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Des manifestations Facebook sont prévues aujourd'hui à Zagreb.
Pour l'instant rien de spectaculaire. La police dresse quelques barricades sur la place Saint-Marc à Zagreb.
C'est là que sont regroupées les principales institutions dont le Parlement et le siège du gouvernement. Toute manifestation y est strictement interdite. Cette mesure avait été prise par Ivo Sanader, le Premier ministre en prison, et elle a été maintenue par son héritière (qui elle n'est toujours pas en prison).
Pour rappel la dernière manifestation de masse en Croatie organisée via Facebook a rassemblé 3 personnes la semaine dernière. On devrait pouvoir faire mieux, mais ce n'est pas sûr...
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Srušimo Vladu RH!!! (Renversons le gouvernement de la République de Croatie!!!) sur Facebook
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J'en profite pour signaler que mon blog va être interrompu pendant quelques jours pour cause de voyage.
La honte de la diplomatie française
Quand Boris Boillon, nouvel ambassadeur en Tunisie, défendait Kadhafi
Un e-mail circule actuellement sur Internet qui invite à renverser le gouvernement de Jadranka Kosor (Croatie).
"Etant donné que le gouvernement qui dirige le pays ne représente plus les citoyens, que par ses décisions quotidiennes il complique la vie des citoyens et mène le pays à la faillite économique, j'estime nécessaire d'appeler tous les gens à renverser ce gouvernement", lit-on sur l'appel anonyme.
La manifestation est fixée au mardi 22 février à 13h00 sur la place Saint-Marc à Zagreb.
Budući da vlada koja vodi zemlju više ne predstavlja građane, te svojim svakodnevnim odlukama otežava život građana, te vodi zemlju u gospodarsko rasulo, smatram nužnim pozvati sve ljude na rušenje ove vlade', piše u pozivu za prosvjed pred Banskim dvorima, javlja Net.hr.
page Facebook Savez za promjene
Lors de ses meetings électoraux le HDZ a pris l'habitude de laisser traîner par terre des déchets oxydés
Un bref bilan de la situation économique en Croatie :
D'après le site business.hr, le PIB de la Croatie a de nouveau été négatif au quatrième trimestre de l'année dernière. L'Institut national des Statistiques publiera d'ici la fin du mois la première estimation du PIB pour cette période. Néanmoins une analyse réalisée par huit économistes prévoit d'ores et déjà un recul de 0,9%.
Le gouvernement de Jadranka Kosor qui a refusé de faire des réformes impopulaires par crainte de ne pas être réélu aurait dû tomber en vertu du jeu démocratique. Le mécontentement de la population est tel qu'il aurait dû se traduire en termes politiques et actionner les mécanismes institutionnels aboutissant ainsi à la chute du gouvernement.
Malheureusement ce jeu démocratique a été faussé par le diktat de l'Europe qui s'est opposée à toute élection anticipée avant la fin des négociations d'adhésion, soi-disant parce que l'on était dans la dernière ligne droite. (Une dernière ligne droite plutôt longuette pour tout dire). Quoi qu'il en soit le gouvernement du HDZ a été pérennisé de manière artificielle par un facteur étranger qui s'est révélé entièrement nocif. Il s'agit d'une grave erreur de calcul de la part de l'UE.
En effet, assuré de garder le pouvoir jusqu'à la fin de son mandat légal, le HDZ a préféré différer les réformes, c'est-à-dire ne pas en faire d'ici les élections en espérant un retournement de la conjoncture internationale qui se refléterait positivement sur l'économie croate. Ce scénario ne s'est pas vérifié et la barque croate a continué de prendre l'eau de toute part.
Désormais le gouvernement de Jadranka Kosor attend la saison touristique pour atténuer un peu le désastre. A ce moment-là les hordes de touristes étrangers vont à nouveau se précipiter sur les plages de la Croatie et pas mal d'emplois saisonniers vont être créés comme chaque année. Il nous reste donc encore quelques semaines de marasme total (presque 20% de chômage) pendant lesquelles nous allons assister à une jolie course de poursuite entre d'une part le retour du soleil et de l'autre la crise économique globale qui continue de se déployer, quoi qu'on en dise, et d'ébranler la Croatie privée de réformes.
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