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Balkanikum

posté le 13-02-2011 à 14:28:04

En Croatie on exécute les témoins de crimes de guerre
 

La célèbre organisation internationale Amnesty International, dont un des rapports a été suivi par l'arrestation de Tomislav Merčep, a publié sur YouTube une vidéo dans laquelle il est reproché aux autorités croates de manquer de détermination pour poursuivre les criminels de guerre.

"La détermination des témoins à dire la vérité a permis de punir des criminels de guerre, toutefois les témoins sont intimidés, on les menace et on va même jusqu'à les assassiner", affirme Marek Marczynski, un chercheur d'AI en charge du territoire croate, cité par le magazine Nacional. Marczynski revient sur l'affaire non élucidée du meurtre de Milan Levar, qui il y a 11 ans a été assassiné justement parce qu'il avait voulu témoigner sur les crimes de guerre commis à Gospić.

"Nous avons reçu une multitude de menaces... des bombes jetées là où nous vivions auparavant. Nous avons même eu un accident de la circulation parce qu'un camion de l'armée nous avait heurté dans l'intention probable de nous tuer", a déclaré Vesna, l'épouse de Milan Levar. Et elle a ajouté que Milan a péri dans l'accident [un attentat à la bombe, N.D.T.] avant qu'il ne parvienne à témoigner sur les crimes.

Son épouse rappelle qu'à l'enterrement de Milan Levar tout le sommet de l'Etat était présent, en y promettant de tout faire afin de découvrir les auteurs. "Mais ce ne fut qu'à l'enterrement ; par la suite plus personne ne s'est manifesté. Je n'ai jamais reçu de personne la moindre information à moins que je ne pose des questions. Et si je posais des questions, la réponse était que l'enquête est en cours et l'on n'est pas autorisé à donner des informations. Lorsque nous apprendrons quelque chose nous vous contacterons, mais nous n'avons pas même l'obligation de vous informer", se rappelle Vesna Levar.

Milan Levar a été assassiné le 28 août 2000, lorsque dans sa cour a explosé un engin placé. Il était âgé de 46 ans, avait une épouse et un fils de 11 ans, Leon. Il a été tué parce que en tant qu'officier de l'Armée croate il avait publiquement témoigné durant la seconde moitié des années 90 sur les barbaries guerrières perpétrées par l'Armée croate dans la Lika : les assassinats en masse de civils serbes innocents à Gospić à l'automne 1991; les crimes à l'encontre des Serbes lors de l'action de la poche de Medak en septembre 1993. Il avait publiquement déclaré et indiqué que les principaux organisateurs, les auteurs et les exécutants dans cette usine de la mort de la Lika, étaient Tihomir Orešković et Mirko Norac.

On n'a jamais mis la main sur les assassins de Milan Levar. Et les témoins craignent de parler. "Sachant que des centaines d'affaires restent à traiter et qu'au tribunal seuls 18 affaires sont traitées par an, cela vous montre le peu de détermination politique", déclare Marczynski, qui a notamment demandé que soit menée une enquête sur le rôle tenu par Vladimir Šeks dans les crimes de guerre commis à Osijek.



U Hrvatskoj ubijaju svjedoke ratnih zločina
 


Ugledna međunarodna organizacija Amnesty International, nakon čijeg je izvještaja uhićen Tomislav Merčep, objavila je na Youtubeu video u kojem se predbacuje hrvatskim vlastima da su neodlučne u procesuiranju hrvatskih ratnih zločinaca

"Odlučnost svjedoka da kažu istinu omogućila je kažnjavanje ratnih zločinaca, no svjedoci se u Hrvatskoj zastrašuju, prijeti im se i čak ih se i ubija", tvrdi istraživač AI-a za područje Hrvatske Marek Marczynski, a prenosi Nacional, podsjećajući na slučaj nerazriješenog ubojstva Milana Levara, koji je prije 11 godina likvidiran upravo zbog toga jer je želio dati iskaz o ratnim zločinima u Gospiću.

