Fiat 500L : Elle sera produite à partir de mai en Serbie
La production de la Fiat 500L débutera en mai à l’usine de Kragujevac en Serbie. Les 2.400 ouvriers du site auront pour mission d’en assembler 300.000 par an pour une exportation vers Europe dès le mois de juin.
Un mois et demi après sa présentation au Salon de
Genève, la 500L s'apprête à entrer dans le vif du sujet. En effet, c'est à
partir du mois de mai que le dernier modèle de la gamme 500 commencera à être
produit.
Son assemblage se fera au sein de l'usine de Kragujevac en Serbie. Prenant la
suite des usines Zastava, ce site de production a été inauguré lundi par Sergio
Marchionne, directeur général de Fiat et Chrysler.
D'ici à décembre, la firme de Turin entend constituer une équipe à 2.400
ouvriers œuvrant sur la ligne d'assemblage de Kragujevac. Cela devrait lui
permettre de tabler sur un rythme de production de 300.000 unités chaque année.
La première vague d'exportation de la 500L vers l'Europe devrait être effective
dès le mois de juin. Le monospace compact de Fiat sera disponible avec les
blocs essence bicylindre TwinAir et quatre-cylindres 1.4 ainsi que le Multijet
II 1.3 côté Diesel. Son tarif en entrée de gamme devrait avoisiner les 16.000
euros.
Source : turbo.fr, le 18 avril 2012.
Serbie : Un nouveau pôle informatique financé par un groupe indien
Le Premier ministre serbe, Mirko Cvetkovic, et Jitendra Virwani, président du "Groupe Ambassade", un groupe industriel basé en Inde, ont inauguré jeudi le chantier de construction d'un pôle informatique financé par le groupe indien à hauteur de 600 millions d'euros (788 millions de dollars), a rapporté la Radio et Télévision de Serbie (RTS).
Après la pose de la première pierre, M. Cvetkovic a déclaré que la construction de ce pôle technologique d'une surface de 25 000 mètres carrés dans la ville d'Indjija, au nord de Belgrade, ouvrait un nouveau chapitre dans l'histoire du développement économique de la Serbie.
Près de 15 000 emplois devraient être créés grâce à la construction de ce pôle informatique, selon les estimations.
"Nous croyons que le centre qui va être construit ici permettra à une nouvelle génération de professionnels de voir le jour, et donnera à la Serbie la position d'un leader régional en matières de technologies de l'information", a estimé M. Cvetkovic.
De son côté, M. Virwani a indiqué que le pôle informatique d'Indjija serait construit en plusieurs phases, et s'étendrait graduellement jusqu'à occuper un terrain de 250 000 mètres carrés. Le site servira à produire des logiciels et du matériel informatique.
"En vertu de notre expérience en Inde, nous sommes convaincus que ce parc d'affaires, le premier du genre en Serbie offrira toutes les conditions requises pour que les grandes entreprises internationales viennent y installer leurs centres de savoir-faire, au bénéfice mutuel des industriels et des experts locaux", a affirmé M. Virwani.
Source : chine-informations.com, le 21 avril 2012.
Croatie : Fin du quotidien d'Etat Vjesnik
L'unique
quotidien croate d'Etat, Vjesnik, a cessé de paraître sur papier après
72 ans, en raison de dettes accumulées et de l'échec des négociations avec un
acheteur potentiel, a indiqué aujourd'hui le journal sur son site internet. "Après 72 ans, Vjesnik a cessé de
paraître (...) Le journal ayant la plus longue tradition de parution en Croatie
s'est éteint en quelques minutes", indique la rédaction sur le site,
qualifiant de "scandaleux" l'abandon par son éditeur.
Cette situation est intervenue après que le propriétaire du quotidien,
l'entreprise d'Etat Narodne Novine, eut mis fin à des négociations avec un
acheteur potentiel, un fonds britannique, Oak Investment Management Group,
selon la même source. Le journal continue toutefois de publier ses contenus en
ligne.
Le gouvernement croate avait lancé fin mars un appel d'offres pour la
privatisation de Vjesnik. Seul le fonds britannique a manifesté un
intérêt pour l'acquisition du journal.
Les conditions posées à l'acheteur étaient de continuer de publier le quotidien
pour au moins deux ans et de conserver l'ensemble de ses 98 employés. Une
garantie bancaire de 1,9 million d'euros, soit la dette du quotidien, était
également réclamée.
Vjesnik a été fondé par des membres du mouvement antifasciste au début
de la Seconde guerre mondiale, en juin 1940, et a été l'un des quotidiens les
plus prestigieux de l'ancienne fédération yougoslave, démantelée dans les
années 1990. Son tirage était d'environ 5.000 exemplaires ces derniers temps,
contre environ 100.000 dans les années 1960.
