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Le gouverneur de la Banque centrale croate : « Recul de tout ce qui n’aurait pas dû reculer »

Opatija – Le gouverneur de la Banque nationale de Croatie, Željko Rohatinski, a contredit aujour’hui les annonces du Gouvernement laissant espérer une croissance économique de 0,8% pour cette année. Lors de la 15^ème conférence du Marché financier à Opatija, le gouverneur a déclaré que le PIB allait reculer cette année d’environ 1% en raison de la baisse de la consomation intérieure et des exportations (-0,8%), allant de pair avec une stagnation des investissements et des importations.

Le déficit de la balance des paiements va passer de 1 à 2%, soit de 450 à quelque 900 millions d’euros, ce qui devrait amener la dette extérieure à environ 102% du PIB, pour autant que l’on conserve la note de crédit actuelle.

La dernière émission de dettes réussie ne l’a été que parce que nous avons convaincu les investisseurs étrangers que des changements substantiels allaient se produire dans la politique économique, a déclaré le gouverneur en signifiant par là qu’aucun changement réel n’a encore eu lieu.

Le gouverneur base ses prévisions sur les chiffres suivants : durant le premier trimestre 2012 la production industrielle a reculé de 5,3%, l’activité du secteur de la construction de 1,7% , les exportations de marchandises dans les pays de l’UE de 2%, l’emploi de 0,8%...

« Recul de tout ce qui n’aurait pas dû reculer », observe le gouverneur. Même si les recettes seront bonnes cette saison touristique, nous ne constaterons les résultats que durant la seconde moitié de l’année prochaine ; ce fait ajouté au renversement attendu des tendances négatives est toutefois peu susceptible de modifier la portée des principaux indicateurs économiques, a conclu le gouverneur pour fonder ses prévisions sur la contraction de l’économie.

Source : jutarnji.hr, le 10 mai 2012.

L’Association de l’amitié irano-serbe assiste au Festival international du livre à Téhéran

Irib – L’Association de l’amitié irano-serbe a ouvert un stade lors de la foire du livre à Téhéran dans le but de faciliter le rapprochement des amoureux des cultures et littératures perse et serbe.

Les deux pays entretiennent de bonnes relations qui se reflètent le mieux dans l’intensification de la collaboration culturelle et littéraire a expliqué Hamza Ismaili Mukadem, le directeur exécutif de l’Association de l’amitié irano-serbe, cité par l’agence Irna. Il a souligné que quantités d’œuvres écrites par des écrivains, poètes et gnostiques iraniens de renom ont été traduites du perse au serbe par de nombreux écrivains serbes.

Source : bosnian.irib.fr, le 10 mai 2012.

Les relations entre les Romes et les Croates dans la Lika sont de plus en plus tendues, écrit le journal Novi List

Miro Matijević, le président de l’Association pour la ressocialisation des toxicomanes en traitement et pour la défense des droits de l’homme contre toute forme de violence, ne cesse de le dénoncer depuis tout un temps.

Outre la récente création du Centre de crise pour la protection des habitants de la Lika et celle de leurs biens contre la violence rome, il signale par ailleurs l'existence d'une pétition, autrement dit une demande de protection contre les Romes et leur bétail. La pétition a été signée par les habitants des villages de Podlapaća, Svračkovo selo, Krbava et Tolići situés dans le Champ de Krbava.

Il existe également la Requête formulée par le groupe de citoyens se faisant appeler « Défendons les champs ». Originaire de Perušić ils y réclament une protection contre les Romes et leur bétail. Citons aussi la Requête pour la protection du peuple majoritaire et des autres minorités contre la terreur [exercée] sur le territoire de la Lika. Celle-ci a été signée par plusieurs centaines d’habitants d’Otočac, Vrhovine, Korenica, Udbina et Perušić.

« La situation sécuritaire dans ces parties de la Lika dans lesquelles vivent ou travaillent des Romes et plus qu’instable. La sécurité est menacée et une flambée conflictuelle est à craindre. La corruption, pour partie le fait de la police et  pour partie des services de sécurité, place les Romes comme s’ils étaient au dessus des lois. Nos gens sont épouvantés, effrayés et impuissants. A présent nos gens s’apprêtent à s’autoorganiser et à se défendre contre les attaques auxquelles ils sont exposés. Ils menacent de recourir aux armes, à la force physique et à l’action résolue pour s’opposer à la violence », déclare Matijević pour le Novi list.

