous croyons être des exécuteurs."


Source : vecernji.hr, le 9 septembre 2011.
 


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posté le 09-09-2011 à 00:51:22

Entretien avec Miroslav Radman
 
 
 


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posté le 08-09-2011 à 20:52:00

I. "Nous avons capturé les Croates Zoran et Jura, je crains que les choses ne s'annoncent mal pour eux"
 

Le pénible voyage à travers la Tunisie torride devait s'achever par une rencontre avec Zafir, le chef des rebelles de Tripoli. En effet, les postes de l'armée tunisienne forment un épais quadrillage et les contrôles de documents se sont avérés atrocement irritants.

J'ai fait la connaissance de Zafir par téléphone mais j'ignore à quoi il ressemble. Par chance lui me reconnaît et il m'attrape aussitôt dans une accolade.

- Pourquoi t'es nerveux, l'ami ? il me serre et rit. Tu sais, quand tu entres en Libye, t'as pas intérêt à être nerveux. Ca ne sert à rien. La dernière fois j'ai attendu sept jours dans la colonne pour remplir le réservoir d'essence. Mais cela a valu la peine, enfin nous sommes libres.

Nous nous sommes installés dans le véhicule de Zafir et avons attendu encore quelques heures avant d'enfin fouler le sol libyen et de continuer à rouler en direction de la ville de Zoara. Là-bas Zafir m'a arrangé une rencontre avec Abdulah Abu Kashas, le commandant des rebelles de cette ville. C'est justement dans cette ville que deux ressortissants croates accusés d'être des mercenaires de Kadhafi ont été arrêtés. Au poste à l'entrée de la ville celui-ci nous attendait fin prêt. Tout en prenant place sur le siège arrière à côté du garde du corps Abu Kashas me salue puis il s'adresse à Zafir :

- Quittons cette route parce qu'elle n'est pas sûre. Il en existe encore qui nous tirent dessus. Hier ils ont canardé un de mes combattants. Par chance il n'est que légèrement blessé - raconte Abu Kashas. Et pendant que nous entrons dans la ville, il montre de la main :

- Voilà, ici des combats acharnés ont eu lieu parce qu'en plus des soldats de Kadhafi nous avons été attaqués par des mercenaires.



Une superbe Ukrainienne

- D'où viennent-ils ?, ai-je demandé.

- Mais de partout. Des pays africains, de Russie, de Biélorussie, d'Ukraine...

- Et de Croatie ?, l'ai-je coupé.

- Nous tenons deux prisonniers, d'après ce que je sais. L'un s'appelle Zoran et l'autre Jura. Mais ils n'avaient pas de documents sur eux parce que Kadhafi confisque tous les documents aux mercenaires afin qu'ils ne puissent pas s'enfuir, explique Abu Kashas. Puis il ajoute :

- On trouve de tout parmi les mercenaires mais j'ai surtout été interloqué lorsque nous avons arrêté un groupe d'Ukrainiens, parmi lesquels se trouve une superbe Ukrainienne. Elle était tireur d'élite et lorsque je lui ai demandé comment une aussi jolie femme peut être une tueuse, elle m'a répondu que pour autant d'argent reçu n'importe qui peut être tueur.

- Et qu'en est-il des deux Croates !?, ai-je poursuivi pour le ramener au sujet. Où sont-ils maintenant ?

- Ils ont été ici pendant trois jours avant d'être amenés à Tripoli pour de plus amples interrogatoires. Maintenant ils sont sous la responsabilité du Conseil national libyen.

- Sait-on d'où ils viennent, de quelle partie de la Croatie ?

- J'ai discuté avec eux en anglais car ils parlent parfaitement l'anglais, mais ils n'ont pas voulu dire de quel endroit de la Croatie ils sont originaires, explique Abu Kashas. Ils disent qu'ils sont venus dès que le conflit a éclaté, qu'au début ils ont reçu quatre mille euros par mois et que leur salaire devait être augmenté d'encore mille euros, cela justement lorsque nos forces sont entrées à Tripoli. A ce moment des appartements, des voitures, des lingots d'or... leur avaient été promis.


 
Des professionnels bien bâtis
 

- Est-ce qu'ils ont cru pouvoir gagner cette guerre ?