Source : lefigaro.fr, le 21 avril 2012.
Des jets de pierre contre un camion transportant des cercueils bosniaques
Le camion qui vendredi soir transportait 26 cercueils contenant les corps de défunts de la localité de Vlasenica, ainsi que la colonne de véhicules à bord desquels se trouvaient les parents des victimes, ont été pris pour cible par des habitants du village de Dragasevac, rapportent les médias bosno-herzégoviniens.
D’après Hazim Mujčinović, membre du comité d’organisation en charge des obsèques et de l’enterrement des victimes, une dizaine d’hommes qui se trouvaient en face d’un magasin à Dragasevac ont lancé des pierres contre la colonne de véhicules et il s’en est fallu de peu qu’il n’y ait des blessés, indique l’agence de presse Fena.
« Par chance personne n’a été blessé, mais il n’y a pas de doute que ce fut pénible et douloureux. Les pierres ont d’abord été jetées sur le camion, qui se trouvait derrière le véhicule de police, puis sur les autres voitures. Aucun dégât matériel n’est à déplorer et personne dans la colonne ne s’est arrêté ni n’a répondu à cette sauvagerie », a déclaré Mujčinović.
C’est au milieu de prières et de pleurs qu’ont été amenés en face du Centre commémoratif de Tuzla les cercueils avec les corps de 26 Bosniasques originaires de Vlasenica. Ils y seront enterrés au cimetière des « martyrs de la foi » de Rakita.
A Vlasenica, en 1992, l’Armée serbe et des éléments de la police de la Republika Srpska avaient assassiné environ 2000 Bosniaques. Samedi quatre mineurs figureront parmi les personnes enterrées, victimes eux aussi de l’agression contre la Bosnie-Herzégovine de la part des membres des corps d’armée de Novi Sad et d’Užice ainsi que de l’armée et de la police de la Republika Srpska.
Source : e-novine.com, le 24 avril 2012.
Un article de la Pravdam' qui vous veut du bien.
Moi j'aime bien m'étendre de temps en temps sur la Pravdam', ce qui ne veut pas dire se vautrer dessus (un peu de retenue tout de même !), mais en tout cas la parcourir à l'occasion.
Dans cet article cité la Pravdam' nous parle du malaise de la presse locale et notamment de la disparition du Vjesnik, un journal croate dont il est aussi question ici.
Pourquoi ce journal, le seul détenu par l'Etat croate, doit-il fermer ses portes? Tout simplement parce qu'il n'avait pas de lecteurs. Sans le financement de l'état il ne pouvait pas fonctionner avec les recettes de vente, qui étaient absolument dérisoires. Et c'est vrai que personne n'achetait le Vjesnik. Quel était donc son problème de contenu ?
On peut dire que le Vjesnik proposait la vision du monde officielle, ou traditionnelle si vous préférez : pro-parlementaire, pro-européenne, pro-atlantiste, etc... Bref celle d'un monde qui a fait faillite, celle à laquelle ont pourtant droit à peu près tous les Occidentaux, qu'ils soient croates ou pas. En revanche le Vjesnik était assez faible sur le côté "people", sur le "life-style" (occidental bien entendu) et toutes ces idioties auxquelles les gens sont habitués. Ce serait donc son péché de fonctionnement.
Ce qui veut dire que les lecteurs de journaux sont devenus de parfaits idiots qui n'achètent un journal que pour les cancans, les filles déshabillées... mais qu'en revanche ils ne sont absolument pas dupes au point de vouloir acheter la vision officielle du monde. D'où la faillite du Vjesnik.
Un fait qui tendrait à acréditer cette thèse est l'apparition de nouveaux médias comme advance.hr. Certes advance.hr ne paraît que sous la forme numérique, du moins pour l'instant, mais il a l'air d'avoir trouvé son public bien qu'il soit délesté de tout "people" et faits divers. Il faut dire qu'on n'y lit absolument pas la vision officielle du monde et qu'il n'a donc pas besoin de se soutenir à renfort de pitreries. Au contraire ce média n'est ni pro-européen, ni pro-atlantiste, il ne croit pas à la pseudo-division entre gauche et droite, etc... Et pourtant il est lu et de plus en plus souvent cité.
Par conséquent il existe bel et bien une presse indépendante locale, mais si la Pravdam' ne veut pas vous en parler c'est peut-être qu'elle a ses raisons... Elle, elle préfèrerait réanimer le Vjesnik.
Désolé, mais ce n'est pas possible ma Pravdam'. Un monde a vécu, place aux autres.
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