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Balkanikum

posté le 20-02-2011 à 11:00:55

Salon du mariage organisé à Split
 

 
 
C'est dimanche, autant commencer la journée léger. 
 
 


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posté le 19-02-2011 à 18:33:03

Accord entre Croatia Airlines et JAT Airways


C’est un évènement politique historique pour ces deux pays de l’ex-Yougoslavie, la Serbie et la Croatie : leurs compagnies aériennes se sont accordés lors d’une récente rencontre à Belgrade, capitale de la Serbie, pour rétablir des liaisons aériennes entre les deux anciens ennemis.

Au début des années 90, les deux entités de l’ex-Yougoslavie se sont livrés à une guerre sans merci avec de nombreuses exactions de part et d’autre contre les populations civiles.

Selon le quotidien serbe Blic, les liaisons seront inaugurées à l’automne prochain. La serbe JAT Airways et la croate Croatia Airlines exploiteront conjointement des lignes entre Belgrade, la capitale serbe, et Zagreb, la capitale croate, et des villes côtières croates le long de la mer Adriatique.

En 2004, après la signature d’un contrat d’adhésion à Francfort, Croatia Airlines devint membre régional de Star Alliance. JAT Airlines exploite des liaisons en partage de codes avec Lufthansa, Austrian Airlines, Air France, Alitalia, Aeroflot et Air Bosna.


Source : air-journal.fr, le 19 février 2011.
 


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posté le 19-02-2011 à 15:14:06

Borghesia

 

Groupe slovène de techno fondé en 1983 à Ljubljana par Aldo Ivancic (batterie) et Dario Seraval, remplacé par Tom Tronton (chant).

Concept pluridisciplinaire (musique, théâtre et vidéo), lancé par d'ex-étudiants en sciences humaines, Borghesia joue sur les images et les sons, privilégiant la voie synthétique sans pour autant délaisser la guitare. Leurs ambiances, volontiers provocantes, voire agressives, clament paradoxalement une grande tolérance (pro-gays, pro-féministe…). Le groupe a sorti son album le plus optimiste, Dreamers In Colour, en juin 1991, avec un nouveau chanteur (Tom Tronton), alors que le précédent, se proclamant « fils du soleil », partait militer pour la paix.

 

Plus d'informations sur http://sniffin.glue.free.fr/piw2.htm

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 19-02-2011 à 11:07:21

Un article du Monde qui montre comment Kadhafi est devenu un allié objectif de l'Occident dans la contre-révolution.

 

On y lit notamment que Kadhafi aurait un fils réformateur !!!, que Kadhafi aurait l'immense mérite d'avoir renoncé à son intention de se doter d'armes de destruction massive (ouf, on a eu peur) ou encore que Kadhafi aurait signé un pacte avec les USA pour lutter contre l'islamisme (l'argument suprême qui nous le fait aimer du premier coup d'oeil). 

 

Bref encore un article d'un expert. On en a eu des centaines, on en aura encore des centaines. De toutes façons cet article est à mourir de rire dès les premières lignes. Je cite :

 

Les révoltes actuelles en Libye suscitent assez peu de réactions de la communauté internationale. Pourquoi ?

Il y a là une grande différence avec les situations tunisiennes et égyptiennes. Dans ces deux derniers cas, nous pouvons rétrospectivement dire que les pressions occidentales ont été importantes et directes. (Lesquelles cher monsieur ?) Il était par ailleurs très important pour la population mobilisée de savoir que l'Occident soutenait le mouvement. (Ah bon !)

 

***

 

 

Mais pourquoi est-ce que je me fatigue à souligner toute cette hypocrisie. La meilleure preuve que Kadhafi est un allié de l'Occident est qu'on ne songe même pas à introduire des sanctions contre cette vipère. Le reste c'est du blabla. 

 

On dépense des milliards pour mener la guerre contre les Talibans qui sont paraît-il un fléau de la civilisation, alors que Kadhafi ne mérite même pas la moindre petite sanction économique ou diplomatique. On fait rouler des tapis de bombes (ou plutôt de drones) contre les populations afghanes et parfois même pakistanaises, mais on n'interviendra pas pour expulser Kadhafi du pouvoir. Pourtant une petite intervention manu militari et il ne tiendrait pas plus de deux jours. Mais cela aucun expert ne vous le dira. 

