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Balkanikum

posté le 11-01-2011 à 11:43:52


Peut-être que son visage ne respire pas l'intelligence, mais au moins il doit inspirer la confiance à ceux qui l'on placée à la tête du Privatizistan.
 
 
 


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posté le 10-01-2011 à 16:58:00

La Croatie vend ses eaux
 

En plein milieu des fêtes et sans aucun débat public, l'entreprise publique "Hrvatske vode" [l'organisme chargé de la gestion de l'eau à Zagreb] a commencé à vendre la dernière ressource naturelle croate que contrôle encore l'Etat... les eaux. Dans le Journal officiel ont été publiées deux annonces en vue de vendre 15% des actions.

Comme on peut le lire sur le site Monitor.hr, le 8 décembre a été publiée dans le Journal officiel une annonce portant sur la vente de 15% des actions de la compagnie contrôlée par Hrvastke Vode, laquelle se charge de l'eau dans différentes préfectures (županija).

Sont mises en vente les actions de 29 compagnies, pour une valeur d'à peu près 42 millions de kunas. Les acheteurs intéressés ont jusqu'aux 10 et 11 janvier, à savoir lundi et mardi, pour déposer leur offre.

Le plus inquiétant dans tout cela est l'arrogance des dirigeants de cette entreprise publique et de l'Etat croate qui n'ont même pas pris la peine d'organiser le moindre débat public à ce sujet.


La larve est encore allée chercher la soumission du bout des dents


 
 
Hrvatska prodaje vode
 

Javno preduzeće "Hrvatske vode" u jeku blagdana i bez javne rasprave započele su prodaju posljednjeg hrvatskog prirodnog resursa koji još kontrolira država - vode. U Narodnim novinama objavljena su dva oglasa za prodaju 15 odsto dionica

Kako piše portal Monitor.hr, 8. prosinca u Narodnim novinama objavljen je oglas o prodaji 15% dionica kompanija u vlasništvu Hrvatskih voda, a koje se brinu o vodi po pojedinim županijama.

Na prodaju su dionice u 29 kompanija, a prodaju se, ugrubo, za 42 milijuna kuna. Zainteresirani kupci moraju se javiti do 10., odnosno 11. siječnja, dakle do ponedjeljka i utorka.

Ono što posebno zabrinjava jeste bahatost čelnih ljudi tog javnog poduzeća i države Hrvatske koji se nisu potrudili da organizuju bilo kakvu raspravu o ovom pitanju.


***

Les eaux croates qui intéressent également l'OTAN à en juger par ce court document.

Ajoutons par ailleurs qu'une députée de l'opposition, Mirela Holy, a tout de même tenté de soulever la question de la privatisation en douce de l'eau.
 


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posté le 10-01-2011 à 13:06:33

L'Assange croate lance une version locale de WikiLeaks
 


D'ici une semaine la page WikiLeaks Hrvatska commencera à publier des informations exclusives, corroborées par des preuves, sur les affaires en Croatie. Cette page, à l'adresse wikileaks.hr, a été créée par Dean Golubić à l'image du WikiLeaks original. Golubić nous dit que les documents en sa possession concernent les affaires liées à Ivo Sanader et ses collaborateurs.


Un portail pour tout le monde

Dean Golubić, 27 ans, criminaliste de formation, était jusqu'à présent connu pour avoir été le plus jeune candidat à la présidence de la République : il a participé en 2009 à la course qui mène à Pantovčak. Après avoir rompu avec le HDZ, il a fondé son propre parti, Nacionalni demokrati, et désormais il se consacre à WikiLeaks Hrvatska.

- Nous avons voulu réaliser en Croatie ce qui a été réalisé ailleurs dans le monde. Si l'on observe ce que nos politiciens ont fait ces vingt dernières années, nous obtiendrons plus de matériaux et d'informations que ce que la planète entière peut probablement en fournir. Il était temps que quelqu'un expose la vérité, que l'on réalise un tel portail auquel les gens pourront avoir recours. Ils pourront nous contacter, exposer les preuves dont ils disposent, sans mensonges ni dissimulation. Nous envoyer des matériaux, corroborés par des preuves qui seront publiées, et tout cela dans l'anonymat absolu, sans crainte que l'on ne divulgue leur nom - explique Golubić.

