Après avoir posé un pied en Grèce, dans le port du Pirée, le groupe Cosco continue son excursion en Adriatique.
Le 23 avril 2012, après un entretien avec le Premier ministre croate, Zoran Milanovic, le président de Cosco, Wei Jiafu, a déclaré être "intéressé à obtenir une concession dans le port de Rijeka".
Des discussions bien engagées
Du côté du Premier ministre croate l’annonce a été confirmée dans un communiqué déclarant qu’il "est temps de matérialiser les nombreuses discussions" intervenues avec le groupe chinois.
La société en charge de la gestion du port de Rijeka, détenue à 72% par l’État, a signé en mars 2011 un contrat avec le manutentionnaire philippin Ictsi pour l’exploitation et l’agrandissement sur 300 m linéaires de quai du terminal à conteneurs. La société d’exploitation de ce terminal, Adriatic Container Gate Terminal est opérationnelle depuis le 29 janvier 2012.
Source : wk-transport-logistique.fr, le 30 avril 2012.
Les Balkans pour un enseignement gratuit
Skopje, Rijeka, Belgrade, Sarajevo. Le 24 avril a eu lieu une action commune organisée par le réseau « Balkan Student », cela pour attirer l’attention sur la dégradation du savoir et la rapide marchandisation de l’enseignement ainsi que sur le besoin d’un financement public de ce dernier.
Le but était aussi de montrer que dans les Balkans les luttes étudiantes convergent à travers la création d’un réseau d’organisations fondées sur la démocratie directe combative qui prônent la gratuite de l’enseignement. Ce réseau a pour nom « Balkan Student ».
Tout en distribuant des tracts et en déployant des banderoles, les actions ont été menées avec succès sauf à Belgrade où la police attendait les étudiants en face du Rectorat. Après avoir contrôlé leurs papiers elle les a menacés de les arrêter s’ils ne se dispersaient pas.
Source : inicijativa.org, le 28 avril 2012.
Serbie : La Turquie investit dix millions dans l’aéroport de Morava
L’accord de donation a été signé par le ministre serbe de la Défense, Dragan Šutanovac, et l’ambassadeur turc en Serbie, Ali Reza Čolak.
L’aéroport civil de Morava est le fait d’une reconversion de l’aéroport militaire de Lađevci.
Le ministre Šutanovac a déclaré que la reconversion a coûté 25 millions d’euros dont dix ont été avancés par le gouvernement turc, une partie provient du Plan national d’investissement (NIP), tandis que l’aéroport de Belgrade et l’Agence pour le contrôle aérien auront une participation financière.
Šutanovac a souligné qu’environ deux millions de personnes « gravitaient » autour de l’aéroport de Morava et que la réalisation de ce projet est l’aboutissement de quatre années de planification, d’accords et de réalisation des plans.
« Pour les citoyens de cette partie de la Serbie il s’agit là d’une aspiration vieille de plusieurs décennies, nombreux sont-ils à avoir promis ce projet, mais c’est nous qui l’achevons parce que nous avons investi le plus d’énergie, avons réalisé un plan adéquat et finalisé cette première phase », a déclaré Šutanovac.
Ainsi, a-t-il dit, le système de défense se voit-il doté d’un aéroport moderne, l’ensemble de l’ouvrage étant la propriété du ministère de la Défense et de la République de Serbie.
Durant la seconde phase de la construction de l’aéroport civil, la piste sera étendue et allongée de manière à permettre les vols pour de plus gros avions sur les lignes internationales.
Šutanovac a remercié le gouvernement turc et plus particulièrement le ministère turc de la défense dont la collaboration a permis cet accord et cette donation.
L’ambassadeur Čolak s’est dit convaincu que l’aéroport de Morava facilitera grandement la communication entre les citoyens de cette partie de la Serbie, leur voisins et le monde et que ce projet contribuera au développement du tourisme et de l’économie en générale en Serbie centrale.
« Par cette donation nous montrons que le gouvernement turc croit au futur de la coopération avec la Serbie. Je suis certain que dans la période à venir les investisseurs viendront encore bien plus nombreux », a déclaré Čolak.
Pendant les travaux de l’aéroport civil de Morava ont été construits une tour de contrôle, un hall d’embarquement, un ensemble technique et économique ainsi qu’une piste adaptée.
Source : b92.net, le 28 avril 2012.
Vers une alliance des compagnies de l’ex-Yougoslavie ?
Près de vingt ans après la fin de la guerre des Balkans, les quatre principales compagnies aériennes des pays de l’ex-Yougoslavie pourraient bientôt s’allier afin de mieux desservir la région. Une réunion est prévue en mai à cet effet.
L’idée est venue de l’Association of European Airlines (AEA) qui regroupe les compagnies aériennes européennes. Adria Airways (Slovénie), Croatia Airlines (Croatie), Jat Airways (Serbie) et Montenegro Airlines (Montenegro) étudieraient la possibilité de s’allier, voire de se fondre en une seule et même compagnie.
Un tournant historique pour ces compagnies, qui pendant la guerre (pour celles qui existaient déjà) avaient totalement arrêté leurs vols entre les Républiques de l’ex-Yougoslavie. D’ailleurs, ces liaisons n’ont repris que lentement et timidement, à l’exemple des premiers vols entre la Croatie et la Serbie de Croatia Airlines et Jat Airways opérés seulement depuis l’été dernier après plus de vingt ans d’interruption.
Une réunion entre les PDG des quatre transporteurs devrait avoir lieu au Monténégro le 19 mai prochain. Au programme, tout d’abord un accord de ciel ouvert entre les pays de l’ex-Yougoslavie, ce qui offrirait à chaque compagnie un accès illimité aux aéroports de ses voisins. Les transporteurs aborderont aussi la possibilité d’échanger leurs appareils en fonction de leurs besoins. L’alliance sous une même bannière pour les vols internationaux (hors Balkans) devrait aussi être à l’ordre du jour.
Pour rappel des partenariats existent déjà entre ces compagnies, notamment entre Adria Airways et Croatia Airlines, toutes deux membres de Star Alliance. La compagnie slovène partage aussi ses codes avec Jat Airways et Montenegro Airlines.
Source : air-journal.fr, le 28 avril 2012.
Galerie de photos sur e-novine
Familles romes installées à Vidikovac (une banlieue de Belgrade)
Un document Amnesty datant de 2010
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Stage d'initiation à la langue romani (à Paris)
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