 

Enfin, je remarque que dans l'article cité il n'est pas du tout question des attentats que Kadhafi a perpétré dans le passé contre des Occidentaux. Aucun journaliste n'ira interroger les familles des victimes pour leur demander ce qu'elles pensent de Kadhafi, cet ardent bastion contre les islamistes. 

 

L'Occident est mort moralement. Nous vivons mais en marchant sur des cadavres. 

 

***

 

 

 

 

 Boris Boillon, suppôt de la contre-révolution nommé personnellement par le nain

 


 

 


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posté le 18-02-2011 à 15:03:51

Les coulisses du HDZ

 

 

Zagreb - Mladen Barišić, l'ancien chef des douanes croates, après avoir révélé la façon dont il récoltait l'argent pour les besoins du parti et avoir déclaré qu'il faisait tout sur ordre de son ami Ivo Sanader, a expliqué devant les caméras du Bureau pour la prévention pour la corruption et du crime organisé (USKOK) la dimension humaine de leurs relations. Ce récit révèle ce qui se passait en coulisse, derrière "le rideau politique".

 

Vu sous son angle, c'est un homme trahi qui parle de son ancien Premier ministre et ami. "Je me souviens, nous nous sommes connus en 1992, lorsque j'ai arrangé pour Ivo Sanader, à l'époque fonctionnaire au Ministère des Affaires étrangères (MVP), des papiers concernant des facilités d'importation. Plus tard on s'est rencontré plus souvent pour prendre un café, boire un verre... Nous sommes devenus de grands amis, puis l'ancien Premier ministre m'a alors trahi. Il ne m'a pas contacté après sa démission, et il n'a pas eu davantage de compréhension lorsque je suis tombé gravement malade. En effet, au début de l'année 2008, ma santé s'est sérieusement détériorée et je me suis moi-même exclu de tout travail sérieux dans le parti. Toutefois j'étais resté le seul lien entre l'argent qui circulait de Fimi Media et du parti. En dépit de cela Sanader ne s'y est pas montré sensible. Il m'appelait et me demandait de lui organiser des réunions, je lui servais de secrétaire."

L'empire de Sanader, et partant le pouvoir de Barišić, a commencé à ployer le 1er juillet 2009. La démission de son chef fut pour Barišić un grand choc. Ce fut l'un des chocs qu'il éprouva ces jours-là. "Le jour précédent j'avais appris par Jarnjak que quelque chose d'effroyable allait se produire qui allait retentir comme une bombe, mais à l'époque j'ignorais encore quoi. J'était fort inquiet... Je me suis dirigé vers ma voiture, j'ai croisé Sanader. Nous avons brièvement discuté, je lui ai demandé de quoi il s'agissait. Il m'a dit qu'il s'en allait. J'étais sous le choc. Il était pressé, perdu dans ses pensées. Moi j'ai compris que c'était le début de ma fin. Le jour après le départ de Sanader je suis allé au Gouvernement et j'ai été reçu par l'ancien chef et Jadranka Kosor, à qui Sanader avait déclaré qu'il y a chez moi de l'argent qui peut être utilisé pour la campagne présidentielle. Il m'a demandé combien j'avais d'argent et je lui ai dit qu'à la Douane il y a 300.000 euros et deux millions de kunas. Avant la réunion j'avais compté l'argent. Ce ne fut pas un problème car l'argent était en liasses de cent billets attachés par des élastiques...

 

La réunion fut brève. Ivo a déclaré : "Les élections ne peuvent être gagnées seulement par un financement provenant de sources régulières. Elles se gagnent par les deux tiers des dessous-de-tables." Ensuite il a eu un geste de la main sous la table. Kosor m'a fait l'effet d'être effrayée et elle n'a rien dit. Moi je souhaitais me débarrasser de l'argent au plus tôt. J'ai appelé Branko Bačić, mais il a fait la sourde oreille à ma demande de confier l'argent. Mon impression et que Kosor et Bačić hésitaient sur ce qu'il fallait faire. Après un certain temps Bačić m'a appelé et m'a dit de déposer cet argent dans la caisse du parti. C'est ce que j'ai fait. Qu'est-ce qu'on a fait de cet argent, cela je l'ignore. Le fait est que j'avais un accès facile au Premier ministre et que les gens me percevaient comme quelqu'un proche de Sanader. Souvent je venais au Gouvernement et je ne subissais pas le contrôle à l'entrée.