Les matériaux dont le groupe dispose leur ont été fournis par des personnes avec lesquelles ils ont déjà eu une sorte de collaboration auparavant. Ils insistent qu'ils n'en sont qu'au début, qu'ils ne s'y sont pas encore pleinement mis et qu'ils ont seulement formé une rédaction de 18 volontaires provenant de Croatie, de Suisse, des Etats-Unis, même si le cercle des collaborateurs va en s'élargissant.

- Il existe des informations sur certains politiciens qui n'exercent plus de fonctions ou qui pourraient à nouveau en exercer, n'ayant toujours pas été révélées. Il s'agit d'affaires déjà connues, telles que celles sur Sanader, mais que personne n'a encore pris la peine de révéler. Nous estimons que tous les politiciens qui siègent au Parlement, quel que soit le parti auquel ils appartiennent, traînent tout un tas d'affaires et pour l'instant se protègent les uns les autres, toutefois il apparaîtra tôt au tard que le pillage se fait ensemble car personne n'a fait cela tout seul. Il n'est pas possible que certaines personnes à la tête du HDZ ne savaient pas ce que faisaient leur président tout en lui étant si proches, elles étaient vice-Premiers ministres à ses côtés - fait remarquer Golubić.


Je n'ai pas peur !

Quand on lui demande s'il se considère être le Julian Assange croate, le personnage de WikiLeaks, il s'interrompt perplexe. Non, répond-il. Nous avons contacté WikiLeaks mais pour l'instant nous n'avons pas reçu de réponse.

- Je pense qu'Assange a eu du courage et a osé ce que d'autres n'ont pas fait - dit-il.

 

Il existe cependant une grande différence entre eux deux. Assange n'a aucun passé politique ni de connotation politique, ce qui peut en revanche peser sur Golubić du point de vue de l'objectivité.

- Je comprends que les gens puissent se demander si nous serons objectifs. Jamais je n'ai voulu me présenter comme un politicien mais plutôt comme un homme du peuple. Je ne peux pas être objectif à cent pour cent, probablement, mais dans l'ensemble, dans 99% des cas, je pense être objectif lorsque je dis que nos politiciens agissent contre ce pays - répond-il. Craint-il que le sort d'Assange ne le rattrape, c'est-à-dire d'être poursuivi par la justice à cause des documents qu'il a l'intention de publier.

- Non. Si quelqu'un le veut, il peut toujours te poursuivre pour n'importe quoi - dit-il. 

 

 

 

 

Hrvatski Assange pokreće domaću inačicu WikiLeaksa



Za tjedan dana stranica WikiLeaks Hrvatska počet će objavljivati ekskluzivne informacije, potkrijepljene dokazima o aferama u Hrvatskoj. Tu je stranicu, na adresi wikileaks.hr, osnovao Dean Golubić po uzoru na ‘originalni’ WikiLeaks, a dokumente koje posjeduju, kaže Golubić, imaju veze s aferom oko Ive Sanadera te njegovim suradnicima.

Portal za sve ljude

Dean Golubić, 27-godišnji diplomirani kriminalist, dosad je bio najpoznatiji kao najmlađi kandidat za predsjednika – sudjelovao je 2009. u utrci za mjesto na Pantovčaku. Nakon što se razišao s HDZ-om, osnovao je svoju stranku, Nacionalne demokrate, a sad se posvetio WikiLeaksu Hrvatska.

– Htjeli smo napraviti u Hrvatskoj ono što je napravljeno u svijetu. Pogledamo li što su naši političari učinili u posljednjih 20 godina, dobit ćemo više materijala i informacija nego što možda cijeli svijet može proizvesti. Bilo je vrijeme da netko iznese istinu, da se napravi ovakav portal kojem će se ljudi moći obratiti. Moći će s nama kontaktirati, iznijeti dokaze koje imaju, bez laži i skrivanja. Poslati nam materijale, potkrijepljene dokazima koji će se objaviti, a sve potpuno anonimno, bez straha da ćemo im odati imena – objašnjava Golubić.