- Oui et c'est ce qui est le plus tragique. Certains ont reconnu qu'ils ne s'attendaient pas à une telle résistance et qu'ils pensaient que tout s'achèverait rapidement. C'est pourquoi on en dénombre autant. Rien que dans la ville de Zoara on en a arrêté 150.

- A quoi ressemble ceux venus de Croatie ?, ai-je cherché à savoir. Des gars ordinaires, complètement paumés, ou bien des professionnels.

- Des gars ordinaires ma parole ! De vrais chiens de guerre. Baraqués, surentraînés.

- Et qu'est-ce qui va leur arriver ? Quel sort les attend ?

- S'il est prouvé qu'ils ont tué, ils seront jugés en vertu de la loi libyenne, ce qui signifie la peine de mort. Malheureusement tellement de gens innocents ont été tués rien que dans cette ville que je doute qu'ils prouvent leur innocence, dit encore Abu Kashas.


Source : vecernji.hr, le 8 septembre 2011.

 


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posté le 08-09-2011 à 14:58:56

Belgrade aurait besoin d'un grand parc aquatique
 

Belgrade - La construction d'un parc aquatique à Belgrade serait une bonne initiative car elle améliorerait l'offre touristique de la ville, déclare Željko Ožegović, membre du Conseil municipal de la Ville de Belgrade.

Belgrade a la réputation d'être une ville d'échanges dans laquelle se rendent principalement des gens qui font des affaires, dit-il, en ajoutant qu'il serait plus que souhaitable de concevoir des dispositifs qui les y retiendraient ne fût-ce qu'un jour de plus. En ce sens la construction d'un parc aquatique constituerait une véritable incitation.

Il ajoute que Belgrade ne se résume pas à une ville de deux millions d'habitants, sa population, mais qu'elle est également la capitale autour de laquelle gravitent quelque deux millions d'habitants des villes environnantes. D'après lui cela représente une base adéquate pour qu'une telle structure de loisir soit fréquentée.

Ožegović souligne que la construction d'un parc aquatique aurait également des retombées pour l'administration locale mais aussi pour l'Etat. "J'espère que la loi sur le partenariat public-privé verra bientôt le jour, car son adoption faciliterait la collaboration entre l'administration locale et le secteur privé en matière de construction d'infrastructrures diverses où pourraient figurer les parcs aquatiques", selon Ožegović.

Zoran Gligorijević, le directeur du parc aquatique de Jagodina, souligne qu'une telle structure a été construite durant la première moitié de l'année 2007 en l'espace de huit mois. L'investissement total s'est élevé à trois millions d'euros, et par la suite 1,5 millions d'euros de plus ont été investis dans des modules supplémentaires.

Le parc aquatique a été érigé sur 3,5 hectares ; 70% des fonds nécessaires à sa construction proviennent d'emprunts tandis que les 30% restants ont pour origine des recettes réelles.

Le parc aquatique possède sept piscines, dont une de taille olympique, ainsi qu'une piscine pour enfants. On y trouve un ensemble de toboggans, les visiteurs ont à leur disposition des chaises longues et des parasols, et on peut encore citer l'existence d'un café internet, d'un espace de jeux, de terrains de sports, etc. Le parc aquatique est ouvrable la nuit ce qui explique qu'y sont organisés nombre de concerts et de manifestations sportives.

Au cours de cette saison le parc a enregistré 220.000 visiteurs. Outre des Serbes, on compte également des touristes venus de Pologne et de Russie.

"Le parc aquatique a conforté la réputation de la ville qui est devenue une destination d'excursion incontournable. De nombreux touristes l'ont visité qui auparavant n'avaient pas séjourné dans le coin. De même le chiffre d'affaires des structures hôtelières a progressé. En outre on constate un accroissement des ventes d'appartements à Jagodina, qui ne sont pas seulement achetés par des gens d'ici mais aussi par des personnes venant d'autres parties de la Serbie, lesquelles après les avoir achetés les louent aux visiteurs du parc aquatique et des autres attractions touristiques de Jagodina, des visiteurs qui restent ici pour passer la nuit", déclare Zoran Gligorijević.

Nikola Seneši, directeur du Golf mekgil, convient que Belgrade dispose d'un climat et d'une situation favorable à la construction d'un tel parc aquatique. D'après lui le principal problème vient de ce que les citoyens serbes ne savent pas ce qu'est un parc aquatique et le confondent avec une piscine, ce qu'il n'est en aucun cas.


Source : b92.net, le 8 septembre 2011.
 


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