Il ajoute que le Centre de crise pour la défense de la Lika contre le racisme rome a été fondé le 2 avril 2012 afin que les organes compétents de l’Etat soient avertis de la terreur que font peser sur la Lika les groupes ethniques de Romes injustement et imméritoirement privilégiés et favorisés.

Ici dans la Lika les Romes sont une minorité ayant plus de droits que la majorité. A cause d’intérêts particuliers défendus par d’aucuns et qui se concrétisent grâce à eux, les Romes disposent de plus de droits que nous tous, habitants de la Lika. Parallèlement à certains caciques, leurs intérêts sont les cheveaux pour lesquels l’Etat alloue d’énormes subsides. Il s’agit de grosses sommes que quelqu’un partage avec eux. Tout cela est ici un secret de polichinelle. Vous savez ce qu’on dit ici chez nous : les Romes détiennent les chevaux, quelqu’un d’autre perçoit les subsides à travers eux tandis que les Serbes et les Croates locaux les nourrissent. Les chevaux sont en général sans surveillance. Ils détruisent nos champs. Pour cette raison nombre d’entre nous sommes la proie de violences et de brûtalités. De même sommes-nous la proie d’un système disfonctionnel qui pour six d’entre eux, auteurs d’une agression contre moi, ne les accuse que d’avoir troublé l’ordre et la sécurité publique et d’avoir infligé des blessures physiques, raconte Ivica Štimac (53), qui a lui-même été un jour battu par un groupe de Romes.

Source : jutarnji.hr, le 9 mai 2012. 

Note : Cet article ne donne la parole qu’à une seule partie, ce qui est normal pour du mauvais journalisme tel que pratiqué par le Jutarnji list. Je l’ai tout de même traduit parce qu’il est intéressant si on le remet dans le contexte d’une note que j’ai écrite il y a quelques jours. Cette note disait en susbtance que les Romes en Croatie constituent une population plutôt jeune et entreprenante alors que les Croates vont exactement dans le sens contraire. Cela est encore plus vrai dans des régions comme la Lika, vieillissante et en voie de dépopulation. 

On remarquera en particulier que l'article déborde d'autovictimisation de la part de ceux auxquels il donne la parole. Ne reculer devant aucune pleurnircherie n’est-ce pas au fond la marque du déclin ?

Qatar Airways se pose à Zagreb

La compagnie aérienne Qatar Airways inaugure aujourd’hui sa nouvelle liaison entre Doha et Zagreb en Croatie, via Budapest.

A compter du 9 mai 2012, la compagnie qatarie relie sa base sur l’aéroport de Doha à la capitale croate tous les jours en Airbus A320 offrant 12 sièges en classe Affaires et 132 en Economie. Les départs du Qatar se font à 7h40 pour arriver à Budapest à 12h15, en repartir à 13h15 et atterrir à Zagreb à 14h10. Les vols retours décollent à 15h10 pour atterrir à 16h05 en Hongrie, d’où ils repartent à 17h05 pour se poser à 21h20 à Doha.

Qatar Airways est la première compagnie du Golfe à se poser à Zagreb, un aéroport dominé par Croatia Airlines mais où se posent également Air France, Aeroflot, Austrian Airlines, easyJet, El Al, Iberia, Lufthansa, Norwegian Air Shuttle, TAP Portugal ou Turkish Airlines entre autres. Vueling viendra les rejoindre le 22 juin avec un vol depuis Barcelone.

Prochaines nouveautés pour Qatar Airways : L’Irak avec Irbil le 23 mai et Bagdad le 9 juin, Perth le 3 juillet, Kilimandjaro (Tanzanie) le 25 juillet, Mombasa (Kenya) le 15 août et Yangon (Rangoun) en Birmanie le 3 octobre. Les dates d’inauguration de Belgrade, Helsinki et Zanzibar n’ont pas été précisées.

Qatar Airways doit recevoir un nouvel avion tous les quinze jours en 2012, y compris les premiers des trente Boeing 787 Dreamliner commandés à partir de cet été. Son carnet de commandes comprend plus de 180 appareils allant du Dreamliner donc au 777-300ER pour Boeing, et pour Airbus de l’A320neo (50) à l’A350 (80) et l’A380 (10 plus 3 options).

Source : air-journal.fr, le 9 mai 2012.