Materijale koje zasad imaju – a naglašavaju da su tek na početku, da nisu krenuli punom snagom te da su tek formirali redakciju u kojoj je 18 volontera, iz Hrvatske, Švicarske, SAD-a, ali da se krug suradnika širi... – dobili su od ljudi s kojima su prije na neki način surađivali.

– Ima informacija o nekim našim političarima koji više ne obnašaju ili koji bi uskoro opet mogli obnašati neke funkcije, a koje još nitko nije iznio. Riječ je i o aferama za koje se znalo otprije, poput one o Sanaderu, samo što ih nitko nije iznio. Smatramo da svi političari koji sjede u Saboru, bez obzira kojoj stranci pripadaju, imaju hrpe afera i u ovom trenutku štite jedni druge, ali pokazat će se, prije ili kasnije, da se pljačka zajedno, jer nije nitko sam to napravio. Nije moguće da neki ljudi u vrhu HDZ-a nisu znali što radi predsjednik, a bili su mu tako bliski, bili su mu potpredsjednici – ističe Golubić.

Ne bojim se!

Na pitanje smatra li se hrvatskim Julianom Assangeom, čovjekom iz WikiLeaksa, zbunjeno zastane. Ne, odgovara. Kontaktirali su s WikiLeaksom, ali zasad nisu dobili odgovor.

– Smatram da je Assange imao hrabrosti i usudio se ono što drugi nisu – kaže. Ipak, između njih dvojice velika je razlika – Assange nema političku povijest, niti političke konotacije, što Golubiću može biti kamen oko vrata u pogledu objektivnosti.

– Shvaćam da će ljudi pitati možemo li biti objektivni. Nikada sebe nisam želio predstaviti kao političara, već kao čovjeka iz naroda. Ne mogu biti sto posto objektivan, vjerojatno, ali u većini, u 99 posto slučajeva, smatram da jesam objektivan kad kažem da svi naši političari rade protiv ove države – odgovara. Boji li se da će ga stići sudbina Assangea, odnosno sudski progoni zbog dokumenata koje namjerava objaviti?

– Ne. Ako netko želi, može te progoniti za bilo što – odgovara.


Source : vecernji.hr, le 9 janvier 2011.



Je précise que Dean Golubić est assez marqué à droite comme on pourra le lire sur cet article. Ceux qui connaissent le croate peuvent d'ailleurs le déduire à partir des liens qu'il a affichés sur son site. Néanmoins je salue son initiative.

 


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posté le 08-01-2011 à 16:23:32

Chers lecteurs, 
 
Vefblog ne permet plus pour l'instant de poster de nouveaux messages. En attendant qu'ils rémédient au problème vous pouvez me suivre sur un blog de fortune.
 
 
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Les Pays-Bas payent le retour des Bosniaques
 

Zagreb - Les Pays-Bas veulent accorder une compensation financière de 470 euros par mois à vie aux réfugiés bosniaques de 45 ans et plus qui retournent en Bosnie-Herzégovine. Un couple a droit à 670 euros. Les coûts du voyage seront aussi remboursés jusqu’à 1500 euros maximum.

C’est ce qu’a annoncé mercredi la chaîne de télévision croate HRT. L’information vient du ministère bosniaque des droits de l’homme et des réfugiés. Le département à Sarajevo déclare avoir reçu un rapport officiel à ce propos.

Aux Pays-Bas habitent environ 30.000 réfugiés bosniaques, qui ont fui durant la guerre civile au cours des années 1990. Selon Sarajevo, le gouvernement néerlandais en est arrivé à la conclusion qu’une partie d’entre-eux n’est pas bien intégrée à la vie néerlandaise.

Celui qui a des regrets est autorisé durant un an à revenir aux Pays-Bas.


Source : fdesouche.com, le 7 janvier 2011.