Quoiqu'on puisse avoir l'impression que j'étais influent, j'étais en fait un "postier". Je transmettais les instructions de Sanader, j'exécutais ses missions... Il était convaincu que je ne lui cacherais pas la moindre information. Diverses histoires couraient sur mon compte. On m'avait baptisé avec des noms insultants ; j'étais le colporteur, le garçon de course, le synonyme de corruption. Lorsque j'ai entendu cela, j'ai été pris d'inquiétude. J'ai appelé Sanader mais il ne m'a accordé aucune importance", a déclaré Barišić aux enquêteurs.

 

"Tous nous redoutions le terrible boss" - La raison formelle pour la fameuse réunion gouvernementale du 4 avril 2007 était la réalisation du projet Z1, c'est-à-dire l'accord entre Ivo Sanader et Milan Bandić à propos de la télévision locale, en vertu duquel il fallait permettre que le HDZ prenne 50% des droits de contrôle tandis que Fimi Media de Nevenka Jurak aurait reçu le contrat exclusif pour les annonces publicitaires. Lors de la réunion gouvernementale Ivo Sanader a mentionné Fimi Media et il était clair pour tout le monde qu'il fallait travailler avec Fimi Media quoiqu'il ne l'ait jamais dit publiquement. Même pour moi qui étais proche de lui il était important que je ne le fâche pas par une déclaration ou une démarche, alors vous pouvez vous imaginer comment c'était pour les autres. Les injonctions d'Ivo Sanader n'étaient pas discutées, ses désirs, ses ordres et suggestions étaient exécutées, tous nous étions conscients de la facilité avec laquelle Sanader pouvait nous remplacer. Non seulement veillait-il à celui qu'il placerait à telle fonction, mais pratiquement personne sauf lui ne pouvait en décider. Tous ceux qui étaient placés à une certaine fonction le savaient fort bien, y compris moi. L'important pour moi était d'exécuter ce que Sanader ordonnait. S'agissant de ce qu'il fallait faire avec l'argent, personne ne pouvait dispenser "un centime" sans l'autorisation de Sanader.

 


"Protega, donne des sous au Dinamo, au Hajduk"
- Personne sauf Ivo Sanader ne me confiait de missions. Lorsqu'en 2003 le parti s'est retrouvé endetté, il a oeuvré à sa consolidation financière. Le Premier ministre nous a expliqué comment : "Les élections se sont tenues en novembre 2003 et l'année électorale s'appelle toujours l'année de la récolte. Cela je le dis par expérience personnelle et c'est ainsi qu'il en va dans chaque parti." Le HDZ l'a emporté et il fallait de nouvelles sources de financement...

 

Je me suis souvenu de Nevenka Jurak. La dame n'avait pas de travail, elle se trouvait dans des problèmes financiers et déjà elle aidait le parti, c'est donc maintenant au parti de l'aider et de lui assurer un travail. A cette époque nous avions déjà discuté de la fermeture de Max Media qui était dirigé par Franjo Maletić... Pour que les affaires se fassent avec Fimi Media, Ivo Sanader avait personnellement contacté certains directeurs. J'étais là en personne lorsqu'il a appelé Josip Protega, le PDG de la Banque postale croate, pour assurer le travail à Fimi Media. Moi aussi j'ai appelé Protega à cause des donations, raison pour laquelle j'ai contacté les directeurs des sociétés en nom collectif sur instruction de Sanader. J'ai appelé Protega pour qu'il aide à financer le Championnat du monde de handball, le Dinamo et le Hajduk. De même, lorsque Sanader me disait qu'il fallait de l'argent, j'appelais Nevenka Jurak et je lui demandais combien elle a d'argent. Je prenais en ses mains de l'argent liquide, ce dont je ne tenais aucun relevé... Les réunions concernant les retraits d'argent pour le HDZ par l'intermédiaire de Fimi Media se déroulaient par mon entremise aux Douanes, là où nous avons aussi décidé que Fimi Media devienne une association du parti pour pomper l'argent. On en a tellement pris que par deux fois j'ai personnellement apporté à Sanader dans sa maison dans la rue Kozarčeva deux millions d'euros, et cela en vue d'actions de lobbying pour l'entrée dans l'UE. Cependant, quand il s'agit de l'argent pour les besoins du parti Sanader ne m'a jamais parlé via le téléphone ou le portable.
 




