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Des manifestations Facebook sont prévues aujourd'hui à Zagreb. 

 

Pour l'instant rien de spectaculaire. La police dresse quelques barricades sur la place Saint-Marc à Zagreb.

 

C'est là que sont regroupées les principales institutions dont le Parlement et le siège du gouvernement. Toute manifestation y est strictement interdite. Cette mesure avait été prise par Ivo Sanader, le Premier ministre en prison, et elle a été maintenue par son héritière (qui elle n'est toujours pas en prison). 

 

Pour rappel la dernière manifestation de masse en Croatie organisée via Facebook a rassemblé 3 personnes la semaine dernière. On devrait pouvoir faire mieux, mais ce n'est pas sûr... 

 

 

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Srušimo Vladu RH!!! (Renversons le gouvernement de la République de Croatie!!!) sur Facebook

 

 

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J'en profite pour signaler que mon blog va être interrompu pendant quelques jours pour cause de voyage. 

 

 

 

 

 

 

 

La honte de la diplomatie française

 

Quand Boris Boillon, nouvel ambassadeur en Tunisie, défendait Kadhafi

Le président de la Croatie, Ivo Josipović, le héros de la Croatie civique et libérale, s'est aventuré dans un lointain voyage dans l'Afghanistan ami où "nos" soldats participent à la mission de "paix". Là il a été reçu par le président démocratique de ce pays qui a été libéré il y a dix ans d'un régime brutal. Le président Karzai a chaleureusement remercié le président croate pour sa visite, ainsi que les soldats, et il a lancé un appel à ce que la Croatie participe à la "reconstruction" de l'Afghanistan. C'est à peu près ainsi que les médias locaux ont rapporté la nouvelle de ce déplacement. Ils ont toutefois oublié de dire que le Karzai en question n'est pas le représentant d'un pays mais une simple marionnette des forces occupantes qui en réalité ne contrôlent nullement la majorité du territoire dont ils "revendiquent le droit".

Hamid Karzai est le descendant d'une riche et influente famille ayant fidèlement servi le dernier empereur d'Afghanistan et il est un proche "collaborateur" américain. Le président actuel est entré au service américain à l'époque de l'occupation soviétique de l'Afghanistan lorsqu'il a fait office d'intermédiaire entre la CIA et divers groupes islamistes en lutte contre l'URSS. Une fois la guerre finie, il s'est installé aux Etats-Unis où il a été nommé directeur d'une entreprise qui a négocié avec les Talibans à propos de la construction d'un gazoduc traversant l'Afghanistan. Ce n'est qu'après que ces négociations eurent échoué que les Américains se sont lancés dans le projet d'occuper l'Afghanistan. Après avoir conquis Kaboul, malgré que l'Afghanistan eût disposé de puissants chefs de l'opposition dont certains ont par la suite péri dans des circonstances non élucidées, Karzai a été nommé président (et non pas élu), sans avoir à ce moment-là ni appui ni bastions dans son propre pays, à part le soutien des Américains. Il va sans dire que la construction du gazoduc fut entamée. En fait Karzai s'est révélé être un chef assez inconsistant pour des raisons évidentes et le pays s'est rapidement morcelé en plusieurs territoires placés sous le contrôle de diverses fractions de Talibans et de chefs tribaux. Aujourd'hui on ne peut pas dire que Karzai gouverne l'Afghanistan, pas même comme marionnette américaine. Les Américains quant à eux n'y font pas la guerre contre le Talibans mais luttent de concert avec les fractions de Talibans qu'ils ont soudoyées contre les fractions de Talibans qu'ils n'ont pas encore soudoyées. Karzai n'est pas même capable de remporter honnêtement les élections qui ont lieu de manière irrégulière dans certaines parties seulement du territoire que tiennent les Américains. Malgré la propagande sur la guerre en raison des droits humains (en particulier de la femme), la réalité est qu'en Afghanistan rien n'a changé à cet égard. Ce régime est resté tout aussi islamiste et réactionnaire, aver pour seule différence que les civils sont encore plus exposés à la mort puisque les Américains mènent leurs guerres sans aucune considération pour les civils.