Nizozemska plaća izbjeglicama iz BiH da odu



Sarajevo - Nizozemske vlasti odlučile su ponuditi dodatne pogodnosti koje uključuju i doživotnu novčanu potporu useljenicima koji se odluče vratiti u državu iz koje su stigli, potvrdilo je u srijedu Ministarstvo za ljudska prava i izbjeglica Bosne i Hercegovine.

 

U priopćenju ministarstva navodi se kako su bosanskohercegovačke vlasti od Nizozemske dobile službenu obavijest da od sada svi useljenici u dobi iznad 45 godina imaju pravo na novčanu potporu i plaćanje putnih troškova ako se odluče vratiti u zemlju iz koje potječu.

 

U Nizozemskoj trenutačno živi više od trideset tisuća osoba podrijetlom iz BiH, a vlasti procjenjuju kako se dio njih ni danas nije uspio dovoljno integrirati.
Upravo takvim osobama namijenjen je program koji podrazumijeva plaćanje putnih troškova do 1500 eura te doživotnu novčanu potporu od 470 eura na mjesec.

 

Ako je pak riječ o bračnom paru, mjesečna potpora bila bi 670 eura.

 

Osim toga, osobe koje nisu ostvarile pravo na zdravstveno osiguranje u Nizozemskoj mogu računati na novčani dodatak za liječenje u zemlji podrijetla.

 

Program dragovoljnog odlaska iz Nizozemske podrazumijeva i pravo povratka u tu zemlju u roku od godinu dana.

 

Ako to pravo ne iskoriste, korisnici potpore iz tog programa morali bi se odreći nizozemskog državljanstva.

 

 

Source : bitno.ba, le 5 janvier 2011. 
 
 
 

 


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1. Dragan  le 10-01-2011 à 18:09:03

Attention, fdesouche.com est un site d'extrême-droite.

2. balkanikum  le 10-01-2011 à 21:19:11  (site)

Oui je sais, c'est même un site extrêmement visité. Néanmoins l'information que j'ai recopiée est purement factuelle. Elle est le témoignage de la crise et de politiques imaginées par des gens tranquillement installés dans leurs petits bureaux chauffés. On offre une misère aux gens pour qu'ils retournent chez eux dès que la crise se fait sentir alors que la veille leur présence était tolérée.
Moi je rapporte les faits et je vais chercher l'information là où elle est même quand ça pue.

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posté le 08-01-2011 à 13:16:56

Demonstracije protiv Ben Alija
 

Ulicama tuniskih gradova demonstriraju hiljade ljudi zbog siromašva, nezaposlenosti i represije. To je najveća politička kriza sa kojom se suočio predsednik Ben Ali koji autoritarno vlada Tunisom od 1987. godine

Kada je kovčeg stavljen u automobil, gradić Sidi Buzid je eksplodirao. U kovčegu je bilo telo Muhameda Buazizija. Hiljade stegnutih pesnica podiglo se u vazduh. „Osvetićemo te“, skandirala je masa. Bio je to oproštaj od siromašnog studenta koji je postao mučenik. „Mohamed je prodavao voće i povrće kako bi sakupio novac za knjige. Na taj način plaćao je studije i pomagao porodicu“, kaže jedan od Mohamedovih prijatelja.

Mohamed Buazizi imao je 26 godina. U Sidi Buzidu, udaljenom 250 kilometara od glavnog grada Tunisa, zarađivao je kao prodavac povrća. Nakon što mu je policija zaplenila robu i maltretirala ga, polio se benzinom pred gradskom većnicom i zapalio. „Dosta siromaštva, dosta nezaposlenosti“, uzvikivao je pri tom. Drugi su sledili njegov primer. Nekoliko dana kasnije jedan mladić skočio je na dalekovod i umro od strujnog udara.