ZAGREB - Mladen Barišić, bivši ravnatelj Carinske uprave, osim što je razotkrio kako je skupljao novac za stranačke potrebe i ustvrdio da je sve radio po nalogu bliskog prijatelja Ive Sanadera, istražiteljima USKOK-a u kameru je ispričao i ljudsku dimenziju njihova odnosa, priču koja otkriva što se zbivalo iza javne scene i “političkog zastora”. S njegove strane, priča je to izdanog čovjeka o bivšem premijeru i prijatelju. “Sjećam se, upoznali smo se 1992. kada sam Ivi Sanaderu, tada dužnosniku MVP-a, sređivao papire oko uvoznih olakšica. Kasnije smo se sve češće susretali na kavi, piću... Postali smo veliki prijatelji, a onda me bivši premijer izdao. Nije mi se javljao nakon ostavke, a nije imao razumijevanja ni kad sam bio teško bolestan. Naime, početkom 2008. ozbiljno sam se razbolio pa sam se isključio iz aktivnijeg rada stranke. Ali, ostao sam jedina spona između novca koji je prosljeđivan iz Fimi-Medije i stranke. I unatoč tome, Sanader nije imao sluha za to. Zvao me i tražio da mu organiziram sastanke, služio sam mu kao tajnica.” Sanaderovo carstvo, a time i Barišićeva moć, počelo je kopniti 1. srpnja 2009. godine. Ostavka njegova šefa bila je veliki šok za Barišića. Bio je to jedan od šokova koje je doživio tih dana: “Dan ranije od Jarnjaka sam doznao da će se dogoditi nešto strašno što će odjeknuti kao bomba, ali i tada još uvijek nisam znao što. Bio sam jako uznemiren... Krenuo sam prema autu, sreo sam Sanadera. Kratko smo pričali, pitao sam ga o čemu se radi. Rekao mi je da odlazi. Bio sam u šoku. Bio je u žurbi, zaokupljen svojim mislima. Ja sam shvatio da je to početak mojeg kraja. Dan nakon Sanaderova odlaska došao sam u Vladu i dočekao me bivši šef s Jadrankom Kosor, kojoj je Sanader rekao da kod mene ima novca koji se može upotrijebiti za predsjedničku kampanju. Pitao me koliko imam novca i rekao sam mu da je u Carini 300 tisuća eura i dva milijuna kuna. Ja sam prije odlaska na sastanak prebrojao novac. To nije bio problem, jer je novac bio u buntovima od po 100 novčanica vezanih gumicama... Sastanak je kratko trajao. Ivo je rekao: ‘Izbori se ne mogu dobiti samo financiranjem iz redovnih izvora. Dobivaju se s dvije trećine novca ispod stola’. Zatim je rukom pokazao pod stol. Meni je Kosor djelovala uplašeno i nije ništa govorila. Ja sam se tog novca želio što prije riješiti. Zvao sam Branka Bačića, ali on se oglušivao na moja traženja da predam novac. Moj je dojam da su Kosor i Bačić bili u nedoumici što učiniti. Nakon nekog vremena pozvao me Bačić i rekao da taj novac predam u blagajnu u stranci. To sam i učinio. Što je s novcem bilo dalje, ne znam. Činjenica je da sam lako dolazio do premijera i da su me ljudi doživljavali kao osobu blisku Sanaderu. Ja sam često dolazio u Vladu i nisam prolazio kontrolu pri ulasku. Iako se može steći dojam da sam bio utjecajan, zapravo sam bio “poštar”. Prenosio sam Sanaderove poruke, izvršavao njegove zadatke.... On je vjerovao da mu neću zatajiti bilo koji podatak. O meni su kolale razne priče. Nazivali su me pogrdnim imenima; bio sam torbar, potrčko, sinonim za korupciju. Kad sam to čuo, uznemirio sam se. Zvao sam Sanadera, ali on tome nije pridavao važnost”, rekao je Barišić istražiteljima. 