"Imali smo jako puno prijetnji, bacanje bombe tamo gdje smo prije živjeli. Čak smo imali prometnu nesreću, jer nam je vojni kamion izletio vjerojatno s ciljem da poginemo", rekla je Levarova supruga Vesna, dodajući kako je Milan na nesreću bio ubijen prije nego je uspio dati iskaz o zločinima.

Na Levarov sprovod, podsjeća njegova supruga, došao je cijeli državni vrh, obećavajući tom prilikom da će učiniti sve kako bi pronašli počinitelje. "No to je bilo samo na sahrani i poslije se više nitko nije javio. Nikada od nikoga nisam dobila nikakvu informaciju ako sam pitala. A ako sam pitala, odgovor je bio da je postupak u tijeku, informacije ne smijemo davati. Kad nešto saznamo javit ćemo vam, a niti nemamo obavezu vas obavještavati", prisjeća se Vesna Levar.

Milan Levar ubijen je 28. kolovoza 2000., kada je u njegovom dvorištu eksplodirala podmetnuta bomba. Kad je likvidiran imao je četrdeset i šest godina, suprugu Vesnu i jedanaestogodišnjeg sina Leona. Ubijen je jer je kao časnik Hrvatske vojske u drugoj polovici devedesetih godina javno svjedočio o ratnim zvjerstvima Hrvatske vojske u Lici: o masovnom ubijanju nedužnih srpskih civila u Gospiću u jesen 1991., te o zločinima nad Srbima u akciji Medački džep u rujnu 1993. godine. Javno je kazivao i dokazivao da su glavni organizatori, naredbodavci i izvršioci u ličkoj manufakturi smrti bili Tihomir Orešković i Mirko Norac.

Levarove ubojice nikada nisu pronađene, a svjedoci se boje govoriti. "Kada imate u vidu da su još stotine slučajeva neriješene, a da se na sudu rješava samo 18 slučajeva godišnje, to vam pokazuje malu političku odlučnost", kaže Marczynski, koji je među ostalim zahtijevao i da se provede istraga o ulozi Vladimira Šeksa u ratnim zločinima u Osijeku.

Source : e-novine.com, le 13 février 2011.

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 13-02-2011 à 12:30:13

BOSNIE : LETTRE DES GREVISTES DE LA FAIM : "Ce centre est devenu la honte de l’Europe"

Bonjour,

Nous avons essayé de contacter votre organisation par téléphone pour vous donner un résumé de notre aventure ou plutôt mésaventure. Hélas, la direction du centre a baissé le volume du téléphone puis ils ont carrément coupé la ligne.

Nous sommes un groupe de neuf personnes : cinq palestiniens, deux algériens, et deux tunisiens.

Nous sommes rentrés en Bosnie clandestinement en provenance du Monténégro. Nous avons été appréhendés il y a de ça 6 mois par la police aux frontières. Après avoir pris de l’argent à quelques un, ils nous ont emmenés au centre de refoulement à l’Est de Sarajevo sans être ni jugé, ni interrogé, ni avocat, ni traducteur pendant plus de cinq mois. Quand on demande au sujet de notre sort, ils nous tabassent. Certains d’entre nous ont eu les côtes cassées, ont été obligés de se taillader les veines pour attirer l’attention.

Malgré ça, personne ne nous est venu en aide.

Le 25 décembre 2010, nous avons décidé de commencer une grève de la faim sans limite pour se manifester contre ces points :

1. La longue durée de notre emprisonnement sans en savoir la cause.

2. Notre ignorance de la langue bosnienne et le manque de traducteur.

3. Nous n’avons pas été présentés devant un juge pour savoir les raisons de notre emprisonnement.

4. Notre ignorance de nos droits et manque d’aide légale

5. Maltraitance et violences de la part du personnel du centre

6. On a subis des interrogatoires de la part du service de renseignement (Ministère de la sécurité) dont les questions étaient autour du terrorisme.