Toutes ces informations sont faciles à vérifier ; la propagande de Josipović n'en est que plus dégoutante. Lui-même déclare qu'il se rend là-bas pour faciliter des affaires aux entreprises croates. Il avoue ainsi que la Croatie participe à l'occupation d'un pays, où le peuple croate n'a aucun intérêt, dans le seul but qu'une poignée de capitalistes croates puissent s'enrichir sur le dos du peuple afghan. Au lieu de la visite d'un chef d'Etat, ceci n'est que celle que rend une marionnette impérialiste à une autre du même acabit, lesquelles sont l'une et l'autre disposées, dans une fraternelle collaboration, à sacrifier leurs propres peuples en vue des intérêts du capital financier étranger. En Afghanistan on n'a pas eu affaire au président croate pas plus qu'il n'y a d'armée croate - ce ne sont là que des mercenaires au service d'une guerre du capital contre les peuples du monde... l'Afghanistan, la Croatie...



 
Predsjednik Ivo Josipović, junak građanske i liberalne Hrvatske, odvažio se na daleko putovanje u prijateljski Afganistan u kojem “naši” vojnici sudjeluju u “mirovnoj” misiji. Tamo ga je primio demokratski predsjednik te zemlje, koja je prije samo deset godina oslobođena od brutalnog režima. Predsjednik Karzai ljubazno je zahvalio hrvatskom predsjedniku na posjeti, vojnicima i pozvao na hrvatsko sudjelovanje u “obnovi” Afganistana. Tako su otprilike vijest o posjetu prenijeli domaći mediji. Zaboravili su međutim spomenuti da dotični Karzai nije predstavnik jedne zemlje, nego obična marioneta okupacione sile koja zapravo uopće ne kontrolira većinu teriotrija na koji “polaže pravo”.

Hamid Karzai je potomak bogate i utjecajne obitelji koja je vjerno služila zadnjeg cara Afganistana i bliskog američkog “suradnika”. U američku službu današnji predsjednik stupio je za vrijeme sovjetske okupacije Afganistana kada je koristio kao posrednik između CIA-e i raznih islamističkih grupa koje su se borile protiv SSSR-a. Nakon završetka tog rata, preselio se u SAD gdje je bio postavljen za direktora tvrtke koja je pregovarala s talibanima o izgradnji plinovoda kroz Afganistan. Tek nakon što su ti pregovori propali, Amerikanci su krenuli u projekt okupacije Afganistana. Nakon osvajanja Kabula, iako je Afganistan imao moćnih vođa opozicije od kojih su neki kasnije ubijeni pod nerazjašnjenin okolnostima, za predsjednika je postavljen (ne izabran) Karzai koji u tom trenutku nije imao nikakvu potporu niti zaleđe u svojoj zemlji, osim potpore Amerikanaca. Treba li uopće reći, počela je i izgradnja plinovoda. Doduše, Karzai se pokazao kao prilično nedostojan vođa iz očitih razloga, pa se zemlja uskoro raspala na područja pod kontrolom raznih francija talibana i plemenskih vođa. Danas se ne može reći da Karzai vlada Afganistanom, čak ni kao američka marioneta i Amerikanci tamo zapravo ne ratuju protiv talibana, nego ratuju zajedno s frakcijama talibana koje su potplatili protiv frakcija talibana koje još nisu potplatili. Karzai čak ne uspijeva pošteno pobijediti ni na izborima koji se neregularno održavaju samo u određenim područjima koje drže Amerikanci. Unatoč propagandi o ratu zbog ljudskih (pogotovo ženskih) prava, realnost je da se u Afganistanu u tom pogledu nije promijenilo baš ništa, ovaj režim je jednako islamistički i reakcionaran, jedino što su sad civili puno izloženiji smrti jer Amerikanci svoje ratove vode bez ikakvog obzira prema civilima. Sve ovo podatke lako je provjeriti, pa je Josipovićeva propaganda posebno degutantna. On sam izjavljuje kako tamo ide omogućiti posao hrvatskim tvrtkama. On, dakle, priznaje da Hrvatska sudjeluje u okupaciji jedne zemlje u kojoj hrvatski narod nema nikakve interese samo zato da bi se šačica hrvatskih kapitalista mogla obogatiti preko leđa afganistanskog naroda. Umjesto državničkog, ovo je samo posjet jedne imperijalističke marionete drugoj imperijalističkoj marioneti od kojih su i jedna i druga, uz bratsku suradnju, spremne žrtvovati vlastite narode radi interesa stranog financijskog kapitala. Niti je hrvatski predsjednik u Afganistanu, niti je hrvatska vojska u Afganistanu - to su samo plaćenici u službi rata kapitala protiv naroda svijeta, Afganistana, Hrvatske...