 


‘Svi smo se bojali strašnog gazde’ - Formalni razlog sazivanja famoznog sastanka u Vladi 4. travnja 2007. godine bila je realizacija projekta Z1, odnosno dogovor Ive Sanadera i Milana Bandića o lokalnoj televiziji, prema kojem je HDZ trebao omogućiti Z1 50 posto upravljačkih prava, a Fimi-Media Nevenke Jurak bi dobila ekskluzivni ugovor za oglašavanje. Na sastanku u Vladi Ivo Sanader je spomenuo Fimi-Mediju i svima je bilo jasno da se s Fimi-Medijom mora raditi, iako nikad to nije javno rekao. Čak i meni koji sam bio blizak s njim bilo je važno da ga nekom svojom izjavom ili postupkom ne razljutim, a onda možete misliti kako je bilo ostalima. Nalozi Ive Sanadera nisu se propitivali, njegove želje, zapovijedi i sugestije su se izvršavale, svi smo bili svjesni činjenice s kakvom nas lakoćom Sanader može smijeniti. On ne samo da je pazio tko će biti postavljen na koju funkciju, nego praktički nitko osim njega nije o tome mogao odlučivati. Svi oni koji su bili postavljeni na nekim funkcijama to su jako dobro znali, uključujući i mene. Meni je bilo bitno izvršiti ono što Sanader naredi. Što se tiče raspolaganja novcem, nitko ni jednu lipu nije mogao potrošiti bez Sanaderova odobrenja.

 

‘Protega, daj pare Dinamu, Hajduku’ - Nitko osim Ive Sanadera nije mi davao bilo kakve zadatke. Kad je 2003. stranka bila u dugovima, radio je na njezinu financijskom jačanju. Premijer nam je i objasnio kako: “Izbori su bili u studenom 2003. godine i izborna godina se uvijek naziva godina žetve. To govorim iz osobnog iskustva i tako vam je u svim strankama. HDZ je pobijedio i trebalo je naći nove izvore financiranja... Sjetio sam se Nevenke Jurak. Žena nije imala posla, bila je u financijskim problemima i već je pomagala stranci pa bi sada stranka mogla njoj pomoći i osigurati joj poslove. U to smo vrijeme već razgovarali o gašenju Max Medije koju je vodio Franjo Maletić... Da bi se realizirao posao s Fimi-Medijom, Ivo Sanader osobno je kontaktirao pojedine predsjednike uprava. Bio sam prisutan kad je osobno nazvao Josipa Protegu, predsjednika HPB-a, da osigura posao Fimi-Mediji... Protegu sam zvao i ja i to zbog donacija, zbog čega sam kontaktirao i direktore javnih trgovačkih društava po uputi Ive Sanadera. Protegu sam zvao da pomogne u financiranju Svjetskog rukometnog prvenstva, Dinama i Hajduka. Također, kada bi mi Sanader rekao da treba novca, ja bih nazvao Nevenku Jurak i pitao koliko ima novca. Od nje sam preuzimao gotovinu, o čemu nisam vodio nikakvu evidenciju... Sastanci o izvlačenju novca za HDZ preko Fimi-Medije odvijali su se kod mene u Carini, gdje smo i odlučili da Fimi-Media postane stranačko društvo za isisavanje novca. Uzeli smo ga toliko da sam osobno Sanaderu dva puta odnio u njegovu kuću u Kozarčevoj dva milijuna eura, i to radi lobiranja za pregovore za ulazak u EU. Međutim, o novcu za stranačke potrebe Sanader mi nikad nije govorio preko telefona ili na mobitel.
 

 

par Dušan Miljuš

 

Source : jutarnji.hr, le 18 février 2011.

 

 


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