7. Enfin, on ne sait pas comment ça va finir tout ça.

Nous ne sommes pas les seuls dans ce centre, il y a des gens ici qui sont emprisonnés depuis plus de deux ans sous prétexte de lutte contre le terrorisme. Ils ne sont ni libérés, ni jugés. Ce centre est devenu la honte de l’Europe. On l’appelle même Auschwitz et Guantanomo.

Nous, les signataires de cette lettre, nous souhaitons la diffusion de ces renseignements partout pour que ça nous aide.

Abou AHMED, Mouhamed ALI, Mohsen ARAFAT, Mouhamed BEN IBRAHIM, Abd ELRAHMANE, Kadari KALIFA, Mohammed Ali KENOUCHE, Kahlaoui SABER, Yet SMAIL.

Camps de Lukavica (BiH), 10/02/2011



Source : migreurop.org, le 11 février 2011.

 

 


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posté le 13-02-2011 à 12:14:22

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Le club de foot "Hajduk" de Split fête son 100ème anniversaire. A cette occasion des milliers de fumigènes ont été allumées à travers toute la ville de Split. 

 


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posté le 12-02-2011 à 19:42:33

Pétrole : la Russie place ses pions en Bosnie
 

La Russie s’intéresse de très près au pétrole de Bosnie-Herzégovine. Avec la compagnie publique serbe NIS, les Russes vont coopérer pour extraire du pétrole sur le territoire bosniaque, notamment en Republika Srbska, entité serbe au nord du pays. Les réserves y sont estimées entre 20 et 50 millions de tonnes. La production devrait débuter en 2014. En attendant, le reste du pays fait l’objet de nombreuses convoitises étant donnés les gisements prometteurs qui semblent s’y trouver.

La présence de pétrole en Bosnie n’est pas une récente découverte. Des gisements sont identifiés dès le début du XXe siècle. Les recherches continuent quelques temps après la Seconde guerre mondiale, sous le régime de Tito, puis s’arrêtent. Britanniques et Américains reprennent le flambeau en 1990, mais la Yougoslavie implose et la guerre qui éclate en Bosnie en 1992 met fin à cette nouvelle tentative d’exploitation des gisements bosniaques. Selon les experts nationaux, il y aurait 500 millions de tonnes de pétrole dans le sud du pays. Il serait néanmoins difficile à extraire, puisque logé entre 5000 et 6000 mètres sous terre. Les gisements du Nord sont en revanche plus accessibles.

La Russie a commencé à s’intéresser au gaz bosniaque il y a déjà quelques années. En 2007, la compagnie publique russe Naftegazinkor, rachète l’unique raffinerie du pays à Bosanski Brod. Mais depuis un an, les projets se précisent. Naftegazinkor a formé la semaine dernière avec la compagnie serbe NIS, appartenant à 51 % au russe Gazprom, une coentreprise (joint venture, baptisée Jadran Naftagas), destinée à exploiter le pétrole situé en Republika Srbska, région autonome serbe de Bosnie. Un premier plan de prospection nécessiterait entre 13 et 47 millions de dollars d’investissements, puis selon les résultats, 63 à 315 millions de dollars seront alors investis dans la production.

Les dirigeants ont prévu que 100 000 tonnes de pétrole brut seraient extraites en 2014 pour atteindre un maximum annuel de 720 000 tonnes en 2020. Par ailleurs, les explorations pourraient se poursuivre au sud-ouest de la Bosnie. La présence de Moscou dans cette partie de l’Europe inquiète néanmoins certains européens. La partie qui se joue dans les Balkans, concernant le transit ou la production d’hydrocarbures est dangereuse pour l’Union européenne, qui lutte pour ne pas dépendre exclusivement de l’énergie russe.


Source : affaires-strategiques.info, le 8 février 2011.
 


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posté le 12-02-2011 à 14:29:11

L'enquête est bouclée : Manolić a-t-il personnellement torturé et tué des civils ?
 