Source : crvena-akcija.org, le 19 février 2011.

Un e-mail circule actuellement sur Internet qui invite à renverser le gouvernement de Jadranka Kosor (Croatie). 

 

"Etant donné que le gouvernement qui dirige le pays ne représente plus les citoyens, que par ses décisions quotidiennes il complique la vie des citoyens et mène le pays à la faillite économique, j'estime nécessaire d'appeler tous les gens à renverser ce gouvernement", lit-on sur l'appel anonyme. 

 

La manifestation est fixée au mardi 22 février à 13h00 sur la place Saint-Marc à Zagreb.

 

 

Internetom kruži poziv na prosvjed za rušenje Vlade: U utorak u 13 sati na Markovom trgu

Budući da vlada koja vodi zemlju više ne predstavlja građane, te svojim svakodnevnim odlukama otežava život građana, te vodi zemlju u gospodarsko rasulo, smatram nužnim pozvati sve ljude na rušenje ove vlade', piše u pozivu za prosvjed pred Banskim dvorima, javlja Net.hr. 

 

 

page Facebook Savez za promjene 

 

Lors de ses meetings électoraux le HDZ a pris l'habitude de laisser traîner par terre des déchets oxydés

 

 

 

 

 

 

Un bref bilan de la situation économique en Croatie : 

 

 

D'après le site business.hr, le PIB de la Croatie a de nouveau été négatif au quatrième trimestre de l'année dernière. L'Institut national des Statistiques publiera d'ici la fin du mois la première estimation du PIB pour cette période. Néanmoins une analyse réalisée par huit économistes prévoit d'ores et déjà un recul de 0,9%. 

 

Le gouvernement de Jadranka Kosor qui a refusé de faire des réformes impopulaires par crainte de ne pas être réélu aurait dû tomber en vertu du jeu démocratique. Le mécontentement de la population est tel qu'il aurait dû se traduire en termes politiques et actionner les mécanismes institutionnels aboutissant ainsi à la chute du gouvernement. 

 

Malheureusement ce jeu démocratique a été faussé par le diktat de l'Europe qui s'est opposée à toute élection anticipée avant la fin des négociations d'adhésion, soi-disant parce que l'on était dans la dernière ligne droite. (Une dernière ligne droite plutôt longuette pour tout dire). Quoi qu'il en soit le gouvernement du HDZ a été pérennisé de manière artificielle par un facteur étranger qui s'est révélé entièrement nocif. Il s'agit d'une grave erreur de calcul de la part de l'UE.

 

En effet, assuré de garder le pouvoir jusqu'à la fin de son mandat légal, le HDZ a préféré différer les réformes, c'est-à-dire ne pas en faire d'ici les élections en espérant un retournement de la conjoncture internationale qui se refléterait positivement sur l'économie croate. Ce scénario ne s'est pas vérifié et la barque croate a continué de prendre l'eau de toute part.

 

Désormais le gouvernement de Jadranka Kosor attend la saison touristique pour atténuer un peu le désastre. A ce moment-là les hordes de touristes étrangers vont à nouveau se précipiter sur les plages de la Croatie et pas mal d'emplois saisonniers vont être créés comme chaque année. Il nous reste donc encore quelques semaines de marasme total (presque 20% de chômage) pendant lesquelles nous allons assister à une jolie course de poursuite entre d'une part le retour du soleil et de l'autre la crise économique globale qui continue de se déployer, quoi qu'on en dise, et d'ébranler la Croatie privée de réformes.