Od tada širom zemlje spontano dolazi do demonstracija. Jedan student uporedio je to sa ekspres loncem koji leti kroz vazduh, jer je suviše dugo pod prevelikim pritiskom. Za aktivistu u zaštiti ljudskih prava El Hanija postavljalo se jedino pitanje kada će početi demonstracije. „Zvanično je 13 odsto nezaposlenih, ali je nezaposlenost u unutrašnjosti daleko veća – tamo je bez posla i 70 odsto ljudi. Osamdeset hiljada Tunižana upravo je završilo studije – tim ljudima potreban je posao i to je ogroman izazov za vlasti.“

El Hani smatra da su političari odavno pali na tom ispitu, pre svega predsednik Ben Ali koji je već 23 godine na čelu zemlje. Ben Alijeva vladavina čvrstom rukom Tunisu je, istina, omogućila stabilan privredni rast, ali je on skupo plaćen represijom. Osim toga, od tog rasta koristi ima samo malobrojna elita duž mediteranske obale. Tuniski cvetni vrtovi samo su Potemkinova sela duž obale Sredozemlja.

Predsednik je reagovao – na svoj način. Posetio je u bolnici Mohameda Bouazizija pre nego što je mladić umro i žrtvovao pešaka – otpustio je jednog ministra. Preko televizije obraća se narodu koji ga više ne sluša. Obećava milijarde za zapuštenu provinciju. I nagoveštava kako će vlasti reagovati na eventualne nove demonstracije. Onako kako su uvek reagovale:

„Žao nam je zbog štete koja je pričinjena tokom događaja proteklih nedelja. Za to su krive neprijateljske snage – stranke koje huškaju ljude protiv sopstvene zemlje. One će u punoj meri osetiti strogost naših zakona“, rekao je predsednik.


Organizovanje preko Fejsbuka i Tvitera

Narodu je svega dosta – vlasti uzvraćaju gumenim palicama, bojevom municijom i suzavcem. Preko blogova i anonimnih profila na Fejsbuku i Tviteru stalno se organizuju nove demonstracije. Iako ima mrtvih na ulice izlaze i vlastima verni sindikalisti, lekari, poštanski službenici, u štajk su stupili advokati. „Sloboda je obeležje nacije“ i „Nema (privrednog) rasta bez slobode“ piše na transparentima. Odjednom je bes na vlasti jača od straha od Ben Alija. Međutim, o „sumraku bogova“ još se niko ne usuđuje javno da govori.

Source : e-novine.com, le 8 janvier 2011.


 
Ben Ali et son ami
Ben Ali i njegov prijatelj
 
 
 
 
 
 
 
***
 
Il y a certainement peu de gens qui se doutent que la révolution a commencé et je vais vous donner deux raisons qui expliquent cela. 
 
Premièrement il s'agit d'un processus qui va se dérouler sur de nombreuses années. Autrement dit ce qui se passe n'est qu'un minuscule épisode qui semble anodin et peut facilement tromper. Un peu à l'instar de la prise de la Bastille qui en son temps n'était jamais qu'une petite émeute de quartier, quelque chose d'équivalent à l'attaque d'un commissariat par une bande de jeunes échauffés. Cette attaque sera pourtant l'un des éléments clés qui après-coup apparaîtra comme un instant symbolique dans un processus s'étendant sur plusieurs décennies. Durant ces décennies révolutionnaires l'Europe sera secouée et partant le reste du monde. Dans cette Europe sans dessus dessous bien des aristocraties tomberont même si elles seront automatiquement remplacées par d'autres (mais cela est une autre histoire). 
 
Deuxièmement les événements actuels se passent dans le Maghreb, chez des sauvages et des primitifs, et on a donc du mal à croire que quelque chose de décisif puisse y naître.
 
Alors disons que si la première excuse est encore recevable, en revanche la deuxième l'est déjà beaucoup moins. En effet, il ne faut pas être grand devin pour se douter qu'à l'avenir les grands événements n'auront plus pour point de départ l'Occident ramolli, la mollesse et l'effervescence étant en soi deux termes contradictoires. Il faut donc chercher ailleurs.
 
Cette nouvelle révolution déclenchée n'aura rien de linéaire. Il y aura d'innombrables reculs et avancées, d'innombrables contre-coups et même des accalmies, toutefois je suis certain que quelque chose a démarré quelque part au Maghreb qui nous concerne tous.
 
 
***
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


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