Le ministère de l'Intérieur possède des preuves que Manolić a personnellement fusillé des civils en 1945, alors qu'il était le chef de district de l'OZNA [1] de Bjelovar, écrit le journal Večernji list.

Après plusieurs années d'enquête, le ministère de l'Intérieur affirme détenir des preuves montrant que Josip Manolić (91), Josip Boljkovac (89) et Rade Bulat (91) ont ordonné des meurtres ou qu'ils ont personnellement tué des civils et des prisonniers, écrit le Večernji list.

Manolić, qui en 1945 était le chef de district de l'OZNA de Bjelovar, est accusé de crimes commis à l'encontre de 120 prisonniers dont se sont rendus coupables les partisans dans la forêt de Lug. C'est là qu'ils les ont torturé en leur coupant les oreilles, les nez et les doigts alors qu'ils étaient vivants puis les ont tués. Les parties des corps découpées étaient jetées sur un tas d'une hauteur de 60 centimètres. Dans les éléments de preuve il est dit que Manolić a personnellement fusillé des civils.

Manolić, qui en 1945 a dirigé l'incarcération du cardinal Stepinac, et qui fut le second président du Gouvernement de la République de Croatie, dit ne rien savoir sur les crimes qu'on lui impute et ne pas avoir ordonné de meurtres ni de tortures. Il insiste qu'il n'a jamais entendu parler des gens qu'on l'accuse d'avoir personnellement tués.

S'agissant de Boljkovac, l'ancien chef de l'UDBA [2] de Karlovac, plusieurs témoins l'accusent d'avoir personnellement torturé des détenus dans le camp de Dubovac. Rade Bulat est quant à lui soupçonné d'avoir commis des meurtres tout près de Jazovka et Čazma. La police affirme qu'il aurait même tué des gens en leur tirant avec un fusil dans la bouche.


***


[1] OZNA : Odjeljenje za zaštitu naroda : le "Département pour la protection des personnes" était la police d'Etat en Yougoslavie
[2] UDBA : Uprava državne bezbednosti : la Direction de la Sûreté de l'Etat était une agence de renseignement créée suite à la réorganisation de l'OZNA en 1946.



Gotova je istraga: Manolić je osobno mučio i ubijao civile?


MUP ima dokaze da je Manolić osobno strijeljao civile 1945. dok je bio načelnik okružne Ozne Bjelovar, piše Večernji list. Terete ga za zločine nad 120 ljudi

Nakon višegodišnje istrage MUP tvrdi da ima dokaze da su Josip Manolić (91), Josip Boljkovac (89) i Rade Bulat (91) naređivali ubojstva, ali i da su osobno ubijali civile i zarobljenike, piše Večernji list.

Manolića, koji je 1945. godine bio načelnik okružne Ozne Bjelovar, terete za zločine nad 120 zarobljenika koje su partizani počinili u šumi Lug. Tamo su ih mučili tako da su im živima rezali uši, noseve i prste nakon čega su ih ubili. Odrezane dijelove tijela bacali su na hrpu koja je bila visoka 60 centimetara. U dokazanom materijalu stoji i da je Manolić osobno streljao civile.

Manolić, koji je vodio utamničenje kardinala Alojzija Stepinca, a bio je i drugi predsjednik hrvatske Vlade, kaže da ne zna ništa o zločinima koji mu se stavljaju na teret te da nije naređivao ubojstva i mučenja. Ističe kako nikad nije ni čuo za ljude za koje ga optužuju da ih je osobno ubio.

Za Boljkovca, bivšeg šefa karlovačke Udbe je više svjedoka navelo da je u logoru Dubovac osobno mučio zarobljenike. Rade Bulat sumnjiči se za ubojstva kod Jazovke i u Čazmi, a policija tvrdi da je čak ubijao ljude pucajući im iz puške u usta.


Source : 24sata.hr, le 12 février 2011.
 


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